Comics du jour, bonjour

Giant Days T.14 Ca y est le trio diabolique a fini ses études et il est temps de leur dire au revoir. Ce n’est peut-être pas le meilleur tome de la série. J’ai un peu l’impression que tout avait été donné dans le précédent. Mais quoiqu’il en soit, c’est une excellente série qui aurait mérité d’avoir plus de succès en France (Je viens de voir qu’Akileos avait lancé un Ulule pour publier la suite et ils ne font pas des gros scores: https://fr.ulule.com/giant-days-integrale-4-and-5/)

La mort des Inhumains : Alors d’un bloc (puisque j’ai tout lu la nuit dernière), ça passe bien, même si au final,

Spoiler:

. Je n’avais plus trop suivi ce qui s’était passé pour les Inhumains après Royals, mais c’est une nouvelle cité sur la Lune, c’est ça ?

Dans la construction, c’est du Cates pur sucre car ça se lit très vite, même s’il y a du dialogue et du récitatif. Je dirai qu’il va à l’essentiel, c’est efficace, les cliff font mouche, tout en mettant quand même un peu de sentiment (sauf pour la mort de Spoiler … dont visiblement, même le scénariste se fout), mais peu de perso sont mis en avant hormis Flèche Noire (et Gueule d’Or). Et là est peut être le reproche, parce que ça ressemble presque à la suite de la série d’Ahmed. Même Medusa est rapidement mise de côté, Cates usant du langage des signes (je ne sais pas si c’est le bon, en revanche) pour faire communiquer Flèche Noire, et pour le coup, je trouve que ça perd en interaction. Parce que ce lien spécifique qui existait encore jusqu’à présent semble définitivement perdu sous Cates pour une raison inexpliquée.
Donc, ouais, j’ai aimé, mais j’ajoute des bémols, tout de même.

Olivetti a visiblement revu sa copie en terme de style graphique et bien lui en a pris. C’est très agréable à regarder, cela reste dynamique et quand c’est nécessaire, on sent bien la puissance crépitée.

Spider-Man 6 : Après une pause de 8 mois, je reprends un peu les fascicules à rabat, et j’ai vécu une expérience inoubliable.
En tout cas, la reprise m’a bien fait plaisir. Faut dire que Spencer utilise ses jouet favoris, à savoir les vilains loser, et laisse toujours planer ce mystère entre Boomerang et le Caïd (attention à la révélation à deux balles). En plus, c’est dessiné par Kev Walker, qui devrait être le régulier sur le titre, tant il est à l’aise et dynamique.
Le deuxième épisode est plutôt anecdotique, au sens le gain de temps pour être raccord avec l’Absolute.

Pour FNSM, Taylor utilise un perso apparu récemment dans l’univers de Spider-Man, avec un autre perso bien pus vieux. On ne sait pas trop où cela va nous mener, et c’est rigolo que l’intrigue utilise le financement participatif en bruit de fond. En tout cas, les deux séries se causent plutôt bien.

Spider-Miles : je n’ai pas été très fan du premier arc, mais le final, sans être flamboyant est de meilleur tenu. Le 7ème épisode subit une valse de dessinateurs, c’est assez bizarre. Ahmed lance deux ou trois trucs, mais l’intrigue principale se déroule surtout les trois dernières pages, ce qui donne l’impression d’une faible densité, idem pour le rythme.

Black widow #1-4 : J'ai vraiment bien aimé. Rétrospectivement, je me dis que c'est peut-être un peu lent mais en lisant 4 épisodes d'un coup, ça ne m'a pas dérangé. Et j'aime beaucoup les dessins de l'artiste dont j'ai oublié le nom.

Fantastic four #24-27 : Là aussi, une lecture agréable. J'apprécie le développement des personnages de Franklin et Valéria et de manière générale, le scénario fonctionne bien (même si un personnage reste une énigme). Et rebelote, j'ai encore une fois beaucoup aimé les dessins de l'artiste dont j'ai oublié le nom.

Thanos 4 :
Thanos : eh bien, tu peux t’arrêter 6 mois et reprendre sans avoir rien oublier. C’est dire tout le contenu de cette série. Cela dit, il y a enfin quelques scènes intéressantes, avec une Gamora qui s’affirme, tout en restant une petite fille et un Thanos presque en papa-gâteau par moment. C’est étrange, intrigant même. Mais il a fallu attendre le début de la deuxième partie de la série pour que ça commence à faire ouvrir un oeil.

GoG : bon, là, il fallu que je me replonge dans le premier numéro du bimestriel, pour faire fonctionner ma mémoire, parce que j’avais un peu oublié l’histoire du trou noir (et comme je n’ai pas SS Black, bah, j’ai loupé quelques infos). Cela étant dit, j’ai trouvé quand même que ces quelques épisodes n’avançaient pas des masses. parce qu’en fait, le 7 ne fait que confirmer ce qu’on lit dans l’annual (et qui était attendu), le 8 évoque Rocket, et le 9 est coupé en deux (donc, peut être que tout est dans la deuxième partie). Cela dit, j’ai toujours bien envie d’aller lire la suite, car Cates nous fait une grosse mixture de Starlin (en plus bourrin). Après, j’ai du mal à croire que le grand Pope est bien celui indiqué …

Venom 4 :
Venom : Cates utilise son prétexte pour développer une intrigue autour du frère/fils d’Eddie. ça bastonne et ça titille quand même ma curiosité.
Absolute : des épisodes qui servent surtout à faire le tour de tous les symbiotés. Le concept du premier est au départ rigolo, et est au final plutôt dur socialement. Le deuxième sur une Ghost Rider que j’avait complètement oublié est très anecdotique.
Superior : alors là, je me demande si David n’écrit pas un pied de nez en utilisant Mephisto. Sincèrement, ça m’a bien sourire, cette pirouette. J’ai presque hâte de savoir comment le perso va réellement finir.

HoX/PoX 3 : Je persiste à continuer de dire que les petits interludes me sortent de l’action, cassent le rythme de lecture pour un apport assez famélique (voire inutile pour pas mal) par rapport à la quantité de pages occupées (on a vraiment 22 pages de BD sur HoX 3 ?).
Cependant, cet aspect se calme très fortement dans les épisodes qui suivent et c’est largement plus appréciable à lire. Ici, ce que j’aime bien, c’est qu’il exploite différemment les pouvoirs de certains mutants sans en modifier leur essence. Donc, là, ouais, ce sont des outils, quasiment sans âme puisqu’ils agissent sans parler et sans émotion, mais cela dit, ça va avec le récit. En revanche, là, la communauté mutante qui se transforme en secte … heureusement qu’il y a l’épisode de Moira dans le fascicule précédent, ça peut expliquer certaines choses.
Côté dessin, j’ai trouvé Silva un ton en-dessous des mois précédents (surtout quand tu vois Larraz).

Lu Old Man Logan 2 : 'La Fin du Monde' :

Il faut s'y retrouver dans la publication assez chaotique de cette série par Panini : il s'agit en fait là des derniers épisodes. Ed Brisson en est le scénariste ; er comme au tome précédent, il ne sait trop quoi raconter, ni comment rendre intéressant ses histoires sans intérêt. On a donc Logan avec Alpha Flight puis face à Maestro. Pour allonger la sauce, le rythme est décompressé, avec peu de dialogues, et de la bastonnade en veux-tu en voilà. Après, bien sûr, ça se lit facilement. Les dessins sont signés Damian Couceiro et Ibraim Roberson, et ils remplissent très bien leur job. En fin de volume on a un Annual mettant en vedette le Punisher dans cet univers alternatif des Terres Perdues, par Ryan Cady & Simone Di Meo. Le récit est simple et efficace, et le graphisme est de caractère et dynamique. Allez, maintenant, il est temps de passer à Dead Man Logan, la fin annoncée du gars.

Silver Surfer (Slott & Allred) 2 derniers épisodes Alors je ne sais pas trop comment mais je n'avais jamais lu les deux derniers épisodes de ce run alors que dans l'ensemble je l'avais pourtant apprécié. J'ai finalement corrigé le tir. Slott fait dans l'émotion à plein pot en rendant le surfer plus humain que jamais. Ca fonctionne bien et mon petit coeur de midinette s'est pris au jeu. Le seul problème avec un run de ce type c'est qu'il devrait définitivement marquer le surfer et je ne crois pas que ce sera le cas

Spoiler:

Silver Surfer Black : Difficile de se prononcer sur cette mini. La première chose qui frappe, c'est évidemement ces dessins très spécifiques qui font penser à Moebius (j'ai lu qq part qu'il y avait des traces de Ditko et Kirby mais ça ne m'a pas frappé). En tous cas, c'est assez inhabituel.
Pour le scénario et bien c'est aussi spécial. Cates joue la carte du voyage temporel de l'extrème. C'est un peu dommage puisque ça venait juste d'être fait par Slott mais bon.

Spoiler:

Mais le vrai problème, c'est que je n'ai pas tout compris à la conclusion. Il faudra peut être que je ne relise que le dernier épisode pour voir si c'était mon esprit qui n'était pas affuté lors de la première lecture.
En tous cas, définitivement une mini série à part.

Lu Dead Man Logan 1 'Les Péchés du Père' et 2 'Bienvenue, Logan' :

C'est le dernier scénariste de la série en date, à savoir Ed Brisson, qui se charge de cette maxi-série annonçant la fin du personnage. C'est donc du très facile, décompressé et vite lu. Si cela ne vole pas haut en qualité, ça se laisse pourtant lire pas désagréablement, avec ici et là au milieu de toutes ces facilités qui s'enchaînent quelques bonnes idées pourtant pas développées. Après une première moitié toujours aussi pauvre quoique ludique, la seconde est plus prenante car Logan revient enfin sur ses Terres Perdues, même si l'on s'en fout un peu. Car l'exploitation de cet univers tiré d'un récit à succès de Mark Millar & Steve McNiven est plus une opportunité mercantile que réellement logique. Heureusement au niveau graphique il n'y a rien à redire, c'est bu beau c'est du propre. Le dessin est assuré par le toujours impeccable Mike Henderson, au style clair et efficace. Et de chouettes couleurs.

Lu Avengers : 'Les Avengers des Terres Perdues' :

On poursuit l'histoire dans le même univers, par le même auteur Ed Brisson, en suivant des personnages secondaires, manière de bien rallonger la sauce. Ici aussi ça se laisse lire vite et c'est de l'action à tout bout de champ. Cela n'a pas grand intérêt, c'est le moins que l'on puisse dire, mais au moins au niveau graphique c'est toujours du bon. Jonas Scharf a vraiment un style solide et intéressant. Et la colorisation n'est pas non plus en reste.

Lu Avengers 3 'La Guerre des Vampires' :

Soit la série actuelle, écrite par Jason Aaron. On commence par un épisode stand-alone dédié à une ancienne Iron Fist, illustré par Andrea Sorrentino. Bien sympa, ma foi, avec de splendides couleurs de Justin Ponsor. On poursuit avec l'arc qui donne le titre à ce tome. Mais quatre épisodes paraissent trop peu pour développer comme il se doit cette histoire brassant nombre de personnages. Tout semble trop à l'étroit, coincé, et c'est bien dommage. Reste le dessin de David Marquez, comme toujours franchement chouette.

The Complete Witchblade Vol.1 TPB :

Cet album pavé compte plus de 600 pages, il contient pas moins de 25 épisodes, soit les deux premières années complètes de publication du titre. Je me souviens de l'arrivé de cette série en France, d'en avoir lu quelques épisodes à l'époque, mais cette proposition est l'occasion pour moi de m'y plonger un peu plus avec le recul. D'autant plus que j'ai toujours très accroché aux production Top Cow, qui je trouve mettaient le paquet. Pas de super-héros en costumes colorés ici, c'est un mélange de soap, de fantastique, de policier et d'érotisme. Si les trois premiers éléments fonctionnent très bien, le dernier est quand même beaucoup trop racoleur à mon goût pour ne pas faire tâche. Mais en même temps ne retenir que ça de cette série n'est pas lui rendre justice. Généreux, les scénaristes David Wohl & Christina Z. offrent beaucoup de choses, à différents niveaux. C'est continuellement accrocheur, et ce dès le début, avec des rebondissements marquants qui sont devenus cultes. Si l'on écarte quelques petits épisodes venant plus tard qui vont trop dans le n'importe quoi, dans l'ensemble la grande majorité de ce qui nous est présenté est prenant en tous points.
Ce qui à fait parler d'elle, c'est bien sûr la partie graphique, assurée par la star Michael Turner. Le dessinateur a déjà son style si caractéristique, à la fois fin et inspiré, présentant des mises en pages futées et des scènes mémorables, mais n'y va pas non plus de main mortes dans les images poseuses et les belles gueules de top modèles aux corps parfaits interchangeables. Il prendra encore plus ses aises avec son style au fur et à mesure de son travail, tout en maintenant une qualité sur le long terme, et ce à chaque épisode. Il est aussi ne l'oublions pas soutenu par l'encrage élégant et appliqué de D-Tron et ses assistants, ainsi que la colorisation parfaitement flamboyante du vraiment excellent Jonathan D. Smith.
Le gros bouquin finit sur le premier crossover d'envergure avec the Darkness. On y croise quelques pages de Marc Silvestri, en mode pressé loin de son niveau. On a aussi ici les premiers épisodes de la série spin-off Tales of the Witchblade, présentées par ordre chronologique de parution. S'il s'agit de purs divertissements ma foi sympathiques, ils sont tout de même dispensables. Au dessin, on a Tony Daniel, David Finch et Billy Tan.

Lu Suicide Squad : Renégats 1 'Hécatombe' :

Les auteurs de la série Injustice se retrouvent pour cette nouvelle maxi-série qui fait envie. Et en effet, c'est vraiment chouette. Tom Taylor est inspiré. Si c'est toujours aussi vite lu et décompressé, il n'empêche que ça regorge de scènes mémorables, d'action rêche, d'humour noir... mais aussi de moments d'émotions et surtout de bons gros rebondissements en veux-tu en voilà ! Le dessin de Bruno Redondo est sympa, et mon tout est assurément un pur régal à tous les niveaux, une belle réussite qui fait plaisir, à ne franchement pas passer à côté.

Lu Clark Kent : Superman 5 'Apocalypse à Metropolis !' :

Euh... là, il sera bien difficile d'en dégager des qualités, de cet album ! Tout le monde est en roue libre, en mode je m'en fous ! Brian Michael Bendis a beau raconter dans le désordre, ce n'est jamais prenant et ses dialogues sont très pauvres. Du vent, du vide, pas solide et réalisé par-dessus la jambe, dur d'être captivé... John Romita Jr est également en mode mi-automatique mi-sieste. Son style a certes du caractère, mais bonjour les approximations. Et accentuées par l'encrage de Klaus Janson, en plus. Bref, ce tome est à peu près nul, circulez y a rien à voir.

Absolute Vodcarnage 2 : Bon, moi, y a deux trucs que j’ai pas compris (dont le 1er qui est sûrement dû à ma mémoire) :
- qui est ce symbiote Beowulf évoqué dans l’épisode ? Grendel, si j’ai bien compris, c’est le dragon qui a fait un tour au Vietnam en mode puzzle et qui aurait dû finir dans une chaudière du Bronx avant de se coller à Carny. Mais alors Beowulf … ou alors, j’ai mal lu/compris cette nuit la bulle et qu’en fait, il parle bien de Beowulf, le héros ? (ça doit faire référence à un épisode de Thor d’Aaron, mais je ne m’en souviens pas)
- comment ça se fait que personne n’ait remarqué qu’il y avait deux Eddie dans l’entrepôt ? Là, j’avoue que cette scène m’a complètement fait perdre le fil de l’épisode et j’ai eu l’impression que ça tombait comme un cheveu sur la soupe. Y a vraiment un truc que je n’ai pas pigé.

Pour le reste, c’est anecdotique, je trouve, même le Morales d’Ahmed.

Lu Infinity Wars :

Avec les derniers films Avengers, culmination de dix ans de MCU, Marvel propose un nouvel événement comics : une énième nouvelle histoire réunissant leurs protagonistes autour des puissantes pierres. Le début est ma foi plutôt prenant. Mais la décompression et l'arrivée de personnages out of character font bel et bien ressentir que c'est forcé et qu'il n'y a guère d'idées. Gerry Duggan ne raconte en soi rien de véritablement pertinent, ça s'étire mais c'est vide. De plus, c'est illustré par Mike Deodato Jr, qui certes essaye de faire illusion, mais dont les manipulations informatiques manquent cruellement d'âme - et ne suscitent que peu d'intérêt après toutes ces années à nous servir prolifiquement toujours la même chose. Bref, un event qui ne propose rien de neuf, ça se dégonfle rapidement. Quand on n'est pas inspiré, finalement ça ne sert à rien de s'y efforcer. Un pétard mouillé assez laborieux, dont pourtant les prémices étaient entraînants. Mais il vaut mieux savoir quoi raconter. Ou, en tout cas, pas trop ma tasse de thé.

C'est n'imp', Infinity Wars !

WW : Dieux et Mortels 1 : J’avais pas de doute, j’en attendais pas mal et ça tient la dragée haute à un paquet de trucs, ça !
Déjà, j’ai eu l’impression de lire du Lug dans l’ambiance, le phrasé, le rythme, le dessin, … la trad’. Jean-Marc Lainé a francisé le Manhunter, ce que n’avait pas fait Panini, il me semble.
Et en plus, les couleurs sont plutôt pas mal, pas flashy du tout. Et j’ai bien aimé qu’Urban traficote les titres en arrière-plan dans les dessins (à deux reprises, je crois). ça donne du cachet à l’ouvrage.

Pour le fond : on sent bien les années 80 (ère Watchmen) avec la menace d’une guerre nucléaire, la Guerre Froide, … sauf que chez Pérez, y a pas de morosité, même quand la tension monte, que le péril est devant WW. Et ça, qu’est-ce que ça fait du bien. J’ai eu la banane quand j’ai fini ce 1er tome, avec cette fin qui est joyeux, ensoleillée, sans être cucul, fleur bleue ou niais. Pas besoin de tuer un protagoniste pour que la tension soit palpable, pour que le sentiment de danger soit présent, avec avoir de l’héroïsme et sentir le souffle épique d’un récit. C’est album est un vrai péplum moderne.

Et j’ai eu l’impression de voir en WW dans cet album, une jeune femme qui quitte d’abord le foyer pour faire ses études, puis revient pour régler quelques points, se rappeler d’où elle vient, pour finir par quitter le cocon familial pour bosser (ou autre). en tout cas, c’est la métaphore qui m’est venue dans la dernière page.

Je vais passer sur tout les sujets et thématiques qui sont évoqués, mais je trouve qu’il y a un épisode très fort quand WW résiste à Zeus. Avec le repentance d’Hercule, c’est plutôt bien orchestré, je trouve (dommage qu’Hercule ressemble tant à celui de Marvel, en revanche).
L’épisode avec Cheetah fait presque bizarre, au milieu de tout ça, comme si péprez avait besoin de souffler au niveau du scénario, de revenir à des choses plus basiques avant de repartir vers un nouveau récit très construit. Le scénar’ de ces 14 épisodes est quand même chiadé, sur la longueur en plus.
Au niveau du dessin, c’est aussi du haut niveau (je n’avais jamais fait gaffe, mais j’ai l’impression qu’il y a des similitudes entre le dessin de Byrne et celui de Pérez). D’ailleurs, ça se voit de suite dès qu’il ne fait que des crayonnés sur un épisode.
Et j’ai bien souri dans le dernier épisode quand cela parle d’éteindre ses cigarettes dans l’avion, d’un problème de walkman et de de Bon Jovi. Va falloir que j’explique tout ça à ma fille !

Lu Empyre 1 :

Al Ewing et Dan Slott nous proposent ici une sorte de suite modernisée à la fameuse Guerre Krees/Skrulls. Pas besoin d'avoir lu cet ancien récit, car Marvel a la bonne idée de peaufiner ses prémices en prenant son temps. Et s'il y a un petit côté rétro qui ne fait jamais de mal, il est remarquable de constater que le tout est quand même chouettement raconté. C'est vraiment plaisant et agréable, et à peu de choses près, c'est continuellement entraînant. Oui, c'est très sympa. D'autant plus que c'est dessiné par que des bons artistes, que cela soit Pepe Larraz, R.B. Silva, Valerio Schitti, Manuel Garcia ou Mattia De Iulis. Ils rendent tous un travail solide, de superbes copies sans bavures. Et la colorisation certes sombre mais flamboyante de Marte Gracia est la petite cerise sur le gâteau que constitue cet événement, qui ne paye pas de mine de prime abord, mais est bien fait et divertissant.

The Boys : 'Chère Becky' :

Plus d'une décennie après la fin de la série iconoclaste de Garth Ennis & Darick Robertson, où les auteurs et leurs personnages dérangés allaient trucider du super-slip, une série télé voit le jour, et l'éditeur Dynamite propose un addendum. Garth Ennis a encore des choses à dire, et il est accompagné aux dessins par Russ Braun, qui avait pris la relève de Robertson sur la série. Mais même si c'est sympa, la prestation graphique n'est pas la qualité première du titre. Ici on a huit épisodes principalement composés de scènes de dialogues, avec ici et là quelques provocations choquantes. L'auteur fait comme à son habitude, avec une qualité dans les dialogues toujours aussi bluffante. Si ce n'est pas en soi vraiment un indispensable, retrouver ces personnages le temps d'un album supplémentaire reste tout de même bien sympa. D'autant que c'est franchement rempli d'humanité.

Danger Girl face à l'Armée des Ténèbres : 'Zombis à gogo' :

Bel album de l'éditeur Graph Zeppelin : format genre Deluxe ou Urban, couverture cartonnée, verni sélectif, galerie de couvertures originales (par Nick Bradshaw et Paul Renaud) complète. Du tout bon, si l'on excepte des coquilles dans le texte éditorial, mais vu qu'il n'y en a pas dans la BD elle-même, on ne va pas être méchant. Andy Hartnell, le scénariste de toutes les mini-séries Danger Girl (créé par J. Scott Campbell), mais aussi de la première de Army of Darkness (aussi chez Dynamite), est de la partie. On a donc un pur divertissement aussi décérébré que divertissant, avec des scènes d'action solides et de l'humour régulier, autour d'une intrigue simple mais respectueuse des deux franchises. On doit la partie graphique a Cris Bolson, qui compense ses défauts par une sacrée générosité dans les détails. La colorisation est elle aussi globalement de fort bonne tenue. En soi, ce n'est pas un indispensable. Mais pour ce divertir, ça fait tout à fait l'affaire.

Spider-Man : 'Bleu' :

La collection "Le Printemps des Comics" de Panini me donne enfin l'occasion de lire ces fameux récits signés Jeph Loeb & Tim Sale. Les scènes d'action virevoltantes font surtout place au soap opera si caractéristique de la série et que l'on aime tant. Les auteurs retrouvent l'insouciance kitch de l'époque, une légèreté qui fait du bien. Ce qui n'empêche pas une narration et des cadrages toujours aux petits oignons. Bref, à la fois simple et touchant.

Daredevil : 'Jaune' :

On retrouve les mêmes qualités dans ce titre, qui est d'ailleurs paru avant, et encore plus. L'ambiance est parfaitement restituée, grâce aux efforts de son artistes, qui ajoute lavis de gris de toute beauté et ne lésine pas sur les décors détaillés et impressionnants. Là aussi, les cabrioles costumées sont mémorables, mais ce sont surtout les instants de vie civile qui ont leur importance. Une réussite en tous points, et un travail remarquable, bravo l'artiste.

Duke_Oliver a écrit:

Spider-Man : 'Bleu' :

La collection "Le Printemps des Comics" de Panini me donne enfin l'occasion de lire ces fameux récits signés Jeph Loeb & Tim Sale. Les scènes d'action virevoltantes font surtout place au soap opera si caractéristique de la série et que l'on aime tant. Les auteurs retrouvent l'insouciance kitch de l'époque, une légèreté qui fait du bien. Ce qui n'empêche pas une narration et des cadrages toujours aux petits oignons. Bref, à la fois simple et touchant.

Daredevil : 'Jaune' :

On retrouve les mêmes qualités dans ce titre, qui est d'ailleurs paru avant, et encore plus. L'ambiance est parfaitement restituée, grâce aux efforts de son artistes, qui ajoute lavis de gris de toute beauté et ne lésine pas sur les décors détaillés et impressionnants. Là aussi, les cabrioles costumées sont mémorables, mais ce sont surtout les instants de vie civile qui ont leur importance. Une réussite en tous points, et un travail remarquable, bravo l'artiste.

Je crois que je vais me laisser tenter à ce prix là. C'est dommage parce qu'il y a pleins d'autres trucs très bons (ultimates, hawkeye, Thor) dans cette collection mais pas en entier.

yep les suicide squad de Taylor c est super.. et c est comme ca jusqu a la fin.. t auras d autres twists, d autres trucs c est 100 à l heure.

Cinema Purgatorio TPB :

Il aura mis du temps à sortir, cet album reprenant dans son intégralité les 18 segments d'Alan Moore & Kevin O'Neill dans la série anthologique du même nom. L'un des derniers projets parus chez Avatar Press (l'éditeur indépendant est depuis en pause prolongée, pas bon signe), et l'un des derniers projets bédéphiliques de ce génie de sieur Moore, ici une nouvelle fois associé à son dessinateur de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires. Il s'agit là de 18 courts récits de 8 pages chacun, dans un drôle de cinéma, où nous sont comptés soit des genres de films en mode mise en abîme ludique, soit la vie haute en couleurs de quelques personnalités du milieu. Comme d'habitude chez Moore, le texte est riche, et surtout la narration est à chaque fois un petit bijou d'inventivité à plusieurs niveaux renouvelé. Captivant et passionnant, un vrai régal généreux, de plus illustré par un O'Neill méticuleux, au style tranché et de caractère qui fait mouche. Bref, je ne suis pas déçu.