Comics du jour, bonjour

Lu Avengers 4 'La Guerre des Royaumes' :

Le titre de ce tome est quand même mensonger, car Jason Aaron se focalise ici sur les à-côtés, réservant l'événement à la mini-série éponyme. Du coup, chaque épisode traite de plusieurs choses différentes. Si ça peut paraître une espèce de mélange sans queue ni tête, il n'en demeure pas moins que ça reste quand même toujours fort bien écrit. Un florilège de pistes bien sympa, même si justes survolées. Au dessin, un retrouve le toujours très fun Ed McGuinness. Ainsi qu'un épisode avec le style très différent de Jason Masters. Et un petit de Stefano Caselli. Bref, plein de petites choses dans cet opus court, qui en fait plus un album de transition que comportant vraiment une histoire tenue. Pourquoi pas, à voir les développements.

Lu Spider-Woman 1 'Mauvais Sang' :

C'est la dernière série en date. Je ne m'attendais à rien. Eh bien, franchement, il s'avère qu'in fine, c'est une excellente surprise ! La nouvelle venue Karla Pacheco s'amuse avec son scénario, le rendant généreux en y allant à fond dans les scènes d'action et les péripéties plein de rebondissements qu'elle inflige à son personnage. De même, elle s'éclate avec la narration, ce que le dessinateur Pere Pérez s'efforce de transcender avec des mises en pages ingénieuses et/ou dynamiques. Bref, je n'en attendais rien, et il s'avère que c'est vraiment bien foutu sur tous les points. Une belle surprise.

ca se lit bien mais c est parfois too much dans les dialogues facon TV sitcom..
Je trouve aussi qu on allourdit encore les origines d un perso qui n en a pas besoin.
D autre part la série précédente d hopeless etant si bien .. c est un peu un contre coup.
Là on est pour moi sur la meme logique que al série Black Cat.. série sympa mais qui casse pas 3 pattes

Si c'est bien la série à laquelle je pense, j'en garde un très mauvais souvenir (genre "pourquoi je m'inflige ça?)

Je n'avais pas vraiment lu avant de titre dédié au personnage ; j'ai d'ailleurs découvert ses origines dedans. Je ne peux donc juger par rapport à ce qui a été fait avant la concernant, et juste profiter de cette proposition.

Lu Batman : Joker War tome 3 :

James Tynion IV tient toujours la barre, c'est toujours bien écrit. Après la Joker War, il tient le cap, même s'il y a ici moins d'inventivité. Cela n'en demeure pas moins du fort bon comics. Après un épisode de transition dessiné par le toujours très chouette Guillem March, on a droit là à un arc en quatre parties, illustré par divers artistes. Pas déplaisant, même si cette histoire de rival est quand même du classique. On passe ensuite au one-shot Punchline illustré par Mirka Andolpho, dans la continuité, et pas inintéressant. Et on finit par un Annual centré sur Clowhunter, qui a la particularité d'être l'oeuvre du génialissime James Stokoe, au style personnel et détaillé qui est à chaque fois une sacrée claque graphique.

Spider-Man 8 :
ASM : je crois que j’ai rien compris au double épisode de Spencer. En tout cas, j’ai pas fait les liens. Je sens que quand je vais attaquer la suite, va falloir que je me remette dans celui-ci.
FFSM : ouais, Taylor fait un épisode bouche-trou centré sur MJ. Sympa.
Amazing MJ : mois MJ apparemment. Bon, rien d’inoubliable pour le moment. il aurait fallu donner cette série à Millar
Miles : c’est décevant quand même, après l’épisode précédent. ça se résout comme un épisode du NCIS.

WW 4 : Bon, WW est un poil plus fine qu’on pouvait l’espérer, mais faut dire qu’en face, c’est le mâle alpha de haut niveau. ça fait longtemps que je n’avais pas lu un perso, pourtant caractérisé à moult reprises, aussi caricatural (quoique Johns a fait fort avec sa mouture de la JLA). Bon, ça bastonne et le dernier rejeton de Zeus passe une nouvelle fois dans les mains d’un autre (« encore » comme le dit si bien Zola … à croire qu’Azzarello s’auto-critique en direct). On aimerait bien que le gimmick s’arrête un peu. L’auteur fait quand même un peu de ménage (en ayant préparer le terrain via un épisode), ça va forcément avoir une incidence pour les deux derniers tomes, d’autant plus qu’Apollon semble prendre un peu les devants. L’épisode .2 donne une piste intrigante.
A voir !

(j’avoue que l’intégration des néo-dieux me laisse encore perplexe … je ne fais pas le lien, si ce n’est avec le mot dieu évidemment)

Les Mondes de Wallace Wood : Bon, bah j’ai fini par le finir, ce catalogue de l'expo de Wood. Et il était trop court, même en le faisant durer.
En fait, il ne fait pas que montrer de magnifiques planches, et plus grand format qu’un comic book : il est aussi très technique par ses textes, via notamment des précisions sur les encrages, avec des explications très précises sur certaines pages. mais en plus, il ne fuit pas l’histoire de Wood, qui est intimement liée à sa carrière et ses choix/évolutions graphiques. Et si le bouquin de Laborie apporte vraiment du plus par rapport ce catalogue d’expo. Et comme l’avait Manzano lors de sa conférence, il me semble qu’il y a bien du plus par rapport à l’expo.

Wood n’a vraiment pas eu la carrière qu’il méritait. Un vrai précurseur, quand même, le commun des mortels ne peut s’en rendre compte.

Venom 6 :
Venom : alors, ce sont les vacances donc Brock emmène cet adorable Carny à la plage, sur l’île où Venom avait séjourné du temps où il croyait Spidey mort (oui, lui aussi y croyait). Bon, faudra pas que ça dure de trop, hein, parce que déjà, Carnage n’est pas un perso que j’apprécie naturellement (il est de trop pour moi), mais en plus, ça jacte et se bagarre de manière répétitive. Et puis Cates apporte plus de mistère au cas du fiston Brock … pas sûr que ça m’amuse plus.
Scream : mouais … j’ai déjà oublié la fin.
Ravencroft : ouch, le soufflet retombe. Wolvie est déjà invité et bon, on ne peut pas dire que ça fasse avancer le truc.

Lu Clark Kent : Superman 6 'La Maison Kent' :

Deux tomes en un pour ce dernier opus dédié aux aventures de la SuperFamille par Brian Michael Bendis. Passé un premier récit dont on se fout royalement, les deux gros arcs qui constituent cet album se lisent avec intérêt, à défaut d'être inoubliables. Les scenarii sont simples mais entraînants ; pour du Bendis récent c'est pas mal, on a vu bien pire venant de lui. Au dessin, on retrouve l'excellentissime Ivan Reis, dont le trait généreux est un régal pour les yeux de tous les instants. Et un John Romita Jr en mode automatique, qu'il ne faut pas regarder dans le détail, mais qui fait le boulot.

Lu Captain America 1 'Hiver Américain' :

Après avoir oeuvré sur Black Panther et son univers, le journaliste et écrivain Ta-Nehisi Coates reprend Captain America. Intéressant et pertinent ? Difficile à dire, tant l'approche post-Secret Empire est très marqué, et la narration très décompressée. C'est finalement léger et vite lu. Cela se suit pourtant bien, avec beaucoup d'action, mais au final on a un sentiment de trop peu. Côté graphique, c'est pas mal du tout, solide, quoique fonctionnel et déshumanisé. Leinil Francis Yu puis Adam Kubert sont des pros, ont des styles plaisants, mais enquillent les planches à la pelle.

Lu Major X : 'Qui est Major X' :

J'avais déjà lu la mini-série dans le softcover Deadpool. Mais un pote ayant acheté ce Marvel Deluxe, c'était l'occasion de le relire.
Rob Liefeld revient. Et fait toujours la même chose. De nouveaux concepts, de nouveaux personnages. Le regard tourné vers les années 90 bien sûr. L'illusion marche sur la première moitié, un minimum intrigante et efficace, pas mal écrite du tout, comme divertissement de série B. Mais toutes ces idées ne sont pas développées, on se fout de tous ces personnages secondaires, et ces allers et venues entre futurs possibles, passé et présent deviennent confus voire ne tiennent pas la route. Et ce n'est pas auto-contenu, ça fait référence à des épisodes disparates de Liefeld par le passé, et il n'y a pas de véritable fin. Bref, une première moitié ma foi bien sympa, une seconde hélas plutôt catastrophique. Côté dessin, on peut apprécier le simple mais solide Brent Peeples, et surtout le rare et puissant Whilce Portacio sur un épisode. Dans tous les cas, ils mettent à l'amende ce pauvre Liefeld, qui est loin de s'être amélioré avec le temps, bien au contraire. Son trait est extrêmement aléatoire, c'est peu de le dire, et en plus il s'essouffle très rapidement. L'excellent coloriste Romulo Fajardo Jr tente de rattraper tout ça, mais ça ne marche pas tout le temps.
En bonus, on nous repasse ses deux épisodes de la série Wolverine. Toujours aussi marquants et cool, surtout dans le fond où il y a vraiment de l'idée, moins dans la forme passé les premières pages. Il aurait été de bon ton d'en créditer les auteurs. Il y a aussi une mini interview et plein de croquis.

Sky Masters : Lu en 1 semaine. Et pourtant, je pensais aller encore moins vite (par moment, j’ai l’impression que mes N+* pensent qu’on va à la plage en juillet), parce que souvent, avec Kirby, y a de quoi lire. Là, on a aussi de quoi lire, mais je ne sais pas pourquoi, ça défile quand même pas mal.
Ce qui m’épate, c’est l’enchaînement des strips, avec très peu de redondance d’un jour à l’autre, avec des histoires qui n’arrêtent pas (Sky Masters n’a pas le temps de prendre des petits déj’ pour faire le point sur la situation). Et vu que c’est placé dans une période précise, je trouve que ça n’a pas vieilli. Comme un bon film des années 50 qui parle de son époque proche. On n’est pas dans la Hard Science, mais cela dit, à l’instar d’Hergé, Kirby crée (en se documentant beaucoup) tout un univers quasi crédible, c’est assez épatant. et prenant.
Et ce combo avec Wood, y a pas à dire, c’est réellement un dessin hybride, pas une association. On reconnait par des tics de mise en scène ou autre, mais je pense que Wood mettait beaucoup de lui (à force de voir du Wood, y a quelques effets d’encrage que moi-même je commence à reconnaître - j’aurais peut être oublié d’ici 3 ou 4 mois. Je craignais aussi le passage avec Ayers (je crois l’avoir détecté, d’ailleurs, ce passage de flambeau - enfin la transition via Kirby).
Donc, ouais, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce paveton de 400 pages !

*ajoutez le chiffre que vous voulez, sauf le 1 … allez et le 2

WW 5 : Le début de l’album met en scène sa surprise d’être la nouvelle Guerre et son arrivée au sein du « conseil » du Panthéon. C’est plutôt bien fait, assez sympa à lire aussi et cohérent je trouve.
Après, pour la suite, on sent que ça délaie un peu, ça se lit vite et Azzarello s’assure que l’action se termine dans la prochaine hexalogie par une grande baston qui risque d’être homérique (je sens qu’on va revoir revenir certaines amazones du début de la presta d’Azza). Après, je comprends aussi l’auteur, faut que le Premier né puisse avoir l’occasion de faire ce qu’il faut et donc, on aurait aussi pu lui reprocher d’avoir été trop vite.

Sudzuka remplace joliment Chiang, en copiant son style sans que l’unité graphique de la série en pâtisse vraiment. C’est bien fait.

Thanos 5 :
Thanos : alors là, je tombe un peu des nues et va falloir que je me replonge dans la fin de Infinity Wars. Hormis cette révélation de début, j’avoue que je ne sais pas trop quoi penser de cet épisode, car il ne s’y passe pas grand chose.
GoG : on ne pourra pas dire que Cates n’envoie pas du bois dans ces épisodes. ça ne révolutionne pas grand chose, mais ça divertit pas mal et donne bien envie d’aller voir la fin. Et ça, c’est déjà pas mal. En tout cas, je ne lis pas avec déplaisir.
FF : Prodigal Sun : je ne sais pas pas à quoi ça va servir, c’est très sympa de retrouver les FF et Ka-Zar. Je suis un peu perdu sur ce qu’il s’est passé pour eux, mais David est efficace pour nous mettre à l’aise et ne pas rende ça nécessaire.

WW 6 : Bon, Azzarello a tenté l’épique, mais je trouve que la tension ne monte jamais, en fait. C’est réalisé assez proprement, toujours avec des dessinateurs au top, mais le souffle n’y est pas (ou alors, je n’étais pas dans l’ambiance). Le premier né tergiverse trop, si bien qu’on sent le retournement de situation venir (et puis sur l’identité de l’un de ses sous-fifres, on l’a senti venir dès sa première apparition sous cette forme). Même le twist de fin n’émeut pas (je me demandais même du moment où elle allait apparaître).

Au final, cette prestation aura été plaisante, notamment grâce à une partie graphique intéressante et originale. Wonder Woman aura gagné en maturité et est plus complexe que dans sa version johnsienne. Mais j’avoue que je reste quand même sur la version précédente (au moins au niveau des origines).

Gideon Falls Du très bon Lemire. L'histoire commence comme un récit horrifique un peu mystique pour aller vers quelque chose de beaucoup plus complexe et ambitieux tout en gardant ce côté horrifique. Chaque fin d'épisode donne envie d'enchaîner avec le suivant. Sorrentino fait un travail irréprochable faisant varier son style, la mise en page pour servir la narration. Il y a des choses assez folles en terme de découpage et de représentation. Je ne sais pas vraiment ce que je pense de la fin. Mais je pense que je relirai certainement un jour un peu plus calmement.

John Carpenter's Night Terrors: Black Sparrow TPB :

Une histoire complète écrite par le scénariste prolifique Steve Niles et le cinéaste Jay Russel. La temporalité et le lieu de l'action en font l'intérêt, tout comme le rythme lent et l'atmosphère moite. Une approche qui donne du sel à un pitch des plus simples. Simple mais qui se lit bien. La fin brutale n'offre pas de happy end tout en restant ouverte. Le vétéran Scott Hampton est en mode minimaliste, mais son trait n'est pas sans caractère. La colorisation de Jennifer Temple Lange est à la fois basique dans ses aplats de textures d'un autre âge et pas inintéressante dans l'ambiance ainsi dégagée. En mélant deux genres, le western et l'horreur, dans un rythme posé, cet album bien que pas inoubliable n'est pas mauvais en soit.

Les Dossier Secrets de Hellboy : Koshchei :

Mike Mignola au scénario, Ben Stenbeck au dessin, Dave Stewart aux couleurs. On a bien tout ce qui fait la caractéristique de Hellboy, que cela soit ses personnages aux designs variés, son folklore magique emprunté à plusieurs cultures, sa narration à la fois pépère et éclatée... On est en terrain connu, et on continue d'apprécier ça. Un univers vaste et solide auquel on accroche, de l'émotion, un dessin joli aux petits oignons... Le chemin parcouru est ainsi très agréable, même s'il n'y a pas réellement de fin. Chouette édition, avec toutes les couvertures et surtout un cahier graphique très généreux.

Chu 1-5: premier arc d'une série toujours scénarisée par John Layman mais sans Rob Guillory cette fois. On suit une des soeurs de Tony Chu, celle qui est une voleuse. Elle se retrouve embarquée dans une sale affaire et dans de vrais beaux draps. Ça se passe avant Chew donc on voit le désastre arriver. Pour le reste, c'est un peu court, on ne voit pas trop où Layman veut nous faire aller. Donc on a un casse qui se passe mal, la revanche et une histoire de famille. Un goût de trop peu.

Chew / Outer Limits 1-3: les mecs d'Outer Limits doivent causer avec un extra-terrestre qui ne communique qu'à travers la nourriture. Ils font donc appel à Tony (ainsi qu'à John Colby) mais ces derniers apprennnent qu'ils ne sont pas tout à fait qui ils pensent être. Et forcément ça dégénère par la suite. 3 numéros et on est partis. De l'aveu même du scénariste (Layman toujours), c'est plus une histoire de Chew que d'Outer Limits. C'est drôle, court et gore sur la fin. Et bien dessiné aussi. Il faudra donc que je jette un oeil sur cette deuxième série par Layman.

Mortal Kombat X :

Urban Comics reprend l'intégralité en un seul album, ce qui nous donne un pavé de 400 pages ! D'abord webcomic, à l'instar d'Injustice, c'est ensuite paru en version papier. L'histoire fait bien entendu écho à l'avant-dernière itération du célèbre jeu vidéo de baston. Elle s'intéresse à l'intrigue, mettant en scène nombre de personnages, qui bien entendu vont au fur et à mesure se mettre sur la gueule, non sans des pointes ultra gores non dissimulées ! La promesse du titre est donc tenue, ça se laisse lire, c'est généreux, on est vraiment devant une série B régressive et jouissive. Un scénariste tient tout ça, et c'est illustré par quatre dessinateurs qui se relaient.

Chaque été, je profite des vacances pour découvrir des séries que j'ai loupées dans l'année. Cette année encore, j'ai pas mal lu. Je vous ferai gràce des trucs que j'ai trouvé moyens pour me concentrer sur ce que j'ai vraiment aimé, et il y a déjà pas mal de choses. Pour commencer chez DC:

Wonder Woman : dead earth Alors oui c'est une énième histoire sur les aventures d'un héros (ou d'une héroïne) bien connu, dans un monde post apocalyptique où presque rien n'a survécu mais c'est très bien fait. Daniel Warren Johnson écrit et dessine cette aventure découpée en 4 maxi épisodes (50 pages chacun environs). Je ne le connaissais pas du tout mais il a un trait assez gras mais très dynamique. Il me fait un peu penser à Paul Pope, voire à Marc Hardy. En tous cas, un trait qu'on apprend vite à apprécier si on n'y est pas hermétique. Le scénario n'est pas non plus en reste. En prenant quelques libertés avec les origines de Diana, DWJ nous offre une histoire avec de très bonnes surprises, qui rend hommage aux cotés les plus exemplaires mais aussi les plus humains de l'amazon. Vraiment une excellente lecture.

SuperMan smashes the Klan : Superman contre le KKK, voilà un postulat de départ bien casse gueule qui avait toutes les chances de déboucher sur n'importe quoi. Et au final c'est une réussite. Gene Luan Hang écrit une histoire intelligente, qui évite (la plupart) des gros clichés et utilise parfaitement les origines du kryptonien pour traiter de l'acceptation de soi et des autres. Le récit étant placé juste après la 2e guerre mondiale, il y flotte aussi une certaine innocence assez magnifiquement mis en dessins par Gurihiru. Son trait assez proche du manga aurait pu faire tâche dans un récit qui veut rappeler les comics d'une autre époque, mais sa simplicité convient finalement parfaitement avec l'ambiance. Une BD que je conseillerai à tout le monde, petits et grands !

psychocouac a écrit:

SuperMan smashes the Klan : Superman contre le KKK, voilà un postulat de départ bien casse gueule qui avait toutes les chances de déboucher sur n'importe quoi. Et au final c'est une réussite. Gene Luan Hang écrit une histoire intelligente, qui évite (la plupart) des gros clichés et utilise parfaitement les origines du kryptonien pour traiter de l'acceptation de soi et des autres. Le récit étant placé juste après la 2e guerre mondiale, il y flotte aussi une certaine innocence assez magnifiquement mis en dessins par Gurihiru. Son trait assez proche du manga aurait pu faire tâche dans un récit qui veut rappeler les comics d'une autre époque, mais sa simplicité convient finalement parfaitement avec l'ambiance. Une BD que je conseillerai à tout le monde, petits et grands !

Est-ce qu'Urban l'a sorti en VF ? Sinon, le récit en VO avait eu pas mal de récompenses je crois.

Pas à ma connaissance.

Il me semblait qu'ils devaient le faire. Ah ben oui: https://www.urban-comics.com/superman-ecrase-le-klan/

248 pages de cette qualité pour 10€ ! vraiment aucune raison de s'en priver. Je vais d'ailleurs me le prendre pour l'avoir en VF (c'est le genre de trucs qui se prête facilement et comme ça convient aussi à un public jeune, la VF est plus gérable).

Je continue mon tour avec des trucs de Kirkman.

Fire Power prelude + #1-18 soit pas mal de pages en tout. FirePower ne révolutionnera pas le monde des comics par son intrigue qui est somme toute assez convenue (un lieu secret, l'héritier d'un pouvoir ancestral et la lutte aussi ancéstrale de gentils karateka contre les méchants karatekas). Mais si le scénario n'est pas original, il est tout de même diablement efficace. Avec des personnages attachants et quelques twists bien placés, on dévore les numéros à toute allure pour avoir la suite de l'histoire. Mais la vraie star de la série, ce sont les dessins de Samnee. Egal à lui même, l'artiste livre des planches d'une élégance rare, dont l'apparente simplicité cache un dynamisme constant.
Fire Power n'a rien de bien novateur mais j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.

Oblivion Song T1 à5 Je suis généralement assez fan de Kirkman mais à la lecture du premier tome d'Oblivion song, je me suis demandé si cette série n'allait pas être l'exception. Le contexte avait quelque chose de relativement nouveau mais je n'accrochais pas vraiment au récit. Et puis l'histoire s'est étoffée, de nouveaux paramètres et protagonistes se sont mis en place et le tout est devenue diablement intéressant. A tel point, que je suis à présent très pressé de découvrir la suite !

SgtPépère a écrit:

Il me semblait qu'ils devaient le faire. Ah ben oui: https://www.urban-comics.com/superman-ecrase-le-klan/

Le pire, c'est que si j'avais pensé kids, ça m'aurait parler. Désolé !

No problemo.

Lu Legion of Super-Heroes tome 1 'Millénium' :

Euh... Je crois que c'est un des comics les plus mal écrits qu'il m'est été donné de lire ! Le prolifique Brian Michael Bendis est ici tombé bien bas. C'est bien beau de ramener ce titre sur le devant de la scène, mais au moins faudrait-il quoi savoir en faire. Or, c'est difficile à suivre, les (nombreux) personnages ne sont pas pris en compte, les dialogues sont atrocement au bas des pâquerettes... Bref, une torture ! Par contre, visuellement, il faut avouer que c'est un enchantement de première. C'est Ryan Sook qui se charge de la majorité, et c'est fait avec une belle classe aux petits oignons.

Lu Injustice : 'Année Zéro' :

Tom Taylor est franchement inspiré pour cette préquelle. C'est continuellement prenant, en plus de payer un hommage à la Justice Society. A la fois respectueux envers les classiques et avec une volonté de modernise. C'est bien foutu, bien écrit, ça file avec une efficacité redoutable. Le dessin est en adéquation, que cela soit Roge Antonio ou Cian Tormey, dans une expressivité dynamique du plus bel effet. sans oublier la colorisation de Rain Beredo.

je finis mon top vacances avec:
Once & Future T1-3: J'étais vraiment pas tenté par les covers de once & future. Je m'attendais à un truc bateau à tout point de vue et sand reel attrait. J'ai finalement eu une intrigue solide portée par une partie graphique d'excellente facture. Si tout n'est pas absolument clair, cette histoire où les histoires sont des armes est resté haletante sur les trois tomes, voire s'est améliorée au fur et à mesure de la progression. Une meilleure connaissance des chevaliers de la table ronde et des poèmes anglais aurait pu aider ma compréhension mais ça reste très bien sans ça. Il faut aussi mentionner le travail de Dan Mora dont les planches sont pleines de style, d'expression et de mouvement. Je ne le connaissais pas vraiment mais j'aime beaucoup ce qu'il fait, surtout que je ne sais pas qui fait les couleurs mais ces dernières sont aussi très réussies.

Duke_Oliver a écrit:

Lu Legion of Super-Heroes tome 1 'Millénium' :

Euh... Je crois que c'est un des comics les plus mal écrits qu'il m'est été donné de lire ! Le prolifique Brian Michael Bendis est ici tombé bien bas. C'est bien beau de ramener ce titre sur le devant de la scène, mais au moins faudrait-il quoi savoir en faire. Or, c'est difficile à suivre, les (nombreux) personnages ne sont pas pris en compte, les dialogues sont atrocement au bas des pâquerettes... Bref, une torture ! Par contre, visuellement, il faut avouer que c'est un enchantement de première. C'est Ryan Sook qui se charge de la majorité, et c'est fait avec une belle classe aux petits oignons.

Le tome 2 vient tout juste de sortir en vf pour info.

Enfin vu ton avis...