Comics du jour, bonjour

Bruce23 a écrit:

Céd a écrit:

SgtPépère a écrit:

Powers 21 à 37: y a de l'idée, de l'audace, mais aussi des facilités, la patte de Bendis avec ses répétitions est bien présente. Si les intrigues ne sont pas ultra palpitantes et bien compressées (...)

Compressées?!
Les intrigues de Bendis sur Powers, tu les trouves compressées?!
Tu voulais écrire "décompressées", c'est ça?

Relis bien la phrase!
Sgt dit que les personnages sont toujours aussi attachants, malgre le fait que les intrigues ne sont pas ultra palpitantes et bien compressées.

Hé ben écrit ainsi, cela signifie bien que les intrigues sont bien compressées.

Rhôôôlala Oui, tu m'avais bien compris, Céd, je voulais écrire que les histoires étaient décompressées. Je n'ai pas encore perdu mon esprit au point de dire que Bendis a écrit des histoires courtes et efficaces. :p

Lu X-Force : Sexe + Violence :

Enfin, "lu"... c'est vite dit ! Cette mini-série porte bien son titre, c'est de l'action bad ass sans temps mort. Ultra divertissant et efficace, bien que trop court. Craig Kyle & Chris Yost s'éclatent dans la démesure, et offrent ce terrain de jeu à la peinture de l'Italien Gabriele Dell'Otto.

SgtPépère a écrit:

Rhôôôlala Oui, tu m'avais bien compris, Céd, je voulais écrire que les histoires étaient décompressées. Je n'ai pas encore perdu mon esprit au point de dire que Bendis a écrit des histoires courtes et efficaces. :p

Ouf!
Je me disais bien, aussi...

All-New X-Men #1: (y a peut-être quelque chose que j'ai oublié dans le titre, il me semble court ). J'aime McCoy, pas de doute là-dessus. Pourtant son choix est extrême et finalement très facile à réaliser. Etonnant qu'aucun autre personnage ayant pété les plombs n'ait pensé à faire pareil. Ceci étant, la série est très sympa à lire et Immonen est juste sublime. Par contre, j'ai eu le tort de lire cette série après Uncanny alors qu'elle vient avant (c'est dans celle-ci qu'on rencontre par exemple quelques nouveaux mutants). Ca donne aussi bien le niveau de la vitesse à laquelle Bendis fait avancer les choses ...

SgtPépère a écrit:

All-New X-Men #1: (y a peut-être quelque chose que j'ai oublié dans le titre, il me semble court ). J'aime McCoy, pas de doute là-dessus. Pourtant son choix est extrême et finalement très facile à réaliser. Etonnant qu'aucun autre personnage ayant pété les plombs n'ait pensé à faire pareil. Ceci étant, la série est très sympa à lire et Immonen est juste sublime. Par contre, j'ai eu le tort de lire cette série après Uncanny alors qu'elle vient avant (c'est dans celle-ci qu'on rencontre par exemple quelques nouveaux mutants). Ca donne aussi bien le niveau de la vitesse à laquelle Bendis fait avancer les choses ...

Tu parles de quel "Uncanny" ici ? Car il me semble que Uncanny X-Men #1 n'est pas encore sorti. Le #600 qui concluait le volume precedent est sortit avant AN X-Men par contre.

Pépère est encore dans l'avant-dernier relaunch, pré-Axis, si j'en crois sa description !

soyouz a écrit:

Pépère est encore dans l'avant-dernier relaunch, pré-Axis, si j'en crois sa description !

Tout à fait. Je parle de la série où Scott et sa bande sont planqués avec les premiers nouveaux mutants. Et donc avant Axis.

Lu Ultimate Avengers Vol.2 'La Renaissance de Thor' :

On ne peut pas dire que ce soit fameux, tout ça. Dans Ultimate Avengers 3, Mark Millar & Steve Dillon sont en mode mineurs avec cette resucée d'histoire de vampires, vraiment pas palpitante et sans idées. Seule la colorisation est superbe. Dans Ultimate New Ultimates, Jeph Loeb est en mode automatique en rapprochant les personnages de l'univers Marvel régulier. Rien ne se détache du lot, heureusement le dessin de Frank Cho est joli.

Lus:

B.P.R.D. Origines #1.

Quel plaisir de pouvoir enfin lire les mini-séries 1946 et 1947 et de voir les débuts du désormais célèbre B.P.R.D.
Voilà qui enrichit encore le Hellboy-verse, ce qui n'est pas peu dire.
Depuis le temps qu'on nous suggérait le passé du Bureau et de son créateur, le professeur Bruttenholm, voici enfin certaines de leurs premières aventures.
C'est une chose de nous dire que le Bureau s'est créé suite aux expériences occultes des Nazis, à l'apparition d'Hellboy et en réponse aux travaux sur le paranormal de l'U.R.S.S.
C'en est une autre de nous montrer tout cela.
Pari réussi avec deux mini-séries aux tons et ambiances différents (en grande partie parce que les illustrateurs ont des styles bien distincts).
Mais pas de doute: c'est bien du B.P.R.D. dont il s'agit, avec ses "simples" humains confrontés à l'indicible et à l'horreur.
Du très bon.
Mignola et Dysart font de l'excellent travail au scénario.
Azaceta puis Moon et Ba ne sont pas en reste au dessin.
J'adore!

Sledgehammer 44.

Avant même le B.P.R.D., les Etats-Unis jouent avec l'occulte pendant la Seconde Guerre mondiale.
Sledgehammer 44 est un peu la transition entre les aventures de Lobster Johnson et la création du Bureau.
Car les liens existent bien.
De par la nature de Sledgehammer, pour Lobster Johnson; de par la présence de Bruttenholm, pour le B.P.R.D.
C'est un peu un mix entre Iron Man ou Big Guy et l'univers de Mignola.
Et c'est assez sympa à lire.
Mignola et Arcudi n'oublient pas de traiter des êtres humains, ici les soldats.
Ils nous donnent notre lot d'action, de massacres, de mystique.
Le style de Latour convient assez bien au début, avec la partie très militaire.
Celui de Campbell convient très bien à la suite, plus sombre.
C'est bien d'avoir pu lire cet album qui ajoute encore une pierre à l'édifice.

Lord Baltimore #4.

Là, pour le coup, j'avoue une petite déception.
Pas pour la prestation de Stenbeck au dessin. Il est vraiment bien dans cet univers.
Pas, non plus, pour la première histoire.
Solide et réussie.
Non, c'est plutôt pour la suivante.
Pas n'importe quoi, pourtant: c'est la confrontation finale (enfin je suppose, sait-on jamais avec les monstres) entre le héros et sa Némésis.
Mais pour le coup, cela manque vraiment de panache.
On pourrait même dire que cela manque volontairement de panache.
Comme si les auteurs, Mignola et Golden, avaient voulu minimiser l'importance de cette lutte.
Certes, ils ont trouvé un moyen de prolonger la série avec une menace plus importante.
Et, au passage, le rôle donné au vilain jusqu'ici principal de la série me laisse un peu dubitatif.
Cela fait trop artificiel.
Bon, je relativise tout de même mon propos: ce n'est pas non plus mauvais.
On passe un bon moment de lecture et je serai évidemment client des prochains tomes.
Mais je suis effectivement déçu par la lutte entre les deux grands ennemis.

Lu Avengers : La Rage d'Ultron :

Rick Remender écrit l'histoire ultime d'Ultron, qui englobe bien entendu également sa relation avec son 'père' Hank Pym et son 'fils' la Vision. Comme à son habitude, le scénariste présente sur la forme des scènes ininterrompues de bourre-pifs, mais sur le fond explore bel et bien tous les thèmes se rattachant à cette menace. Nous avons là un compte-rendu complet suivant tous les points de vue. Graphiquement, Jerome Opena, appliqué, assure, secondé par la colorisation picturale de Dean White. Les autres intervenants ne déméritent pas en suivant la voie ainsi tracée. Un bel album pour un récit somme bien efficace. Dommage que Kurt Busiek dans son introduction grille toutes les thématiques de l'intrigue !

SW: Ghost Racers #1 Pas très finaud, mais bourré d'action et il pourrait offrir une histoire intéressante. Graphiquement bien péchu.

SW : Runaways #1 Même si ça n'a rigoureusement rien à voir avec la série d'origine, l'esprit teen movie fonctionne plutôt bien avec une bonne caractérisation des personnages, même si un chouia caricatural.

SW: Captain Marvel and the Carol Corps #1 La série semble pouvoir jouer un rôle dans l'intrigue principale, mais ça ne m'a pas spécialement convaincu pour le moment.

SW: Marvel Zombie #1 Spurrier écrit de très bons dialogues pour une histoire qui ne volera certainement pas haut, mais sera divertissante. Et puis, je suis contant de retrouver le personnage de Bloodstone.

SW: 2099 #1 et #2 Je suis un peu déçu par l'histoire de PAD, il y a de bonnes idées mais ça ne m'accroche pas plus que ça. Il faut dire qu'il n'est pas aidé par les dessins plutôt moches.

The Creep : j'avais acheté ça à l'époque sans savoir de quoi ça parlait, mais j'ai fait confiance à Arcudi. Bah, il m'a bien surpris, parce que s'il faut toujours dans le sordide/glauque, cette fois-ci, c’est terriblement réaliste (ou ancré dans la réalité, si vous voulez !). Et c’est vraiment pas gai (dès les deux premières phrases de la 4ème de couv'), et ce, jusqu'au bout ! Après, la construction de l'intrigue est classique, avec une enquête et des fausses-pistes, qui amène a un truc encore plus triste que ce qu'on pouvait envisager !

Pinaise, pour une reprise de lecture dans les comics, j'aurais pu choisir un truc plus fun !

SW: Thors #1 Une série dans le genre copshow avec une intrigue policière qui tient en haleine et de très bonnes vannes entre les différents Thor plutôt bien caractérisé. J'espère qu'Aaron tiendra la distance.


SW : E for extinction #1 Univers tiré de la période Morrison sur X-Men avec une petite déviation par rapport à l'univers classique qui est lourde en conséquence. Un des départs de séries les plus intéressants de Secret Wars.

Ms Marvel #13 à #16 Les aventures de cette superhéroine en herbe sont toujours très agréables à suivre avec un mélange d'action, d'introspection et d'humour assez efficace. Miyazawa fait du très bon boulot au dessin.

The Dream 2 :

Même principe que le premier du nom sorti plus tôt cette année. Suite de l'artbook du français Chris Malgrain, il s'agit d'un album de plus de 200 pages noir et blanc. On y trouve de tout comme illustrations super-héroïques pleine page : que cela soit des couvertures, des pin-ups ou des commissions. Mais il y a également des dessins cultes datant d'avant. Et, nouveauté ici, des planches intérieures crayonnées de projets avortés.

Deadpool Hors Série n°5 : 'La Mort de Deadpool' :

Les scénaristes Gerry Duggan & Brian Posehn mettent un terme à leur série en faisant le bilan. D'abord avec sérieux et émotion dans le final dessiné par Mike Hawthorne. Puis ils laissent place à plein d'artistes invités pour de courts récits de cinq pages chacun dédiés aux personnages secondaires, pour de bonnes tranches de rigolades. Et enfin ils font appel à tous les personnages Marvel pour une rétrospective illustrée par Scott Koblish. Je n'ai pas lu l'intégralité de la série, alors je ne trouve pas spécialement mon compte dans ce dernier épisode, malgré sa pluralité d'approches et sa légion de gags débités en rafale. Je reconnais par contre que le personnage bénéficie d'un traitement adéquat. En bonus, une histoire avec Dogpool, inutile mais aussi bête que déjantée.

Lus:

Avengers #29 & 30.

- Le What If... ? d'Hickman sur les Vengeurs se poursuit... et se finit, donc.
Nous avons les explications sur le rôle de chacun.
Bon, on n'a pas tous les tenants et aboutissants. Il faut bien en laisser pour Secret Wars.
Mais nous avons les principales grandes lignes.
Je continue de lire ça comme s'il ne s'agissait pas de l'univers Marvel connu (d'où le fait que j'appelle ça un What If... ?).
Ceci étant, il y a de très bons passages, des scènes très intéressantes.
Pas que, hélas.
Mais la lecture a été dans l'ensemble agréable, en dépit d'une apparence à ch... des (sous-)Beyonders, de la confusion chronologique dans les scènes, de la trop grande variété des actions...
Bon...
Voilà...
Maintenant, passons à cet événement choc.
- Enfin avant ça, voyons un peu les autres titres.
Il aurait été dommage de ne pas lire la fin des Secret Avengers d'Ales Kot.
Jusqu'au bout, cela aura été bien barré.
La comparaison a été faite avec les Hawkeye de Fraction (il faudra que j'en lise la fin, d'ailleurs).
Certes.
J'ai envie de comparer ça aussi avec du Grant Morrison, certainement une source d'inspiration pour l'auteur.
Bon, Morrison, c'est encore plus barré et moins facile d'accès.
Mais tout de même...
Je n'adhère pas à tout dans ce run.
Mais il y a de très bonnes trouvailles, des scènes véritablement bien foutues voire belles (sur la fin, la scène de Hill enfant face à l'abyme... je la vivais presque!).
Voilà ce que cela peut donner sur un titre mainstream, l'influence des auteurs "indépendants".
ça m'a bien plu!

Avengers Now! #7.

- Pas simple pour un auteur sans grande influence (ce n'est pas un Remender, un Aaron, un Waid ou un Hickman) de finir le titre consacré à un héros qui n'en était pas un et sur lequel les différents auteurs récents se sont cassés les dents.
D'autant moins simple qu'il n'avait sans doute pas pour consigne de pouvoir faire revenir...
Bref...
Hé ben Tom Taylor s'en sort plutôt bien.
La confrontation est bien vue.
On ne cède pas à toutes les facilités (pas toutes).
A voir maintenant ce que cela donnera pour les aventures de Tony Stark... et quelle version nous aurons.
- Remender quitte Captain America et laisse pas mal de questions en suspens.
Mais on ne se sera pas ennuyé (sauf avec la narration en voix-off) et on aura eu de belles planches par Immonen.
Le final est curieux. On croirait à un cliffhanger.
Pour le prochain auteur?
Après SW?
- Le fait de savoir qu'Aaron et Dauterman seront encore de la partie après SW sur Thor me rassure.
Ils nous dévoilent l'identité de l'héroïne après des scènes d'action superbes.
Mais on en veut plus!
Beaucoup plus!
Alors vivement que la parenthèse SW s'achève pour revenir aux choses sérieuses!
- Sur Hulk aussi, le final ne répond pas à tout.
Il laisse des intrigues inachevées.
Duggan arrive à conclure certains points dans le dernier épisode.
C'est assez bien fait.
Dommage que cela se finisse ainsi. D'autant qu'il n'est pas certain que les intrigues laissées de côté soient reprises par la suite.

Marvel Saga Hors Série #5.

Soule en termine donc avec Inhuman et laisse des bases particulièrement intéressantes.
Il a l'intelligence de faire revenir deux personnages.
Mais la donne a bien changé pour l'un d'eux et la dynamique nouvelle n'est pas pour me déplaire.
Je suis assez pressé de pouvoir lire une nouvelle série reprenant ce nouveau statu quo, avec les anciens et nouveaux personnages.
Surtout si elle est servie par un dessinateur du talent de Stegman et un scénariste inspiré comme Soule.

Les Gardiens de la Galaxie #12 + LGDLG Hors Série #2.

- Alors là, en revanche, j'espère que le nouveau statu quo issu du Vortex Noir ne va pas perdurer après SW.
Un retour en arrière sera le bienvenu.
Ce n'est pas bon. Hou que ce n'est pas bon!
Je ne vois pas le nom de Bendis pour la fin du Vortex.
J'ai préféré ce qu'il fait sur les derniers épisodes des Gardiens.
Mais dans l'ensemble, que cela aura été laborieux, cette série.
- Nova aussi s'en sort mieux quand il sort du Vortex Noir.
Rien d'extraordinaire, mais la lecture est tout de même plus sympa.
Duggan finit l'intrigue majeure et laisse des pistes pour une suite.
A voir après SW...
- Le dernier épisode de Star-Lord est particulier.
Le pari est assez osé. Bon, c'est le dernier épisode, c'est vrai.
Le quasi-final est un peu capillotracté, soyons francs.
Mais on voit l'idée et ce n'est pas si mal.
Rien d'inoubliable, ceci dit.
- La valeur sûre de ce mag' (on compte le Hors Série comme un #13, après tout) demeure Rocket Raccoon.
C'est vrai, les intrigues ne sont pas spécialement recherchées.
Mais la lecture aura été fun d'un bout à l'autre.
J'ai bien aimé la réaction du héros à la révélation qu'il attendait depuis longtemps.
ça change. Mais c'est bien dans le ton du personnage et de sa série.

Deadpool Hors Série #5.

- Duggan et Posehn achèvent donc leur run sur l'anti-héros dans un épisode long.
Cela donne une confrontation finale dantesque où le mercenaire finit par trouver (semble-t-il) une sorte de paix intérieure.
De quoi conclure la série avec ce ton ironique propre à ce run, mélange subtil de drame et d'humour noir.
Un joli final.
Il reste une intrigue inexploitée dans ce run. Peut-être pour l'après SW...
- En tout cas, pas dans les mini-histoires qui finissent cet épisode spécial.
Différents auteurs et artistes, dont la plupart me sont inconnus, donnent la vedette à différents protagonistes de la série avec plus ou moins de bonheur.
Duggan et Posehn se réservent Deadpool lui-même dans une histoire bien louf' dessinée par l'excellent Scott Koblish.
Pas une historiette à prendre totalement à la légère, ceci dit.
Les auteurs trouvent là aussi le moyen de mettre une sacrée dose de tragique dans cet épisode bien déjanté.
Vraiment à l'image de ce qu'ils ont fait sur ce titre.

Severed : destins mutilés :

Scott Snyder et son ami Scott Tuft proposent ce titre indé s'inscrivant dans une certaine forme d'horreur diffuse. Le contexte prend lieu il y a un siècle, avec un enfant fuguant pour retrouver son père inconnu, et pour se faire découvrant le monde. Il croisera différents personnages, diverses émotions. Dont un mystérieux vieil homme qu'il suivra... pour son plus grand malheur. Les auteurs se réapproprient le mythe de l'ogre en l'inscrivant dans un environnement réaliste. Bien que racontée très décompressée, cette histoire a une sensibilité intime, sans grands rebondissements si ce n'est vers la fin. Une sensibilité européenne qui se retrouve dans les choix graphiques, avec le remarquable artiste hongrois Attila Futaki et les couleurs peintes par le français Greg Guilhaumond. En résumé, bien que trop simple et vite lu, ça reste bien agréable et très beau.

Lus:

Wonder Woman #6.

Fin de l'excellente série d'Azzarello.
L'auteur aura réussi son pari d'écrire une histoire originale de Wonder Woman tout en respectant son esprit.
Il a su faire évoluer le personnage sans l'avoir chamboulé.
Le cadre olympien a été merveilleusement rendu, graphiquement mais aussi scénaristiquement.
La fin est peut-être un peu convenue, encore que je ne m'attendais pas tout à fait à ça pour un personnage.
Je me demandais justement dès le deuxième tome où pouvait être cette divinité essentielle du panthéon grec.
La réponse est assez maline.
Malheureusement, on n'en aura pas plus, Azzarello ne restant pas davantage.
Je pense m'arrêter là pour les aventures de la belle.
Je regarderai vite fait ce que les Finch ont pu faire. Mais ça ne me tente pas et la comparaison avec la WW d'Azza' et Chiang risque de faire mal.

Tony Chu #10.

Hé ben...
Heureusement que Layman a prévu d'aller jusqu'au #60.
Parce que vu ce qu'il a réservé pour le #50...
Excellent, encore une fois!
Cette série est véritablement une réussite depuis le début et cette réussite ne se dément pas!
Ceci étant, je suis très curieux de voir ce que les deux compères vont faire sur les tomes suivants.

Rachel Rising #4.

Terry Moore a vendu sa série à la télé?!
Bon sang!
Mais comment vont-ils faire pour certaines scènes?!
Et je ne parle pas des effets spéciaux.
Il va falloir oser avec la gamine.
Plus ça va, plus je l'apprécie. Et pourtant...
Avec elle, il y a un humour noir redoutable sur certaines scènes...
En contraste assez prononcé avec d'autres scènes où elle est bien sauvage, tout de même.
Ceci dit, les personnages sont tous plus profonds qu'ils ne le semblent, c'est vrai.
C'est d'ailleurs l'une des forces principales de la série de Moore.
Ce quatrième opus réserve bien des surprises et des rebondissements costauds.
Mais qu'on nous amène la suite au plus vite!

Saga #5.

Le space opera de Vaughan et Staples se poursuit pour la plus grande joie des lecteurs avec son lot de scènes choc, d'action, d'introspection, de dialogues plus ou moins crus, de cliffhangers...
C'est frais, c'est assez audacieux parfois.
Du Vaughan, en fin de compte.

Lazarus #3.

Après une approche intéressante sur le sort des "déchets" dans le territoire Carlyle, Rucka recentre l'action auprès de l'élite de la planète.
L'arc permet ainsi de découvrir davantage les familles et leurs Lazares.
L'intrigue apporte de nombreux éclaircissements et on comprend mieux ce monde.
C'est du lourd.
Et c'est du très beau, merci Michael Lark!

Letter 44 #2.

Je craignais que la situation ne se stabilise un peu trop, tant dans l'espace que sur Terre.
Hé ben il n'en est rien!
Après un premier tome qui posait les bases et montrait le potentiel, Soule exploite ledit potentiel et ne perd pas de temps.
Il ne fait pas dans la demi-mesure. Y compris, peut-être surtout, sur Terre.
Je ne sais pas où l'on va avec tous ces rebondissements.
Mais je veux lire la suite, c'est certain!

The Wake :

Un bon gros album pour ce titre ambitieux en dix épisodes. Scott Snyder sait ménager ses effets, en explorant différents genres, et en ne révélant son propos qu'à la toute fin. Sans cesse passionnante, grâce à des personnages aussi haut en couleurs que bien définis, et à des mystères et rebondissements savamment plantés au cours du récit, la lecture est toujours fluide. Le style de Sean Murphy y est bien entendu pour beaucoup, grâce à sa narration originale, son trait expressif et ses décors détaillés. L'artiste n'est ni un manchot ni un feignant, son travail est remarquable. La colorisation de Matt Hollingsworth, d'apparence simple, convient parfaitement, n'empiétant jamais sur toutes les créations des auteurs. D'un suspense soutenu dans sa première moitié, ils braquent vers un futur imaginaire dans la seconde moitié. Dommage toutefois que toutes les explications, extra-ordinaires, ne soient déclamées que dans le tout dernier épisode.

Punk Rock Jesus : j'aurais adoré avoir eu cette idée, mais je n'aurais sûrement pas réussi à faire aussi bien ! Assez casse-gueule finalement vu comment se déroule l'histoire (en fait, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais surtout pas à ça), c'est quand même assez fin, même en exploitant quelques clichés (quoique que certaines manif' me prouvent le contraire). Alors évidemment, ça va dans mon sens, un parti pris très assumé par l'auteur ! mais je pense qu'il respecte tout de même ceux qui ont la foi, notamment via certains persos légèrement ambivalents, mais sympathiques aux yeux des lecteurs !
De la très bonne came très travaillée !

Snapshot : alors j'ai bien compris qu'au départ, c'était éventuellement prévu pour être proposé au ciné, mais je suis surpris que cette histoire n'ait pas été "optionné" par Hollywood ! Assez facilement adaptable, calibré pour toute star montante du genre Mange Lamerde (à mon grand désespoir).
Bon, l'histoire se lit bien, un polar classique mais qui sort un peu des sentiers balisés d'Hollywood justement (par sa fin, par les retrouvailles, etc ...) Bref, c'est fluide, enlevé, ça distrait et c'est suffisamment solide pour faire un bon polar !

Off Road : le genre de bd que je ne regarderais pas si il était fait en film ! Bizarre ça, je prends plaisir à lire des trucs que je n'aimerais pas voir en film (je trouve souvent que c'est lourd, que ce soit fait par les Américains ou par les Français).
J'ai beaucoup aimé l'histoire principale et l'histoire secondaire, beaucoup aimé le traitement des perso (marrant, y a un côté "Massacre à la tronçonneuse" chez les autochtones, c'est vraiment quelque chose qui doit encore exister cette consanguinité, car ce n'est pas la première fois que je vois des perso de ce type en BD récente). C'est vraiment caractérisé comme il faut, sans véritablement d'emphase et avec quelques plans bien choisis ! Pas besoin de mettre des tartines de dialogues ou de récitatifs pour tout comprendre !
J'ai également beaucoup aimé le graphisme, déjà bien solide même si différent de celui d'aujourd'hui (ce en quoi ça n'a rien de choquant ni même de bizarre, si ce n'est parce que l'histoire s'y prête et parce qu'il y a une logique d'évolution et d'essais graphiques ! Immonen en est un autre exemple).
Bref, Murphy, c'était déjà une preuve de maîtrise graphique et narrative !

Kaptara #1-5: un équipage vers Mars se trouve face à un gros souci de navigation et se retrouve sur une planète bizarre appelée Kaptara. C'est Chip Zdarsky qui scénarise et donc c'est du pur n'importe quoi. Le dessin de Kagan McLeod traduit vraiment bien cette bizarrerie. Mis à part le fait que ça peut durer trèèèèèèès longtemps, c'est une lecture que je vous conseille.

Ultimate Universe Now 6 : dernier mag de cet univers, jusqu'à nouvel ordre ! Pas folichon !
US : dialogues bien pourries, il était temps que ça se termine. Fiffe, auteur à suivre pour mieux l'éviter.
USM : tout est dénoué, ce n'est pas trop mal, mais finalement, ça ne mène à rien. Et puis l'ultime vilain tombe un peu comme un cheveu sur la soupe (ou alors, c'est pour faire écho à la série New Avengers ?)
UFF : mauvais de bout en bout ! Du très mauvais Fialkov !

Avengers Now 5 :
Sup IM : il était temps que quelqu'un de puissant s'interpose ! A voir si ça va durer !
thor : un annual excellent, comme le reste de la série ! De l'humour, de l'audace et de la poésie !
Cap : épisode bien dense, avec une fin à faire pleurer un soyouz !
Hulk : alors là, j'ai eu du mal à raccrocher les wagons ! Preuve que les "cf" servaient quand même à quelque chose ! Sinon, je ne suis pas très enthousiaste après cette lecture, enfin, ça manque d'intérêt en fait !

Avengers 28 :
Av/NA : j'ai du mal à m'enthousiasmer, quand même ! Et je ne sais pas trop pourquoi ! Ce qui arrive ne m'excite pas vraiment ! La faute aux annonces sur Secret Wars ? Dommage, y a quelques moments sympa !
Av World : pas vraiment le meilleur épisode, plutôt un qui montre celui qui a la plus grosse et c’est tout !
SA : la reprise est un peu compliquée après une pause de trois mois et demi, mais ça se tient ! Tout mériterait une relecture !

King Tiger #1-4: une histoire de héros et de démon très classique mais les dessins de Doug Wheatley apportent un vrai plus.

GoG 10 :
Vortex Noir : bon, bon, ça n'avance pas des masses pour le moment, comme d'hab' avec Bendis, ça discute sur le bien ou le mal d'une action ! Et comme d'hab depuis quelques temps, c'est encore henry qui joue le mouton noir ! Je ne le reconnais vraiment plus, ce perso !
Rocket : c'est très beau et l'histoire me convient vraiment bien ! Une très agréable série !
Nova : un premier épisode avec Cletus dans un arc que je n'ai pas trop aimé ! En revanche, la suite avec Hulk est très sympa !

X-Men 28 :
Vortex Noir : un épisode entier pour faire intervenir un nouveau protagoniste et c'est tout !
Uncanny : un épisode autour de Scott pour ... rien !
X-Force : ah bah enfin quelque chose d'intéressant ! Spurrier, c'est un scénariste très fin !
Cyclope : là aussi, épisode très sympa, dynamique et qui joue pas mal sur les sentiments !