Comics du jour, bonjour

Conan le Barbare T.1 et 2 Beaucoup aimé ce récit de Jason Aaron. Il nous refait le coup de l’histoire qui se déroule sur plusieurs lignes temporelles, mais ça passe bien. J’ai bien aimé aussi que chaque épisode soit un récit indépendant comme pour les nouvelles de Howard. C’est du Conan très solide avec un Asrar qui rappelle Buscema et un Zaffino qui le temps de deux épisodes m’a donné envie de lire autre chose de lui. Une histoire complète vraiment sympa. Dommage qu’Aaron ne reste pas plus longtemps.

The Terrifics Vol.3: The God Game; Yang/Segovia/Bennett/Asmus/Russell/Shaner: un peu décevant.
Tout d'abord, Reza Lockman ne sait pas faire son boulot. "Qui ça ?" vous vous demandez ? C'est l'éditeur de ce TPB. Oui, c'est bien la première fois que je cause d'un éditeur de TPB, voire même que je m'y intéresse. Donc, pour une raison qui lui appartient, il a décidé de nous faire lire les #15 à 18 avant l'Annual #1. Je ne connais pas la chronologie de parution de ces titres mais je sais lire et l'Annual se passe avant les autres numéros. Alors non, ça ne change pas grand chose à ce que l'on lit mais l'Annual est un retour en arrière sur le développement d'un personnage en particulier. Et comme son évolution est intéressante, le revoir au stade ultérieur est assez frustrant. Ah, et le #15 fait explicitement référence aux événements de l'Annual aussi. Donc à la lecture, on se demande quand ça a bien eu lieu... C'était pas si compliqué de mettre l'Annual en premier pourtant.
L'Annual est composé de 3 histoires. La première s'insère parfaitement entre le #14 et 15 et les deux autres sont des flash-backs sur les événements des deux précédents TPB. C'est plutôt bien fait et c'est toujours plaisant d'avoir du "Doc" Shaner autrement qu'en couvertures.
Le God Game, histoire en 4 partie, est une petite histoire sans grande originalité même si l'énorme parallèle avec la venue de Galactus est amusant. Gene Luen Yang a l'habitude d'écrire pour une équipe (son très correct New Super-Man est très vite devenu Justice League China) et les personnages ont tous leurs moments. Malheureusement, ils ne les connait pas très bien et si on a la forme, ça manque singulièrement de fond. Rex et Plasticman se lancent des insultes parce que c'est dans la bible mais ça manque d’authenticité. Phantom Girl passe en arrière plan avec Mrs Terrific lui volant sa place.
Ce qu'il manque le plus, c'est les relations entre les personnages. Les moments calmes entre les membres de l'équipe sont quasiment inexistants pour laisser place à de l'action non-stop. Très peu de développement leur est au final accordé.
Le dessin de Segovia varie du "Ah ouais, pas mal !" à "C'est raté, là." mais reste correct dans sa globalité.

Marvel Comics #1001: poubelle.
Tiens, on va faire comme l'une des deux ou trois bonnes histoires de ce truc et écouter Captain America: recycler ce "worthless comics".
Les dessins sont ce qu'il y a de meilleur ici mais bon, il faut vraiment le vouloir pour foirer une page. Par contre, il faut avoir du talent pour raconter une histoire en une seule page et c'est ce qu'il manque ici.

Anihilation scourge Bah c'était beaucoup mieux que ce à quoi je m'attendais. Bon la fin est un peu loupée mais le reste est pas mal.
Une fois n'est pas coutume, j'aurais même aimé que ça dure un peu plus longtemps.

New Mutants by Jonathan Hickman Vol.1; Hickman/Reis (Marvel): on peut dire merci à Rod Reis.
Parce que côté scénario, c'est très très mince.
Les mutants vivent au Paradis depuis que Krakoa est devenu leur nation. L'introduction avec Sunspot et Mirage les fait passer pour des ravis de la crèche et est plutôt très mal écrite avec de l'exposition non-stop lourdingue.
Puis, parce qu'il faut qu'il se passe un truc j'imagine, ils décident d'aller dans l'Empire Shi'ar pour rejoindre Cannonball qui a décidé de vivre sa vie de famille là-bas. Oui, comme prétexte à l'aventure, on a connu plus conséquent. Comme d'habitude avec les Shi'ar, on va se retrouver au milieu d'une intrigue politique à base d'assassinat. Comme le tout ne prend que 4 numéros, ça se lit plutôt rapidement et il n'y a pas (trop) le temps pour des temps morts.
On a toujours ces horribles encarts blancs qui nous expliquent qui est qui et ce qu'il se passe en plus de deux pages de résumé au début. Résumé fait par un personnage qui brise allègrement le quatrième mur, mais pour n'en rien faire du tout.
Les ajouts à l'équipe que sont Chamber et Mondo ne servent absolument à rien et sont à l'écart de l'action et du groupe. Et comme ils ne font rien, on se demande bien pourquoi l'auteur a eu envie de les inclure dans l'équipe. Seul Sunspot est développé car c'est le narrateur. Le reste des personnages est survolé et les interactions entre eux sont minimum.
Le dessin est plutôt joli, avec un style très tranché. Ce n'est pas aussi radical que du Sienkiewicz mais ça donne un look particulier bienvenue à une série somme toute assez standard dans son écriture.

Martian Manhunter: Identity; Orlando/Rossmo (DC): très bon.
Martian Manhunter n'est pas un de mes personnages préférés. Toujours un peu en retrait que ce soit dans la JLA de Morrison ou la Justice League de Giffen/DeMatteis, ses pouvoirs m'ont toujours paru un peu cheatés. C'est comme Superman mais on y ajoute l'invisibilité, la télépathie et le métamorphisme. A part sa faiblesse face au feu (mais c'est un peu comme tout le monde) et un vague à l'âme car il a perdu sa vie d'avant, il ne m'était pas particulièrement intéressant.
Dans ces 300 pages, Steve Orlando fait en sorte de le rendre passionnant. Pour ce faire, il change quelque peu son origin-story pré-New52. Du personnage droit et honorable, il en fait un personnage corrompu et jouant constamment un double-jeu. Ces caractéristiques pas très glorieuses sont parfaitement expliquées et on comprend pourquoi il agit comme il le fait. Naturellement, l'histoire racontée fera qu'il dépassera ses faiblesses pour parvenir au commencement du héro que nous connaissons.
L'histoire suit deux fils: la vie de J'onn J'onzz sur Mars avec sa femme et sa fille en tant que Manhunter et celle de John Jones sur Terre en tant qu'inspecteur. Naturellement, les deux fils ne formeront plus qu'un pour une histoire mêlant les péchés martiens aux atrocités commises sur Terre sur lesquelles il enquête avec sa partenaire. Si le début de l'arc sur Mars est un peu moyen (l'auteur et le dessinateur en font un peu trop sur le côté alien), il devient assez rapidement aussi bon que celui sur Terre.
Les personnages les plus développés sont J'onn, évidemment, sa partenaire et l'adversaire. Et c'est réellement très bien fait. J'ai particulièrement aimé ce dernier et sa façon de s'exprimer.
Esthétiquement, Rossmo est spectaculaire. Peut-être parfois au détriment de la lisibilité mais ça reste très rare et le lettreur réussi toujours à nous guider si on se sent un peu perdu.
Je recommande très fortement.

Le Garde Républicain / Strangers : Spécial Vacances 2020 :

Un nouveau hors-série de chez Hexagon Comics, où Jean-Marc Lofficier associe le personnage à d'autres de son univers. Un divertissement aux relents old school, sans prise de tête et continuellement plaisant. Le dessin de Alfredo Macall est comme à son habitude un pur régal, aussi dynamique que détaillé, avec une narration fortement efficace. Bref, ces petits plaisirs anodins sont décidément toujours bons à prendre.

Violent Love : présenté comme un "Bonny & Clyde" moderne, ce titre en fait un peu autre chose. Alors, c'est vrai qu'il y a des braquages réalisés par couple, c'est vrai qu'il y a des flingues et des morts violentes, mais le contexte est tout de même autre, parce qu'il n'y a pas que ça. Il y a une histoire de vengeance, au milieu de différents cartels. Et c'est ça le moteur de l'histoire. et le côté "love", je ne l'ai pas trouvé très prégnant !
Alors, pour autant, ça n'apporte pas vraiment une grande originalité, mais les différents retournements de situation (dans le genre tous pourris") apportent leur lot de surprise (même si le twist au milieu de la série est visible quasiment dès le début). la forme aussi est plutôt sympa, avec ses différents flashbacks, qui sont plutôt bien maîtrisés par Barbiere parce qu'on ne se sent jamais perdus.
Et j'ai beaucoup aimé le dessin de Santos, qui me semble être un mix digéré entre Risso, Miller, JR², Zeck et a fortiori, Kirby, tout en ayant sa touche perso, notamment dans les différents effets de mise en page (cela dit, celle qu'il a copié au Bendis des dernières années de Marvel, il aurait pu l'éviter). En tout cas, c'est l'impression que ça m'a donné à la lecture. Y a de l'énergie, les gueules, de l'expressivité.

Donc, sûrement pas l'histoire la plus originale (avec une fin où tout le monde ne meurt pas à la fin même ceux qui ont des choses à se reprocher), mais elle reste très dynamique, avec suffisamment de suspense et j'ai beaucoup aimé la forme.

Avengers 004 :
Av : drôle d'épisode que celui dans le jacuzzi. Je ne sais pas trop quoi en penser. Le deuxième lance une nouvelle intrigue autour du Ghost Rider, mais je trouve que ça met du temps à se lancer.
Thor : j'aime bien cette fin. Le héros plus humain, qui n'oublie pas l'Homme (ou l'Elfe) de la rue. Vraiment, au diapason du reste de la série.
Iron Man : j'ai senti le coup venir. C'est rare, mais ça arrive. A voir ce que ça va donner. Par contre, le fil rouge sur les droits des IA est intéressant.
Cap A : la fréquence de parution m'a un peu fait perdre le fil. On va voir si je raccorde, mais j'ai pas trouvé l'épisode très dense.

Lu Avengers : 'Jusqu'à la mort' :

Oh, le très beau bébé, sacré pavé ! Ce gros album regroupe pas moins de 16 épisodes de la série Avengers. Ils forment une seule et même ambitieuse saga, qui allie tous les membres de toutes les équipes, face à une menace d'envergure. Les trois scénaristes associés nous proposent des destructions à foison et des personnages multiples, dans un récit qui fait d'entrée irrémédiablement penser à ce bon vieux Contest of Champions. Ludique mais simple, donc. Le rythme est décompressé, mais non moins efficace. Heureusement, au fil des (nombreuses) pages, on glane ici et là de quoi raviver l'intérêt. Et je dirais même qu'à la longue cela s'améliore. On passe un bon moment, donc. D'autant plus que c'est très solidement dessiné par des artistes sérieux. Dont le décidément toujours impeccable Pepe Larraz. La sympathique réputation du titre n'était pas usurpée.

Thor (donnie cates) #1-4 J'ai adoré le run d'Aaron mais il faut bien avouer qu'il n'a pas laissé une tache facile pour son successeur. D'une part, il est toujours compliqué de passer après un excellent run et d'autre part, le nouveau statu quo promettait d'être assez casse gueule. Cates essaie de s'en sortir avec une pirouette de l'espace mais pour l'instant je ne peux pas dire que ça prend très fort, en tous cas pas sur moi. J'ai du mal avec le concept je crois.

Spoiler:

Après ce n'est pas mauvais, mais ça ne m'embarque pas.

Spider-Man 004 :
Conclusion de l'arc Chasse ... pas vraiment de grosses surprises, ça se rabiboche et tutti va bene.
L'épisode du psy est un peu chiant à lire je trouve. Long surtout. Et pour pas grand chose en fait, puisque le fil rouge stagne un peu.
L'épisode "anniversaire" prépare déjà des suites et lance une mini-intrigue.
Bref, pas ennuyant forcément, mais pas transcendant.

Thanos 003 :
Thanos : alors je n'avais pas compris que Gamora était en partie cyber. Je pensais que son corps était naturel (surtout avec le sang qu'elle peut perdre). Alors, on aura peut être un retournement de situation à ce sujet. En tout cas, j'avoue que la jeunesse de Gamora avec papa Thanos ne m'emballe pas plus que ça.
GoG : bon, ça fait toujours chier de voir un perso qu'on aime bien se faire tuer. Après, Cates l'avait un peu dévoyé, mais bon, donc je n'aimais pas trop la direction pour ce perso. Après, ça se lit quand même pas mal, même si on sent qu'il y avait trop de perso pour les gérer tous suffisamment (comme souvent, de toute façon, dans ce genre d'histoire chorale)
Ordre Noir : fin nulle. Motivation de la série proche du néant. Même les dessinateurs ne semblaient pas trop savoir dans quel sens aller (le Nova utilisé ici semblait avoir Starro sur le visage)

Batman : White knight : alors c'est pas mal du tout, ça ! Vraiment. Un mini elseworld, parce que finalement, il n'y a que deux persos (ou quatre, indirectement) qui véritablement modifiés du début et à la fin (si j'ai bien suivi), dont l'un des principaux protagonistes avec une idée magistrale ! Et puis, cela reste dans le même genre d'univers, il n'y a pas de véritable déformation.
Pas vraiment le temps de s'ennuyer le temps de ces 8 épisodes, même si je me surpris de voir Murphy plutôt bavard, avec beaucoup de bulles, notamment dans les premiers épisodes. Le scénar' s'appuie un peu sur des choses connues, vu dans la Nouvelle Frontière ou évidemment Civil War, mais ici, c'est juste sur Batou. Et je trouve ça évidement bien fait, même si Batou s'en sort peut être trop blanchi (ahah) à mon sens, vu le déroulé des actions. Quand certains disent que son super-pouvoir, c'est l'argent, ça s'y prête plutôt bien ici.
Le dessin est au diapason, la couleur peut être un peu sombre par moment (ou alors, c’est l'effet papier) et c'est bizarre, mais en première lecture, j'ai eu un sentiment par moment d'éloignement des perso (ou alors, c’est la taille des cases qui faisait ça), alors qu'en regardant après coup, s'il y en a, pas de quoi vraiment avoir ce sentiment.
En tout cas, j'ai lu ça avec plaisir et j'avais toujours envie d'y revenir.

Lu Clark Kent : Superman 3 'La Maison El' :

Brian Michael Bendis ne se foule pas trop. C'est vite lu, mais ça se lit bien. C'est ma foi bien agréable, notamment grâce à la partie graphique, de haute volée. Si Brandon Peterson n'est pas mauvais en soi, j'ai toujours du mal avec cet art numérique trop lisse et artificiel. Heureusement, il y a aussi et surtout l'excellentissime Evan Reis, dont le style très détaillé et appliqué est particulièrement charmeur. La très bonne colorisation chatoyante de Alex Sinclair n'est pas non plus pour rien dans la qualité visuelle du bouquin. Bref, c'est facile et bas du front, mais vraiment joli.

Lu Leviathan 1 'Ascension' :

Il s'agit là en fait de l'arc de la série Action Comics précédent la mini-série événement éponyme. Bendis y est plus terre-à-terre avec ambiance espionnage, mais est toujours dans son train-train épuré totalement vide. Il passe le temps à brasser du vent. Après, la narration n'est pas désagréable, tenue par un Steve Epting aussi simple que solide. Le one-shot Rising en fin de volume s'emballe enfin, et avec Yanick Paquette à la barre, on peut dire que ce n'est pas désagréable. En résumé : trop de mystère tue le mystère, reste à espérer que la réponse sera digne d'intérêt.

soyouz a écrit:

Batman : White knight : alors c'est pas mal du tout, ça ! Vraiment. Un mini elseworld, parce que finalement, il n'y a que deux persos (ou quatre, indirectement) qui véritablement modifiés du début et à la fin (si j'ai bien suivi), dont l'un des principaux protagonistes avec une idée magistrale ! Et puis, cela reste dans le même genre d'univers, il n'y a pas de véritable déformation.
Pas vraiment le temps de s'ennuyer le temps de ces 8 épisodes, même si je me surpris de voir Murphy plutôt bavard, avec beaucoup de bulles, notamment dans les premiers épisodes. Le scénar' s'appuie un peu sur des choses connues, vu dans la Nouvelle Frontière ou évidemment Civil War, mais ici, c'est juste sur Batou. Et je trouve ça évidement bien fait, même si Batou s'en sort peut être trop blanchi (ahah) à mon sens, vu le déroulé des actions. Quand certains disent que son super-pouvoir, c'est l'argent, ça s'y prête plutôt bien ici.
Le dessin est au diapason, la couleur peut être un peu sombre par moment (ou alors, c’est l'effet papier) et c'est bizarre, mais en première lecture, j'ai eu un sentiment par moment d'éloignement des perso (ou alors, c’est la taille des cases qui faisait ça), alors qu'en regardant après coup, s'il y en a, pas de quoi vraiment avoir ce sentiment.
En tout cas, j'ai lu ça avec plaisir et j'avais toujours envie d'y revenir.

J'avais beaucoup aimé quand je l'ai lu (en VO numérique) et je l'ai racheté là vu qu'il était vendu vraiment pas cher. Si comme moi, tu as pris l'édition super occasion à moins de 5€, je te confirme que le papier bouffe un peu le contraste et la lisibililté. Ca reste super rentable à ce prix là mais bon.

Oui, c'est cette version.
En plus, ça sent pas bon.

Hit-Girl : À Hong-Kong :

Cette enfilade de petits arcs roule sur le même moule : du pur divertissement d'action gore, sans cervelle, vite lu. Cet énième volume n'échappe pas à la règle. En même temps, il ne pouvait pas en être autrement avec Daniel Way au scénario. Mais il n'empêche pas non plus que la lecture de ce récit aussi court que solide est très sympa. Certes, ça ne réinvente pas la roue, mais il y a plein d'éléments marquants. Et surtout, ça bénéficie du dessin de Goran Parlov, dont le style sûr, à la fois épuré et rêche, nous sert une narration impactante d'une remarquable maestria. C** mais bon.

Chrononauts Volume 2 :

Parmi les désormais nombreux projets en creator owned de Mark Millar, je dois dire que à mon goût son Chrononauts avec Sean Gordon Murphy fait partie du haut du panier. Pas un comic indispensable, mais un divertissement ultra ludique, un blockbuster généreux, qui brille par son dynamisme ininterrompu. Du coup, j'avais quand même un peu peur de cette suite, d'autant plus avec un autre dessinateur. Eh bien, force est de constater que j'ai été agréablement surpris, j'ai vraiment bien aimé. Pas aussi définitif que le volume précédent, bien sûr, car on n'a plus vraiment la découverte du concept. Mais Millar a de la suite dans les idées, tout en ayant l'intelligence de garder et poursuivre tous les éléments forts qui ont fait la réussite de son précédent coup. Ce qui fait que, là aussi, ça fonce sans temps mort, c'est du blockbuster fun, sans oublier des scènes émouvantes. Plus de Murphy, mais son remplaçant Eric Canete n'a au final rien à lui envier : une fois fait à son style, on le trouve particulièrement vif, et ce jusqu'aux cadrages de chaque case, ce convient tout à fait au titre. J'avais peur de ce départ pour le futur, eh bien finalement c'est tout aussi bon que précédemment. Décidément, jouer ainsi avec le voyage dans le temps, avec une approche décomplexée, ça fait du bien.

True Believers: Empyre - Mar-Vell #1: the Avengers :

Soit the Avengers #89 par Roy Thomas et Sal Buscema, surtout focalisé sur les débuts de la relation entre (Captain) Mar-Vell et Rick Jones.

True Believers: Empyre - Galactus #1: Fantastic Four :

Soit Fantastic Four #257, dont John Byrne est l'auteur complet. Une première moitié sur Galactus déclamant de lourds monologues dans l'espace, une seconde plus soap et fun avec les personnages en titre. Cela fait passer le temps, et ça a une belle gueule.

True Believers: Empyre - Swordsman #1: the Avengers :

Soit the Avengers #19 par Stan Lee et Don Heck, où nos protagonistes doivent faire face au très entreprenant et mystérieux Swordsman. La lecture de cet épisode a le charme à la fois suranné et intemporel de la production de l'époque, à tous les niveaux.

True Believers: Empyre - She-Hulk #1: the Savage She-Hulk #1 :

Soit le premier épisode de cette série dérivée du célèbre géant vert de Marvel. Stan Lee est à la barre, et c'est surtout le dessin exemplaire, fin et charmeur, de big John Buscema qui fait tout. Simple et vite lu, mais pas désagréable.

Duke_Oliver a écrit:

Chrononauts Volume 2 :
Parmi les désormais nombreux projets en creator owned de Mark Millar, je dois dire que à mon goût son Chrononauts avec Sean Gordon Murphy fait partie du haut du panier.

Alors que tu vois, moi c'est un des trucs que j'ai le moins aimé. Enfin je dis ça mais je me suis aperçu en vérifiant que j'en ai loupé plein. Enfin bref, je trouve la série des "Jupiter's " et "Starlight" beaucoup plus sympa. Ce qui est sur, c'est qu'il est souvent bien accompagné pour les dessins.

Et ton avis reflète ce qu'on lit le plus souvent comme critiques sur ce titre. Mais perso, dans ce cas précis, il se trouve que le mien va à l'encontre du courant général : j'ai pris un gros pied avec ce gros blockbuster divertissant, du fun à l'état pur mené à un rythme endiablé. Bien sûr, je le range dans la catégorie divertissement décervelé, hein, pas réflexion sur le genre.

Marauders by Gerry Duggan Vol.1; Duggan/Lolli/Bandini/Werneck: Albator, Albator...
Très bonne idée de faire de Kate Pride une pirate. Mais on se dit tout de suite qu'il manque Nightcrawler à ses côtés.
Comme elle ne peut pas passer les portails de Krakoa, Pride accepte la proposition de Frost de naviguer à travers le monde pour récupérer les mutants prisonniers dans leurs pays. Son équipage est composé de Iceman, Storm, Pyro et Bishop. Et c'est sympatique à suivre.
Sauf que l'histoire ne se contente pas de ça. Il y a aussi tous les jeux de pouvoirs de la Hellfire Corporation dont Frost et Shaw sont les dirigeants. Et ce n'est pas très intéressant. Là où la nouvelle histoire des mutants se base sur la coopération de tous, on se concentre ici sur des dissensions qui n'ont plus lieu d'être. Le #3 est complètement construit là-dessus et c'est d'un ennui abyssal à lire.
Pride est le personnage le plus développé, les autres restant gentiment dans leurs cases respectives.
Le dessin est très correct et malgré leur nombre de 3 (pour 6 numéros), c'est assez homogène.

Rawhide Kid a écrit:

Marauders by Gerry Duggan Vol.1; ...)
Très bonne idée de faire de Kate Pride une pirate.

Ah bon ?
Ce n'est pas exactement l'effet que ça m'a fait en tous cas.

Southern Bastards J'avais déjà quasiment tout lu en fait (mais j'avais oublié). Bon les derniers numéros (en date) sont dans la même lignée que les premiers. On continue l'histoire crasse d'une de bande de personnages assez barrés dans une ville crasse du sud des états-unis. J'avais beaucoup aimé l'ambiance (fort bien rendue) lors de mon début de lecture et j'ai tout aussi aimé la suite. Mauvaise surprise cependant: je pensais que la série était finie et je me suis finalement rendu compte qu'elle était en hiatus. Bon ça s'arrête à un moment qui aurait pu être la fin de l'histoire donc pas trop de regret mais quand même.
Et mauvaise nouvelle par dessus la mauvaise surprise : le dernier numéro datant de 2018, une suite semble assez mal engagée (malgré les annonces d'Aaron). Enfin bon, il suffirait d'une série TV pour qu'on voie la suite.

Excalibur by Tini Howard Vol.1; Howard/To: pas vu l'intérêt.
Ça intéresse vraiment des gens l'Albion arthurienne ? Surtout liée aux mutants ? Tout m'a semblé hyper forcé: Apocalypse qui fait de la magie, Rogue qui fait la Belle au Bois Dormant, Jubilee qui est là parce que... Ah, et Les Braddock parce que Grande Bretagne.
Le script n'est vraiment pas bon et on s'ennuie tout du long. Apocalypse a un plan mais ne le dévoile pas parce que sinon il n'y aurait pas de conflit dans l'équipe et tout ce qui tourne autour de Captain Britain/Morgan LeFay n'a jamais éveillé mon intérêt.
C'est dommage car j'aime bien le dessin de Marcus To même si je ne le trouve pas aussi bon que d'habitude.
Une série que je ne suivrais donc pas.

Lu Captain America Vol.2 'Un Nouveau Monde' :

Derniers épisodes de Ed Brubaker. Comme d'habitude, on y retrouve l'ambiance espionnage et menaces rétro avec une tension efficace, baignés dans des castagnes interminables, à un rythme décompressé et des dialogues minimaux. Le dessin est bien sympa, que cela soit Patrick Zircher ou Scot Eaton. Jusqu'au tout dernier épisode où Steve Epting revient au dessin pour un joli récit. Vite lu et sympa, mais pas vraiment mémorable.

Lu Savage Avengers 1 'Le Triomphe de Kulan Gath' :

Ce titre faisait très peur... Eh bien, au final, non, c'est une bonne surprise, assumée. Le déroulé est très efficace, c'est un récit d'action bourrine, menée tête baissée. Gerry Duggan a conscience du côté série B de la proposition, et y va à fond. Les scènes aussi over the top que cultes (la rencontre entre Conan et Wolverine vaut son pesant de cacahuètes) sont nombreuses. Mike Deodato Jr fait toujours dans le bâclé numérique, mais cet aspect anarchique, qui n'est pas ma tasse de thé d'habitude, ne dénote pas avec l'approche sans concession. Bref, c** et heureux de l'être.

Lu Injustice 2 tome 6 :

Dernier opus de la série. Les auteurs sont égaux à eux-même, poursuivant ce qui nous plaît tant dans ce titre. Le scénariste Tom Taylor continue à mettre de l'humour parodique dans les confrontations à rallonge de ses personnages. Même si à force de rallonger la sauce, on peut commencer à s'ennuyer un peu, ce soap se lit toujours aussi facilement. Les dessinateurs Daniel Sampere et Bruno Redondo sont encore là, fidèles au poste.

Les Dossiers Secrets de Hellboy : Raspoutine :

L'histoire de Mike Mignola & Chris Roberson se suit sympathiquement, un récit fantastique en période de guerre, version rétro. Le dessin de Christropher Mitten est fort plaisant, clair et inspiré dans sa narration. La colorisation de Dave Stewart est vraiment de toute beauté. C'est bien fait, donc. Oui, mais tout cela manque quand même un peu d'originalité, à surfer encore et toujours sur la même vague. Et ça manquerait même un peu d'intérêt, d'autant plus que le titre se révèle plutôt mensonger. Bref, c'est assurément de la belle œuvre, divertissante, mais à l'intérêt très limité.