Comics du jour, bonjour

Marvel Universe 5 : soit les 6 premiers épisodes de la nouvelle série de Nova. Bon, ça parle encore, et toujours du père ! Est-ce que le perso va réussir à s'en émanciper ? Peut être que le prochain arc nous le dira (parce que ce n'est pas le cas ici). ça se lit assez vite, ça envoie bien, mais bon, ça reste classique et de bonne idée, je n'ai trouvé que l'épisode avec les deux jeunes Miss Marvel et Spider-Man - Miles ! Je pense que mon avis aurait moins "gentil" en parution mensuelle.
Le dessin n'est pas original, mais solide, cela dit !

Je ne vois pas trop la différence avec ce qui a été raconté avant Secret Wars ...

(ah, sinon, c'était la foire aux monstres, ce mois-ci ?)

AN GoG HS 2 : soit les 4 premiers épisodes des Gardiens de l'infini. Alors ça part sur une bonne idée. Cependant, ça bastonne un peu trop systématiquement tout au long de 4 épisodes, et puis la révélation du vilain à mi-parcours tombe un peu à plat ! Abnett a su mieux faire évoluer ses perso que ça, là, les interactions ne sont pas terribles et le 4ème épisode n'est qu'un état des lieux ! Donc, ce n’est pas forcément une purge (surtout à côté de la série mère), mais ce n’est pas terrible pour autant ! Barberi fait du Barberi, sans plus ni moins !
Les mini-épisodes back up sont un peu mieux, avec une préférence pour les deux premiers (les deux autres étant un peu trop enfantins/naïfs à mon goût !). Cela dit, les dessins sont pas mal !

Infinity 8 #1 et 2: de la bédé française comme il y en a des caisses.
Puisque c'est français, il y a du cul. Du cul pour mettre du cul, sans intérêt particulier dans l'histoire. Autant ça pose le personnage féminin qui scanne tous les mâles pour trouver un reproducteur digne d'elle, autant les bas reliefs avec des bites et des nichons n'ont aucun intérêt. Mais c'est rigolo, y'a des bites et des nichons.
Le scénario ne vole pas plus haut et c'est souvent pas drôle. Pourtant (ou à cause ?) il y a du monde et pas des amateurs. Mépris du format comics ? Il est aussi probable que je ne sois pas sensible aux intentions diverses et que je sois passé à côté.
Le dessin est correct.

Lu Checkmate 1 ‘Le Jeu des Rois' :

Urban Comics publie cette série datant d'il y a 10 ans sous la forme de deux sacrément gros pavés de 440 pages ! Soit 18 épisodes ici, il y a donc de quoi faire. Et ce titre servi par Greg Rucka & Jesus Saiz change du tout-venant, puisqu'il appartient au genre du thriller. Même s'il s'inscrit dans l'univers super-héroïque de DC, il s'en éloigne en embrassant les caractéristiques d'une autre sphère. Politique, espionnage, trahison, infiltration, etc... Tout cela est particulièrement bien orchestré et passionnant, grâce à un scénariste qui connaît son sujet et un dessinateur au style aussi posé qu'élégant qui convient à merveille. Des qualités qui donnent une lecture dense. Du moins dans la première partie de l'album. Car l'intégration à certains moments de groupes de super-slips fait dériver l'intérêt, notamment dans ce long et inutile crossover avec les Outsiders, très pénible à tous les niveaux. Dommage de finir le livre sur cette note, parce que ce qui précède est de haut niveau et vraiment plaisant, surtout au début. Si ça avait pu suivre cette ligne tout le temps, ça aurait été mieux. Mais sinon, c'est du bon.

Lu Batman Eternal tome 4 :

Suite et fin de la publication française de la série hebdomadaire d'un an imaginée par Scott Snyder & James Tynion IV. La tension continue n'a jamais faiblit. Il faut dire que Gotham en prend un coup, que la Bat-Famille est étendue, et que les vilains attitrés sont nombreux. Ces derniers défilent à la queue-leu-leu jusqu'à la fin, et de ce côté-là, ça fait trop forcé. Aussi, la fin n'est pas aussi mémorable que souhaité, mais on pouvait s'y attendre, c'est fréquent dans ces sagas longues et ambitieuses. Le chemin parcouru par contre aura été toujours prenant. Bien sûr décompressé, mais aux nombreuses actions qui tiennent en haleine. Avec une ribambelle d'artistes qui se succèdent, aux styles graphiques variés, mais tous sont talentueux. En résumé, un sacré projet rondement mené.

Lus:

Je suis Doctor Strange.

J't'en foutrais, moi, du "doctor"...
"Je suis Docteur Strange", voilà!
Bordel!
Hum... Bref...
Voilà une anthologie intéressante pour le lectorat français qui n'a pas pu profiter des aventures du bon docteur.
Tout n'est pas bon, dans cet album.
Si bien que je me dis que certaines périodes ont dû être moins réussies pour ce héros mystique. Ou alors ce sont les épisodes choisis qui ne sont pas toujours les meilleurs?
Mais cela nous offre une bonne vision d'ensemble du personnage.
On voit l'évolution rapide entre les débuts et les derniers épisodes de Ditko. Enorme!
J'imagine le "choc" pour le lectorat d'alors.
Vraiment une antho sympa à découvrir.

Marvel Classic #7.

Ultime numéro de ce volume 2 de la revue, il est bien entendu consacré au Docteur Strange.
Ces épisodes sont la suite directe (en numérotation) d'un épisode publié dans l'anthologie.
Ceux-ci sont meilleurs.
Bonne idée d'avoir choisi cette période avec les éclaircissements sur la Dimension Noire, Dormammu, Clea & co.
Stern, Smith, Blevins et Austin font du bon boulot.
Des intégrales de cette période me plairaient bien.

Doctor Strange #1.

Aaron choisit une direction assez surprenante pour la nouvelle série du Sorcier Suprême.
Je ne suis pas certain que tout me plaise. On verra par la suite.
Mais c'est un démarrage dynamique avec beaucoup de bonnes choses.
Bachalo est vraiment à sa place sur cette série.
J'aime!
Pourvu qu'il reste un moment (plus que 12 épisodes, par exemple).
Nowlan offre quelques pages. C'est bien entendu très différent, mais il a sacrément la classe, le bonhomme!
Il y a de jolies couvertures variantes, en fin d'album. Dommage de ne pas les avoir en pleine page pour certaines.

Céd a écrit:

Lus:

Marvel Classic #7.

Ultime numéro de ce volume 2 de la revue, il est bien entendu consacré au Docteur Strange.
Ces épisodes sont la suite directe (en numérotation) d'un épisode publié dans l'anthologie.
Ceux-ci sont meilleurs.
Bonne idée d'avoir choisi cette période avec les éclaircissements sur la Dimension Noire, Dormammu, Clea & co.
Stern, Smith, Blevins et Austin font du bon boulot.
Des intégrales de cette période me plairaient bien.

Ouaip, vraiment très sympa à lire ! Et je me disais que Stern avait raconté une histoire finalement assez classique (tu peux la mettre dans le Microvers avec Ben Grimm ou au fin fond de l'univers avec le Surfeur d'Argent - le Doc le dit insidieusement d’ailleurs), mais en ajoutant les spécificités liées à l'univers de Strange, notamment avec Cléa. Et tiens, c'est marrant, parce qu'il y aussi l'utilisation de poings dans cette saga ! Comme quoi ...

Et puis quand même, je me rends compte que cette période est moins sombre que ce qu'on a pu lire les dix dernières années !
Et j'avais oublié aussi la manière de lancer des sorts ... et je comprends mieux que les habitués aient déchanté en lisant les New Avengers ...

Quant à Paul Smith, c'est la classe quand même ! Ses femmes sont toujours dessinées de manière un peu identique, mais bon, je trouve qu'il assure sans chichi !
Blevins, je ne me souvenais plus comment il dessinait, et j'ai également beaucoup aimé !

Pour le coup, je trouve que Panini a très bien choisi pour ce Marvel Classic, bien en lien avec le film ! Et je trouve également que ça nous change de ce qu'on peut lire habituellement en VF ...

Lu Quantum and Woody! 1 'Les pires super-héros du monde' :

Bliss Comics fait de beaux albums. Les bonus sont complets. Mais il y a quelques fautes ou oublis de mots. On a ici les quatre premiers épisodes de la série : c'est court mais c'est bon. Je n'ai jamais lu la période de Christopher Priest & M.D. Bright, je connais juste de nom. C'était donc une découverte, et je n'ai pas été déçu. C'est pourtant tout à fait simple, mais il faut avouer que les spécificités de cette création en donnent toute la saveur. Le concept est malin et efficace, sans cesse ludique. L'humour est donc régulièrement présent, et ça a bien fonctionné sur moi. C'est bien fichu et très fun. Côté graphique, le dessin est agréable sans aller chercher bien loin. Bref, une proposition vraiment sympa et qui donne le sourire.

Star Wars 10 : je craignais que ce huis clos soit un peu longuet (et lourdingue entre Sana et Aphra), mais finalement, Aaron a su doser correctement son récit et son rythme (avec 3 cases sur certaines pages, faut dire aussi que c'est plus simple). Mais qu'importe, c'était tout de même très plaisant à lire, avec une surprise efficace et un cliffhanger des plus intrigants !
Et ce cliff (un twist même), je dois dire que Gillen le fait bien aussi, car j'ai également hâte de lire le prochain Dark Vador ! L'arc du moment était un poil plus convenu (mais toujours avec des répliques assez savoureuses), mais il a permis de faire un tri parmi les "employés" de l'Empereur et d'installer insidieusement certaines choses (est-ce que cela sera exploité ?).

Il y a également eu un épisode de Kenobi, la respiration au milieu des arcs d'Aaron. Assez efficace, car même si on ne doute pas du sort des perso, y a quand même une petite tension palpable dans les pages de combat !

The Wicked + The Divine, tome 1

Je ne sais pas encore si j'aime ou pas, mais c'est pas le genre d'histoire qu'on lit tous les jours. C'est… curieux, rafraîchissant. J'ai pensé à American Gods ou à Ambre de Zelazny. Maintenant il y a trop peu dans ce premier tome pour être totalement convaincu, selon moi. Vite, la suite.


Nailbiter, tome 2
Le tome 1 m'avait surpris. Le tome 2 confirme ce que j'en pensais. Cette série est un véritable page-turner : j'ai dévoré ce deuxième album, je me suis régalé des clins d’œil (cette mise en abîme avec B. M. Bendis est très rigolote). Une très bonne série.

Wonder Woman 75th Anniversary Special: un 80 pages pour 11 histoires et quelques pin-ups.
C'est globalement moyen, avec de très bonnes choses et d'autres complètement inutiles. On commence très bien avec du Albuquerque et on fini pas génial avec, et c'est triste, Simone. Entre temps, on a Rucka qui nous fait de la prose, du très joli Kerschl sur une micro histoire ou encore un extrait du OGN de Jill Thompson.
Un comic-book fait pour l'occasion mais pas à la hauteur.

Wonder Woman: A Celebration of 75 Years: ou Wonder Woman Anthologie en VF.
La première partie (les années 40) a les défauts et qualités de la production de l'époque. On a souvent un grand écart entre le féminisme frontal de l'auteur et les clichés de l'époque ce qui donne une drôle d'impression au final. Certains pouvoirs de WW sont très étranges (radio-télépathie en tête) et son obsession envers Trevor assez gênante. J'aime beaucoup le style graphique, avec un encrage très épais.
La deuxième partie commence par deux petites histoires dans la même veine: Trevor n'a toujours aucun charme et le garçon-triton de la seconde histoire joue le rôle de la demoiselle en détresse qui met Diana en danger mais elle le remercie à la fin... On continue avec le début et la fin de la période New Wonder Woman où Diana devient Ms. Peel. Encore une fois, c'est de la faute de Trevor (qui ne fait rien). Le passage de WW à Peel se fait en 2 pages (la raison est un prétexte mais ça tient) puis O'Neil construit pour la suite. C'est bien fait. On ne peut pas en dire autant du retour aux origines par Kanigher qui liquide un personnage principal du run en 2 pages et sans éclat, aucun respect pour son prédécesseur. On a le droit à un récapitulatif de l'histoire des Amazones et Diana refait des Jeux pour retourner aux US. On termine par du Gene Colan qui s'occupe de la première apparition de Silver Swan. Histoire solide et , donc, excellent dessin.
La troisième partie s'ouvre par le premier numéro du reboot de 1986 par Perez. Ce n'est pas pour rien que ce run est un classique: graphiquement splendide et origine des Amazones géniale. On poursuit avec deux épisodes par Messner-Loebs, le premier dessiné par Jill Thompson* et le second par Deodato. Le tout est très urbain et gritty et si WW conserve son optimisme dans le premier, elle devient Batman par la suite. Mais ce n'est rien comparé à l'épisode de Luke qui est pessimiste au possible. WW a retrouvé son optimisme mais le monde est pourri. Heureusement que Jimenez remonte cette pente avec lu numéro publié peu après le 11 septembre 2001, qui concluait la période Our Worlds at War. En digne successeur de Perez, on a un dessin magnifique, une redéfinition des Amazones et une direction claire pour WW. Direction continuée par Rucka qui présente les personnages de son run à venir en suivant un nouveau venu parmi le staff de l'ambassade des Amazones. Technique éprouvée qui si elle ne donne pas un numéro inoubliable, est bien pratique. On termine étrangement par une histoire située dans les années 60 mais comme c'est du Cooke/Bone, on ne va pas se plaindre. 6 pages fun et jolies. Oh, et plus de Steve Trevor, ça repose.
L'album s'achève sur la période New52 avec le #0, le premier bon d'Azzarello. Chiang est excellent, pas grand chose à dire de plus. Simone n'est pas oubliée puisqu'on a un Sensation Comics dessiné aléatoirement par Van Sciver. Ses planches sont soit impeccables soit moches, c'est triste. L'histoire fait affronter WW et les bad guys de Batman sans que ce soit aussi original que l'arc d'ouverture de Jimenez, c'est pas mal. L'ultime histoire par Amy Chu mélange le réel et la fiction et si j'ai bien compris l'intention, ce n'est pas super bien écrit.
En bonus 4 covers par Adam Hughes, Ivan Reis, Nicolas Scott et Francis Manapul.
Donc, bonne anthologie qui donne un bon aperçu des différentes phases de WW.

Wonder Woman: The True Amazon: par Jill Thompson.
Alors oui, c'est très joli. Alors oui, ça atteint rarement 4 cases par planches. Alors oui, ça présente de nouvelles origines au personnage et c'est inutile. Alors oui, la narration fait conte pour enfants mais il y a quand même du sang. Alors oui, j'ai bien envie d'une VF pour l'offrir à une petite nièce qu'on appelle "princesse" histoire de. Alors oui, ça se passe exclusivement chez les Amazones et je préfère lorsque c'est dans le monde des hommes. Alors oui, vous pourrez le prendre lorsque ça sera traduit si vous ne voulez pas de la VO.

*remplacée par un épisode de Byrne dans la VF, l'apparition de Wonder Girl

Je me suis fait une excursion dans la branche fun et légère de Marvel.

Howard the duck #1-6: Probablement la série la plus sérieuse du lot (ça en dit pas mal sur les deux autres). Et ma foi, c'est plutôt sympa. Je n'ai jamais lu aucune des séries précédentes sur le personnages donc je n'ai pas de références mais cette série passe bien. On a du cosmico-légér avec des enjeux universels qui gravitent autour d'un canard. J'admets que les dessins de Quinones aident pas mal à vendre le truc aussi.

Patsy Walker aka Hellcat #1-6: Là on passe déjà à la vitesse supérieure dans le délire. Pas d'enjeu cosmique ou de monde à sauver, on se concentre sur les tribulations d'Hellcat qui essaie avant tout de vivre sa vie. Si les dessins de Quinones sur Howard ont quelque chose de simple d'old school faisant penser à du Allred, ceux d'Hellcat font encore monter les enchères dans l'apparente simplicité. Encrage minimum, absence de dégradé. Les dessins de Brittney Williams font penser à ceux d'un comic strip, avec des petites influence japanisantes. La bonne nouvelle c'est qu'ils conviennent parfaitement à l'ambiance bon enfant de la série. J'ai bien aimé ces premiers épisodes au final. Ce n'est clairement pas la série du siècle et j'aurais sans doute regretté mon achat si j'avais du la payer au prix fort. Je ne sais pas si Panini a prévu de publier (ou publie déjà) cette série mais s'ils la proposent pour quelques euros dans un mag HS, ça vaudra carrément le coup.

The unbeatable Squirell girl #1-7: alors voilà une série qui ne me disait rien du tout. Je n'accroche pas au personnage et j'ai du mal à comprendre pourquoi Marvel semble vouloir le mettre sous les feux des projecteurs. Et ce n'est pas la lecture du premier épisode qui m'a fait changer d'avis. Profusion de personnages inconnus et sans charismes, intrique qui part dans tous les sens, je pensais ne plus jamais relire un épisode. Il aura d'ailleurs fallu un crossover avec Howard pour que je retente le coup. Et maintenant je suis accroc. Alors oui la série est une grosse blague mais c'est toute sa force. Le premier vrai arc (commencant dans l'épisode 2) est un régal de n'importe quoi. On se régale de la candeur de Squirrel Girl face à un Doom stéréotypé à l'extrème. Un bon délire. Le cross avec Howard justement continue le délire et confirme le potentiel sympathie de la série. Dans l'épisode 7, les auteurs arrivent à nous renvoyer à l'époque de "livres dont vous êtes le héros" et c'est fait de main de maître.
Comme pour HellCat et Howard, les dessins paraîssent très simples et rendent la BD très lisibles. Ils font moins enfantins que ceux de Hellcat mais plus que ceux d'Howard mais force est d'admettre qu'ils sont totalement maîtrisés.

En résumé, je suis bien agréablement surpris par cette nouvelle branche de Marvel Comics. Ca fait du bien d'avoir de l'humour et de la légèreté dans un comics qui n'est pas Deadpool. (Attention j'aime bien DeadPool mais le comique y a toujours un fond de tragique, ce qui n'est pas le cas ici)

Spawn : Renaissance 2 :

Scénaristiquement, il faut bien avouer que c'est assez à la ramasse. Todd McFarlane oublie tout ce qui faisait la richesse de l'univers de sa création. Ce qu'il reste ici, c'est une bribe d'intrigue sans réel enjeu tangible, juste prétexte à aller bastonner du démon en Enfer. Sur un album, ça fait trop léger et long. Dommage, car on peut deviner de-ci de-là quelques idées intéressantes. Mais jamais mises en valeur par une narration aléatoire. Pour les dessins, c'est heureusement plus la fête. Jonboy Meyers jette l'éponge ; Szymon Kudranski revient en intérim ; puis la série accueille le grand Erik Larsen ! L'association des styles forts mais pas forcément communs de Larsen et McFarlane est une sacrée curiosité. De la bagarre dévastatrice en continue, punchy mais vite lourde, dans un contexte fantastique où pullulent un nombre infini de monstres en tous genres. Aussi, le coloriste Fco Plascencia s'éclate plus que jamais. Bref, la partie graphique a grave de la gueule.

En vrac...

Lus:

Saga #6.

Le space opera de Vaughan se poursuit avec son lot de rebondissements, de surprises et d'action.
Toujours cette narration qui, personnellement, me plaît bien.
Un plaisir à suivre.

Paper Girls #1.

Premier album de la nouvelle série du même Vaughan avec Cliff Chiang au dessin.
Très vite, on plonge dans le sujet.
D'épisode en épisode, on en découvre davantage et on s'interroge aussi de plus en plus.
Conflit des générations, conflit des époques avec voyages dans le temps...
Voilà en très gros.
Les personnages principales sont supposées avoir 12 ans. Je dirais plutôt 14 (et, non, la différence n'est pas anodine).
Peut-être que le premier album ne convaincra pas tout le monde.
Sans doute, même.
Mais connaissant maintenant assez bien l'auteur, je suis plus que confiant pour la suite.
Enfin le connaissant... Il arrive tout de même à bien nous surprendre.

Roche Limit #1.

Non, là, désolé, je n'ai pas accroché du tout.
Le dessin est assez sympa. Minimaliste, mais pas désagréable.
Mais le script ne me plaît pas.
Cela commençait plutôt pas mal.
Mais plus on approchait de la fin de l'album, moins j'étais pris dans l'histoire.
Le scénariste va devoir revoir sa copie.

Chrononauts #1.

Hmm... "#1"? Il y a une suite à cette histoire?
Est-ce bien nécessaire?
Le risque, avec les histoires de voyages temporels, c'est que la cohérence en prenne pour son grade.
ça ne rate pas.
Millar, en fait, ne s'embarrasse pas beaucoup avec ce problème.
Il semble avoir écrit une histoire pour s'amuser et mélanger les époques.
Les deux héros m'ont fait penser à d'autres versions des Fantastiques (oui, je sais, ils ne sont pas quatre).
Il y a du Red Richards chez le scientifique, du Johnny Storm et un peu de Ben Grimm chez son comparse.
Comme Millar aime jouer avec les super-héros connus pour en donner sa version, je ne serais pas surpris que ce soit son intention ici aussi.
Bref, l'auteur fait fi de la cohérence et livre un script qui se veut fun.
ça marche assez bien par moments. Moins à d'autres.
La qualité première de l'album réside, évidemment, dans les pages de Murphy.
Lui aussi a dû bien s'amuser. Mais là, pour le coup, il régale les yeux du lecteur.
Pas de quoi, toutefois, justifier un achat.
Pas de quoi, non plus, donner envie d'une suite.
C'est parfois amusant, c'est joli... mais il m'en faut plus.

All-New Hawkeye #1.

"Saga complète" mon œil, oui!
Cela appelle une suite, ça!
La conclusion de l'album fait bien comprendre qu'il y a une suite.
ça ne pouvait de toute façon pas se terminer ainsi.
L'histoire de Lemire est assez curieuse.
La narration et l'ambiance sont dans la droite ligne de ce que Fraction faisait.
Ce n'est pas mal fait. Pas renversant, mais sympa.
Ramon Pérez nous livre de jolies planches.
Je prends la suite.

Tony Chu #11.

Est-ce parce que la pression est un peu retombée après les événements précédents?
En tout cas, j'étais moins captivé par la lecture de cet album que pour les autres.
C'est pourtant bien le même fun et Layman n'est pas avide en rebondissements.
La lecture était très plaisante.
Mais moins, tout de même, que pour les tomes précédents.
Allez savoir pourquoi...
Il n'empêche que je veux lire la conclusion de cette série si rondement menée depuis le début.

Rachel Rising #6.

Là aussi, il s'agit de l'avant-dernier album.
Mais là, le plaisir est toujours le même.
Je dirais même qu'il grandit.
Du coup, on pourrait penser que l'annonce que le prochain album est le dernier m'attriste.
Mais non, en fait. Je suis content de savoir que Terry Moore ne fait pas durer inutilement.
Ceci dit, si cela avait été lui qui avait décidé d'en faire plus, j'aurais également été ravi.
Cet homme est un artiste complet: excellent scénariste, fabuleux illustrateur.
Cette série est une merveille, meilleure encore qu'Echo.
Les premières pages de sa nouvelle série donnent envie de voir dans quelle nouvelle direction il va nous mener.
Mais avant cela, concluons en beauté Rachel Rising!

Thor T.1 et 2 Soit l'arc sur le massacreur de Dieu. Une histoire épique et plutôt bien foutue. Les tentatives d'humour d'Aaron sur la bière et la pilosité du dieu du Tonnerre sont un peu lourdingues à la longue, mais ça ne gâche pas le plaisir global de lecture. Au niveau du dessin, c'est très joli dans l'ensemble, même si on sent que Ribic n'a pas mis la même application sur chaque planche et que certaines paraissent du coup un peu bâclée par rapport à d'autres. Je continuerai donc cette série avec plaisir (tant mieux, vu que j'ai déjà les T.3 et 4).

GwenPool #0-1 (+ GwenPool spécial)  La première fois que j'ai lu le nom de GwenPool je me suis dit "WTF" devant ce qui paraissait être le mélange incongru de deux personnages qui avaient bien fonctionné récemment. Puis le concept du personnage m'a paru intéressant et dés j'ai vu que ses débuts étaient dispo dans Marvel Unlimited, je me suis rué dessus (en fait, je me suis rué sur Howard car c'est là que le personnage est apparu). Et pour l'instant, le moins que l'on puisse dire c'est que je suis client.
Le concept de GwenPool (qui n'a rien par ailleurs pas grand chose a voir avec son nom) est assez énorme, il faut dire.

Spoiler:

Ca donne un personnage totalement décalé et qui ne prend rien de ce qui se passe autour d'elle au sérieux, et on la comprend.
Il semble que le personnage ait rencontré un succès assez rapide puisque directement après son apparition dans Howard, elle a eu un numéro spécial suivi de sa propre série. Et si la fin du premier épisode m'a un peu chagriné, tout le reste était juste énorme.
Les dessins assez cartoons de la série contrastent pas mal avec la violence qu'on y observe mais ce mélange correspond justement parfaitement à Gwen.
Ce sera peut-être difficile de faire vivre ce personnage longtemps dans la marvel Universe mais je pense qu'il a de quoi nous fournir quelques arcs de pur fun!

Dead body Road

Un ex-flic entreprend s'assassiner tous les membres d'un gang qui a tué son épouse...
Un polar violent, sec, et efficace. Pas ultime, mais ça fait le job. Et c'est un recit complet. Plaisant.

Lu Batman : Le Chevalier Noir 1 'Terreurs Nocturnes' :

Il y a cinq ans, David Finch chez DC a le vent en poupe : il a sa série dédiée à Batman. Ici assisté par le scénariste Paul Jenkins, il propose un scénario tout à fait classique pour ce personnage et cet univers. Cet arc n'est foncièrement pas désagréable, l'intrigue est bien huilé, mais ça ne sort jamais du lot de tout ce qui a déjà été fait de maintes fois. C'est bien entendu du côté du graphisme que ça attrape, le style de David Finch étant toujours très puissant (encore faut-il accrocher : moi j'aime). Du coup, ça reste un minimum sympa. L'épisode fill-in en fin d'album est lui à oublier.

Ninjak tome 1
Prenez un héros super-ninja, plongez-le dans un univers à la James Bond rencontre Mission : Impossible, ajoutez-y un brin de fantastique.
Ça aurait pu être complètement débile, mais c'est réussi, avec un scénario de Matt Kindt efficace.
Je suis client.

Bloodshot tome 2
Une série qui m'évoque de plus en plus le western : grands espaces, rédemption, poursuites. Butch Guice a la lourde de tâche de succéder au précédent dessinateur, qui m'avait fait belle impression sur le tome 1. J'ai bien aimé.

Lu Justice League 10 'La Guerre de Darkseid - 2e partie' :

Fin de la série de Geoff Johns. Si les débuts en compagnie de Jim Lee ont été particulièrement médiocres avec cette volonté de faire moderne et dark, l'auteur s'est heureusement rapidement rattrapé en embrassant vraiment l'univers DC avec un sentiment plus classique, de plus remarquablement illustré par Ivan Reis. Et dernièrement ses menaces dantesques, le grand nombre de ses personnages et la densité de son récit donnaient une lecture très prenante. C'est également le cas de cet ultime tome, où les évènements n'arrêtent jamais de s'additionner. Une vision d'ensemble qui n'empêche pas de s'attacher à chaque personnage. Bien vu et construit : du bon comics de super-héros. Jason Fabok au dessin est appliqué et sans faute, du beau boulot sans baisse de régime, efficace et propre.

Howard the duck #7 Un très bon one shot pour le canard détective. Le numéro brasse pas mal de guest sympas avec DD, She Hulk, Spiderman (qui est décidément toujours très drôle lorsqu'il apparaît dans cette série) et surtout Maguire au dessin! Un des meilleurs numéros de la série à mes yeux.

Vision T1
Il y a un coté Real Humans ou Westworld.
vision veut une vie normale avec sa famille.. bien sur ca se passe pas comme prévu.
Le dessin ne me semble pas experimental. Hernandez Walta a le style qu on lui a connu sur magneto par exemple.
Disons que l histoire, elle, comme d'autres séries (Hawkeye, Secret Avengers..) le vernis superheroique n est là que pour un fond mais le point central de la série comme je le dis est proche de real Human avec une pincée de Desperate Housewife mais tout ca dans un contexte superheroique.
Je parle de desperate au-delà du fait d habiter une banlieu et que Mme Vision soit une "femme" au foyer. Il y aclairement un parallele avec la 1ere saison sur la technique narrative

Spoiler:

et certains points

Spoiler:

Il y aclairement de trés bonnes idees et j attend la suite avec impatience vu les révélations de fin

Je mettrais pour ma part un 15/20 et je recommande cette série

sans mettre de note, j'ai trouvé ce Vision excellent. Voilà comme souvent avec Marvel il faut aller trouver la petite série qui sera excellente. Par contre on est clairement pas sur du super-héros.

Mais c'est vraiment très bon. J'aurais aimé voir Tom King resté plus longtemps chez Marvel plutôt que de repartir chez DC.

Je n'en suis qu'à l'épisode 5 mais j'aime aussi beaucoup cette série. Et il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec Desperate Housewives en effet.