Comics du jour, bonjour

Je continue de rattraper mon backlog de lecture, avec l'ère Marvel Now

Avengers Universe 1-6
Avengers Assemble : J'avais du mal à comprendre l'utilité de cette série quand Bendis était aux commandes. Maintenant, c'est un peu plus intéressant, mais c'est toujours un espèce de fourre tout dans lequel on va nous mettre des mini séries de 3 épisodes sur des histoires dont on a pas grand chose à faire et qui n'auront surement quasi aucun impact sur le futur. Dispensable et pas très intéressant.

Thor : Une de mes deux raisons pour prendre ce magazine à l'époque, et je ne suis pas déçu. J'accroche vraiment à cette saga d'Aaron avec Gorr le tueur de dieux, et la partie dessin est au top avec Esad Ribic aux commandes. Ce matin j'ai ouvert le numéro 7 et quand j'ai vu qu'il n'y avait pas d'épisode de Thor dedans, j'étais déçu.

Hulk : Nouveau statu quo pour le géant vert qui devient agent du SHIELD. J'ai vraiment l'impression que personne ne sait trop quoi faire de Hulk et Banner, et d'avoir un personnage complètement dans chaque série / run. Je n'accroche pas vraiment à cette nouvelle itération même si le postulat initial semblait intéressant. Le postulat de base sur Banner qui cherche à révolutionner l'humanité n'est au final à chaque fois qu'un prétexte pour amener Hulk dans un nouvel endroit où il pourra casser des choses et ne reste que survolé. C'est souvent beaucoup trop verbeux pour que ça raconte, et on s'ennuie pas mal.

Captain America : Les aventures de Cap dans la dimension Z constituent mon deuxième plaisir du magazine. J'adore cet arc, et pourtant, je suis souvent assez mitigé sur le dessin de Romita Jr dans les productions récentes. Pourtant, là, c'est un régal et son style particulier passe très bien. A chaque numéro, j'ai envie de prendre le suivant directement et de zapper les séries moins bonnes du magazine, pour ne lire que Thor et Cap. Mais je me retiens.

Fearless Defenders : C'est... très très décompressé. Valkyrie est supposée constituer une nouvelle équipe de vierges guerrières pour protéger Asgard, mais elle prend son temps. On en profite pour revisiter ses origines. C'est pas si mal, mais c'est très très dilué, et le casting ne m'accroche pas des masses (je trouve notamment Hippolyte insupportable). Et est-ce que le personnage de Caroline la Fée est un nouveau personnage inventé pour l'occasion ? Parce que l'épisode tie in au déjà pas terrible Age of Ultron qui nous décrit ses origines m'a fait rouler des yeux.

Lu Old Man Logan tome 4 'Retour dans les Terres Perdues' :

Vite lu, pas indispensable, mais vraiment sympa. Après deux épisodes vampiriques rigolos mais classiques illustrés par Filipe Andrade, on retrouve Jeff Lemire faisant équipe avec Andrea Sorrentino. Les auteurs poussent leur collaboration encore plus loin, le premier utilisant le style du second comme jamais. La narration aussi tarabiscotée qu'originale nous balade avec une efficacité redoutable dans une belle montagne russe émotionnelle. Un art séquentiel exploité de façon personnelle, qui donne ses lettres de noblesses au genre. Renversant et mémorable. J'en veux encore.

Lu Suicide Squad 5 'Qui aime bien, châtie bien' (Rebirth) :

Le scénariste Rob Williams continue sa série doucement mais sûrement. Les personnages sont toujours aussi charismatiques, comme le concept, même si l'auteur est cantonné à broder encore autour de ce dernier. Quelques gros soubresauts viennent donner un peu d'intérêt au bouquin. Dommage par contre que le titre doive ici se contenter de dessinateurs tâcherons. Ils font leur job mais ils peinent à proposer de belles planches.

Duke_Oliver a écrit:

Lu Suicide Squad 5 'Qui aime bien, châtie bien' (Rebirth) :

Le scénariste Rob Williams continue sa série doucement mais sûrement. Les personnages sont toujours aussi charismatiques, comme le concept, même si l'auteur est cantonné à broder encore autour de ce dernier. Quelques gros soubresauts viennent donner un peu d'intérêt au bouquin. Dommage par contre que le titre doive ici se contenter de dessinateurs tâcherons. Ils font leur job mais ils peinent à proposer de belles planches.

Oui, y a pas à dire mais Suicide Squad est un titre plaisir coupable qui fonctionne très bien. Je te trouve un peu dur avec les artistes tâcherons. Vazquez est prometteur tout comme l'italien qui gère le dernier numéro. Mais c'est vrai qu'on sent que DC va chercher dans ses artistes C-list (voire demande même à ses B-list de compléter un numéro un peu à l'arrache).

Erendrym a écrit:

Je continue de rattraper mon backlog de lecture, avec l'ère Marvel Now

Avengers Universe 1-6

Thor : Une de mes deux raisons pour prendre ce magazine à l'époque, et je ne suis pas déçu. J'accroche vraiment à cette saga d'Aaron avec Gorr le tueur de dieux, et la partie dessin est au top avec Esad Ribic aux commandes. Ce matin j'ai ouvert le numéro 7 et quand j'ai vu qu'il n'y avait pas d'épisode de Thor dedans, j'étais déçu.


Captain America : Les aventures de Cap dans la dimension Z constituent mon deuxième plaisir du magazine. J'adore cet arc, et pourtant, je suis souvent assez mitigé sur le dessin de Romita Jr dans les productions récentes. Pourtant, là, c'est un régal et son style particulier passe très bien. A chaque numéro, j'ai envie de prendre le suivant directement et de zapper les séries moins bonnes du magazine, pour ne lire que Thor et Cap. Mais je me retiens.
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Une excellente période pour ces deux séries. A vrai dire, Thor a toujours été excellent depuis (à part peut-être un arc légèrement en dessous) et cap restera bon jusqu'à Secret Empire.

Duke_Oliver a écrit:

Marvel Legacy : Deadpool 4 'C'est peut-être la fin d'une belle amitié' :

Les deux épisodes de the Despicable Deadpool écrits par Gerry Duggan sont extrêmement décompressés, et laissent donc une sensation d'inutile. Matteo Lolli s'éclate et fourni un joli travail, tandis que Scott Koblish est en roue libre et va à l'essentiel. Un seul épisode de la série Spider-Man/Deadpool dans le numéro de ce mois, mais pas des moindres : on retrouve nos zozos version retraités, après l'épisode que j'avais adoré. Robbie Thompson & Scott Hepburn rattachent les wagons, en gardant cette balance entre humour délirant et émotion à fleur de peau. On a droit ici à deux épisodes de Cable, soit la fin de l'arc en cours par Ed Brisson & Jon Malin. De la baston bourrine made in 90's, dont on se fout un peu car sans véritable enjeu. Mais cette fois-ci ça n'a pas été trop désagréable, ça se laisse lire, et le style du dessin passe mieux. Comme quoi.

Alors, presque comme toi. Les deux épisodes de Deadpool sont pas loin d'être les plus mauvais de Duggan sur le titre, tant ils sont décompressés (même si celui sur Madcap est pas trop mal dans la forme et surtout, on va être débarrassé de ce sparadrap). Soit il a moins de temps pour travailler sur le titre, soit il a besoin de gagner du temps dans la série pour se raccrocher à quelque chose !
Pour le Spider-Man/Deadpool, ouais, c'est excellent. Ces papys du futur sont drôles et Thompson arrive à raccrocher tous ses wagons, c'est épatant !Et puis le récit est dense !
Cable ... alias foutage de gueule ? Ce Brisson, il va falloir qu'il fasse d'autres trucs pour prouver qu'il est digne d'intérêt !

ML Spider-Man Extra 2 : Venomverse n'a duré que 5 épisodes ... autant dire qu'il supporte mal la compilation. J'ai lu 4 épisodes de rang et j'ai trouvé ça assez long à lire. Pas très intéressant, répétitif, déjà vu, et le pire dans tout ça, c'est que c'est pas fini, puisque Cullen Bunn va remettre ça dans les autres séries sur lesquelles il sévit. J'en salive d'avance !
On a également un épisode de la série principale écrit par Costa ... je ne sais pas trop quoi en penser ... il s'est bien débrouillé pour ramener le Venom d'origine ! A voir ce que ça donne sur la partie "civile" du perso. Je reste curieux pour le coup !

ML Avengers Extra 2 :
Thor : je ne sais plus quoi dire sur cette série, tant je la trouve fabuleuse. Elle continue de réussir à dépoussiérer Thor, tout en respectueuse du matos, avec de l'humour, du tragique, de l'épique, de violence, ... c'est assez épatant !
Hulk : je reste quand même sur ma faim. C'est pratique les combats dans les arènes, ça fait durer ! Et puis l'épisode de commande façon Thor : Ragnarok, c'est dommage quand même (même si c'est pas trop mal amené, j'avoue). Et puis les vieux clichés ont encore de beaux restes, y a pas que chez nous ...
Cap : Waid nous fait croire que ... et paf, fin de troisième épisode, il change la voilure, pour mieux nous surprendre ! Dessins superbes, histoire qui se lit de manière à nous faire croire que c'est facile d'écrire des scénar', bref, du bonbon !

Star Wars 009 :
SW : la saga autour de Jedha continue, mais pas de manière linéaire, Gillen s'intéresse en plus à une sorte de secte autour de la Force. En soit, il apporte des pierres à la formation de Luke. C'est pas mal quand même, même si je trouve les terra-formeuses complètement surréalistes (trimbaler ça dans l'espace ! ). En revanche, y a un point évoqué dans l'édito de fin que je n'ai pas du tout perçu en lisant la BD, et ça me chiffonne un peu ...
Aphra : j'aurais bien pris une deuxième tranche. C'était plutôt fun à lire, cet épisode. Assez dense en fait !
Vador : fin d'une saga, sans réelle surprise, je trouve. La toute scène finale est pas mal, je trouve. Faut voir si c'est raccord avec les films, tant qu'à faire !
La saga suivante débute tout juste, assez dynamique avec pas mal de surprises sur la fin. Après, y a deux scènes que j'ai trouvé assez mal foutue (ou que j'ai mal comprises)

Motor Girl : je n'ai pas vu le tome passé, l'histoire s'enchaine sans temps mort, drôle et tragique à la foi. Et en même temps très perplexe, car tout repose sur le rapport à la réalité de l'héroine et donc à la fin, on ne sait pas trop quoi en penser, ne sachant pas vraiment qu'est-ce qui a vraiment eu lieu et ce que l'héroine a imaginé. En tout cas, définitivement une lecture que je recommande.

Betty vs Veronica : très bonne surprise, Adam Hugues n'est pas seulement un formidable artiste, il nous raconte une bonne histoire de riverdale qui campe les personnages dans la modernité tout en gardant tout ce qui fait le charme des séries archie.

Saga t7 : Vaughan enchaine les rebondissements et les coups de théâtre, tout est superbement illustré par Staples. Vivement la suite.

Sinon, je suis en cours de relecture de all star superman. Quand même, y a pas à dire, le duo Morisson/Quitely est incroyable, ça n'a pas pris une ride. Ca restera un comic de référence pour superman à jamais.

John Carpenter's Tales for a HalloweeNight Vol.4 TPB :

Comme chaque année à cette période, la boîte de Sandy King, la productrice et épouse de monsieur John Carpenter, sort un bel album anthologie annuelle. 236 pages, 10 récits d'épouvante. Des auteurs et illustrateurs divers et variés, il y a de tout comme styles. Donc cela veut dire en toute logique que l'intérêt est fluctuant, mais avec cette fournée-ci, si l'on met à part quelques scories de production, le sentiment donné par l'ensemble est que l'on n'a que du bon, il n'y a rien à jeter. Rien de révolutionnaire, mais chaque proposition est réussie. La peur est au rendez-vous, dans ces histoires courtes marquées par une chute, tout comme ici et là une certaine ironie grinçante. Et surtout un passage en particulier, satire très méchante et sans aucune concession qui prend pour cible... Donald Trump !

John Carpenter's Tales of Science Fiction: Vortex TPB :

Le premier album/la première mini-série à paraître sous cet étendard m'avait fait à peu près ni chaud ni froid. Cette seconde proposition est plus conséquente, une histoire contée en 8 épisodes, pour plus de 200 pages de lecture. D'un traitement imaginé par le couple John Carpenter & Sandy King, le scénariste Mike Sizemore surprend dans le bon sens du terme, en en tirant un scénario très solide. Si l'allure des personnages est clichée, ce serait le seul reproche à faire. La partie futuriste bénéficie de tout un tas de concepts vraiment excitants. De même que le versant horreur, avec une menace plutôt originale et bien dégueulasse. On pense parfois à une sorte de The Thing dans l'espace, mais heureusement la comparaison est atténuée par des idées propres au récit. C'est prenant et efficace, particulièrement réussi. Chapeau aussi à Dave Kennedy aux dessins et à son frère Pete aux couleurs, qui ont su créer une ambiance riche et marquante. Il y a beaucoup de bonnes choses. Pour les amateurs du(des) genre(s), c'est vraiment du bon. Et si l'on songe à ça en film, oui son ambition en ferait un métrage qui aurait de la gueule. Une belle surprise, bravo et merci.

John Constantine: Hellblazer Special Edition (Halloween ComicFest) :

Réimpression d'un ancien épisode écrit par Neil Gaiman et illustré par Dave McKean intitulé 'Hold Me'. Texte littéraire, sujets d'actualité, approche adulte, et de l'émotion dans l'horreur. Bien fait, à la fois osé et subtil, que cela soit dans l'histoire ou le dessin. Sombre et pas pour tout le monde, mais tellement juste. Il n'y a pas à dire, Vertigo c'était quelque chose à l'époque.

Spook House (Halloween ComicFest) :

Mini format - en gros la moitié de surface d'un comic lambda - , mini pagination - 16 pages en tout et pour tout. Deux petits récits d'épouvante ironique à destination des plus jeunes qui aiment se faire peur tout en rigolant. C'est signé Eric Powell, et il faut dire que c'est efficacement réussi.

Wraithborn (Halloween ComicFest) :

Soit le premier épisode de cette série, écrit par Marcia Chen et dessiné par Joe Benitez. Ils sont entourés également par tout un tas d'anciens de Top Cow. C'est bien produit et très joli. Mais ça reste vraiment coincé dans les clichés du genre, du déjà vu maintes fois, sans surprises ni originalité.

Lu Faith au Pays des Merveilles/Giant Days Christmas Special 2018 (gratuit) :

Bliss et Akileos s'associent le temps de ce bouquin gratuit. Beau papier, dos carré, pas moins de 84 pages, un flipbook léger et girly pour les fêtes. D'un côté, une histoire de Faith colorée et positive, suivie d'un inventaire de tous les titres de l'éditeur de Valiant, ainsi qu'un extrait court et bof d'Eternity. De l'autre, un récit de plus d'une trentaine de pages de Giant Days, dont la fraîcheur indé fait un bien fou, suivi d'un extrait excitant de Stand Still, Stay Silent.

Duke_Oliver a écrit:

Wraithborn (Halloween ComicFest) :

Soit le premier épisode de cette série, écrit par Marcia Chen et dessiné par Joe Benitez. Ils sont entourés également par tout un tas d'anciens de Top Cow. C'est bien produit et très joli. Mais ça reste vraiment coincé dans les clichés du genre, du déjà vu maintes fois, sans surprises ni originalité.

Bon, bah qu'ils se concentrent plutôt sur Lady Mechanika, alors.
Merci pour cet avis, Duke.

The Green Lantern #1: c'est du Grant Morrison, il n'y a pas de doute là-dessus.
Un début un peu foutraque avec des personnages uniques, de l'action qui a l'air d'aller dans tous les sens mais non et une menace cosmique. Le point faible de la série, Hal Jordan, passe plutôt bien en mec perdu sur Terre mais super-shérif de l'espace.
Liam Sharp fait des planches très réussies mais aussi de bien moches, c'est un peu dommage quand même.
Ce premier numéro donne très envie de suivre la série en tout cas.

Marvel Knights 20th #1: un grand classique avec le héros qui est amnésique mais aussi très intéressant lorsque ce sont tous les personnages qui le sont et qui le savent mais pas pourquoi.
Le dessin de Travis Foreman n'est pas des plus réussi (bordel, les dents de Matt !), le gros point faible de ce numéro.
Il va être problématique de donner une suite (et une conclusion) à la hauteur des attentes mais pour l'instant c'est plutôt chouette.

Batman : White Knight :

Alors, quel est le résultat : le buzz est-il justifié ? Dès le premier épisode, Sean Murphy met tout le monde d'accord. Si son pitch peut paraître simpliste au premier abord, en réalité il le développe et l'exploite en profondeur de la meilleure des manières. Son récit Elseworlds est approché avec un travail scénaristique du feu de Dieu. Vraiment excitant. Graphiquement, il continue à prouver avec son style reconnaissable entre mille qu'il est un petit génie. Narration, encrage, poses, costumes. Idées et concepts fourmillent. Sans cesse passionnant, avec régulièrement des morceaux de bravoures et/ou rebondissements, sa BD se suit avec un intérêt sûr. Démarrant au quart de tour, maintenant la pression tout du long, même si sur la fin ça s'essouffle un peu. Et c'est ouvert. Dans tous les cas, même si ce n'est pas un chef-d'oeuvre parfait, c'est incontestablement à mes yeux une très bonne surprise, une incroyable réussite, une proposition mémorable. J'ai beaucoup aimé, voire adoré. Donc, le verdict : believe the hype!

Bionique : Victor est ce qu'on appelle un nerd. Il est un peu persécuter, il aime rafistoler des consoles de jeux vidéo et aide de temps en temps quand les serveurs de l'école ou les profs se plantent avec leurs fichiers.
Patricia est la jeune fille mignonne dont le papa est riche. Star du lycée, mais dans le côté gentille et non pas hautaine et méchante soit les deux catégories de jolies filles star aux us visiblement.

Victor aimerait parler à Patricia dont il est amoureux, mais il n'y arrive pas et Patricia sort avec un des bourreaux de Victor. tout va changer quand Patricia va avoir un accident et va revenir en mode cyborg. Leurs deux vies vont changer. Ils vont se rapprocher et Victor tombera follement amoureux d'une Patricia qui à du mal à gérer sa nouvelle vie et qui se situe entre deux eaux.

Fable matiné de SF sur la vie adolescente, le passage à la vie adulte, les différences garçon filles la lutte des classes sociales et des convenances visuelles, voilà ce que racontes le nouveau Koren Shadmi dans ce récit qui a été déjà vu plusieurs fois et pourtant je trouve qu'il fait encore mouche de part le traitement et le contrôle de Shadmi, il aurait pu partir en délire avec l'aspect high-tech, mais non il garde le contrôle et montre la descente aux enfers d'une jeune fille qui ne se voit plus comme humaine et qui emmène avec elle un jeune amoureux transi.

Maitrise graphique et scénaristique pour cette histoire déjà vu, mais drôlement bien géré.

Batman : Metal 3 'Matière Hurlante' :

Mouaif... Pas trop ma came, finalement ! Une succession de références cosmiques obscures et hermétiques. Surtout dans les épisodes de la mini-série éponyme de Scott Snyder & Greg Capullo. C'est crispant, pas des plus agréable à lire. Heureusement, le dernier épisode se réveille et se révèle plus plaisant, du moins plus dans mes cordes, avec de la baston barrée bien badass. Hormis cela, les quatre premiers épisodes tie-in enchaînent les pages pour faire passer le temps. Inutile mais sympa. Les deux autres on-shots de cet album sont également une bonne lecture à défaut d'être inoubliable. Bref, ici et là on peut trouver notre bonheur, mais franchement dans son ensemble je dois dire que ça m'a un peu déçu.

Incredible Hulk 715 et 716 Cette redite de World War Hulk est nettement plus sympa que l'original. Le duel interne de Cho alterne plutôt bien avec les séquences bourre-pifs.

Batman White Knight Comme Duke, je suis plutôt positif sur cette histoire de Batman. Plein de bonnes idées, une réussite visuelle, des scènes spectaculaire avec tout de même un petit bémol sur les 2 dernières issues. Mais je ne vais pas bouder mon plaisir, moi qui ne lit plus beaucoup de Batman, ça m'a fait plaisir de lire enfin un bon récit qui comprend le personnage.

Duke_Oliver a écrit:

Batman : Metal 3 'Matière Hurlante' :

Mouaif... Pas trop ma came, finalement !

ouais pareil

Marvel Legacy : Deadpool 5 'Ex-Man' :

Dans l'ensemble, un numéro très sympa et recommandable, un bon cru, qui nous fait aimer encore plus le personnage. Les deux épisodes de the Despicable Deadpool écrits par Gerry Duggan sont certes toujours aussi décompressés mais développent vraiment toute l'ambiguïté du protagoniste, un humour doux-amer qui fait toute sa spécificité. Scott Koblish et Matteo Lolli aux dessins sont à la fois clairs, sobres, élégants et solides. On passe ensuite à deux épisodes de la série Spider-Man/Deadpool, avec Robbie Thompson toujours aux manettes. C'est réellement très drôle, car parfaitement déluré. Encore du très bon. Pour finir, nouvel épisode de Cable, qui inaugure un nouvel arc, par de nouveaux auteurs. Les scénaristes Lonnie Nadler & Zac Thompson se focalisent sur toutes les composantes de Nathan, ainsi que sa relation avec Hope. Beaucoup de choses, et j'aime tout ça. Les amateurs vont apprécier. D'autant plus que c'est fort joliment illustré par German Peralta. Bref, oui, que du bon : vivement la suite.

Animal Man #1 à 4: période Morrison.
Tous les éléments que je n'aime pas sont réunis: de superbes couvertures de Bolland pour un dessin intérieur forcément moins bon, de la violence, du sang, du glauque, du "réalisme"... Et pourtant c'est excellent.
Tous les éléments que je n'aime pas sont utilisés pour un propos, un but. Rien n'est gratuit. Ce qui n'est que ressort scénaristique chez beaucoup (oh, on va tuer/démembrer machin pour montrer que truc est vraiment méchant, oh on va menacer la famille du héros pour montrer que c'est grave...) est signifiant ici.
Unique bémol (avec le dessin banal), la résolution finale qui sort un peu de nulle part*.

*Animal Man "copie" les caractéristiques des animaux pas des humains et j'ai du mal à concevoir qu'un globule soit l'équivalent d'un animal

Animal Man #5 à 9: toujours période Morrison.
Même si le #5 est celui qui a ouvert la voie au thème principal du run de Morrison, que ce soit avec Animal Man ou avec un autre personnage, le résultat de ce numéro aurait été identique. Cette histoire de Coyote poursuivi par un homme qui a tout perdu est complètement indépendante du super-héros qui peut être enlevé de l'histoire sans changement. D'autant plus que Buddy ne semble pas marqué plus que ça dans les numéros suivants de ce qui s'est passé. Néanmoins, cette histoire d'une tristesse infinie est à la hauteur de sa réputation. Morrison n'oublie pas de développer Animal Man car c'est ici qu'il devient végétarien et impliqué dans la défense animale.
Les #6 et 7 sont pris dans le crossover du moment et Morrison s'en tire avec des histoires, ici encore, où le héros du titre n'est pas central. On commence avec une menace de destruction par une bombe créée par un artiste thanagarien. Le concept de déclenchement et de la puissance de la bombe est du pur Morrison ce qui rend cette histoire assez simple de désamorçage originale. Ensuite on a l'histoire d'un super-vilain vieillissant qui veut partir sur un dernier coup d'éclat. L'ambiance générale n'est quand même pas très joyeuse, traitant de l'échec qu'il soit personnel ou dans les yeux de ceux dont on voudrait qu'ils nous aiment. Les deux histoires sont très bonnes et même si Animal Man n'est pas capital, il continue d'être développé comme activiste pour la cause animale. Alors, il dit qu'il l'est et qu'il fait des choses en ce sens mais on ne le voit jamais les faire.
Les #8 et 9 mettent enfin le héros au centre des histoires. Sa famille est mise sur le devant et tout tourne autour de lui. Après une attaque de Mirror Master, Martian Manhunter vient superviser les travaux de défense octroyés par la Justice League Europe dont Animal Man fait partie. Tout ça est excellent, avec la femme de Buddy capable de se défendre et ses enfants pris dans le travail de leur père.

Lus:

Riverdale présente Betty & Veronica #1.

Si je l'ai pris, c'est avant tout pour retrouver du Adam Hughes au dessin.
C'est tellement rare, surtout en VF, que je ne me suis pas privé.
J'espérais donc avoir de magnifiques dessins, mais un scénario quelconque.
J'ai été servi côté dessins: Hughes était manifestement inspiré par les deux jeunes héroïnes d'Archie et ce petit monde de Riverdale.
Ce n'est pas statique, bien au contraire.
Le dynamisme de la rivalité entre l'exubérante Betty et l'exaspérante Veronica ressort à merveille dans ces planches.
Là où j'ai été surpris, c'est par les qualités scénaristiques de Hughes.
L'histoire n'est certes pas le genre que je préfère. Mais le talent narratif de l'artiste est réel, original et plus que plaisant.
Cela rend l'histoire très attachante, comme les héroïnes.
A découvrir, vraiment!
L'histoire qui complète l'album n'est évidemment pas du même niveau (pas que graphiquement, mais sur ce plan, la comparaison fait évidemment très mal).
Mais son scénariste, North, trouve le moyen de nous surprendre un peu avec un personnage qui doit être le bad boy de Riverdale.

God Country.

Changement de registre radical avec cette histoire d'épée divine, de dieux très "kirbyesques" et d'un vieil homme touché par Alzheimer.
J'imagine qu'il y a une bonne part de Donny Cates dans cette histoire.
En tout cas, la rencontre entre l'épopée cosmico-divine et le drame familial est curieusement réussie.
Ce n'était pas évident du tout, l'association pouvant s'avérer casse-gueule si cela avait été plus maladroit.
Mais Cates sait raconter une histoire.
Alors, non, ce n'est pas l'œuvre de l'année.
Néanmoins, je veux bien croire que cela peut marquer les débuts très prometteurs de cet auteur.
Au dessin, Geoff Shaw parvient à transcrire les émotions des relations de famille très compliquées tout en passant à un hommage personnel fort réussi à Kirby, ses Thor ou son Quatrième Monde.
C'est fort.
Tentez le coup si vous en avez l'occasion.

Lady Mechanika #5.

Plaisir coupable totalement assumé, je continue de lire avec un certain régal cette série de Joe Benitez.
Maintenant qu'il est aidé de Marcia Chen au scénario, je trouve que cela gagne un peu en épaisseur.
Oh, ce n'est clairement pas d'une grande finesse.
Mais cela me suffit très bien pour accompagner ce petit monde si particulier et les jolies planches.
Plaisir coupable totalement assumé, je vous ai dit.

Hulk: L'intégrale 1993 (I).

Quelle joie de retrouver le Hulk de Peter David!
Soit, il n'y a pas que du David… ni que du bon David dans cet album.
Mais je suis ravi de pouvoir lire ce crossover entre les séries des Défenseurs d'origine.
L'album ne contient qu'une partie des épisodes de 1993 (ben oui, "1993 (I)", c'est assez clair).
Mais il y a du lourd.
C'est bien d'avoir un artiste comme Gary Frank pour illustrer la série.
L'annual qui conclut ce tome 1 de 1993 est celui que je visais lorsque je disais qu'il n'y a pas que du bon David.
Pas très inspiré, sur le coup.
Vivement le tome 2 pour relire la saga Futur Imparfait.

Nick Fury: L'intégrale 1988.

A savoir Nick Fury vs S.H.I.E.L.D. de Bob Harras et Paul Neary.
Saga dont j'ai évidemment entendu parler, mais que je n'ai jamais lue.
Je comprends mieux en quoi elle était marquante.
On est très rapidement plongé dans cette histoire de complot à grande échelle.
C'est captivant et très riche.
Et pourtant, je l'avoue, j'ai été déçu par la révélation quant à la nature du complot.
Quelque chose de plus… humain, moins SF, m'aurait davantage marqué.
Ceci étant dit, cette déception ne m'a aucunement empêché de grandement apprécier cette saga.
Je serais très preneur de la série qui a suivi (parue un peu n'importe comment en VI chez Semic, si je ne m'abuse).
ça ne sera sans doute pas aussi beau que ce que Neary, en forme, nous a offert ici.
Mais j'aimerais bien voir sur quelles bases Harras est reparti.