Comics du jour, bonjour

Duke_Oliver a écrit:

Plus du côté de Curse, du coup. Là aussi ça fait suite pour faire une suite. Plutôt classique sans surprise. Même si cet univers est toujours un plaisir à retrouver, à lire et à dévorer des yeux. Donc certes ça ne vaut pas le White Knight originel de Murphy, mais ça reste encore et toujours très sympa.

OK merci. Je le mets sur la liste des "si l'occasion se présente".

Stumptown Vol 3 #1-5: Dex Parios doit enquêter dans les milieux troubles du soccer alors qu'un de ses amis s'est fait défoncer après un match. Hooliganisme ou traquenard ?

Toujours agréable de retrouver la galerie de personnages de Greg Rucka mais au final, c'est beaucoup trop anecdotique d'autant que le style de Justin Greenwood n'est pas des plus jolis. Je pensais que j'avais les 6-10 mais finalement pas du tout. Donc je vais faire l'impasse sur la dernière aventure parue jusqu'à présent de la détective privée.

Lu Superman : New Metropolis tome 2 'Jusqu'à ce que la mort nous sépare...' :

Toujours plus de lecture en retard, trop pris par d'autres choses, que cela soit mes achats ou ce que l'on me prête, comme ici. J'avais vraiment bien apprécié le premier tome. Celui-ci est également une très chouette lecture, servie par de bons scénaristes et d'excellents dessinateurs. Un peu de tout à se mettre sous la dent, avec des fils rouges palpitants, mais aussi d'autres un peu trop tirés par les cheveux. Quoi qu'il en soit, c'est bien fait et c'est fort plaisant. Que cela soit à lire ou à regarder. Avec entre autres des partis-pris extrêmes, entre le délire de Joe Kelly et le style de Doug Mahnke.

Les Icônes Marvel 2 : Spider-Verse :

Bon choix de sommaire que voilà, piochant grosso modo dans la dernière décennie, pour nous présenter les différents Spider-Men. The Amazing Spider-Man #1 de 2014 a un scénario marrant de Slott subjugué par le trait de l'excellent Ramos. Spider-Man 2099 #5 de la même année est certes servi par ses créateurs David & Leonardi, ils ne savent pas trop quoi raconter de plus. Le récent Spider-Punk #1 de Ziglar & Mason est un peu confus mais pas moins original. Dans Ultimate Comics Spider-Man #1, Bendis & Pichelli nous présentent les origines de Miles Morales : décompressé mais très bien fait. Spider-Gwen #34 par Latour & Rodriguez n'est pas des plus évidents à comprendre si on n'a pas lu la série. Et pour finir deux récits de Spider-Verse Team-Up : le premier par les chouettes vétérans Stern & McLeod toujours en forme fait du bien ; le second par Conway & Sanders est plus anecdotique.

Miracleman omnibus ou la critique pas évidente. Bon j'étais un peu paumé quand j'ai commencé à lire ce pavé (le mot n'est pas usurpé là, le truc peut service à caler une voiture en cas de besoin). Je pensais que c'était un grand classique des comics mais on me dit que c'est surtout une histoire de droit qui l'a mis sur le devant de la scène. Je pensais que c'était une des premières oeuvres d'Alan Moore mais je ne vois pas son nom. Je ne savais pas trop ce que j'allais lire.
Bon au final, c'est bien un classique d'Alan Moore qui mérite d'être lu par tout fan de comics.
Le récit est loin d'être parfait mais il possède d'énormes qualités, dont une ambition et des enjeux assez énormes et des thèmes abordés d'une maturité et d'une modernité assez incroyables pour l'époque. Le traitement de l'impact d'un vrai surhomme dans un monde réaliste, son statut de quasi divinité face aux hommes normaux et le détachement engendré sont autant de sujet qui paraissent presque communs aujourd'hui mais qui ont du beaucoup surprendre à l'époque. Bien sur, tout ça reste daté par beaucoup de côté mais pas au point d'en être dérangeant. Par ailleurs, Moore évite l'éccueil de ne parler que de ces aspects sans y mêler d'histoire plus terre à terre de super héro. Le récit s'envole mais n'oublie pas ses racines en nous proposant des méchants méchants qui font réellement peur (même si j'aurais aimé qu'on y passe parfois plus de temps).
Coté dessins, le comics accuse aussi son âge malgré des couleurs remises au gout du jour (et qui ne font pas tâche étonnament) et de bons artistes (Alan Davis et Gary Leach). Mais si on est pas réfractaire au caratère un peu suranné des dessins, c'est très bien.

Ps: bon je dois quand même mentionner un truc qui est plus lié à ma bétise qu'autre chose. Quand je commande un pavé de 800 pages , je m'attends à lire 800 pages de comics. Or là, l'histoire s'arrête à moins de la moitié de l'ouvrage pour nous montrer le travail de certaines planches. C'est très intéressant hein mais je n'ai pas pu m'empêcher d'être déçu parce que je pensais que j'allais lire la suite.

La suite c'est Gaiman.

Apres il faut voir que Miracleman c est avant Swamp thing, Avant Squadron supreme et donc watchmen
A ma connaissance c est quand même non seulement au niveau des sujets abordés mais aussi de la forme (la premiere deconstruction non seulement du genre mais d un personnage avec le "les origines c est pas ce qu on croit")

J ai un peu du mal a comprendre ceux qui n y voit pas une premiere... Swamp Thing ou Watchmen ont plus marqués le lectorat mais c est justement aussi du au fait qu apres la chute d eclipse les droits tombent dans un imbroglio juridique et donc le comics n est pas lu au moment où Moore est au sommet de sa gloire.

Alors j adore Swamp Thing mais sur la reconstruction du personnage il y a un prallele evident .. et sur Watchmen ou squadron supreme il y a ce questionnemnt de jusqu où un surhomme peut aller?

On dit que Sqaudron était avant watchmen.. oui mais alors avant il y a Marvelman

fred le mallrat a écrit:

La suite c'est Gaiman.

Mais c'est bien?

fred le mallrat a écrit:

J ai un peu du mal a comprendre ceux qui n y voit pas une premiere... Swamp Thing ou Watchmen ont  plus marqués le lectorat mais c est justement aussi du au fait qu apres la chute d eclipse les droits tombent dans un imbroglio juridique et donc le comics n est pas lu au moment où Moore est au sommet de sa gloire.

Alors j adore Swamp Thing mais sur la reconstruction du personnage il y a un prallele evident .. et sur Watchmen ou squadron supreme il y a ce questionnemnt de jusqu où un surhomme peut aller?

On dit que Sqaudron était avant watchmen.. oui mais alors avant il y a Marvelman

Ne lisans que très peu, voire pas, de comics adutle à l'époque, j'aurais du mal à dire ce qui est une première, mais ce qui est sur, c'est que les éléments que tu cites ont effectivement été fait dans MiracleMan/marvel Man avant d'être partiellement repris dans watchmen ou Squadron supreme (j'ai pas lu Swamp thing donc pas d'avis). Après, le traitement reste très différent dans le sens où les héros sont très humains dans Squadron et watchmen (excepté Dr Manhattan) et donc faillibles, là où MiracleMan et ses amis ont un statut de quasi divinités.
Mais c'est effectivement une des première (voire la première) fois qu'on parle de la prise de pouvoir des "héros" et c'est un thème qui est encore exploité aujourd'hui, voire que je trouvais novateur quand j'ai lu The Authority des décennies plus tard...

Gaiman?
Le premier arc a été fait à l époque et il est chouette.. ce sont de courtes histoires qui te montrent divers aspects de la société crée par Miracleman. Trés gaimanien de l epoque.

Le second arc était inachevé à l epoque et il est en train de se terminer aux USA... c est bien mais là on touche une limite... en tout  cas personelle..
Je dois arriver à intégrer l epoque de sortie des comics que je lis. Quand je lis Miracleman de Moore (que je n ai fini qu a sa sortie chez panini) j arrive a voir ce qui est marquants pour le poque.. pareil pour gaiman.. mais là cet arc qui se conclue actuellement.. je trouve que ca arrive trop tard.
C est bien mais on a pas justement la rupture que jusque là la série a amenée..
Il reste ensuite le dernier arc de Gaiman/Buckingham qui n avait pas été fait à l epoque et qui sortira..
ensuite le personnage va surement intégrer l univers marvel

Swamp Thing est pour moi un indispensable de Moore aussi

Ok j'essaierais de trouver les épisodes de Gaiman à l'occasion. En plus tu m'intrigues pas mal concernant la limite touchée..?
J'ai du mal à voir l'intérêt d'intégrer ce type de personnage dans l'univers Marvel classique. Miracle Man a sa propre continuité qui est bien incompatible avec celle de Marvel. Si c'est pour le faire rentrer à coup de retcon pour qu'il devienne un personnage parmi tant d'autres, franchement...

Swamp thing, il faut définitivement que je le lise un jour. Mais 105€ les trois intégrales chez Urban. Je vais peut-être attendre Noel.

ben Brevoort a dit que si Marvel avait eu les droits de watchmen ils auraient intégré les gars à la continuité bien avant DC
Donc ca laisse peu de doute pour Miracleman....
Il sera pas rebooté (c est DC ca).. y aura un cross surement type Doomsday Clock ou alors une intégratyion comme Angela

Lu Superman : New Metropolis tome 3 'Mondes en Guerre' :

Dernier opus de cette période couverte par Urban, avec ici un sacré pavé de plus de 520 pages ! C'est toujours servi par de forts bons auteurs, que cela soit les scénaristes, dessinateurs ou coloristes, tous avec des styles de narration bien à eux et on ne peut plus agréables. On lit du Loeb, Casey, Schultz, Kelly... on admire du Mahnke, McGuiness, Kano, Jimenez, Wieringo, Garney, etc... Je n'exprime là qu'un goût personnel, mais il est alors dommage de rapidement entrer dans le long crossover cosmique Worlds at War. La sélection fait qu'on a l'impression de voir défiler des scènes, en manquer d'autres, dans une bataille multipliant les personnages, mais dont la proportion annihile toute émotion. Alors que les auteurs font indéniablement du bon boulot, et que c'est sacrément beau à regarder, il s'avère pourtant que ce n'est pas vraiment le genre de truc qui m'attire le plus en comics.

Jonna #1-3: le papier épais, c'est bien, on a l'impression d'acheter des gros livres.

404 Comics publie donc le comics de Chris et Laura Samnee où une mini petite fille latte des gros monstres comme San Goku pouvait le faire à la grande époque.
Au final, les albums sont très vite lus car on est dans une narration privilégiant le dynamisme et les scènes d'action. Le tout est plutôt bien fichu et sera relu avec plaisir même si ça fait cher pour un récit très anecdotique. Bref, du fun bien dessiné.

Scorched : l'escouade infernale 2 :

La dernière série spin-off à Spawn, un comic d'équipe, de premier abord pas forcément le plus attirant. Finalement ce n'est pas si mal. Si le scénario se contente de passages clichés et d'une intrigue plutôt vague, il se rattrape en prenant le temps d'explorer chaque personnage. Son rythme décompressé fait que c'est assez vite lu, même si pas vraiment déplaisant. Pour ce qui est de la partie graphique, le dessin est minimaliste mais en profite pour proposer des images impactantes. Et surtout, il est relevé par une colorisation splendide, détaillée et chatoyante, franchement du plus bel effet.

Prodigy. 2 'Le Cercle Icare' :

Le premier par Mark Millar et Rafael Albuquerque avait été pour moi plutôt une assez bonne surprise. Certes léger, mais du blockbuster over-the-top dynamique et efficace, mêlant action, aventure et science-fiction. On prend les mêmes caractéristiques pour cette suite, en allant même encore plus loin niveau irréalisme. Ce qui ne l'empêche pas de rester très sympa, du bon boulot. Au dessin c'est ici Matteo Buffagni, plus carré mais qui fait le job.

Le Garde Républicain 18 'Le Cobaye' :

Cette année la création en auto-édition de french comic de Thierry Mornet revient. Seulement quelques semaines après le précédent numéro marqué par l'époque et le dessin aquarelle de Giuseppe Manunta, celui du jour est également marquant par le genre dans lequel il s'inscrit et son graphisme aux petite oignons. S'il est aussi vite lu, il n'en demeure pas moins sacrément impressionnant et jouissif. Car il s'agit de la suite du récit post-apocalyptique dessiné de main de maître par le génial Paskal Millet. Son trait maîtrisé et détaillé, ses influences revendiquées, sa palette de dégradés, sa narration... C'est un véritable régal. D'autant plus qu'on en apprend plus sur le pourquoi du comment de cet univers, des réponses tout en maintenant efficacement des mystères. Cela s'inscrit dans dans des genres cinématographiques que l'on aime. Du tout bon donc, quel plaisir.

One Star Squadron 1-6: ou comment Red tornado ouvre un uber du super héros pour arrondir ses fins de mois. C'est une idée qui aurait presque pu être sympa mais je suis à peu près sur de l'avoir déjà lu chez Marvel. Enfin bon c'est pas grave, l'idée ne fait pas tout et son originalité encore moins. Donc même si le point de départ n'est pas nouveau, le reste peut être sympa. Et je dois dire que malgré ce qui m'a paru être de grosses incohérences (tout le rôle de Power Girl, le simple fait que Red Tornado ait besoin de cet emploi de bureau pour payer les factures), le périple était plutôt sympa et on a droit à des personnages attachants. Je pense que les dessins de Steve Lieber contribuent beaucoup à rendre ces épisodes presque sympa. Je doute d'avoir été aussi clément sans eux.

Lu Justice Society of America : Le Nouvel Âge tome 1 :

Urban a traduit en deux gros pavés la série datant de 2007. C'est écrit par Geoff Johns, donc c'est de qualité. Il allie rétro et modernisme, de la nostalgie positive. C'est bien construit et la lecture est généreuse. Malgré que cela soit parfois un peu confus, entre l'utilisation d'une pléthore de personnages de seconde zone, et des crossovers constants avec la JLA, la Légion des Super-Héros puis Kingdom Come. En tous cas, la partie graphique est un travail d'orfèvre qui ne peut que nous réjouir. Les dessinateurs Dale Eaglesham ainsi que Fernando Pasarin ont tous deux un style classique et solide, parfaitement posé et détaillé. Chapeau les artistes. Et de plus, la colorisation de Jeromy Cox ou Alex Sinclair est vraiment chouette.

Lu Justice Society of America : Le Nouvel Âge tome 2 :

Suite et fin. On y retrouve les même qualités que dans la première moitié. Le scénario, qui prend plus son temps, y est d'ailleurs moins confus. Cela se suit fort bien, c'est même parfois palpitant, et on arrive à s'attacher à certains personnages. Si Geoff Johns est le chef d'orchestre, il est ici aussi et surtout secondé par une belle équiper artistique. Ses dessinateurs ont des styles à fois rétro et très agréables, en tout cas fluides et solides. Que cela soit Fernando Pasarin ou Dale Eaglesham. Ou le vétéran Jerry Ordway, venant là se rappeler à notre bon souvenir. Bref : pas indispensable mais sympa.

Lu Mighty Thor Vol.1 'Le Puissant Tanarus' et Vol.2 'Combustion Totale' :

Il s'agit là de l'intégralité de la série Marvel du même nom datant de 2011/2012 écrite par Matt Fraction. Un scénariste pas franchement des plus inspirés ici, tant la lecture demeure assez oubliable. Il ne se passe vraiment grand chose de transcendant, et de plus c'est conté à un rythme très décompressé. Si ce n'est pas désagréable en soit, c'est plutôt oubliable au final donc. En comparaison, les quelques épisodes de Journey into Mystrey remuent bien plus niveau narration, malgré le graphisme pas des plus clairs de Carmine Di Giandomenico. Pour le reste, la partie graphique est fort jolie, à n'en pas douter. Les arcs successifs sont illustrés par de bons artisans : notre chouchou frenchy Olivier Coipel, le plus léger Pascual Ferry, un jeune Pepe Larraz, ainsi que le toujours aussi séduisant et impactant, le génialissime Alan Davis, au trait charmeur et aux planches dynamiques.

Le Garde Républicain / Brigade As / Flambo : Spécial Vacances 2023 :

Deux récits vraiment différents dans cette cuvée estivale annuelle, toujours portée par Jean-Marc Lofficier. Le premier ne s'intéresse pas à ses personnages en titre, mais plutôt à une période historique, et plus précisément au sort du fils de Napoléon. Pas d'action, juste de la discussion qui prend son temps : un parti pris curieux qui lui donne de l'intérêt. C'est illustré par Martin Espinoza. Le second est plus contemporain est classique dans le bon sens du terme, avec des intrigues palpitantes et un Garde en fâcheuse posture. Généreux mais court, avec un dessin de Miguel Yzaguirre à l'avenant, à fois solide dans son trait et parfois décousu dans sa narration.

The Magic Order Volume 3 :

Mark Millar continue la chronique de ses magiciens pour notre plus grand plaisir. Il consolide son univers, développe ses personnages, enchaîne les scènes de soap et les rebondissements où tout peut arriver. C'est franchement prenant, la formule marche bien. Aux rennes graphiques, après les très élégants Olivier Coipel et Stuart Immonen, le style graphique tranche ici, mais n'en est pas moins de haute qualité. L'Italien Gigi Cavenago a un trait plus rugueux, que l'on pourrait rapprocher d'un Goran Parlov par exemple. Qui n'empêche pas un travail soigné de tous les instants, impressionnant, où il fait le show de son talent, aux côté de la coloriste Valentina Napolitano.

Jamie Delano et Charlie Adlard présentent Shadow Man :

Suite directe de la série de 1997, dont on a eu un premier aperçu avec l'album sorti l'an dernier, servi par Garth Ennis, Ashley Wood et Paul Jenkins. Mais rapidement Jamie Delano va sur d'autres voies que les chemins attendus, préférant étrangement se la jouer soap opera parodique. Pas vraiment ce que l'on vient chercher ici, on s'attend plutôt à de l'horreur vaudou. Sauf qu'à la place, ça se traîne avec de l'humour vulgaire. J'ai du coup eu du mal à trouver ça suffisamment intéressant. Et le personnage principal laisse la place à des personnages secondaires qui arrivent comme un cheveu sur la soupe. L'écriture a beau être généreuse, ça fait du surplace. Dommage. C'est illustré par un jeune Charlie Adlard, qui semble lui aussi vite s'ennuyer. La colorisation a beau essayer de booster tout ça, on est clairement déçu par l'approche. Ce n'est du moins que mon point de vue, bien sûr.
Sur ce personnage et cette période, il reste à traduire les 5 derniers épisodes de la série, par Serge Clermont et Clayton Crain. Ainsi que celle de 1999 qui n'a duré que 6 épisodes par Abnett & Lanning, Mat Broome et Ryan Benjamin. Mais cela m'étonnerait hélas que l'éditeur décide de publier cela.

Mighty Marvel : Amazing Spider-Man 3 - 1964 :

Où l'on replonge dans une autre époque, il y a une soixantaine d'années, lors des débuts de la série. C'est donc bien rétro dans sa forme, entre une formule de narration répétitive mais qui a son charme et les textes stratosphériques de Stan Lee. Et aussi le trait particulièrement charmeur de Steve Ditko, avec son Spider-Man virevoltant et sa galerie de personnages, que cela soit les connaissances de Peter Parker qui lui gravitent autour, ou sa galerie de vilains déjà bien posée. Les ressorts de soap spectaculaires sont toujours aussi efficaces, n'entâchant pas le kitch qui bien sûr en ressort. Dans ce numéro, à noter le très gros premier Annual, où notre Spidey doit se fritter avec tous ses ennemis, plus des illustrations explicatives.

Savage Dragon 3 'Génération spontanée' :

Il a beaucoup de retard, ce tome 3 de la série chez le cher éditeur indé Black & White, sa distribution est toujours aussi sectaire, et son rapport quantité/prix fait polémique (208 pages pour 35 €uros, ça fait mal !)... Mais le voilà, il a le mérite d'exister, alors hop, lecture. On y lit les 6 épisodes suivants de la série du fils Dragon, avec toujours ce mélange d'ingrédients aussi divers que personnels que l'on aime tant dans la création d'Erik Larsen. Action punchy, soap libidineux, narration efficace, trait de caractère... C'est à la fois trop court et bien généreux, on ne capte pas toutes les références mais on prend un pied énorme ! En bonus, toutes les couvertures et une partie rédactionnelle non négligeable qui resitue tout dans son contexte. Hormis le haut prix, la surprise vient aussi du fait qu'est publiée là la récente série Ant. Erik Larsen y reprend à son compte la création de Mario Gully. Ce n'est pas inintéressant, même si les parti pris graphiques peuvent décevoir. Scénario scacadé, dessin ligne claire genre croquis, colorisation au mininum syndical. Reste que l'on attend de pied ferme la suite - plus accessible si c'est possible siouplé. Et la réédition des débuts de la série, ici annoncée.

Duke_Oliver a écrit:

Savage Dragon 3 'Génération spontanée' :

Il a beaucoup de retard, ce tome 3 de la série chez le cher éditeur indé Black & White, sa distribution est toujours aussi sectaire, et son rapport quantité/prix fait polémique (208 pages pour 35 €uros, ça fait mal !)... Mais le voilà, il a le mérite d'exister, alors hop, lecture. On y lit les 6 épisodes suivants de la série du fils Dragon, avec toujours ce mélange d'ingrédients aussi divers que personnels que l'on aime tant dans la création d'Erik Larsen. Action punchy, soap libidineux, narration efficace, trait de caractère... C'est à la fois trop court et bien généreux, on ne capte pas toutes les références mais on prend un pied énorme ! En bonus, toutes les couvertures et une partie rédactionnelle non négligeable qui resitue tout dans son contexte. Hormis le haut prix, la surprise vient aussi du fait qu'est publiée là la récente série Ant. Erik Larsen y reprend à son compte la création de Mario Gully. Ce n'est pas inintéressant, même si les parti pris graphiques peuvent décevoir. Scénario scacadé, dessin ligne claire genre croquis, colorisation au mininum syndical. Reste que l'on attend de pied ferme la suite - plus accessible si c'est possible siouplé. Et la réédition des débuts de la série, ici annoncée.

Ouch alors autant je suis super fan de Savage Dragon, autant le prix est un peu abusé là quand même. 35€ le trade .
J'imagine que la VO n'est pas une option pour toi? Sinon tu aurais pu te faire les archives . C'est en noir et blanc mais ça permet d'avoir toute la série, légalement et à un prix défiant toute conccurrence.

Lu Thor Vol.2 'Les dernières heures de Midgard' :

Soit la seconde moitié de la première série du run de Jason Aaron. Un Jason Aaron toujours aussi bon au scénario, entre générosité et maîtrise, non sans malice et même humour auto-parodique. C'est vraiment de la bonne lecture, à n'en pas douter. Et puis il faut dire qu'il est bien servi niveau artistes, qui en plus bénéficient de belles colorisations. Car on a le toujours classe Esad Ribic, les classiques mais agréables Ron Garney et Emanuela Lupacchino, ainsi que les prestations le temps d'un récit de Nic Klein, les trop rares Das Pastoras et Augustin Alessio, ainsi que R.M. Guéra et même Simon Bisley.

Lu Thor 1 'Le Roi Dévoreur' :

On passe maintenant à la récente série écrite par Donny Cates, dont voici le début. Le scénariste américain à succès mène bien sa barque, s'appropriant bien cet univers, c'est vraiment prenant. On est plus là dans un registre épique de blockbuster, et le moins que l'on puisse dire c'est que le rythme est sacrément efficace. Bons mots et images iconiques, belle galerie et action tonitruante. On profite également de la partie graphique de l'Allemand Nic Klein, qui s'éclate et nous éclate, avec ses planches aussi solides que généreuses du plus bel effet. Et à noter enfin deux épisodes plus posés mais tout aussi bons dessinés par le non moins intéressant Aaron Kuder. Bref, oui, vous l'aurez compris, j'ai franchement bien accroché.