Comics du jour, bonjour

She Hulk 1: Walters se fait virer parce qu'elle a été engagée en pensant qu'elle allait apporter son carnet d'adresses super-héroïque avec elle. Mais une affaire entre un super-vilain et Tony Stark va lui permettre de rebondir et d'ouvrir son propre cabinet.
Voilà, je vous ai raconté l'histoire du numéro 1 mais bon, ce qui est fun, c'est de voir toute l'armada de Stark.
Attention les yeux parce que Pulido n'y va pas avec le dos de la cuillère. Ca n'est pas désagréable mais il faut que je me fasse à ce style (que je ne lui connaissais pas ou que j'avais oublié).

Conan The Barbarian #19 à #21 Toujours les mêmes qualités, une intrigue emprunte de magie et de ténèbres. Mais le duo Bêlit/Conan est tellement efficace qu'on ne craint pas beaucoup pour eux. Plus que 4 épisodes et Wood concluera son run sur la nouvelle Queen of the Black Coast. Je suis très curieux de voir comment tout ça va finir (je ne me rappelle plus de la nouvelle d'Howard) et tremble un peu notre couple d'amoureux.

Whispers 1-6: bel effort de Joshua Luna avec cette mini-série un peu précipitée sur la fin, qui mêle fantastique, horreur et folie bien entendu. On voit la différence entre les traits des deux frangins (Jonathan étant sur Alex + Ada). Donc ça peut un peu frustrer et l'auteur est complètement lucide vis à vis de sa fin mais c'est prenant à lire.

Supurbia vol1 Les Desperates Housewives de la JLA, voilà comment on pourrait résumer le concept. En effet, on s'intéresse à la vie des conjoints de super héros. C'est plutôt plaisant, mais pas inoubliable. Je m'attendais à plus rire, mais ce n'est pas accès uniquement humour. Graphiquement, ce n'est pas moche, mais pas non plus inoubliable A lire, si on a plus rien dans sa pile de retard (ce qui ne doit pas vous arriver souvent )

the goon t11 : ce tome est composé de one-shot pas mal du tout avec des styles différents entre la jeunesse de Tante Kizzie, un épisode moqueur sur le milieu des comics de super héros, la jeunesse du goon dans les sweet fifties, j'en passe et des meilleurs, après les cycle sur labrasio, la série retrouve un peu de légèreté bienvenue.

tony chu t8 : c'est incroyable cette série, on croit avoir atteint un rythme de croisière et voir à peu près où veulent aller les auteurs et puis en fait non, l'épisode suivant place la barre encore un cran au dessus.

Supurbia vol 2 Magré quelques idées sympas, l'intrigue développée est assez convenue et l'ensemble se prend beaucoup trop au sérieux. Dommage, je suis sûr qu'il y avait mieux à faire avec un tel sujet.

Avengers 14 :
SA : bon, le vilain est pas vraiment terrible, ni même ses motivations, mais c'est plus l'Inhumaine du SHIELD qui est intéressante. Si elle n'est pas exploitée par la suite par le scénariste ou d'autres, ce serait pas mal, parce que ça enlèverait tout l'intérêt à cette histoire !
The Hunt : j'ai bien aimé le premier épisode, qui était assez rigolo, mais le reste a été complètement inintéressant, jusqu'à la fin !
NA : c'est marrant, j'ai l'impression de lire une résolution à la Bendis. A voir ce que ça va donner par la suite, parce qu'au final, pour la série, ça change absolument pas grand chose !
YA : bon, la deuxième partie de la saga "maman" m'a complètement perdu, et la fin m'a pas trop convaincu, si ce n'est qu'il y a des trucs rigolo !
Cap A : mouais ... une saga répétitive et pas très intéressante, mais bon, ça se laisse lire quand même !

Invincible 13 'Prélude à la Guerre' :

Comme le précédent, ce nouveau tome est un album de transition. Rien de neuf à se mettre sous la dent. Heureusement, ça n'en reste pas moins bon. Trois épisodes d'Invincible, avec un Robert Kirkman pas bien inspiré - tout ça c'est du déjà vu et ça manque d'enthousiasme -, mais Ryan Ottley est toujours aussi épatant dans son style, montrant un trait assuré et une énergie incroyable, joliment embelli par la colorisation de Fco Plascencia. A noter le retour de Cory Walker pour quelques pages récapitulatives en milieu d'album. L'autre moitié de ce gros bouquin, c'est la mini-série sur Rex Plode. Elle est portée par les mêmes auteurs que celle sur Atom Eve publiée dans le tome précédent. Et on y retrouve les mêmes qualités, d'ailleurs. Benito Cereno mêle habilement humour et émotion. Nate Bellegarde est dans le ton avec son style aux petits oignons et très expressif.

L'opération Panini sur les titres Valiant m'a donné envie de faire un tour dans mes stocks :
Archer & Armstrong : ma série coup de cœur de l'éditeur, c’est assurément le titre qu'il faut suivre (même s'il m'en reste encore un à lire). Van lente est bien en forme (et comme dit Kab, il s'appuie sur son travail sur Hercule) et les dessins de Clayton Henry sont très bons (m'enfin, c’est assez vrai pour l'ensemble des titres valiant). Bref, ça envoie du bois, c'est souvent drôle, même s'il y a du drame, mais c’est pas larmoyant ! J'ai hâte de me procurer la suite. Et j'aime bien les quelques astuces de bullage et de lettrage.
X-O Manowar : là, Cary Nord détaille un peu plus son dessin et est un peu moins léché que ce que j'ai pu voir sur Conan (enfin, à mon sens). ça ne me va pas plus mal. Là aussi, pour le scénar', Kab est dans le vrai en parlant de grosse introduction. A la suite de cet album, je dirai que les possibilités de scénar' sont multiples, mais peuvent être d'un classicisme assez chiant. A voir donc !
Shadowman : Il me semble que Luther Strode n'a pas vraiment été apprécié sur le forum, non ? Bah c’est le même scénariste ! Mais qu'importe, il fait dans le classique pour ce qui est des histoire autour de la Nouvelle-Orléans et la notion d'héritage magique, mais sans trop nous barber avec trop de mysticisme (juste ce qu'il faut). là aussi, j'ai l'impression que c'est l'aventure de lancement, le début de l'apprentissage !

soyouz a écrit:

Il me semble que Luther Strode n'a pas vraiment été apprécié sur le forum, non ?

Hmm...
Oui et non.
Disons que cela pourrait être bien meilleur.

Alors c'est Sweets qui n'a pas été apprécié ?

J'avais énormément aimé le premier et un peu moins le deuxième. Mais j'attends quand même la suite avec impatience.

Bloodshot : j'en attendais pas grand chose, de part le titre, le genre de récit et l'auteur (Swierczynski) et j'ai été agréablement surpris. C'est assez dense tout de même, ça envoie du bois (donc, assez rythmé) et finalement on s'intéresse à ce qui arrive à ce pauvre Bloodshot. Ce qui est intéressant, c’est qu'il y a une forme de "sparring character" (je crois que c'est le terme utilisé) évolutif. Et comme je suis fan de manuel Garcia depuis son passage sur Mystique, je suis assez ravi de la partie graphique (je le trouve encore meilleur). Le jeu des dessins avec Lozzi est assez bien joué !

soyouz a écrit:

Alors c'est Sweets qui n'a pas été apprécié ?

Dans un tout autre registre, mais oui, personne n'a aimé ça si je me souviens bien.

Uncanny Avengers 3 :
UA : nom de Zeus, ça envoie ! Je me demande comment Remender va gérer sa pirouette (enfin, je suppose qu'il y en aura une !), il déstructure totalement son équipe et le met face à leurs erreurs ! J'ai hâte de lire la suite !
MA : peut être l'épisode le plus fun de la série pour le moment, et ça fait même passer la pilule Land. Je suis curieux de voir la tournure que va prendre cette "équipe".
AA : bon bah là, on n'a pas l'impression que cela soit fini. Les dessins sont restés au top, j'avais trouvé un intérêt à l'histoire, mais la fin fait flop. Dommage !

Avengers Universe 14 :
Assemble : plutôt sympa cet épisode, pour une fois, j'ai bien aimé. Bonnes interactions entre les persos, même si j'ai toujours un peu de mal avec a manière de caractériser Spider-Woman et la Veuve Noire de DeConnick.
Thor : épisode rigolo parce qu'il fait volontairement très Seigneur des Anneaux. Après j'avoue que je me prends moins au jeu dans la précédente saga, sans trop savoir pourquoi.
Cap A : Remender prend bien le temps d'expliquer que Cap va pas bien, mais là, il va être temps de passer à la vitesse supérieure quand même.
Hulk : là aussi, ça dure un peu trop. Finalement, je trouve qu'on retrouve la même construction que sur le run d'Aaron. C'est dommage, parce que je trouve que Waid exploite mal ce qu'il a mis en place.
Fearless Defenders : ouais, alors, je m'en fous comme de l'an 40 de cette série !

IM 14 :
IM : j'avais honte de trouver les dessins pas trop mal et je remarque alors que ce n'était pas Land : je n'avais plus honte ! Cette petite saga s'annonce pas trop mal pour moment, à voir ce que ça va donner !
Hypervelocity : ça a le mérite d'être un peu original dans le traitement et pour le coup, c'est quand même pas trop mal fait, même si je ne suis pas trop sûr d'où sort le vilain !
GoG : mouais ... un épisode très girly ! ça n'avance à rien !
AI : pas trop mal là, enfin du moins, ça intrigue ! A voir, en espérant que ça ne me reperde pas !
FF : nul et scénarisé à la fourche !

X-Men 14 :
All New : bon, ça fait redite avec ce qui a déjà été fait un certain nombre de fois, sans apporter grand chose et un quelconque intérêt. Et puis je trouve l'attitude de X-23 un peu zarb', mais on va mettre ça sur le compte d'Arena et d'une puberté plus marquée (mais je l'aurais vu plus animal, comme Wolvie)
Amazing : j'aime bien cette série, même si ça avance pas. Y a un côté fun assez agréable !
Cable et X-Force : fallait si attendre et on n'a pas attendu longtemps ! ça envoie bien pour le moment !
A+X : c'est assez rigolo (mais moins que Deadpool) et pas mal dense quand même !
Astonishing Tales : c'était pas trop mal, un peu haché par moment, mais pas mal fun dans ce mojoworld !

X-Men : Les Origines (Marvel Select) :

Ce récent album épais de Panini, à le couverture souple mais au prix attractif, contient l'intégralité des onze one-shots X-Men Origins sortis par Marvel entre 2008 et 2010. S'ils ne sont curieusement pas présentés par ordre chronologique de publication, ils semblent par contre être classés par ordre d'apparition des personnages dans l'histoire des comics. Chaque récit compte 30 pages et est conté par des auteurs différents. Si l'on remarque une remise au goût du jour niveau temporalité et une thématique narrative qui se retrouve dans la majorité, la qualité varie bien entendu selon le récit, comme dans toute anthologie. Pour tous, le texte est minimal, le rythme décompressé, c'est quand même vite lu pour un gros bouquin comme celui-là. Bien sûr, l'exercice est ingrat et l'intérêt limité, mais permet au moins d'avoir les principales caractéristiques de chacun.

Cyclope par Moore & Delperdang est aussi simple que poignant. Iceberg est fait dans le même moule, ce qui fait qu'il perd à la comparaison : Aguirre-Sacasa fait du mélo archi cliché et Noto ne se foule pas. Jean Grey de McKeever & Mayhew est bien vu, surtout avec la peinture alexrossienne de ce dernier. Le Fauve de Carey & Woodward est lourd, et les photos peintes numériquement sont laides. Colossus, mon préféré, bénéficie d'un script en béton de Yost, et du style puissant de Hairsine, iconique. Diablo de Bernardin & Freeman et Nord & Harren est quant à lui décevant, malgré les couleurs isanoviennes. Emma Frost de D'Orazio & Moline est atypique, ce qui fait sa force, et est de plus joliment illustré. Gambit de Carey, Yardin & Roberson était passé dans Comic Box, j'avais bien apprécié, et c'est toujours le cas : bien construit et très beau. Wolverine rate le coche, la pourtant bonne volonté de Yost étant sabrée par un Texeira en petite forme. Dent de Sabre de Gillen & Panosian, malgré un départ prometteur, assomme par ses répétitions infinies et surtout le je-m'en-foutisme plus que palpable. Et enfin, Deadpool par Swierzynski & Fernandez est égal à lui-même, l'humour amenant une satire d'Hollywood.

Red Sonja Omnibus Vol.2 Une lecture agréable avec du grand spectacle puis une deuxième partie plus intimiste qui s'intéresse aux fêlures et motivations de l'héroïne. Graphiquement, ce n'est jamais moche, mais jamais renversant.

Sex Criminals vol. 1 Avec un point de départ aussi alambiqué (l'héroïne arrête le temps en cas de plaisir charnel), on se demande où Sex Criminals va bien pouvoir nous emmener. Et bien, après ces 5 numéros je ne sais pas trop mais en tous cas j'ai beaucoup aimé. Le ton est léger (avec un sujet comme ça on ne s'attend pas vraiment à une tragédie) et c'est assez bien fait. Je ne me suis pas marré à la lecture mais la bonne humeur du titre est contagieuse et on sourit tout du long.
A coté de ça, je dois avouer que j'ai été charmé par l'histoire d'amour. C'est mignon tout plein et mon coté romantique (j'ai attrapé ça au collège) a bien apprécié.
Je prendrai la suite quand elle arrivera.

Scalped suite et fin Je ne vais pas passer 50 ans là dessus. Scalped, c'est une vraie réussite, tant au niveau du scénario que du dessin. Les personnages ont une profondeur souvent insoupçonnée tout en ayant un charisme de malade. Certaines planches étaient d'une justesse et d'une beauté telle que je restais de longues minutes dessus. Mais comme tout le monde a aimé Scalped, je vais plutôt citer les quelques points négatifs de la série.
Le premier tient à Guera. Je trouve vraiment qu'il a excellé sur cette série mais j'ai aussi eu l'impression qu'il y avait une baisse de forme, arrivé au dernier quart de la série. C'était tout de même sympa mais pas aussi inspiré (bon c'est assez subjectif)
Le deuxième tient à la fin.

Spoiler:

Mais je crois que ça aussi, ça tient à mon cœur de midinette du collège.

Seconds Nouveau roman graphique du papa de Scott Pilgrim. Un récit qui lorgne du côté de l'Effet Papillon et autres récits où le héros, l'héroÏne en l'occurence, essaye de bidouiller son passé pour améliorer son présent. Le concept n'est pas original, mais O'Malley s'en sort plutôt bien. Car le monsieur a un sens du rythme et de la tension assez terrible qui fait que j'ai eu bien du mal à lâche le gros pavé avant de l'avoir fini. Son découpage, ses cadrages, ses personnages choupi,stylés et dynamiques sont sont partie intégrante de la réussite narrative. Et il y a cette façon de donner une vraie personnalité à son héroïne qui est très attachante et réelle car pleine de qualités mais aussi de défauts. Pour ne pas être totalement dithyrambique, je dirai que l'ensemble m'a semblé s’essouffler un peu sur la fin.

Malgré les mésaventures de l'héroïne, O'Malley n'oublie jamais de laisser de la place à l'humour, avec notamment une utilisation originale et astucieuse de la voix-off. Par contre, je pense qu'il est nécessaire de préciser que vous ne retrouverez pas l'humour référencé de Scott Pilgrim. Le récit étant nettement plus "réaliste", si on omet les esprits et autres modifications du continuum espace-temps.

Une jolie réussite qui confirme le talent de Bryan Lee O'Malley et que je conseillerai aux amateurs de jolies histoires.


Sixth Guns T.1 Un premier TPB qui envoie du très lourd! Il se passe plein de choses dans chaque épisode, pas de temps mort, un univers intéressant et des mystères. Graphiquement, le style de Hurtt peut encore progresser mais c'est déjà plutôt agréable à l'oeil. Je sens que je vais rapidement enchaîner avec le tome 2.

The Legends of the Golden Age n°2 :

Vortex Comix propose déjà une deuxième anthologie, toujours sur Lulu.com, et donc toujours aussi chère à la caisse avec impression pas folichonne. Il y en a pour tous les goûts dans ce petit format de 100 pages contenant 16 récits. Du super-héros délirant (Mr. Justice, Blue Bolt, Human Bomb, Jaguar) ou ridicule (Black Condor, DollMan, Ibis), mais aussi de savoureuses histoires à chutes plus (Un sacré veinard, Mutiny, Conquest) ou moins (Crazy, Feu, the Robot that Hated) réussies, ainsi que de bons petits récits d'épouvante. Un sommaire éclectique, qui hélas fait l'impasse des crédits, même si l'on devine des noms devenus cultes aujourd'hui : Joe Simon & Jack Kirby, Jerry Robinson, Stan Lee, Steve Ditko, Will Eisner...

Amazonia: A Tale of the Wonder Woman, par William Messner-Loebs et Phil Winslade.
Un Elseworld vraiment intéressant et au dessin parfaitement en accord avec son sujet.
C'est une uchronie grande bretonne de la fin du XIXème siècle où Wonder Woman est mariée à Steve Trevor. Le paradis en somme. Et bien non, ce Steve Trevor étant un misogyne puant comme la société à laquelle il appartient.
La charge anti-misogyne ne fait pas dans le subtil mais la description de comment la société est devenue misogyne est vraiment bien racontée. Le scénario est très bon et on a une Wonder Woman assez différente de sa représentation conventionnelle. Elle conserve ses super-pouvoirs mais surtout le plus important, sa capacité d'inspiration.
Le dessin fait très XIXème siècle et est très joli à regarder.
Une grande réussite.

Atomic Robo T. 7 Un petit coup de mou pour une série jusqu'ici irréprochable. J'ai trouvé l'humour moins présent, moins percutant. L'histoire n'est pas inintéressante, il y a même de jolies idées bien pulp, mais ça manquait de fun.

Bien d'accord.