Comics du jour, bonjour

Relu (je crois pour la troisième fois) Age of Ultron: c'est pas brillant, Bendis cède à beaucoup de facilités, coupe des scènes qui pourraient être intéressantes (peut-être la scène de Cage qui rejoint Savage Land est dans un spin-off) et envoie une conclusion qui ne change pas grand chose à la donne surtout vu les 3 ou 4 double pages qui illustrent le séisme. Bref, heureusement que c'est joli.

P'tit LU a écrit:

Cette fois, il s'agit de Superman 274, daté d’avril 1974. La couverture promet beaucoup ! On y voit Superman, dont le corps est étiré, le haut du corps dans l’espace, le bas sur terre comme s’il était aspiré par la planète. Et l’Homme d’Acier de s’adresser directement à nous, l’air paniqué, nous demandant de le sauver, sinon nous mourrons à notre tour. Voilà qui est bien intriguant et excitant ! Quel rôle va bien avoir le lecteur dans cette histoire ?
(...)
Deuxièmement, la couverture ne tient pas du tout ses promesses ! A aucun moment dans le comic on ne s’adresse au lecteur. Ce point m’a bien déçu.

Là, tu exagères.
C'est classique, ce genre de couv' où on s'adresse au lecteur mais sans que cela soit exploité dans le comic.

SgtPépère a écrit:

Relu (je crois pour la troisième fois) Age of Ultron: c'est pas brillant (...)

Ben... Pourquoi avoir lu trois fois ce truc?!

Céd a écrit:

Ben... Pourquoi avoir lu trois fois ce truc?!

Parce que je voulais le chroniquer mais que j'ai eu beaucoup de flemme et donc que j'ai reporté à une date ultérieure. Maintenant que c'est fait, je peux les dégager de ma tablette.

Céd a écrit:

Là, tu exagères.  
C'est classique, ce genre de couv' où on s'adresse au lecteur mais sans que cela soit exploité dans le comic.

Je suis un grand naïf

Cercle Sup'héros n°3bis :

Le dernier fascicule en date réalisé par Rhom à tirage privé. Court mais bien rempli. La première moitié, ce sont les dix premières planches des Formidables, le prochain projet de Chris Malgrain. Du super-héros situé à la fin des années 50, avec le contexte socio-politique de l'époque. La situation et le super-vilain sont plantés. Dans la seconde moitié du comic, on trouve une nouvelle de Christian Lucas, le début réjouissant de Demain... Mars de Jean-Yves Mitton, doté d'une verve qui fait plaisir et d'un trait aux petits oignons, ainsi que trois gags de Alpha & Bêta de Armagnat & Gondy (Fishman) parodiant les archétypes de la BD. Autant d'introductions plus que prometteuses, dans un noir et blanc pur valorisé par une impression luxueuse.

Fathom: The Adventures of Ernie #1 (Halloween ComicFest) :

Petit fascicule gratuit édité par Aspen à l'occasion de l'initiative Halloween ComicFest, qui n'est autre qu'un Free Comic Book Day d'Octobre. A destination des plus petits, il mélange BD de découverte et activités ludiques tels que coloriage et recherche de mots. C'est tout mignon grâce au dessin adéquat de Agnes Garbowska. Reste que la papier ultra fin utilisé laisse apercevoir au moins deux pages derrière...

Batman: Legends of the Dark Knight halloween special edition #1 (Halloween ComicFest) :

DC réédite ici le début du Batman: Haunted Knight de Jeph Loeb & Tim Sale. C'est minimaliste et ça a pris un coup de vieux, mais l'atmosphère lugubre fait toujours un bel effet.

Marvel Comics #1 (Halloween ComicFest) :

À l'occasion de ses 75 ans, Marvel propose une remasterisation de son premier comic, ou plutôt une partie, puisque nous avons là deux récits : the Human Torch de Carl Burgos et the Sub-Mariner de Bill Everett. Retour jusqu'en 1939 pour ces oeuvres old school. Qui sont hélas assez soporifique. Et la valeur historique est gâchée par une recolorisation moderne.

Duke_Oliver a écrit:

La première moitié, ce sont les dix premières planches des Formidables, le prochain projet de Chris Malgrain. Du super-héros situé à la fin des années 50, avec le contexte socio-politique de l'époque. La situation et le super-vilain sont plantés.

Sortie pour bientôt, en principe.

Duke_Oliver a écrit:

Dans la seconde moitié du comic, on trouve une nouvelle de Christian Lucas, le début réjouissant de Demain... Mars de Jean-Yves Mitton, doté d'une verve qui fait plaisir et d'un trait aux petits oignons

ça aussi, j'ai hâte.

The Walking Dead #100 :

Je l'ai bien tendu dans l'album VF de Delcourt. Mais je l'ai pris, outre pour le numéro anniversaire, pour la couverture variante de Todd McFarlane. Cet épisode de 30 pages se distingue par la concrétisation de la menace de Negan et des nombreux hommes à ses ordres et surtout la mise à mort abjecte d'un des personnages principaux.

Edge of Spider-Verse #1: Spider-Man Noir :

Le britannique David Hine et le français Fabrice Sapolsky sont toujours aux manettes de leur création Spider-Man Noir dans ce one-shot amenant à l'évènement actuel Spider-Verse. Heureusement, cet élément n'arrive que dans les toutes dernières pages. Le récit, autonome, rentre bien dans le moule de ce qui a été fait avant. Que cela soit dans le contexte, l'atmosphère ou les personnages. Ici, les nouveaux arrivants sont Mysterio et le Caïd. C'est toujours aussi bien fait. Et les jolies illustrations assurées par Richard Isanove - français expatrié - sont la cerise sur le gâteau. Court mais bon.

Duke_Oliver a écrit:

Edge of Spider-Verse #1: Spider-Man Noir :

Le britannique David Hine et le français Fabrice Sapolsky sont toujours aux manettes de leur création Spider-Man Noir dans ce one-shot amenant à l'évènement actuel Spider-Verse. Heureusement, cet élément n'arrive que dans les toutes dernières pages. Le récit, autonome, rentre bien dans le moule de ce qui a été fait avant. Que cela soit dans le contexte, l'atmosphère ou les personnages. Ici, les nouveaux arrivants sont Mysterio et le Caïd. C'est toujours aussi bien fait. Et les jolies illustrations assurées par Richard Isanove - français expatrié - sont la cerise sur le gâteau. Court mais bon.

Ah donc c'est un épisode unique!
Je ne sais pas pourquoi j'avais en tête que c'était une nouvelle mini.
Tant pis.

Oui, c'est une mini-série, mais chaque épisode étant focalisée sur un Spider-Man distinct, chaque épisode peut se suffire à lui-même.

Über Vol.2 TPB :

Graphiquement, il y a une légère baisse. Caanan White s'applique un peu moins. C'est la même chose pour l'encrage, beaucoup moins détaillé que dans le premier tome. Pour les couleurs, ce n'est pas trop la fête non plus. On se rattrape donc avec le scénario, qui lui est toujours aussi bien construit. La course aux surhommes s'empare également d'autres nations. Des personnages récurrents émergent, avec des sentiments aussi profonds que différents. Ainsi que de grandes personnalités. Aussi intéressant dans ses manœuvres militaires sur le terrain, en s'attachant à de petites mains, que des monologues politiques en coulisses, Über démontre une recherche poussée de la part de son auteur Kieron Gillen. Toujours intéressant, malgré une ambiance générale particulièrement maussade, avec en plus de nombreuses nouvelles pistes qui ne demandent qu'à être suivies dans les albums à venir.

The Authentic Accounts of Billy the Kid's Old Timey Oddities Omnibus TPB :

J'avais particulièrement apprécié ma lecture de l'album Billy the Kid et la foire aux monstres édité par Wetta. Cet album V.O. sorti récemment contient l'intégralité de la création de Eric Powell & Kyle Hotz, à savoir 3 mini-séries. Eric Powell s'amuse à mêler toutes les grandes figures de l'horreur/fantastique classique, dans un brassage ingénieux et jouissif qui en révèle toute la saveur. C'est ainsi que l'on croise Frankenstein, Jack l'éventreur, docteur Jekyll et mister Hyde, Elephantman, le monstre du Loch Ness, Dracula, et bien d'autres... Les personnages principaux rejoints par le peu discipliné Billy the Kid sont des "monstres de foire", tous caractérisés et attachants, traités avec une humanité qui touche. Macabre et humour font ici bon ménage. Le style de Kyle Hotz, aux courbes déformées et aux ombres marquées, lève encore plus haut la qualité de ce titre qui trouve bien sa place chez l'éditeur Dark Horse. Ce joli album exhaustif de 320 pages a un format plus petit qu'un comic lambda, mais ça ne nuit heureusement pas à la lecture.

C'est clair que c'est de la bonne came, ces Billy The Kid.

Duke, tu sais qu'il y a 3 Omnibus The Mask dans la même collection (enfin 2 + 1 dédié à la série animée et qui ne démérite absolument pas) ?

MU 6 : pas mal du tout cette mini-série sur Rocket Raccoon. ça n'a rien à voir avec ce qu'il est actuellement, mais remis dans le contexte, cet univers avec un petit côté fantasy est intéressant et assez loufoque ! Et je trouve que Mignola avait déjà un joli coup de crayon (même si cela n'a également rien à voir avec ce qu'il a fait quelques années plus tard)

La mini-série autour de Rocket, Groot et Mojo est très mojienne ! Fun, et elle dure juste le temps qu'il faut !
(le scanner postale galactique, c'est dans les Gardiens de DnA qu'on l'avait vu ?)

Marvel Collector n°4 : Spider-Man - L'Empire :

Je n'avais pas trop accroché à ce titre de Kaare Andrews à l'époque de sa sortie en album. Même s'il manque les bonus, cette réédition est pourtant la bienvenue. Car la relecture avec le recul ne m'a pas fait de mal : en effet, là j'ai plutôt bien apprécié. Certes, le dessin est minimaliste, certes la sur-utilisation de l'outil informatique de l'époque a un peu vieilli. Mais l'approche artistique de cet hommage au Batman: the Dark Knight Returns de Frank Miller appliqué à Spider-Man l'emporte. Même si c'est décompressé, la narration hachée en une multitude de cases et de petits dialogues fait son effet, illustrant une intrigue aussi simple qu'efficace, marqué par l'émotion. Bref, même si à première vue on peut être rebuté par la forme, finalement on est séduit par le fond. C'est très particulier, et ça en fait la force.

Walking Dead 21 'Guerre Totale' :

On y arrive enfin. Robert Kirkman mène bien la barque en maintenant l'attention. Charlie Adlard est toujours appliqué et efficace. Son trait est relevé par le bel encrage de Stefano Gaudiano. Et soutenu par les niveaux de gris de Cliff Rathburn. Le rythme est sans temps mort, la tension palpable, la rage des sentiments à fleur de peau. C'est l'apocalypse, tout peu arriver, et la situation basculer à tout moment. Ce qui n'empêche pas l'espoir de percer. L'homme est un loup pour l'homme. Et ici, le contexte zombie ne fait que de la figuration.

Je n'ai quasiment rien lu de Marvel depuis bien longtemps, mais en feuilletant l'Avengers Extra 12 j'ai été tenté : ça avait l'air amusant et je dis rarement non à du space opera.
Alors déjà, je découvre que Carol Danvers est devenue Captain Marvel. Après Miss Marvel et Binaire, elle change encore d'alias ! En tout cas, comme prévu, l'ambiance est bon enfant, les dessins font le boulot sans être spécialement remarquable, et les personnages secondaires inventés pour l'occasion ont tout de suite eu ma sympathie.
Je ne sais pas s'il y a eu une suite en VO, mais si c'est le cas j'en reprendrais bien une part, et avec les mêmes personnages si possible !

P'tit LU a écrit:

Alors déjà, je découvre que Carol Danvers est devenue Captain Marvel. Après Miss Marvel et Binaire, elle change encore d'alias !

Et Warbird, n'oublie pas Warbird.

Je me doutais bien que j'en oubliais un ou deux

Duke_Oliver a écrit:

Walking Dead 21 'Guerre Totale' :

D'accord avec toi, je suis content de ce volume et de cette confrontation. Et je trouve qu'elle pourrait tout à fait faire office de fin satisfaisante pour quiconque voudrait arrêter la série (comme le célèbre tome 8 en son temps).
Mais je continue, c'est sûr

Night of the living deadpool soit encore une série qui met Deadpool dans une situation barré parce que DeadPool se mange à toutes les sauces. C'est pas énorme du tout mais ça se laisse lire. Et les fans apprécieront les clins d'oeil aux autres séries de Zombie (l'usage du noir et blanc étant le plus évident). Les dessins sont pas dégueux. C'est totalement dispensable mais pas mauvais.

Duke_Oliver a écrit:

Walking Dead 21 'Guerre Totale' :

On y arrive enfin. Robert Kirkman mène bien la barque en maintenant l'attention. Charlie Adlard est toujours appliqué et efficace. Son trait est relevé par le bel encrage de Stefano Gaudiano. Et soutenu par les niveaux de gris de Cliff Rathburn. Le rythme est sans temps mort, la tension palpable, la rage des sentiments à fleur de peau. C'est l'apocalypse, tout peu arriver, et la situation basculer à tout moment. Ce qui n'empêche pas l'espoir de percer. L'homme est un loup pour l'homme. Et ici, le contexte zombie ne fait que de la figuration.

J'ai quand même une question: ça n'était pas comme ça depuis le début de la série ?

Wolverine 13 et 14 : bon, la fin de Vulnérable n'est évidemment pas terrible ! L'annual de WaTX est un peu mou, mais pas mal du tout tout de même (j'adore ce perso !!!). Quant à l'homme le plus recherché du monde, je ne suis pas plus fan que ça !

SgtPépère a écrit:

J'ai quand même une question: ça n'était pas comme ça depuis le début de la série ?

Si si, c'est le cas. Mais ça ne fait pas de mal de le rappeler. Et c'est particulièrement évident dans ce tome-ci également.

Bloodshot #1-12: je rattrape mon retard sur cette série parce qu'elle croise Archer & Armstrong par la suite. Il y a du lien entre cette série, Harbinger et A&A, c'est certain. Le tout tournant véritablement autour du projet Soleil Levant.

Pas grand chose à faire du héros, mélange de Wolverine, Punisher et Deathlok, mais ça se laisse lire. La partie graphique entre Manuel Garcia, Barry Kitson (et même Matthew Clark qui fait un one-shot) est très jolie.

C’est parti pour Action Comics 440, d’octobre 1974 ! La couverture nous présente un Superman honteux, sous la pluie, pendant que les fantômes de ses parents kryptoniens le dénigrent, l’accusant d’avoir trahi sa planète natale, Krypton ! En quoi Le grand bleu a-t-il trahi sa planète défunte ? Comment ses parents décédés peuvent-ils communiquer avec lui ? Réponse dans le résumé !

Dans les bas quartiers de Metropolis (qu’on ne voit que rarement dans les comics), un homme en costume deux pièces et une cape noire croise deux adolescents et les embobine de façon à ce qu’ils le suivent. Mais point de pensées mal tournées, il leur promet simplement gloire et richesse, ce qui les intéresse évidemment.
Ailleurs, dans un labo Star Lab, Clark Kent interview un scientifique quand le Syndicat du crime attaque le laboratoire avec un char en guise de bélier (cette organisation serait-elle la même que celle dont j’ai parlé dans Superman 274 ? J’en ai l’impression). Superman intervient évidemment et arrête le braquage, malgré le Defender, doté d’une armure projetant des boules de feu de soleil rouge, qui a pour effet d’affaiblir l’Homme d’Acier.
Dans le repaire secret du Syndicat, le chef est assez mécontent de cet échec et a réuni ses meilleures têtes pensantes pour réfléchir au problème Superman… parmi lesquelles Woodrow, le scientifique que Clark interviewait plus tôt ! Et le chef n’est autre que l’homme qui abordait les adolescents au début de l’épisode. Coram, c’est son nom, aborde en effet depuis des années des jeunes prometteurs mais peu fortunés, leur permettant de faire de grandes études si en échange ils travaillent pour lui. Et Woodrow a justement une idée à proposer : un rayon de son invention altérant les capacités de raisonnement du Kryptonien.
Le plan est mis à exécution, et Superman entend rapidement l’appel de ses parents morts, lui demandant de quitter immédiatement la Terre pour aller construire une nouvelle Krypton. Kal-El s’exécute, et le Syndicat en profite pour lancer des braquages avec de jolis camions colorés. Pendant ce temps, Superman ayant construit un vaisseau à l’aide d’astéroïdes (oui oui), il a besoin de gens pour peupler sa nouvelle Krypton (logique) et décide d’emmener contre leur gré Woodrow et Coram (ah ?). La vie dans l’espace n’étant pas leur dada, ils acceptent d’avouer leurs méfaits en échange d’un retour sur Terre. Bien entendu, Superman n’a jamais été dupe sur la vraie nature de l’apparition de ses parents, il a compris la supercherie quand ceux-ci l’ont appelé Kal-El. Logique, on n’appelle pas son enfant par son prénom et nom de famille

Un épisode assez plaisant, qui met un terme aux agissement du Syndicat du Crime (pas celui qu’on connaîtra mieux quelques années plus tard !) mais qui n’explique pas comment Superman connaissait la vraie nature de Coram et Woodrow. Et puis, une scène de remplissage avec Bruce Wayne en guest star le temps de deux cases et Clark Kent qui se fait malmener par Steve Lombard. J'aurais préféré voir Lois ! Mais un épisode plaisant malgré tout, avec sa dose d'action contre le Defender
Quant à la back-up consacrée à Green Arrow, ça sera pour une prochaine fois !

Cable & Deadpool 1 'Le culte de la personnalité' :

10 ans que j'attends la traduction de cette série. Merci quand même Panini, en priant pour que vous alliez au bout des 50 épisodes. Ce Marvel Monster Edition de toute beauté contient pas moins des 14 premiers épisodes. Deux gros story arcs suivi de deux plus petits. Le ton adopté par Fabian Nicieza conjugue à la fois le sérieux grave (Cable) et l'humour déjanté (Deadpool). Le comportement de Cable et la détermination qu'il met dans sa quête prêtent à controverse, tandis que Deadpool de son côté n'en finit pas d'être un trouble fête de par sa nature déglinguée. Si l'on aurait aimé plus de texte, ça reste un récit solide brassant les personnages et ambitieux pour Cable. Prouvant que cette série n'est pas juste une confrontation ou association entre les deux protagonistes en titre, mais bien une histoire globale réfléchie à long terme. Côté graphique, c'est clair et pro. Si Mark Brooks illustre les trois premiers épisodes, c'est Patrick Zircher qui se charge de la suite. Sans esbroufe, son trait simple suffit à fournir une lecture agréable.

Robocop : Mort ou Vif - tome 1 :

Premier album signant le retour de l'éditeur Wetta, sorti mercredi en librairie, il surprend par sa forme sobre. Format étrange 24 x 19,5 cm, papier fin, couverture souple au doux touché. Il s'agit là de la première moitié de Robocop: Last Stand sorti chez Boom! Studios, adaptation du premier scénario de Frank Miller pour le film Robocop 3. Oui, comme Frank Miller's Robocop était celle de celui du 2 chez Avatar Press. D'ailleurs, c'est également Steven Grant qui s'en charge. Et ces quatre premiers épisodes regorgent des mêmes éléments caractéristiques : les scènes d'action dantesques y côtoient une satire féroce matinée d'humour noir. Un rythme trépidant, un propos rentre dedans. Du pur bonheur en barre. Du pur Frank Miller. Le style de Korkut Öztekin, personnel et loin du mainstream, convient finalement tout à fait. Efficace.