Lus:
Batman Saga #11.
- La "révélation" de cet épisode relance un peu l'intrigue de la Cour des Hiboux.
J'avoue quand même une certaine déception quant à la Cour elle-même depuis quelques épisodes.
Elle a perdu de sa superbe, de son degré de danger.
Mais je fais confiance à Snyder pour développer dans le bon sens ses intrigues.
- Les histoires de Daniel sont beaucoup moins subtiles.
Mais celle-ci commence plutôt pas mal. A confirmer, ceci dit.
- Je ne capte rien de l'histoire avec Double-Face.
Aucun intérêt. Rien compris à ce que Daniel cherche à faire.
D'un autre côté, cheche-t-il à faire quelque chose?
- Réunion de famille sympa dans
Batman & Robin.
Le titre continue de bien se lire.
- Je souscris à la volonté de Simone de développer le
background de
Batgirl.
Dommage que les vilains se suivent et ne présentent que peu d'intérêt.
- Enfin! Enfin on a du Grant Morrison dans ce mag'!
Et donc on retrouve l'intrigue du Léviathan.
Histoire simple (pour du Morrison) et bien foutue, avec les jolis dessins de Stewart.
Vivement la suite.
DC Saga #11.
- La
Justice League de Johns/Lee commence à développer une véritable intrigue.
Si, si...
Mais ce n'est toujours pas terrible.
Les numéros se suivent et on se demande où est passé Geoff Johns, le bon scénariste.
- Ah, ben il est peut-être tout simplement plus concentré sur la
back-up de Shazam.
ça progresse toujours aussi lentement, mais j'aime lire ces pages bien servies par Gary Frank.
- Pas de bol, si j'aime bien les intrigues secondaires, le côté
soap de
Superman, les vilains auxquels il est opposé ne sont pas très intéressants.
On s'en moque un peu, hélas.
- Je comprends que Manapul peut avoir du mal à suivre un rythme mensuel.
Surtout s'il doit écrire le scénario de
Flash.
Mais quitte à choisir, j'aimerais mieux qu'il abandonne le script pour se remettre aux seuls dessins.
Il est beaucoup plus doué dans cette partie.
Le dessin de To est honnête, mais il souffre de la comparaison avec Manapul.
Et le scénario de Manapul sur le héros véloce n'est pas plus emballant que ça. Johns était largement plus intéressant dans ses intrigues et plus doué avec les personnages.
Mais le
cliffhanger m'a bien intrigué.
- Ah, tiens, Asrar a une petite faiblesse au dessin de cet épisode de
Supergirl.
La série est toujours sympathique. Ni plus, ni moins.
C'est déjà ça.
Green Lantern Saga #11.
- J'aime toujours autant
Green Lantern de Johns et Mahnke.
Mais je suis assez dubitatif pour Black Hand, hélas.
On verra bien par la suite.
- Action, jolis dessins de Pasarin, action, répliques de Guy Gardner... mais aussi un peu d'action.
Voilà en gros le menu de
Green Lantern Corps.
Et c'est vrai depuis le début de cette série, en fait.
Tant mieux, parce que je ne m'en lasse pas.
- On commence enfin à progresser dans l'intrigue de
Green Lantern: New Guardians.
Et ça me plaît bien.
Bedard fait du bon boulot et gère bien les personnages.
Kirkham est à sa place quand il dessine des aliens.
- Milligan fait avancer les choses dans
Red Lanterns, fort heureusement.
Cet épisode est plutôt bon.
Le dessin de Sepulveda aide.
Stumptown #1.
Première mini-série de ce polar d'un maître du genre, Greg Rucka.
Bons personnages. Héroïne classique mais bien amenée.
Intrigue de départ classique mais bien vue.
Et puis... bah on ne s'envole jamais, en fait.
ça ne s'emballe pas et ça finit par devenir très vite d'un ennui gênant.
On espère une révélation finale qui choque ou surprenne un peu. En vain.
Au point que ce que j'ai préféré dans cet album, c'est le poster spécial "pages jaunes" d'Eric Trautman où l'on retrouve les noms de plusieurs détectives de fiction connus (genre "Holmes S.", 'Magnum T.S.", "Poirot H.", "Shaft J.", etc.).
Dommage car le dessin de Southworth m'a plu et se prête bien au genre.
Et le script de Rucka a des qualités certaines.
Mais pas son histoire, hélas.
Déconseillé.
Red Wing.
Je voulais lire du Hickman libre de toute continuité et voir ce que peuvent donner ses délires dans d'autres registres, certain que l'auteur ne me décevrait pas comme il le fait deux fois sur trois chez Marvel.
La jolie couv' de Dustin Weaver me met dans de bonnes dispositions. Le dessin de Pitarra est loin de ce style, mais ce n'est pas très surprenant.
Concept de départ audacieux. C'est bien du Hickman.
Narration... pas toujours très réussie et assez floue par moments.
Ouais, c'est bien du Hickman.
Même ici, il ne sait pas aller au bout de ses scripts comme il faut.
Zut!
Bon, OK, les voyages dans le temps, j'ai toujours beaucoup de mal à bien accrocher.
Il faut dire que c'est souvent assez mal foutu.
Cette mini-série ne déroge pas à cette tendance générale.
Comment puis-je accrocher à une histoire pareille alors que tout y est froid, que les rares sentiments sont maladroitement mis en valeur et qu'on ne s'attache ni aux personnages ni à l'histoire?
La déception est donc bien au rendez-vous.
Du coup, je m'en voulais d'avoir pris...
Projets Manhattan #1.
Le même duo opère.
Après la douche froide de la mini-série précédente, je regrettais amèrement d'avoir pris cet album avant de lire
Red Wing.
Premier point positif: le dessin de Pitarra semble plus réussi, plus adapté peut-être, à cette histoire.
Mais premier point négatif: ah bah non, ce n'est pas notre monde (façon de parler) avec des "révélations" sur le Projet Manhattan.
Oui, j'avoue que j'attendais quelque chose de plus... "sérieux", "crédible"? Je ne sais pas trop.
Mais en fin de compte, je me suis vite fait à ce "défaut" de la série.
Car l'histoire est plus barrée.
Imaginez donc que les savants du Projet Manhattan étaient en fait réunis pour bien plus que la "simple" bombe atomique.
Téléportation, cybernétique, récupération d'armes mythologiques, aliens, etc.
Et tout ça, comme je le disais, sur un ton assez barré.
Le général responsable des Projets en question est un va-t-en-guerre de première.
Et les illutres savants (Oppenheimer, Einstein & co) sont bien pires encore.
Ils sont plus proches de l'Intelligencia de Marvel avec les plus savants des super-criminels de la Maison des Idées. La Fondation du Futur, mais machiavélique (et moins jeune).
Ce sont des psychopathes qui semblent tous cacher de lourds secrets.
C'est en tout cas une chose confirmée pour les deux plus illustres, ceux qui cachent le mieux leur jeu.
Du coup, le dessin de Pitarra est ici bien adapté pour nous montrer la folie des uns et des autres ainsi que les divers massacres de ces épisodes.
Si je ne conseille absolument pas
Red Wing, je vous encourage à donner sa chance à
Projets Manhattan.