Comics du jour, bonjour

Duke_Oliver a écrit:

Doc Frankenstein :

Bon bah ça se vend pas à la Cité de la Science. Faut dire que la couverture est un brin chargée et que c'est colorisé à la truelle numérique.
Réussi péniblement à vendre 1 ou 2 intégrale des comics Matrix.

Punisher Marvel Knights C'est pas les meilleures histoires du Punisher que j'ai pu lire, mais j'ai passé un moment de lecture et je crois bien avoir découvert l'origine de The Boys dans le team-up Punisher-Wolverine scénarisé par Ennis et dessiné par Robertson. L'humour outrancier et le sort réservé à Logan y font fortement penser.

Omnibus Earth X Alpha A l'époque, j'avais rapidement abandonné la lecture de Earth X. Là, je me suis régalé tant au niveau de l'histoire que du dessin. Peut-être une meilleure connaissance de l'histoire Marvel m'a-t-elle aidé à mieux appréhender l'histoire de Ross et Krueger. Quand à Universe X, là ça tutoie les sommets. Un récit extrêmement ambitieux qui pousse très loin la réflexion. C'est peut-être de la philosophie bas de plafond pour les experts, mais moi j'ai trouvé ça vraiment génial. Très curieux de découvrir la troisième partie de cette trilogie.

Gendar a écrit:

Omnibus Earth X Alpha A l'époque, j'avais rapidement abandonné la lecture de Earth X. Là, je me suis régalé tant au niveau de l'histoire que du dessin. Peut-être une meilleure connaissance de l'histoire Marvel m'a-t-elle aidé à mieux appréhender l'histoire de Ross et Krueger. Quand à Universe X, là ça tutoie les sommets. Un récit extrêmement ambitieux qui pousse très loin la réflexion. C'est peut-être de la philosophie bas de plafond pour les experts, mais moi j'ai trouvé ça vraiment génial. Très curieux de découvrir la troisième partie de cette trilogie.

J'ai pas lu Universe X mais j'avais adoré Earth X à l'époque. Cette manière de lier pleins d'éléments de l'univers marvel pour leur donner un sens commun m'avait épaté.

J adore Earth X, aimé Universe X (mais moins) et Paradise X se prend par contre ls pieds dans une compléxité structurelle inutile.. on dirait du Hickmann (faire croire que c est compliqué alors que).. en plus Paradise X souffre surement du fait que Quesada et Jemas ait demandé à Ross et Kruger de terminer plus vite que prévu la série.

Ed Gein Autopsie d'un tueur en série: que dire si ce n'est que j'ai lu le bouquin d'une traite ? Le dessin de Powell colle à merveille à la fois au tueur en série mais aussi à cette petite ville américaine paumée. On a droit à la biographie du premier tueur américain médiatisé pour les atrocités qu'il a commises (enfin pour les années 50-60, hein, maintenant, on a vu pire) et qui a inspiré les tueurs de Psychose (inspiration directe), de Massacre à la Tronçonneuse et du Silence des Agneaux (pour le côté "je pratique le prêt à porter avec la peau de mes victimes).

C'est vraiment bien fichu, dynamique et le travail de Powell est formidable dans la mise en page mais aussi certaines splash-pages puissantes.

Dans le genre, je trouve ça vraiment très chouette, jusque dans sa conclusion qui limite les ardeurs malgré les hypothèses (un peu farfelues) proposées par les auteurs.

Marvel : Les Grandes Alliances 2 - Avengers & X-Men :

De la collection Carrefour de Panini sortie le mois dernier. Un épais bouquin softcover, qui présente ici deux anciens récits. La mini-série de 1987 signée Roger Stern & Marc Silvestri (et finie par DeFalco & Pollard) est très sympa, avec une tension palpable, et même un propos géo-politique qui en fait tout l'intérêt. L'autre histoire, c'est le crossover Blood Ties de 1993. Et en effet ça sonne très années 90, avec baston non-stop entre bodybuildés en armures à la mâchoire serrée. La narration de l'époque a vieilli et est devenue un peu laborieuse, mais graphiquement c'est généreux, avec entre autre du Steve Epting appliqué, du Andy Kubert qui enterre tout le monde, et même du John Romita Jr. (Et d'autres mais qui n'arrivent pas à leur cheville, donc chut.)

Captain Ukraine :

Hexagon Comics propose ce numéro dont chaque acquisition permet un don de 5 € à la Croix Rouge ukraininenne. Jean-Marc Lofficier présente cette initiative pertinente, avec un récit exclusif, illustré par Costanzo, où la nouvelle protagoniste en titre rencontre le Garde Républicain de Thierry Mornet. Classique mais pas inintéressant. Suit une réédition du tout premier épisode d'Ivan Karine datant de 1963, gentiment malin et en tout cas très charmeur, dessiné de main de maître par Chiomenti. Textes de présentation et images additionnelles complètent ce french comic pour la bonne cause.

CrossOver tome 1 'Kid Love Chains' :

J'attendais ce titre de Donny Cates & Geoff Shaw avec une impatiente curiosité. En effet, le pitch est très sympa dans le genre hommage aux comics complètement méta. L'intérêt du scénario se révèle par contre fluctuant, entre très bonnes scènes où on a les yeux écarquillés, et moments de flottements plus ennuyeux. Si le déroulé est tranquille, le début est fort efficace et ça se réveille méchamment sur la fin. Les dialogues ne sont pas des mieux écrits à l'évidence, mai peut-être est-ce dû à la traduction ? Du très bon mais aussi du moins bon donc : à voir par la suite.

Spawn : Renaissance 10 :

Nouveau tome, mais je suis obligé à chaque fois d'écrire à peu près la même critique. Dans le forme, le scénario de Todd McFarlane révèle toutes ses carences. S'il y a des bonnes idées et que l'on devine où il veut en devenir, dans l'état c'est quand même très pénible à lire. Des idées excitantes sont exposées avant d'être immédiatement abandonnées, des personnages idem, tous les tenants et aboutissants sont flous, tout comme les dialogues ne se contentent que de brasser du vide. Bref, là, c'est vraiment mauvais. Alors on se rattrape avec la partie graphique. Et là, c'est encore et toujours de la top qualité. Ken Lashley signe deux épisodes, l'inconnu Jim Muniz un, puis arrive le nouvel artiste attitré de la série : Carlo Barberi. Eh bien son style est certes plus light et mainstream, mais pas moins construit et détaillé, appliqué dans la narration et la solidité de son trait. Bref, là, c'est du tout bon.

The Punisher : L'Intégrale - 1982-1987 :

L'album commence par les épisodes de Daredevil de Frank Miller, au ton, à la narration et au trait vraiment très intéressants. Ceux de Spectacular Spider-Man par Bill Mantlo & Al Milgrom avec la Cape et l'Epée sont plus classiques, mais arrivent à rester bien sympa. On passe ensuite au gros morceau : la première mini-série entièrement dédiée au personnage. Steven Grant l'ancre dans une sorte de polar matinné d'action, dans un scénario prenant. Mike Zeck nous éblouit par son style à la fois solide et enlevé, surtout dans le premier épisode, qui se passe intégralement en prison, et qui est parfait en tous points. Nous avons enfin les trois premiers épisodes de la série régulière. Mike Baron se montre très généreux, c'est bourré d'action débridée, made in 80's façon Commando. Et le trait d'un Klaus Janson en forme, brut et gras, se révèle être tout à fait à propos dans ce genre.

Chu #6-10: notre couple accompagné du grand-père grabataire va devoir effectuer le casse du siècle, sauf que ça ne va pas se passer comme prévu.

Alors que j'étais moyennement convaincu par le premier arc de Chu, j'ai beaucoup plus apprécié cette deuxième aventure aussi bien au niveau du scénar' que du dessin. Certes, on sent les recettes de Layman qui ont fonctionné sur Chew, mais pas trop grave, c'est fun à lire.

The Maxx 01 :

Enfin. Enfin une édition française de la création de Sam Kieth chez Image dans les années 90. C'est l'indépendant éditions Réflexions qui a eu la bonne idée de nous proposer ça. Il s'agit ici de la version remasterisée par IDW, où Ronda Pattison remplace Steve Oliff aux couleurs. La magie opère : à travers les quatre premiers épisodes de la série (plus une intro et une galerie d'illustrations), on découvre cet ovni total, complètement autre à tous les niveaux... qui se révèle être un chef-d'oeuvre, tout simplement ! L'étrangeté passe d'abord par le style de Sam Kieth, dont le trait anticonformiste se propage aussi bien dans la morphologie des protagonistes que dans une narration libre et décloisonnée en diable. Cela passe aussi par le scénario, errant de scènes délirantes et ésotériques à d'autres plus réflexives et intimes. Les dialogues de William Messner-Loebs collent à cette forme unique une gravité amenée par les sujets traités. Car si la gargouille toute en muscles violette et jaune en titre semble singer les codes virils de l'époque, tous les personnages portent des blessures de l'âme humaine, véritable sujets de la série. Un contrepied en tous points des modes mercantiles du milieu, où l'étrangeté absolue du graphisme et de la narration illustre en fait des thèmes personnels et underground, où les victimes abusées et brisées cherchent à survire et se relever, en créant leur propre imaginaire. En cela, cet obscur titre oublié est en fait une magnifique réussite pertinente et passionnante.

Omnibus Terre-X Omega Je rejoins l’avis de Fred. Il y a de bonnes idées mais j’ai trouvé que c’était inutilement compliqué. Mais la trilogie vaut vraiment d’être lu. Par contre, je n’ai pas lu la mini prequel, les dessins me motivaient pas et j’étais pas vraiment intéressé.

Hulk #4 Comme depuis le run de Donny Cates, ça se lit en 5 minutes. C’est joli mais pas vraiment intéressant.

Devil’s reign 1 à 4 J’aime bien l’event qui est dans la continuité du run de DD. Zdarsky tente des choses assez surprenantes et c’est bien rythmé.

Birthright t.10 Ca y est, c’est définitivement fini. Au final, j’aurai beaucoup apprécié ce récit de fantasy et l’inventivité de Dessan pour créer des monstres hideux. Je pense que je relirai tout ça un jour avec plaisir.

Spawn : édition spéciale 30e anniversaire :

Delcourt a sorti ce mois-ci ce gros pavé, qui propose de reprend les 15 premiers épisodes de la série, tous signés de leur créateur Todd McFarlane. En bonus, les planches du premier épisode commentées, les croquis de quand il était ado, les couvertures et un préface exclusive. Est-ce dû au format agrandi, est-ce du à l'imprimeur, est-ce dû à l'état du matériel d'origine... mais la majorité des pages présentent un léger flou. Pas très gênant, mais c'est un fait. Avec ce livre, j'espérais retrouver par nostalgie le plaisir de découvrir cette lecture comme à l'époque. Eh bien oui, cela s'avère le cas. S'il ne sait pas réellement où il va, McFarlane n'en reste pas moins extrêmement généreux, que cela soit dans son écriture ou bien sûr dans son art si caractéristique, à la fond rond et détaille, cartoonesque et horrifique, gore et noir. Quel plaisir de retrouver ces ambiances, ces personnages, ces intrigues. Et les quatre épisodes écrits par quatre auteurs de renom. Alan Moore et Neil Gaiman apportent beaucoup à cet univers naissant : l'Enfer, le costume, les anges, l'histoire. Dave Sim nous pond une mise en abîme, un exercice de style complètement méta et pertinent. Celui de frank Miller est par contre tout à fait anecdotique. En bref, malgré quelques râtés dans la forme, quelle joie de se replonger là-dedans, ça fait du bien et c'est du bon.

Gendar a écrit:

Birthright t.10 Ca y est, c’est définitivement fini. Au final, j’aurai beaucoup apprécié ce récit de fantasy et l’inventivité de Dessan pour créer des monstres hideux. Je pense que je relirai tout
ça un jour avec plaisir.

Ah c'est fini? Je le mets sur ma liste de lecture pour cet été (de mémoire, je m'étais arrêter au T4)

Duke_Oliver a écrit:

Spawn : édition spéciale 30e anniversaire :

Est-ce dû au format agrandi, est-ce du à l'imprimeur, est-ce dû à l'état du matériel d'origine... mais la majorité des pages présentent un léger flou.

Comme beaucoup de comics des années 90, les fichiers d'origine ont parfois été perdus et, souvent, ce sont des scans des comics imprimés qui sont fait pour les éditions actuelles (c'était le cas de l'édition Delcourt de Supreme par exemple). Selon la qualité des scans, on peut effectivement avoir cette impression de "flou". Si c'est le cas, c'est un peu dommage d'avoir fait un format agrandi car ça accentue le défaut. Je pense d'ailleurs que c'est pour ça que Vestron sort ses comics en format plutôt réduit.

Après, c'est pas systématique. La qualité d'impression de "The Maxx" aux Editions Réflexions est très bonne par exemple.

Ou alors, tu es tombé sur exemplaire défectueux et il faudrait comparer avec un autre exemplaire.

Fox-Boy 3 'Angle Dérivé' :

Redux du tome 2 de Delcourt, qui avait impressionné tout le monde par son ample ambition, moi inclus. On commence par une histoire de loup-garou très régionale, à l'ambiance graphique très réussie. Puis vient le gros morceau, le morceau de bravoure : Laurent Lefeuvre raconte l'origine de son univers en impliquant des concept métas vertigineux, des mises en abîmes impactantes, où les univers fictifs et la réalité s'entremêlent dans un tourbillon d'émotions, à même de marquer l'amoureux de septième art. Un propos intelligent et pertinent, jusqu'à un final qui prend à bras le corps la nostalgie des illustrés de l'enfance, où encore une fois la fiction débarque dans la réalité... de la fiction que nous lisons ! Encore une fois chapeau l'artiste pour cette construction au long cours, méticuleuse et humaine, se transformant en un cadeau jouissif. Le 100% inédit va pouvoir commencer.

Savage Dragon Vol.2 'Les choses de la vie' :

Le récit adopte un rythme routinier, où les grosses bastons toujours aussi impressionnantes laissent plus la place au soap mélo, et ici à la découverte d'une sexualité libre et décloisonnée. L'humour osé est toujours aussi omniprésent et plaisant. Erik Larsen continue a bien mener sa barque, dans une formule qui lui est propre. Et il profite de quelques récits annexes pour le #200 pour se faire plaisir avec d'autres formes narratives qu'il affectionne.

Les Trésors de Marvel n°6 : 1969 :

Stan Lee et surtout le généreux et génial Jack Kirby comptent l'origine de Galactus dans la série Thor. Les Avengers son confrontés au Sinistre Escadron puis aux Invaders par Roy Thomas & Sal Busema. Captain America et Crâne Rouge ont échangé leurs corps, et le Faucon fait sa première apparition, dans un épisode dynamique par Lee et surtout le trait incroyablement maîtrisé de Gene Colan. Rick Jones devient en quelque sort Captain Marvel grâce à Thomas et le tout aussi excellent Gil Kane. On lit la première aventures de Gardiens de la Galaxie originaux, créés par Arnold Drake & Colan. Deux courts récits mémorables pour finir : de la parodie qui part dans tous les sens signée Marie Severin, et un récit d'épouvante à la narration graphique époustouflante que l'on doit à monsieur Jim Steranko. Bref, un très bon sommaire que voilà. Et celui du prochain numéro s'annonce tout aussi incontournable.

G.I. Joe : Snake Eyes - DeadGame :

Parce que Rob Liefeld. Bah oui. Wetta/Vestron traduit cette récente mini-série IDW en un seul et généreux album. Qui dit Rob Liefeld, dit histoire constituée seulement d'une succession de bastonnades, protagonistes secondaires hauts en couleurs qui débarquent sans logique et repartent aussitôt, narration aux oubliettes, tout comme l'anatomie des personnages, sans parler des décors. Oui mais même si c'est vain, les dialogues de Chad Bowers se suivent plutôt bien, la colorisation moderne de Federico Blee comble joliment les nombreux vides, et l'épisode final bénéficie de multiples artistes encreurs invités. Bref, on sait que c'est réellement mauvais, mais on peut y prendre un certain plaisir. Bref, qui dit Rob Liefeld, dit pur plaisir coupable.

The Crow : Memento Mori :

Mini-série en 4 épisodes écrite par Roberto Recchioni et dessinée par Werther Dell'Edera. Le protagoniste et le sujet sont très culs-bénis, ce qui peut nous sortir un peu, mais finalement ça passe plutôt bien grâce à une jolie narration, des scènes d'action gores, et un retournement de situation à la fin qui renverse le propos. C'est très décompressé, ça se lit vite, mais l'approche et le trait ne sont pas inintéressant du tout. Suivent 4 petits récits de 4 pages chacun, là aussi signés d'auteurs italiens, et qui restent efficaces.

Spécial Strange n°1 / 116 :

Le titre revient sous l'égide d'Original Watts & Organic Comix. Un premier numéro balaise, épais de 124 pages, avec une couverture qui claque et qui brille, composé de quatre épisodes et d'articles. On découvre le prélude de Phantasmic Force, soir Phantom Force, la dernière série initiée par monsieur Jack Kirby avant sa disparition. Il s'agit ici surtout de l'oeuvre de son ami Michael Thibodeaux, et c'est à la fois rétro et psychédélique. On a ensuite le premier épisode de Mighty Titan de Joe Martino & Luca Cicchitti, un archétype de super-héros mais avec ses faiblesses qui apportent un peu d'originalité dans ce récit très classique. Mikros vs MaëlStorm signé Jean-Yves Mitton & Oliver Hudson est lui aussi rétro mais très sympa à lire. Et l'inédit The Orb, création de Thierry Lancelot & Chris Orpiano est prenant bien que la narration précipitée pâtisse, pourtant servi par un trait qui claque. En rédactionnel, on a l'historique de la fin de carrière du King, une biographie exhaustive et une longue interview de Bob Layton, ainsi qu'un mot sur la lettriste Paulette Génin de Lug. Tout cela nous sert un vaste programme à la fois de qualité et ma foi bien sympa.

Jupiter's Legacy tome 3 'Requiem' (I) :

L'un des récents titres de Mark Millar les plus sympas à lire entame sa troisième mini-série. Comme pour Circle, Frank Quitely n'est plus de la partie. Mais cela n'empêche pas cet album de bien se lire, grâce à une écriture efficace, brassant nombre de personnages et de péripéties. Tommy Lee Edwards a un style très ordi, mais la raideur de son trait et sa colorisation flashy passent bien. Il est remplacé par un Matthew Dow Smith en mode automatique sans se fouler, et du coup on y perd un peu au change. Mais dans l'ensemble ça reste une lecture très sympa, j'ai vraiment bien aimé je dois l'avouer.

Duke_Oliver a écrit:

Jupiter's Legacy tome 3 'Requiem' (I) :

L'un des récents titres de Mark Millar les plus sympas à lire entame sa troisième mini-série. Comme pour Circle, Frank Quitely n'est plus de la partie. Mais cela n'empêche pas cet album de bien se lire, grâce à une écriture efficace, brassant nombre de personnages et de péripéties. Tommy Lee Edwards a un style très ordi, mais la raideur de son trait et sa colorisation flashy passent bien. Il est remplacé par un Matthew Dow Smith en mode automatique sans se fouler, et du coup on y perd un peu au change. Mais dans l'ensemble ça reste une lecture très sympa, j'ai vraiment bien aimé je dois l'avouer.

J'ai bien aimé toutes ces séries jusqu'à présent (enfin sauf Requiem que je n'ai pas encore lue) mais je suis assez chagriné que Quitely ne soit plus de la partie. C'était déjà le cas pour Circle mais ça me gênait moins pour un préquel.

Le Garde Républicain / Les Partisans : Spécial Vacances 2022 - 'Le Dernier Jour !' :

Retour à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Un premier récit de 12 pages par Jean-Marc Lofficier & Mario Guevara, très enlevé et dynamique. La suite directe est le second récit, qui compte 28 pages, servi par Thierry Mornet & Luciano Bernasconi. Une course-poursuite débridée sur un train, avant un final fort, qui en profite pour se raccrocher à un autre récit passé. Cela se lit rapidement, mais c'est d'une efficacité redoutable. Les textes de présentation ne sont pas de trop, nous éclairant aussi bien sur l'envers du décor que sur les événements dans lequel s'incrit cet opus estival.

Spider-Man : 'La Saga du Rédempteur' (Spider-Man : la collection anniversaire 3) :

Un petit classique que cet arc datant des années 80 dans la série Peter Parker, the Spectacular Spider-Man, et que je n'avais jamais eu l'occasion de lire. Et en effet, ces 4 épisodes sont particulièrement captivants ! Peter David s'y montre très généreux, c'est palpitant, et l'ambiance est loin d'être joyeuse. Rick Buckler illustre ça très bien, même si la qualité peut varier suivant l'encreur. L'auteur reviendra deux ans plus tard reprendre et conclure cette histoire, c'est moins marquant, même si dessiné par le bon Sal Buscema.