Vous avez vu quoi ailleurs qu'au ciné.

Lucy Rien à sauver à l'exception du générique de fin par Damon Albarn.

The Purge 2 Le film veut raconter beaucoup de choses et du coup se perd un peu, tout en étant totalement prévisibile sur ses rebondissements.L'utilisation de ralenti pour montrer la menace est un peu trop systématique et j'ai eu beaucoup de mal à m'impliquer pour les personnages.

Le film comble pour moi le défaut du premier qui était un huis-clos, mais n'est pas forcément palpitant car beaucoup trop prévisible.

Contagion : genre qui ne m'attire pas tout, mais bon, madame voulait le voir. Toujours est-il que je n'ai quand même pas vu passer le temps (faut dire que je faisais autre chose en même temps, mais d'habitude, quand c'est chiant, je le remarque aussi ), le film ne s'attardant quand même pas sur la contagion. Et puis les acteurs jouait pas mal !
Le film date de 2011 et Ebola est passé entre temps par là et c’est là qu'on voit que "l'anticipation" de Soderbergh a quelques limites !

Gravity: vu dans le noir sur mon ordi. Hé bien, j'ai stressé à pas mal de moment et pas besoin de la 3D pour apprécier le truc même si je comprends que ça devait être quelque chose. Oui Bullock a pas mal de souci et est souvent surhumaine dans sa capacité de survie et la musique est un peu trop présente mais ça reste un sacré film.

Seraphim Falls : j'en attendais pas grand chose, mais j'ai trouvé que c'était pas mal joué, notamment de la part de Brosnan avec quelques scènes bien costaude au début du film (pinaise, j'avais mal pour lui).
Bon, après ça part un peu en course-poursuite avec une fin bien chelou, comme si le scénariste ne savaispas quoi faire d'eux !

Only lovers left alive Un film où il ne se passe pas grand chose, mais qui, comme un vampire, m'a hypnotisé. Des images superbes, une BO au diapason. Jarmusch impose son rythme, cette lenteur au spectateur. Et suivant son état d'esprit, son humeur du moment, on pourra rejeter en bloc l'oeuvre ou se laisser gagner par cette torpeur, par ce charme envoûtant qui se dégage des personnages, des décors.

Une nouvelle fois, Jim Jarmusch livre une oeuvre singulière qui flirte avec l'imposture et la prétention auteurisante, mais il ne franchit, pour moi, jamais cette ligne.

Fallait pas laisser monsieur G. dans une tempête glacée, voilà ce qui arrive.

SgtPépère a écrit:

Fallait pas laisser monsieur G. dans une tempête glacée, voilà ce qui arrive.

J'ai pas compris la vanne, mais je suis sûr que c'était méchant !

Gendar a écrit:

J'ai pas compris la vanne, mais je suis sûr que c'était méchant !

Je sous-entendais que tu avais bien aimé ce film parce que tu étais un peu trop resté au froid et que du coup, le temps que tu te réchauffes, le film était passé et que tu l'avais bien aimé.

Et oui, c'était un peu méchant car je n'ai pas vu le film. Mais j'avoue que les retours que j'ai lus étaient assez moyens ... Donc s'il faut que je regarde un Jarmusch, ça ne sera pas celui-ci.

SgtPépère a écrit:

Gendar a écrit:

J'ai pas compris la vanne, mais je suis sûr que c'était méchant !

Je sous-entendais que tu avais bien aimé ce film parce que tu étais un peu trop resté au froid et que du coup, le temps que tu te réchauffes, le film était passé et que tu l'avais bien aimé.

Et oui, c'était un peu méchant car je n'ai pas vu le film.  Mais j'avoue que les retours que j'ai lus étaient assez moyens ... Donc s'il faut que je regarde un Jarmusch, ça ne sera pas celui-ci.

Merci pour l'explication de texte.

Sinon, tu peux toujours essayer : Dead Man

Inside Man : assez classique pour du Spike Lee, et finalement, j'ai trouvé ça plutôt rigolo. Après, la fin n'est pas étonnante pour du Spike Lee. Film finalement assez agréable à regarder, avec uen caractérisation de perso pas trop mal !

Je viens de revoir Le Voyage de Chihiro.
Rien n'y fait: j'aime toujours autant!

Expandables 2 : bon, je ne m'attendais pas à grand chose, mais je l'ai trouvé encore moins bon que le 1. Après, y a quelques répliques de fanboys rigolotes, les entrées de Chuck sont pas mal, JCVD aussi, mais bon, c'est quand même bien faiblard, même pour une série B !

Je profite de mes quelques jours de Canal + gratos :
Le secret de Green Knowe : film anglais pas trop mal pour le réveil-matin, les fans de Downtown Abbey y retrouvent forcément leur compte avec l'ambiance, l'environnement et les acteurs ! Une petite quête sympathique, qui ne laissent pas grand chose au hasard dans sa construction !

Jack et la mécanique du Coeur : je n'ai pas été transporté, contrairement à ma première lecture du livre (comme quoi, l'imagination perso). Heureusement qu'il y a la ziq', mais même là, ils ont sauté le truc un peu gratiné de livre/CD (je me demandais comment ils allaient l'intégrer, bah pschuuuuit !). L'anim' est pas trop mal, l'univers correspond à celui de Malzieu, mais finalement, y a plus de surprise ! Et puis j'ai trouvé que ça manquait de rythme !
J'ai aussi l'impression qu'ils ont changé la fin par rapport au livre.

C'est pas mal, mais j'en ai peut être trop bouffé ! (et puis ça me parait un peu édulcoré !)

soyouz a écrit:

Jack et la mécanique du Coeur : je n'ai pas été transporté, contrairement à ma première lecture du livre (comme quoi, l'imagination perso). Heureusement qu'il y a la ziq', mais même là, ils ont sauté le truc un peu gratiné de livre/CD (je me demandais comment ils allaient l'intégrer, bah pschuuuuit !). L'anim' est pas trop mal, l'univers correspond à celui de Malzieu, mais finalement, y a plus de surprise ! Et puis j'ai trouvé que ça manquait de rythme !
J'ai aussi l'impression qu'ils ont changé la fin par rapport au livre.

C'est pas mal, mais j'en ai peut être trop bouffé ! (et puis ça me parait un peu édulcoré !)

Je n'ai pas encore lu le livre, peut-être pour ça que j'avais beaucoup aimé (l'univers visuel est magnifique). Vu que c'était un film tout public, j'ai été aussi déçu qu'ils esquivent le hamster, mais pas surpris.

Gendar a écrit:

soyouz a écrit:

Jack et la mécanique du Coeur : je n'ai pas été transporté, contrairement à ma première lecture du livre (comme quoi, l'imagination perso). Heureusement qu'il y a la ziq', mais même là, ils ont sauté le truc un peu gratiné de livre/CD (je me demandais comment ils allaient l'intégrer, bah pschuuuuit !). L'anim' est pas trop mal, l'univers correspond à celui de Malzieu, mais finalement, y a plus de surprise ! Et puis j'ai trouvé que ça manquait de rythme !
J'ai aussi l'impression qu'ils ont changé la fin par rapport au livre.

C'est pas mal, mais j'en ai peut être trop bouffé ! (et puis ça me parait un peu édulcoré !)

Je n'ai pas encore lu le livre, peut-être pour ça que j'avais beaucoup aimé (l'univers visuel est magnifique).

Ouais, mais finalement hyper-prévisible. C'est un peu comme pour la musique où il en est presque à s'auto-parodier ! Il devient aussi prévisible qu'un Tim Burton !

Ghost Rider - L'esprit de la vengeance : vraiment bien fait de ne pas aller le voir au ciné. Scénar' hyper-prévisible, hyper-balisé et hyper-sans-intérêt ! Vilains sans envergure, les scènes s'enchaînent sans qu'on ressente la moindre chose ! Et après le Cage pointeur du doigt, on a le Cage bon à enfermé !

Sinon, manquait plus que le Ghost Rider en moissonneuse batteuse que la fête soit belle !

Edit : j'oubliais : on aurait dit un téléfilm des années 90 en terme de qualité d'image !

dans la série mieux vaut tard que jamais;Dallas Buyers Club.
il y a un peu tout dans ce film: les débuts du ravage du Sida,méconnaissance de la maladie,main mise de l'industrie pharmaceutique,aveuglement de la FDA et système D pour monter un réseau de soins alternatifs.
mise en scène soignée et sans fioritures de Jean-Marc Vallée pour un film sans complaisance porté par un duo d'acteurs,Matthew MacConaughey et Jared Leto,époustouflant.
captivant et passionnant

Pas de printemps pour Marnie Tippi Hedren livre une performance remarquable jouant toute une palette d'émotions passant de la férocité, à la frayeur puis au désespoir avec brio. Sean Connery a un rôle plus limité dans ses possibilités, mais son personnage protecteur mais aussi prédateur est plus complexe qu'il n'y parait. Et c'est là, la grande qualité du film : ses deux héros troubles qui font que les frontières entre le bien et le mal sont floues. D'un côté Marnie, voleuse et menteuse compulsive avec un passé qu'on suppose terrible. De l'autre, Jack, playboy riche et spirituel, mais qui est incapable d'obtenir ce qu'il veut de la femme qu'il aime de son plein gré ( cette scène du bateau est glaçante). C'est d'ailleurs, une excellente idée d'avoir pris Sean Connery au sommet de son sex appeal pour interpréter ce personnage.

J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ce duel et Hitchcock, une nouvelle fois, m'a régalé avec ces idées de mises en scènes. J'ai l'impression que le film n'a pas une grosse côte et j'en suis sincèrement surpris. C'est un film moderne qui aborde bien avant l'heure le problème de la condition féminine et des relations forcées.

Je l'adore ce film ! Je me demande si ce n'est pas mon premier Hitchcock.
En tout cas, c'est le seul cours de philo que j'ai compris (et qui m'ait intéressé d'ailleurs !)

soyouz a écrit:

Je l'adore ce film ! Je me demande si ce n'est pas mon premier Hitchcock.
En tout cas, c'est le seul cours de philo que j'ai compris (et qui m'ait intéressé d'ailleurs !)

Tu te rappelles du thème?

Ah bah non !

soyouz a écrit:

Ah bah non !

Ha bravo!

Sinon, j'ai aussi regardé le documentaire du blu-ray. Une heure passionnante où on a quasiment tous les intervenants du film qui interviennent, sauf Hitchcock et Connery, malheureusement.

Gendar a écrit:

soyouz a écrit:

Ah bah non !

Ha bravo!

Non, mais c'était il y a une demi-vie ! Comment veux-tu que je m'en souvienne ?

Hippocrate Je pensais que ce serait drôle et un peu triste. Finalement, c'est surtout déprimant. Le film se veut, je pense, assez réaliste et donc ça donne forcément une image pas très glamour de l'hôpital. Les acteurs sont bons et le film, même s'il pêche parfois de problèmes de rythme est pour moi, une bonne surprise.


La Chevauchée FantastiqueComment ai-je pu douter du talent de Ford avant d'attaquer ce film? Je pensais découvrir un énième western où de gentils blancs se font attaquer par de sauvages peaux rouges. Mais il n'en est rien, car même si c'est le postulat de départ et le morceau de bravoure de fin de film (quel montage!), c'est avant tout un film de personnages. Car dans cette diligence s'entasse tout un who's who du western : la prostituée, le docteur alcoolique, le joueur, la femme de militaire, le banquier véreux, le commercial un peu pied tendre et le hors-la-loi. Sans oublier le conducteur et le shérif. Et tout ce charmant beau monde qui, d'habitude, ne se croise pas, va être amené à interagir et offrir de superbes scènes de dialogue où l'on découvrira les personnages, où leur passé sera suggéré laissant le spectateur relié A et B. Et surtout Ford ne joue pas les pères la morale avec ses personnages, il les montre tels qu'ils sont et ce ne sont pas forcément les plus respectables qui sont les plus respectés. J'ai trouvé ce point de vue très moderne pour l'époque. Et pour donner vie à ces personnages forts et fouillés, Ford s'est entouré d'une belle équipe d'acteurs, chacun jouant à merveille leur partition. On les croirait tous réellement tirés du XIXème siècle.

Si en plus, on rajouter à ça, un film rythmé qui sait gérer la tension, qui se montre souvent drôle (le brave Mexicain et sa jument volée), des plans somptueux, une photo magnifique et un montage au cordeau, on est, je pense face à un chef d'oeuvre du genre.

La Chevauchée Fantastique, un film de personnages où à un moment il y a des Indiens.