Lus:
Aquaman #2.
Suite attendue (pour ma part) du premier album des aventures du nouvel Aquaman version Johns/Reis.
J'aime toujours autant.
Johns réinvente le passé d'Aquaman et je trouve ça assez réussi.
Il donne au jeune Aquaman un côté Namor. Le Aquaman adulte est un peu plus posé.
Simple, bien écrit, assez prenant à suivre et bien dessiné.
Un bon comic.
Batman Saga #14.
- Opération réussie pour le #0 du
Batman de Snyder et Capullo.
Mais pas seulement. L'historiette
back-up est également très bien réalisée par Tynion IV et Clarke.
- Quel dommage que ce soit Tony Daniel qui soit en charge de redonner de l'intérêt aux vilains du Bat-verse.
Oh, il ne démérite pas totalement.
Mais cela pourrait être tellement mieux écrit.
Cet Annual de
Detective Comics est tout de même lisible.
- L'épisode #0, écrit par Hurwitz, est plus sympa.
L'historiette
back-up de nouveau écrite par Tynion IV et dessinée par Jonsson (inconnu, mais talentueux) est encore meilleure.
- Tomasi et Gleason se servent de l'opération pour nous raconter une partie de la jeunesse de Damian pour arriver au moment de son introduction par Morrison.
C'est particulièrement bien fait.
- Enfin, Simone raconte aussi la génèse de la nouvelle Batgirl et retrouve avec bonheur Benes.
Pas mal.
Green Lantern Saga #14.
- Le nouveau Green Lantern américain n'a pas encore vraiment fait ses débuts.
Avant de se laisser porter par les aventures cosmiques, il cherche à comprendre qui l'a piégé.
Mais qu'il se presse car il va y avoir du monde à gérer.
Quant à la troisième armée des Gardiens... Ben ce sont des zombies.
- Guy Gardner va d'ailleurs très vite être aux prises avec cette armée.
Les Gardiens semblent sûrs de leur belle manipulation.
J'espère que Guy saura les faire déchanter.
Au dessin, Cafu n'a pas la même finesse que Pasarin, mais c'est tout de même bon.
- Bedard a décidé de former Kyle Rayner aux autres couleurs, les "mauvaises".
Pas mal écrit.
Beaucoup moins bien dessiné.
- Les Red Lanterns d'Atrocitus sont maintenant directement confrontés à la nouvelle armée des Gardiens (on les appelle les Zombies cosmiques en attendant leur nom officiel?).
C'est tout de suite mieux quand on donne à Milligan un cadre et une direction.
- Robinson continue de nous faire découvrir sa Terre-2 et ses nouvelles versions des héros de l'ancienne JSA.
C'est très plaisant à lire, surtout avec les dessin de Scott.
DC Saga #14.
- Johns est malin: pour
Justice League #0, il a bien compris que le seul personnage intéressant de sa série pour le moment était la nouvelle version de Capt... pardon, de Shazam.
Et avec Gary Frank pour illustrer cela, c'est du bon.
Certes, on n'avance pas très vite. Aucune allusion aux vilains de service vus dans les épisodes
back-up.
Mais cela demeure fort sympathique à lire.
- Surprise: le
Superman #0 de Lobdell était plutôt réussi.
Il se sert de l'opération pour nous raconter les derniers jours de Krypton avec une intrigue qui montre un complot curieux.
Le dessin de Rocafort convient bien à cette haute technologie.
- Bonne nouvelle: c'est Manapul qui dessine l'épisode #0 de
Flash avec les nouvelles origines du héros.
Moins bonne nouvelle: il continue évidemment de coécrire le scénario.
Mais dans l'ensemble, c'est assez bien fait.
- Green et Johnson aussi se servent du #0 de leur série pour raconter la fin de Krypton.
Pas mal.
Puis on enchaîne avec
Supergirl #13 où l'on retrouve le premier vilain de l'héroïne, personnage qui me lasse (déjà) avec sa nouvelle version.
Johnson, seul auteur désormais, esquisse une intrigue à venir avant de reprendre aussitôt avec le crossover de la Super-famille.
Lisible.
- Pas de #0 pour
Justice League Dark, nous avons trop de retard pour le moment.
Mais qu'importe, on veut avant tout avoir la suite de l'intrigue en cours.
Lemire nous offre un bon titre.
Et le dessin de Janin confirme cela.
DC Saga Hors Série #1.
Il fallait bien un hors-série pour commencer à publier le crossover supermanien.
Lobdell, De Falco et Johnson écrivent donc cette histoire, "H'El sur Terre"...
Moui...
C'est plutôt bien géré, les auteurs ne se tirent pas (pour le moment) dans les pattes.
Mais pas moyen de s'intéresser à l'histoire.
Le vilain m'intrigue à peine.
Et le reste n'a pas grand relief.
Je regrette à chaque fois que la série
Superman n'offre pas plus de place aux sous-intrigues liées au
background, ce sont les plus intéressantes.
Quant à
Superboy, je ne suis pas franchement intéressé par ce personnage nouvelle version.
Allez, ça m'offre l'occasion de voir à quoi ressemble l'équipe des
Teen Titans du nouvel univers... et de me rendre compte que ça ne tient pas la route avec la nouvelle continuité... et que ce titre ne doit pas avoir beaucoup d'intérêt.
Mon côté complétiste va me faire acheter la suite; mon côté réaliste regrette déjà mon choix.
Scalped #8.
Aaron est excellent sur ce titre!
Il arrive à développer des personnages auxquels on ne s'attend pas, y compris des perdants reconnus.
Et il arrive surtout à nous surprendre dans les évolutions, les rebondissements.
On croirait une série TV moderne très bien écrite.
Je le lis comme ça, en tout cas.
Chaque fois qu'on est en droit de se dire "c'est fini pour untel", Aaron relance les choses et ça tient!
Et chaque fois qu'on se dit que tel personnage a fait tel choix, qu'il a pris telle direction, il trouve le moyen de le faire revenir au dernier moment.
Les derniers épisodes de cet album illustrent cela à merveille.
Plus que deux albums!
J'ai hâte de lire ça!
DMZ #13.
Fin du parcours de Matty Roth.
Brian Wood conclut ici sa série sur cette New York déchirée par un conflit interne assez réaliste.
Ce titre aura eu des hauts et des bas.
A plusieurs reprises, j'avoue avoir hésité à continuer.
Le héros principal m'avait agacé.
La narration de Wood aussi, d'ailleurs.
Mais ce titre avait de réelles qualités.
Ce dernier album est d'ailleurs un mélange de ces bons et moins bons côtés. Mais c'est une conclusion plutôt réussie de cette série loin d'être facile à écrire, je pense.
Si l'avant-dernier épisode ne m'a pas spécialement surpris, le dernier un peu plus.
Wood ose nous montrer New York 15 ans après, alors qu'on nous laissait pas mal de questions légitimes sur l'avenir de cette cité. Et il amène une sorte de réponse à ces questions, là où pas mal d'auteurs auraient laissé le lecteur se faire leur opinion (procédé scénaristique désormais classique).
Pas mal.
L'épisode est moins une histoire qu'une déclaration d'amour à la ville, d'ailleurs.
L'idée du livre-guide est bonne.
Ciao Matty.