Comics du jour, bonjour

Avengers 003 :
Av : l'épisode se concentre sur Miss Hulk, ce qui permet à Aaron de donner un peu plus d'épaisseur à sa géante verte, la relation interne entre Jennifer et Miss Hulk. Bon, moi, je préférais quand même la version précédente, la rigolote. Là, ça fait un peu Hulk aseptisé et guère plus pour le moment (malgré ce qu'il apporte ici)
Thor : ah, c'est toujours aussi bon, avec un épisode qui se concentre (en partie) sur le jeune Thor et un deuxième qui conclut la saga, avec un traitement pour Malekith assez sympa, je trouve. ça fait presque bizarre au milieu de toute cette violence, ça fait même du bien.
Iron Man : ça sent l'épisode de transition, qui rappelle les forces en présence les protagonistes et l'état de Stark ... ça prépare aussi un peu plus le prochain "vilain", qui était un peu sous-jacent jusqu'à présent.
Cap A : là aussi, ça ressemble bien à un redémarrage d'arc (ça tombe bien, ça en est un). J'ai l'impression qu'on nous explique un peu coment cela va se passer par la suite pour Cap ... avec un Fury Jr dans les parages.

Rencontres maléfiques Distrayantes mais plutôt anecdotiques ces histoires de chasseurs de vampires. Graphiquement, le style est original. Je ne pense pas prendre la suite s’il devait y en avoir une. Ce qui n’est pas certain. Ca se termine sur un à suivre, mais Delcourt n’a pas numéroté le volume.

Deadpool 002 :
Deadpool : ça part un peu n'importe comment vu que deadpool n'est pas très assidu à sa tache. cela dit, j'aime beaucoup la "résolution" du conflit ...
Deadpool Agent Secret : c'est rigolo, pas vraiment lourdingue, assez dynamique ... ça fait son office.
BP vs D : finalement, je m'habitue bien au dessin. Les prétextes sont un peu capillotractés, mais bon, on ne s'ennuie pas forcément à la lecture, et pour du Deadpool, c'est déjà ça. Par contre, le coloriste s'est planté à un endroit.

Le Garde Républicain n°16 :

Le récit du jour est écrit par Max (fils de Thierry) Mornet et illustré par Ludo D. Rodriguez (anciennement Danny Rhodes). 32 pages solides à tous les niveaux, avec de vraies bonnes idées et de vraies bonnes scènes dedans. Le scénario est à la fois personnel et malin. Le dessin est lui aussi très juste - l'artiste a complètement changé son style, d'ailleurs. S'ensuivent plein de pages bonus, entre éclairages sur les coulisses et les auteurs, dessins préparatoires et planches en cours de réalisation. Un total de 56 pages comme toujours fort bien foutues, et à la qualité de papier et d'impression luxueuse.

Ah, là, tu m'as donné envie !

X-Men 003 : visiblement, il y a un truc que je n'ai pas dû comprendre, parce que cette saga m'est un peu passée par-dessus. et j'ai trouvé que cette fin partait un peu dans tous les sens, trop rapidement (l'intrigue autour de Frost, je l'ai trouvée bordélique). Et puis au final, on presque surpris de voir qu'il reste des vivants, tant cela fini en jeu de massacre, façon mini-série Deadpool vs les X-Men. Et la situation de Sinistre est vraiment étrange.
Au niveau des dessins, c'est pas terrible et ce n'est pas la faute de Larroca. Je ne sais pas qui a dessiné le premier épisode, mais je trouve que la visage de Frost n'est pas bien identifié (confondable avec celui de Paige Guthrie par exemple) et les dernières page de ce premier épisode ne sont pas terribles.
Bref, pas terrible.
Un petit bonbon (léger quand même) pour les amateurs de la première mouture d'Excalibur et de voyage à travers les Terres signé Claremont et et Luke Ross, que j'ai trouvé plutôt bien fait et sympa à lire.

Gaijin Salamander : c'est pas mal du tout, ça. Pas vraiment redondant avec Usagi Yojimbo, parce que, déjà, c’est un tome, et surtout, le personnage n'a pas du tout le même caractère (il est suicidaire), mais par contre, le même genre de perso en ce qui concerne l'âme du samouraï. Et l'intrigue se situe peut être dans un Japon plus récent, car l'occident vient tenter de séduire (envahir) le Japon.
Le rythme de l'histoire est pas mal, j'ai lu les 6 épisodes en 3 ou 4 fois. Y a un fond intéressant sur la culture du samouraï et sur une forme d'art du combat de sabre (alors, je ne sais pas si des récitatifs sont empruntés ou inventés, mais j'ai bien aimé) qui densifie le récit.
Le dessin est plutôt attrayant. Les plans, les tailles des cases sont variés. Le calme batracien est bien retranscris, notamment face à la fougue des salamandres (l'expression des visages est sympa). Un bémol (ou alors c’est moi) peut être sur deux ou trois cases, que je n'ai pas trouvé très claires de prime abord. Mais c’est vraiment pour chipoter, parce que Ceregatti arrive à donner un coup d'énergie d'un seul coup, sans vraiment prévenir, à l'instar des coups de sabres.
Le jeu des couleurs, pour les transitions passé et présent, est pas mal aussi.

Sans être l'histoire de l'année (parce qu'en soit, c'est assez classique ... suffit de regarder l'Arme Fatale 1 ), c'est quand même une BD que j'ai lu avec beaucoup de plaisir et pour laquelle j'ai vraiment aimé le style graphique.

Spider-Man 003 :
Amazing : saga pas mal, un brin bavarde je trouve, mais pas mal. Je ne la comparerais pas avec la Dernière Chasse comme peut le faire C. Grasse, je ne me poserais même pas la question. Là, il y a quand même pas mal de protagoniste, et il n'y a pas vraiment d'intensité émotionnelle entre Kraven et Spidey ... par contre, Spencer boucle la boucle avec je ne sais plus quel auteur qui avait ressuscité Kraven et le mettait comme un chasseur qui ne voulait plus vivre.
Alors, je n'ai pas lu l'épilogue du prochain épisode, mais je trouve dommage que le Lézard n'ait pas été plus exploité sous cette forme (parce que là, je pense qu'on a droit à un retour)
Niveau dessin, c'est pas mal, même si Sandoval reprend un peu ses aises, et que Ramos fait un Lézard peut être plus Dino que Lézard par moment.
Spidey-Miles : cette série ne m'intéresse pas, je lis au km, j'arrive pas à retrouver le perso que je trouvais plus attractif.

La Ligue des gentlemen extraordinaires : La Tempête; Moore/O'Neil (Knockabout): Non, je n'ai pas tout compris.
Après un Century pour le moins abscons, cette conclusion se rapproche de l'excellent Black Dossier, les expériences littéraires et matérielles en moins. Oh, il y a toujours la 3D mais on n'a plus les encarts.
Le côté immédiat des deux premiers volumes n'étant plus de mise, Moore poursuit sont histoire basée sur de multiples références sans jamais les expliquer ni même les indiquer. Si ça ne posait pas de problème de compréhension de l'intrigue principale avant Century, ici on peut se sentir parfois complètement perdu. Toutefois, les événements sont suffisamment marquants pour que l'histoire se suive même si on sent qu'on perd quelques significations par-ci par-là. Ça peut être insupportable pour un certain type de lecteur mais pas pour moi.
Mon principal problème est l'évolution du personnage de Mina. Absolument autonome et capable dans les deux premiers tomes, elle devient de moins en moins centrale et compétente au profit d'Orlando et d'Emma. Là où elle prenait des décisions, elle ne semble plus que se balader dans une histoire trop grande pour elle.
La fin ne déçoit pas car Moore nous avait bien préparé à ce qui nous attendait. O'Neil est comme à son habitude excellent.

Aliens : Defiance volume 2 :

Seconde moitié de la série Dark Horse en 12 parties écrite par Brian Wood. Vestron/Wetta reprend le même format que l'album précédent : petit et souple mais glacé et beau. Quelques rares oublis de mots, et une galerie avec toutes les couvertures en fin d'ouvrage. Malgré quelques soucis de compréhension de narration, j'avais vraiment bien accroché au tome 1. Là c'est un peu plus décompressé, mais on suit avec plaisir la suite des aventures de ces personnages principaux très bien caractérisés. Les dessinateurs changent, la colorisation a toujours la classe.

Thanos 002 :
Thanos : épisode qui narre les premières heures de Gamora dans le vaisseau de Thanos. ça se lit bien, mais j'avoue que, comme souvent pour ces phases du passé qui durent le temps d'une mini-série ou d'un arc, je n'y vois pas beaucoup d'intérêt, parce que pour le moment, ça n'apporte pas grand chose au perso. Si ce n'est qu'on voit les motivations de Thanos, mais avait-on besoin qu'on nous les précise.
GoG : j'ai l'impression que Cayes veut faire un truc dans la lignée du long travail de Giffen et DnA, mais en plus condensé. Après, trois équipes dans une même série, va falloir gérer. Pour le moment, c'est pas mal, j'aime bien, mais est-ce que le scénario ne va pas en pâtir et n'être qu'une énième bastonnade galactique ?
Ordre Noir : alors quelques dialogues entre l'Ordre et les héros de la planète sont plutôt rigolos, mais aussi parce que ces héros frisent par moment la naïveté. Après, là aussi, ça se lit, mais on s'en fiche un peu des états d'âme des membres de l'Ordre. Mais au moins, ça permet aussi de mieux les connaître.

Le mag profite quand même d'une certaine qualité graphique. ça aide aussi.

Star Wars 003 :
SW : même quand on connait la fin pour une partie des perso, quand le chemin est bon, l'histoire reste palpitante. Gillen aura vraiment fait une belle presta sur l'univers SW, tous titres confondus. Dommage qu'il n'ait pas été bien accompagné graphiquement sur le titre amiral. Mais bon, on n'oubliera pas son travail et ses apports.
Aphra : belle fin d'un arc qui nous aura tenu en haleine de bout en bout. Spurrier maîtrise son affaire, et il laisse une fin qui donne envie de voir la suite.
DV : nouveau one-shot, et celui-ci est plutôt original. On n'a pas de doute sur l'issue de l'histoire, mais le déroulé est rigolo (enfin, pas pour tout le monde). Et bien accordé avec un David Lopez toujours aussi bon.

Forgotten Generation Vol.2 n°5 :

French comic indépendant que l'on doit à l'association Arcadia Graphic Studio, qui publie ici et là depuis une dizaine d'années. Ici, le bouquin format comics souple, dos carré et papier glacé, est généreux avec plus de 100 pages couleurs, de plus à un prix très attractif. Les auteurs et artistes amateurs ont tous des niveaux différents, allant du vraiment impressionnant au très simple. Un peu difficile de prendre le train en route, mais ça n'empêche pas le lecteur de découvrir cet univers riche de créations originales. Notez aussi la présence de deux nouvelles forts bien écrites - bien que plein de fautes. Et d'un récit de Black Terror du golden age. Bref, pas exempt de menus défauts, mais c'est franchement fait avec sérieux.
J'avais participé il y a un an et demi à un concours de dessin. Dessin publié ici. Un numéro qui arrive avec plusieurs mois de retard. Une participation qui s'est récemment poursuivie, puisque je continue du coup à collaborer avec eux, à commencer par les versions numériques intitulées Extra.

Legion of Super-Heroes #6: C'est censé être grandiose mais on ne voit rien, toutes les choses importantes semblent être faites hors panel ... Juste un tas de splash pages l'une après l'autre pour montrer chaque personnage .... Cela ressemble plus à un tas de commissions réunies qu'une histoire.

C'est beau, c'est sûr, mais tellement décevant pour tout le reste. On apprend rien et l'épisode se termine avant qu'on s'en rende compte...

Bien la peine de faire une couverture pareille avec ce texte dessus en plus, si c'est pour ne rien dire sur les persos en question. On les voit ok, mais c'est tout.
De la même manière, tout ce qui est promis dans les sollicitations de l'épisode est inexistant.

Il a fallu que je relise l'épisode 2 ou 3 fois pour bien comprendre ce qui se passe, vu qu'on change de point de vue à chaque perso, alors que ça semble plutôt linéaire bizarrement vu la simplicité de l'histoire paradoxalement...

Les dernières pages sont utilisées pour nous montrer que la Légion a réalisé quelque chose de grand, mais ça tombe à plat car là aussi on ne voit que le résultat final avec une énième ellipse...

Bendis ne construit aucun attachement du lecteur envers les personnages car ils ne sont pas développés. Du coup, tout tombe à plat. c'est comme si on regardait une succession de photos. Je crois que c'est la meilleure image que je puisse trouver.

C'est un comble.

Draculaune paire d’années avant Hellboy, on sent que Mignola s’approche de ce que sera dorénavant son style. C’est pas encore tout à fait épuré mais c’est tout de même très agréable à l’œil. Moins convaincu par l’histoire, je trouve les transitions un peu brutales.

Venom 002 :
Venom : fin de la guerre des royaumes. L'interlude de Bunn n'aura pas été très intéressant (pas de sa faute, exercice imposé), cela dit, je pense qu'il a respecté le matériau laissé/souhaité par Cates et a tenté d'en faire quelque chose.
Ensuite, épisode de transition de Cates, avec un Eddy qui n'a plus son costume et qui agit comme s'il avait encore, comme si son influence était encore bien présente. J'aime bien le dessin un peu sale d'Albuquerque, ça s'y prête. Après, j'attends surtout de savoir ce que va donner Absolute Carnage.
WoV : épisode centré autour de Mania ... c'est pas mal quand même, parce que même si on se fout du perso, la tension ressentie par le perso est bien retranscrite je trouve.
Et les dessins s'y prêtent aussi.
SSM : il est très sympa ce diptyque. J'en attendais rien, et cette rencontre avec les WCO est assez savoureuse au niveau des dialogues. Alors, des persos sont insignifiants, la majorité ne sert que pour faire la réplique à Octo-Spidey, il y a pas mal d'invité, mais c'est plutôt bien fait et rigolo (Gwenpool est très supportable, une série d'équipe lui convient mieux). Et Gage s'en sort particulièrement bien au niveau du scénar', c'est plutôt malin. j'ai pas aimé les premiers épisodes de la série, mais ces deux-là, je m'en souviendrai.

Par contre, y a un truc que je n'ai pas compris : dans l'édito de fin, Panini parle de 3 numéros pour Absolute Carnage, mais évoque que 2 bimestriels ... y aura un hs ou un truc comme ça ?

Green Arrow / Green Lantern : Denny O'Neil oblige, je me suis enfilé l'intégrale des épisodes qu'il a réalisé avec Neal Adams au tout début des années 70. Entre hier soir et ce matin. ça se lit tout seul, c'est vraiment top. Je crois tous ceux qui disent que l'impact à l'époque a vraiment été important, parce que même 50 ans plus tard, en sachant que d'autres ont depuis aussi évoqué toutes ces thématiques, ça garde toute sa force (peut être aussi parce que, malheureusement, les choses n'ont pas vraiment changé). Et je trouve que les deux héros sont vraiment bien caractérisés, avec une certaine justesse, même pour Green Lantern qui n'est pas vraiment le naïf de la série. Je ne pense pas que Green Arrow soit exagéré.
Et le diptyque autour de Speedy ne parle que de la drogue, loin de là. C'est là où l'on voit que c'est construit de manière plus fine que "la thématique du bimestre", que ce soit dans les dialogues, les rencontres ou dans les arrières-plans d'Adams.
Alors, peut être que par moment, les auteurs en font de trop (je pense à l’épisode, à la fin de la presta, où Black Canary recherche Green Arrow, où là, ça me semble un peu forcé). Mais c'est vraiment le seul moment où j'ai ressenti cela.
Après, la métaphore sur Nixon, sincèrement, même quand on me le dit, je ne la vois.
Les dessins d'Adams sont au diapason. On sent quand même quelques différence en fonction des encreurs, dont un, dans les débuts, qui semblent effacer un peu le trait d'Adams, je trouve.

Pour la VF, pas grand chose à redire, si ce n'est trois ou quatre coquilles que j'ai détectées.

Une excellente lecture.

HoX/PoX J’ai failli abandonner après 3, 4 épisodes et j’aurai eu tort. Le début est du Hickman pur jus, plein d’idées mais ça reste froid et hermétique. Mais une fois que tout est mis en place, ça se lit d’une traite. Ca faisait un bail que je n’avais plus du X-Men et je me suis régalé. Graphiquement, ça envoie du très bon aussi. Une bonne surprise.

Rawhide Kid a écrit:

La Ligue des gentlemen extraordinaires : La Tempête; Moore/O'Neil (Knockabout):
Le côté immédiat des deux premiers volumes n'étant plus de mise, Moore poursuit sont histoire basée sur de multiples références sans jamais les expliquer ni même les indiquer. Si ça ne posait pas de problème de compréhension de l'intrigue principale avant Century, ici on peut se sentir parfois complètement perdu. Toutefois, les événements sont suffisamment marquants pour que l'histoire se suive même si on sent qu'on perd quelques significations par-ci par-là. Ça peut être insupportable pour un certain type de lecteur mais pas pour moi.

Ah ben tu vois, moi j'ai lâché. Le bouquin m'est tombé des mains à la moitié 3/4, largué par les références cryptique et l'absence de fil rouge entre les différends titre, je voyais pas ou ça allait, je comprenais rien à l'histoire avec Prospero et les héros de l'espace.

Space Bandits :
Cody est une génie criminelle pas très doué pour jouer les gros bras et Thena est une gros bras. Ces deux femmes avaient tout pour s’entendre surtout que toutes les deux elles se sont fait avoir par les homme, pour l’une son gang qu’elle a réuni, l’autre son mec. Ensemble, elles vont se venger.

Situé dans l’univers de Sharkey the Bounty Hunter (une daube), Space bandits est un hommage aux buddy movies et aux années 80. Ca va à cent à l’heure et le tout est très largement agréable.
Cependant j’y vois un défaut. Si il y a un bon hommage aux années 80, le principe du buddy-movie, c’est aussi les bons mots entre les personnages, hors de ce côté là c’est particulièrement plat, dommage car avec un peu plus de relief et de vannes bien senties auraient permis d’être plus enthousiaste.
Un bon blockbuster mais qui manque de punchline.

Gendar a écrit:

HoX/PoX J’ai failli abandonner après 3, 4 épisodes et j’aurai eu tort. Le début est du Hickman pur jus, plein d’idées mais ça reste froid et hermétique. Mais une fois que tout est mis en place, ça se lit d’une traite. Ca faisait un bail que je n’avais plus du X-Men et je me suis régalé. Graphiquement, ça envoie du très bon aussi. Une bonne surprise.

J'ai beaucoup aimé (je crois que je l'avais déjà dit).
D'ailleurs j'ai aussi beaucoup aimé X-men #1 à 3. On reconnait encore une fois fortement la patte de Hickman dans ce début de run. Beaucoup de nouvelles choses introduites dans chaque épisode. Comme d'habitude, j'espère juste que ça ne finira pas par se casser la figure. En attendant, je trouve ça vraiment très plaisant.

J'ai aussi lu quelques séries annexe mais pour l'instant rien ne m'a vraiment charmé. La plus agréable est peut-être new mutants qui est plutôt fun. Marauders m'a soulé. Excalibur m'a perdu. X Force ne m'a pas emballé plus que ça mais au moins il s'y passe de choses.

J'ai aussi tenté de lire Amazing Spider man mais ça se débat un peu entre le vide et le cross over sur Carnage que je n'ai jamais pu sentir.

La nouvelle série Deadpool commence bien. Bon étant fan de Bachalo, je ne suis pas objectif mais quand même.

Batman : Last Knight On Earth :

Un titre très attendu par moi cette année, étant fan des auteurs, et plus particulièrement de son artiste. Après leur run sur la série Batman période New52, démarré par un arc génialissime, suivi par d'autres tout aussi bons, même si ça partait loin dans le délire au fur et à mesure, ainsi que l'événement Metal, très dense mains quand même fun, voici une autre proposition de leur part. Ici on lorgne du côté de l'avenir, dans ce qui semble être une sorte d'Elseworld, mais cohérent avec tout ce qui a été écrit avant. Si l'atmosphère se révèle un peu plus posée que d'accoutumée, il n'en reste pas moins que les scènes fortes et marquantes, hautes en tension, se succèdent avec malice. Bien vu, le résultat, vraiment entraînant, bénéficie aussi bien sûr du talent de son artiste. La narration enlevée, les compositions malines, les cadrages francs, le trait sûr, c'est encore et toujours un réel régal pour les yeux. L'encrage élégant de Jonathan Glapion et la colorisation toute en ambiance de Fco Plascencia ne sont non plus en reste.

Space Bandits :

Je l'avoue, je suis d'un naturel bon client des productions Mark Millar. Il y a de sacrés bons titres, des divertissements solides, et des déceptions. Sharkey en était une pour moi de déception : j'avais beau chercher, j'avais bien du mal à y trouver mon bonheur. C'est donc légitimement que j'avais un peu peur avant d'entamer ce Space Bandits, a priori du même tonneau. Eh bien, fort heureusement, après lecture, je le classerais dans la catégorie des bons divertissements. Alors Millar ne se foule pas, se repose sur ses lauriers, se contente du minimum et reste dans le classique. Mais ce canevas est loin d'être mauvais, surtout qu'il est mené à un rythme entraînant. Et surtout, le titre bénéficie du style de Matteo Scalera, la véritable star de cette proposition. Son trait aussi incisif que dynamique, d'une puissance folle et d'une charme indéniable, fait des ravages. Et il s'éclate aussi dans les designs, pour notre plus grand plaisir. Ajoutez à ça une colorisation flashy de caractère, et vous avez au final un pur divertissement, certes décérébré et bas du front, qui n'a rien inventé et ne révolutionne rien, mais vraiment bien mené et terriblement jouissif.

kab a écrit:

Rawhide Kid a écrit:

La Ligue des gentlemen extraordinaires : La Tempête; Moore/O'Neil (Knockabout):
Le côté immédiat des deux premiers volumes n'étant plus de mise, Moore poursuit sont histoire basée sur de multiples références sans jamais les expliquer ni même les indiquer. Si ça ne posait pas de problème de compréhension de l'intrigue principale avant Century, ici on peut se sentir parfois complètement perdu. Toutefois, les événements sont suffisamment marquants pour que l'histoire se suive même si on sent qu'on perd quelques significations par-ci par-là. Ça peut être insupportable pour un certain type de lecteur mais pas pour moi.

Ah ben tu vois, moi j'ai lâché. Le bouquin m'est tombé des mains à la moitié 3/4, largué par les références cryptique et l'absence de fil rouge entre les différends titre, je voyais pas ou ça allait, je comprenais rien à l'histoire avec Prospero et les héros de l'espace.

Promethea 20th Anniversary Deluxe Edition Book One; Moore/Williams III/Vess/Villarrubia (DC Vertigo): la partie la plus mainstream de ce titre.
Et pourtant, il y a des passages aussi complexes que par la suite. Mais comme c'est raconté tout en action, ça passe mieux pour un lecteur qui s'implique moins. J'adore les différentes versions de Promethea liées à leur créateur. Certes, ce sont toujours des histoires qui finissent tragiquement mais elles fonctionnent toutes sur un plan différent.
L'incarnation des mauvais auteurs du #6 m'a beaucoup fait penser à Prospero et comme Prospero me fait beaucoup penser à Moore...

Ok, donc rien de plus qu'il n'y a déjà dans les Absolute ?

Je ne sais pas ce qu'il y a dans les Absolute.
En bonus, on a le script du #3 (bravo à J.H. Williams III parce que je ne comprends rien à ce que Moore veut) et 9 planches en N&B du même numéro.

X-Men by Jonathan Hickman Vol.1; Hickman/Yu/Silva/Buffagni: un peu lourdeau mais de bons concepts.
Vous avez lu le run de Morrison ? L'école de Charles Xavier connue de tous ? Ici, c'est la même chose mais au niveau d'un pays.
Krakoa est l'île nation des mutants. De tous les mutants. Des portails créés par Krakoa permettent à ses habitants de voyager partout dans le monde, voire au-delà, et de concevoir des havres pour les mutants. Naturellement, ça ne plait pas à tout le monde et ces 6 numéros posent les enjeux.
C'est quand même moyennement bien écrit. Entre les insupportables encart blancs qui expliquent ce qui devrait l'être dans la narration, des personnages bien bêtes comme il faut (mention spéciale à Cable) et de l'humour involontaire (les mutants qui roulent des mécaniques alors qu'ils se sont fait latter par un gang de 4 septuagénaires, l'équipe diplomatique composée entre autres de Magneto et Apocalypse), le scénariste n'a pas les moyens de ses ambitions.
Pourtant, j'aime le concept de Krakoa, la réunion de tous les mutants, la puissance mondiale et les deux ou trois autres petites surprises. Les 6 numéros sont des histoires "complètes" qui introduisent de nouveaux adversaires et de nouvelles problématiques, et ça aussi c'est très agréable.
Côté dessin, je ne suis pas fan de Yu mais il rend des planches très soignées et il est bien meilleur que Buffagni qui conclut ce TPB.