- SgtPépère a écrit:
- Tu verras bien en ayant l'album sous tes yeux.
Probablement.
Et je serai faible, tout aussi probablement.
Lus:
The Sixth Gun #1 & 2.
Soit les 11 premiers épisodes de la série de Cullen Bunn et Brian Hurtt.
Un premier tome où les choses sont mises en place: six armes diaboliques ont traversé les âges sous diverses formes.
Et en ce 19e siècle de Far West américain, elles prennent évidemment la forme de révolvers.
Bien évidemment, elles sont particulièrement convoitées.
Et cela commence par un général confédéré complètement timbré et plus ou moins mort avec ses fidèles cavaliers de l'Apocalypse et son épouse bien barrée aussi.
Mais un ancien acolyte s'oppose à cette petite armée et protège la jeune détentrice du sixième et peut-être plus terrible révolver.
Dans le deuxième tome, suite directe, les héros se retrouvent à La Nouvelle-Orléans et face au folklore (devenu) local.
J'avoue avoir préféré ce deuxième album et l'utilisation dudit folklore (Marinette les bras secs, Kalfou, loas, houngans,...).
Cela fait penser au Mignolaverse, B.P.R.D. & co.
J'ai lu quelque part que c'était un peu
Les Mystères de l'Ouest combiné avec Poe (ou Lovecraft?).
Il y a de ça.
En tout cas, on ne s'ennuie pas. L'action est toujours au rendez-vous et les personnages sont riches.
Ten Grand #1.
Si j'ai bien compris, voici la première moitié du premier arc (ou de la première saison, comme on veut) de cette série destinée à durer.
Straczynski souhaite procéder ainsi avec plusieurs titres de son label revenu à la vie.
Il attaque fort en commençant avec Ben Templesmith. Mais l'artiste australien n'est resté que les quatre premiers épisodes.
C.P. Smith prend sa place à partir du cinquième et l'ambiance graphique change. Mais cela tombe bien (ou JMS s'est adapté à ce changement), puisque le héros se retrouve... ailleurs.
Le héros, Joe (comme son créateur), est un tueur. Pas à gages, il insiste sur la nuance.
Il travaillait pour un homme.
Mais lorsqu'il tombe amoureux, il décide de laisser tomber.
Un dernier coup pour son boss et il vivra sa vie avec la belle Laura (et là, on pense à Laurel dans
Midnight Nation).
Bien évidemment, les choses se passent autrement.
Le héros est alors invité à passer un pacte avec... non, pas Malebolgia. Mais avec un ange.
Du moins on peut le croire.
Car les choses ne semblent pas simples.
Le scénario semble être du déjà vu. Les démons, les anges, un personnage entre deux, un pacte faustien,...
Cela fait penser à John Constantine, à
Midnight Nation...
Mais il y a une ambiance suffisamment particulière pour qu'on ne se dise pas qu'il s'agit d'un simple plagiat de diverses œuvres.
Dans des genres très différentes, Templesmith et Smith participent grandement à ces ambiances très spéciales.
Sans parler de coup de cœur, je serais bien curieux de voir comment JMS va achever ce premier récit.
Sexe #1.
Avec Joe Casey au scénario, on peut s'attendre à de l'original et un peu à tout.
Alors pensez bien qu'avec un concept comme celui-ci avec pour titre, tout bonnement,
Sexe, on pouvait se demander ce qu'on allait véritablement avoir.
Première bonne surprise: le dessin de Piotr Kowalski est vraiment agréable.
Seconde bonne surprise: il ne s'agit pas d'un scénario débile avec simplement des parties de jambes en l'air.
Oui, mais voilà: les bonnes surprises s'arrêtent à peu près là et on se demande ce qu'on lit exactement.
Huit épisodes, c'est ce que nous avons dans ce premier tome, et on ne sait toujours pas vraiment la finalité de tout ça.
Le héros est une sorte d'ancien Batman qui a juré à son mentor d'abandonner ce rôle et de profiter de sa vie d'adulte.
Bref, c'est un peu comme si Alfred mourait en demandant à Bruce Wayne d'abandonner Batman et de vivre sa vie "normale" de riche entrepreneur.
Pas si simple. La vie civile, même pour un homme riche comme le héros, est fade. Et il s'intéresse à ce qu'il a laissé de côté pendant longtemps (revoyez le titre pour comprendre de quoi je parle).
Mais il lui faut du temps et trouver quelque chose qui l'intéresse vraiment.
Les prostituées, les orgies... pas trop son truc.
Mais l'ex-Catwoman (enfin son équivalente), elle, l'intéresse.
Néanmoins, pour elle aussi, le retour à la vie normale n'est pas si satisfaisant que cela.
Ajoutons les aventures de l'ex-Robin, toujours dans la course mais sans masque, l'ex-Joker (j'imagine, vu le nom qui lui était donné), quelques mafieux typés...
Et l'on obtient... Ben je ne sais toujours pas.
Comme je le disais, je n'ai pas vraiment idée de ce qu'on nous raconte.
Le script est très maîtrisé. Il y a de bons dialogues. Les personnages sont très travaillés. Et, oui, il y a bien des scènes crues de sexe.
Mais je ne parviens pas à trouver une véritable histoire.
Le final de ce tome laisse suggérer qu'il va se passer quelque chose après. Mais le final de chaque épisode laissait plus ou moins entendre la même chose.
Bref, je ne sais pas si je prendrai le prochain tome.
Peut-être pour le dessin de Kowalski qui lui est très réussi.
Et par curiosité pour le sort des personnages.
Mais pas pour le sexe en soi ('faut bien dire qu'on a vu plus excitant) ni pour l'histoire... puisqu'il n'y en a pas franchement.
Templiers #1 & 2.
Deux tomes et vous avez l'intégralité d'une histoire se déroulant au moment de la fin brutale des Templiers.
L'auteur, Jordan Mechner, se sert de la grande Histoire pour nous conter sa version du sort du trésor des Templiers et une histoire d'amour et d'amitiés.
C'est très bien écrit et la partie graphique assurée par le couple Pham/Puvilland est particulièrement sympathique et réussie (style cartoony bien travaillé).
On passe un véritable bon moment de lecture et on se demande jusqu'au bout quel sera le sort de chaque personnage.
Un ensemble bien maîtrisé que je conseille.