Comics du jour, bonjour

Bah ouais, c'est aussi ce que je me dis.

Avengers : No road home 002 : c'est là où on atteint quand même les limites de ce genre d'exercice. Bon, y a quand même une habile pirouette pour occuper l'espace (enfin, le temps), ça redonne un peu de souffle. Mais on sent que la gestion des personnages devient un peu plus compliquée, avec un Hercule qui passe en second plan, une Vision qui n'en finit plus de perdre son énergie et une Voyager qui n'est rien d'autre qu'une Huber pour vilain. Après, il y a quelques persos qui ressortent un peu (notamment Hulk), mais le groupe ne vit pas trop en fait, avec ses bastonnades incessantes. Tant mieux que ça finisse dans le prochain.
Après, ça se laisse bien lire, c'est joli, pas trop gnangnan ... film du dimanche soir.

Avengers Halloween special : 5 récits courts, qui revisitent certains pans du Marvelverse. C'est pas mal, anecdotique mais il y aurait des idées à exploiter en what if. Mais c’est pas mal du tout, et plutôt bien gratter pour d'illustre inconnus, pour ma part.

Duke_Oliver a écrit:

soyouz a écrit:

Ah, et j'ai une question trad qui me fait douter : "Soldats ! Profitez qu'il est affaibli !". Dites-moi si quelque chose vous dérange.

"Qu'il soit" serait plus juste, non ?

<Maitre Capello on>
Bah en fait les deux sont fausses.
il faudrait dire:
"profitez de ce qu'il est affaibli"
<Maitre Capello off>

Oh punaise ... c'est dur à dire.

Tout à fait d’acord, ça passe très mal à l’oral. Tu peux retourner : Il est affaibli! Profitez-en!

Ouais, donc, globalement, cette phrase n'est pas bien traduite.

La Guerre des Royaumes 2 :
WotR / Strikeforce: légère petite pause dans le premier épisode de ce numéro - enfin, façon de parler, juste pour réajuster tout ce petit monde et lancer la grosse bastonnade de l'épisode suivant, plein de souffle, d'épique et d'amour. Le risque, dans ce genre d'épisode chorale, c'est de trop s'éparpiller et finalement, de noyer les éléments importants. Là, je trouve qu'Aaron s'en sort pas trop mal. Peut être aidé en VF par Panini qui intercale les épisodes de Strikeforce qui s'intéresse à l'équipe de la Mère (qui fracasse) de tout, puis à l'équipe en charge de ramener Thor du pays des Géants (pour ce qu'il en reste) des Glaces. Le premier gagne du temps en utilisant à la fois un côté caverne de Star Wars et une Freya en mode chevalier d'or et son Cosmos, et le second joue la carte de l'humour avec une bonne interaction d'équipe, je trouve. Et j'ai trouvé Yu bien meilleur que ce que j'ai pu voir ces derniers temps.
JiM : il est sympa, ce road-movie. Il y a des moments plutôt drôles, et ça ne rabaisse pas forcément les persos, je trouve. Et c'est plaisant de lire une équipe qui ne se chamaille pas, en fait. Et faudra que je retrouve ce moment où Odin et Freya ont fricoté, j'ai oublié ça !

La Guerre des Royaumes 2.5 :
War Scrolls : mouais, la mini autour de DD ne m'accroche pas vraiment. Rien de vraiment originale, c'est presque WTF d'ailleurs. L'histoire autour du Doc Strange et anecdotique, en revanche, j'ai trouvé celle qui concerne Hulking et Wiccan plutôt pas mal.
WotR Giant-Man : bof bof, ce conglomérat d'abrutis.
WotR X-Men : ce qui est pas mal, c'est que ça s'intègre plutôt bien dans la série principale des X-Men. Bon, l'excuse des difficultés de défonçage par Havok, c’est plutôt pratique. Après, y a un côté survivaliste à la Walking Dead là-dedans (sauf que tous les humains s'entraident, excepté Dents-de-Sabre). Bon, comme souvent avec Rosenberg, il en profite pour éliminer quelques mutants (ce n'est plus une revue du bestiaire des X-Men qu'il nous fait, c'est un safari sauvage), faut bien ça pour mettre du drame dans tout ça. C'est pas mauvais, on a connu bien pire comme mini-série et y a une volonté de montrer une temporalité dans le conflit, ce qui manque peut être chez Aaron (et qui avait grandement manqué chez Spencer dans l'avant-dernier évènement en date, si je ne m'abuse). Par contre, j'avais trouvé Pere Pérez en meilleure forme, lors de ses prestations précédentes. C'est pas mauvais, mais je m'attendais à bien mieux.

X-Men 002 :
Dans un premier temps, fin de l'arc débuté dans le numéro précédent. Bon, j'avoue que le côté Val Cooper, je ne sais pas si c'est prétexte pour qu'elle soit présente dans ce chant du cygne, ou un prétexte pour gérer un point à court terme ou s'il y a une vraie idée là-dedans, parce que ça me parait capillotracté pour le moment.
Ensuite, bon, la causerie du Captain ... mouais, je ne fais pas trop le lien avec ce qu'il s'est passé avant, notamment du temps d'AvX.
Et puis c'est pas un souci, tout le monde peut tuer maintenant, tout est justifié et pardonné (après le Cable Jr, Miss Cable fait de même sur une humaine, certes nauséabonde, mais quand même ... tout le monde est ok pour le choisir comme chef). Heureusement qu'après, Cyke est pas content et qu'il dit qu'on n'est pas des assassins, hein !
Et de toute façon, Rosenberg tue aussi allégrement, avec des morts à la con et à peine crédibles ... emballés, ils sont pesés et prêts à être emportés. Et j'avoue que le reddition de Sinistre .. si ça ne cache pas quelque chose, tout ça va pas tarder à sentir la précipitation, le bourrage de recyclages de perso dans un pack de 12 (toujours à emporter, bien sûr).
Cela dit, j'avais quand même envie d'aller voir ce second arc, qui s'avéra pas fameux donc (voir ci-dessus), avec, de surcroit un Villa pas terrible (Larroca est mieux que sur SW, c'est toujours ça de pris). Et j'avoue ne pas trop comprendre la tirade de Wolvie qui dit que Magie est comme lui ... y a un lien que je ne fais pas, mais je concède que ça peut venir de moi.

Mouais ... ça me semble moins chiant que le travail de Guggenheim et Bunn ... mais je ne suis pas super emballé pour autant.

House of X & Power of X 4-6 Bon je m'attendais à une fin et je l'ai pas eue. Mais je ne me plains pas. Je pensais que tout ça allait être un évènement auto contenu qui marquerait le début d'une nouvelle ère pour les mutants. Au final, c'est juste un point de départ. Mais ce n'est pas plus mal. Ce que tente de faire Hickman reste super ambitieux et il remet les mutants dans un contexte qui me donne envie de les lire donc pari réussi de ce coté là. Reste à voir si ça fonctionnera sur la durée mais je peux déjà apprécié que Hickman ait remis les mutants au centre d'un univers qu'on a envie de suivre.

Avengers 002 :
Av : Aaron continue d'explorer les à-côtés de l'équipe, avec cette fois-ci un plan large sur l'Homme-Gorille. Et c'est plutôt bien fait, car, comme dans l'épisode précédent, ça parle de la Guerre des Royaumes, ça s'intègre dans l'intrigue (même si pas nécessaire pour la comprendre), tout avançant un pion dans les toutes dernières pages pour l'intrigue de la série, en dehors de l'évènement. Je m'attendais à un twist, mais pas celui-ci.
Thor : après Loki, c'est Cul qui est mis en avant, et Aaron nous fait une petite rétrospective en terminant avec le tribut qu'il paie pour son action (pas visible, mais finalement, importante). Encore un bel épisode.
Iron Man : l'interlude Simone n'a rien cassé, mais n'aura pas apporté grand chose. Cela dit, j'ai eu l'impression de revoir le chef d'entreprise de l'époque de Stark International, que je lisais dans mes vieux Strange.
Cap America : ça fait plaisir de retrouver du Capounet. Après, l'intrigue n'a pas franchement avancé en deux épisodes. Mais ça a été très agréable à lire.

Venom 001 :
Venom : Bunn prend le relais de Cates le temps de la Guerre des Royaumes. Alors, il y a une scène dans la série principale de l'évènement qui me donnait une idée de la direction prise potentiellement pour cet arc ... eh bien, pas du tout. Ici, on a la même chose que pour d'autres mini-séries, c'est un Venom face à un ennemi habituel , les deux étant customisé façon Dieux Nordiques pour l'occasion. A l'instar de Simone sur Iron Man, Bunn prend quelques éléments (qu'il met de côté) pour faire le lien avec la saga de Cates, mais après, l'intrigue n'a également grand intérêt, et n'apporte absolument rien, contrairement à ce que j'espérais.
Ah, et blagounette : à un moment, il y a une astérisque et Panini donne pur référence ... Venom 1. Au lecteur de deviner lequel, puisqu'on est déjà dans un numéro 1.
SSM : c'est marrant, mais après une série sur Kaine, sur Scarlet Spider, sur Spidey 2099 et celle-ci, je me dis que si le titre n'est pas tenu avec une idée forte, ou un vrai concept, ça ne peut pas durer et en plus, toutes ses séries se ressemblent. Surtout celles qui ont un ex ou presque vilain comme protagoniste. Los Angeles, San Francisco ou Las Vegas, tout ça importe peu, j'ai l'impression que les intrigues s'empilent et se ressemblent entre ces séries, malgré les quelques spécificités de ces différents "spidey". Le mécanisme et le fonctionnement de ses séries est le même, quelque soit l'auteur (donc, on ne peut pas forcément parler de recyclage), visiblement. Donc, sans Parker, point de salut ? Faudra que je vois avec Miles ....
(en plus, ici le style d'Hawthorne me semble moins s'y prêter que sur Deadpool).

New Justice #01-03 : Attiré par les dessins des couv j’ai profité du confinement pour sauter le pas et entamer la série.

Pour dire les choses comme elles sont c'est pas foufou.

Je ne rappellerais pas trop l’histoire du premier tome (lu il y a deux jours) vu que je m’en souviens presque plus. (déjà c’est mauvais signe). Je parlerais pas des histoires j’en suis au tome 3.

Snyder continue après son Batman, son Metal et No Justice à vouloir se réapproprier l’univers DC, pour ça il n’hésite pas à le casser à sortir des mystères des mystères précédent instauré dans encore plus de mystères. Le tout pour nous prodiguer des menaces toujours plus loin toujours plus malaise comme le faisait Morrison.

Le Hic c’est que ça ne fonctionne pas pour moi. Morrison alliait menace toujours plus forte en allant crescendo et en partant de menaces type JLA de bases pour monter au fur et à mesure, sans jamais trop toucher aux trucs fondamentaux, il créait ou réutilisait des menaces de manières originales, le tout avec l’envie d’un type de cinéma d’action, donc des dialogues court et incisif et des histoires qui se règlent au max en 4-5 numéros (la saga avec l’injustice gang qui est lié à Darkseid est la plus longue du run).

Snyder veut faire la même chose, mais tout en ayant la crédibilité d’un « Auteur » de bd du coup le mélange action bourrine et grosse menace secouer avec des tartines de textes ne prend pas surtout que la tartine de texte prend souvent le pas sur l’action rapidement réglée (pas un soucis en soit sauf quand on veut faire des menaces over the top méga blockbuster). Peut-être faut-il y voir la jalousie envers des auteurs comme King ou Hickman ?

Ensuite, j’avoue ne pas comprendre l’obsession de Snyder pour les mystères et la réécriture constante de l’univers DC avec des menaces présenté comme monstrueuses qui sont aussi vite oublié par lui et les autres auteurs (mur source, Krona, Les gardiens (ils auraient du gérer des agents secrets plutôt que de la flicaille vu le nombre de trucs qu’ils savent), Monitor…). C’est comme s’il avait un besoin compulsif de refaire l’univers DC à son image. Déjà dans ses Batman il reprenais de grandes sagas avec plus ou moins de succès, No Justice reposait sans comprendre les concepts d’Ellis et Morrison et là le petit Scott va taper dans le bac à sable de Geoff Johns sans trop se cacher (et vas-y que je t’ajoute une couleur que personne ne connaissait, mais qui était présente dans le grand livre d’OA et que sinestro gardait sous le coude au cas où, et vas-y que je te refais le crossover avec Atlantis et la terre submergé) et dans le reste de l’univers DC sans vraiment tout comprendre, en complexifiant ce qui n’a pas besoin de l’être et ajoutant des mystères et des retcon a la con (Hawkgirl, Martian Manhunter et Starman en avant).

Bref vous l’aurez compris je n’ai pas trop aimé, je trouve ça assez lourd à lire pour ne pas dire indigeste ça me prend plus de temps que d’autres BD bien plus importantes en termes de pagination. Il y a un grand nombre de répétition de scène (le pire étant dans le tome 2) et l’histoire n’est pas encore finit. Comme il s’agit d’un grand tout et que Snyder ne semble pas savoir écrire une série de Bd avec des respiration au niveau de l’intrigue, des histoires annexes qui viennent soit détendre l’atmosphère ou travailler les retombés de la saga précédentes, travailler des plots sur le long termes par le biais de petites touches… Snyder il écrit ça comme un gros film a cheval entre le blockbuster décérébré et le besoin d’être reconnu comme un « Artiste »

Malgré tout il y a quelques bonnes choses qui font continuer et il s’agit de Tynion IV. Les épisodes ou il écrit seul sont très bon (celui sur le Joker qui ouvre le troisième tome est excellent et très juste dans le personnage), et il apporte de l’humanité aux personnages. Je pense que snyder est sur la trame principale et Tynion s’efforce de travailler sur les réactions des personnages et comment ils avancent et il fait ça très bien. Toute la caractérisation sur Hawkgirl et le retcon absurde sur Manhunter fonctionne très bien grâce aux réactions des personnages.

Dans les bonnes choses aussi il y a le dessin. Les dessinateurs sont loin d’être des manchots et il y a du lourd notamment le top peu productif Jimmy Cheung.

Bon allez je replonge pour finir le 4.

Spider-Man 002 :
Amazing : j'aime bien cette saga, et même les épisodes annexes, qui se focalisent sur un perso en particulier à chaque fois. Et celui sur le Gibbon est très touchant. On savait que Spencer savait écrire les persos de 3ème ou 4ème zone, avec beaucoup d'humour et de second degré, mais là, c'est une épitaphe qu'il écrit avec tout autant de réussite. Ce n'est pas le premier à réussir cela sur le temps d'un épisode (ces dernières années, sauf si je me trompe, je pense que Slott avait réussi à en faire un ... et je mets Aaron de côté parce que le contexte et le genre de perso est radicalement différent) et là, il fait mouche. Et tout en respectant le perso, pour ce que j'en connais.
Ah, et sur les 4 épisodes, il y a une valse de dessinateurs assez sympa : Ramos, Lashley (des bons soirs), Bachalo et ... un Sandoval que je reconnais à peine, qui a mis ses exagérations de côté et c'est plutôt pas mal. Le trait reste épais, mais ça me semble mieux maîtrisé. Comme un Ramos avec de gros sabots.
Spidey-Miles : bon, un épisode, et on en sait un peu plus sur l'intrigue en cours. Après, ça ne m'emballe pas du tout. C'est pas mauvais, correct, mais c'est très, très anecdotique.

Lus:

Animosity #4.

Bonne nouvelle: la série continue d'être très sympa à suivre.
Malgré ses défauts et ses facilités et en dépit des épisodes qui ne sont pas dessinés par De Latorre, la série est prenante.
L'héroïne s'endurcit un peu sans pour autant perdre son caractère positif et un peu naïf.
On découvre, semble-t-il, le vilain secret de son chien.
L'autrice en profite pour passer quelques messages sans pour autant que cela soit lourd.
Même si, à la fin, il y a un paquet de serpents (je n'aime pas les serpents! C'est ma phobie, même en BD), j'ai envie de découvrir la suite.
Car, là, on part sur un autre trip.
Et je suis curieux de le découvrir.

L'Autre Terre #1.

Donnez sa chance à cette série!
Oui, Tom Peyer s'est manifestement inspiré des Batman de 1966 et des années 80-90 pour son idée de base.
Mais, tout d'abord, l'idée est excellente.
Et, ensuite, il le fait de manière beaucoup plus fine qu'on pourrait le penser initialement.
On pourrait se dire que le héros façon Adam West serait complètement à la ramasse dans un monde à la Frank Miller.
Erreur!
Le personnage pourrait bien surprendre son petit monde… et a même des aspects assez troublants.
De même, le héros venu d'un monde plus trash doit s'adapter à un univers faussement plus "bisounours" et cela peut faire des étincelles.
Les seconds rôles ne sont pas en reste.
Alors ajoutez-y le cliffhanger qui semble nous mener dans une voie complètement différente, le tout illustré par un Jamal Igle très inspiré…
Lisez cette série!
Elle n'est pas parfaite, mais elle mérite vraiment d'être découverte.

Les Chroniques de Corum #3.

Fin de cette saga sans l'équipe de départ.
C'est vrai, Hooper et Jill Thompson (qui a donc commencé bien plus tôt que je ne le pensais) ne valent pas le Mignola de l'époque.
Mais ils se débrouillent bien pour servir le récit.
J'ignore à quel point c'est fidèle aux œuvres de Moorcock.
J'ai fait lire le premier tome à un ami qui était fan de l'auteur et il disait que c'était bien dans l'esprits des romans.
Il faudra que je lui prête les tomes 2 et 3 pour avoir son avis sur le tout.
Au passage, bon boulot éditorial sur ces albums avec les explications par Alex Racunica (qu'on connaît souvent mieux sous le nom de… oh, vous le savez bien!).
C'était vraiment sympa de lire ça et je comprends un peu plus l'engouement pour ce visionnaire qu'était Moorcock et l'impact qu'il a eu sur nombre d'auteurs, compris des auteurs de comics (je pense à Starlin, peut-être à tort).

Immortal Hulk #3.

Je n'arrive toujours pas à savoir vers quoi Ewing nous dirige.
La série est bonne. Pas magistrale comme beaucoup semblent le penser. Mais bonne.
Je ne suis pas aussi pris dans l'intrigue que j'ai pu l'être du temps de Bruce Jones, par exemple.
Mais c'est assez sympa à suivre.
Le dessin de Bennett n'y est pas étranger.
Maintenant, j'espère que Ewing sait où il nous conduit et qu'il ne nous décevra pas.

George Pérez's Sirens.

J'ai pris cet album avant tout pour le dessin de George Pérez.
Evidemment.
Et même si ce n'est plus le Pérez des grandes heures, il était encore largement au-dessus du lot à n'en pas douter.
Là où il m'a un peu perdu, c'est dans le traitement de l'histoire.
Je pense que Pérez est un fan d'histoire de SF.
Je me rappelle vaguement d'une histoire du Surfer d'Argent qu'il avait écrite. C'était de la SF assez complexe avec de nombreuses idées, si je m'en souviens bien.
Là, c'est encore plus compliqué.
Au-delà du trip temporel, des aliens, des concepts de réalités parallèles & co, c'est la narration et le langage utilisés qui m'ont fait sortir de ma lecture.
Ne serait-ce que parce que l'histoire commence comme si on avait eu des dizaines d'épisodes auparavant et qu'il est bien difficile de s'y retrouver.
Ajoutons une liste de personnages et de noms comme on en voit peu souvent dans les comics d'aujourd'hui…
Non, franchement, je ne pense pas relire cet album le jour où je voudrai me lire du Pérez.
Le feuilleter, bien volontiers. Car cela reste fort joli.
Il y a aussi quelques idées surprenantes mais bienvenues, comme l'épisode 3 avec la BD au sein de la BD.
Un petit coucou aux fans tout en servant l'histoire.
Merci pour tout, Monsieur Pérez!

SW 002 :
SW : toujours aussi palpitant, on sent bien que Gillen veut réunir tous ses protagonistes pour un final grandiose. Certains apports de perso ne sont pas surprenants, puisque préparés en amont, mais en tout cas, ça envoie du bois. Je prends vraiment plaisir à lire cette série. Unzueta, c’est mieux que Larroca, mais je ne suis pas fan de ce genre de dessin.
Aphra : autre gros plaisir de lecture. Du mouvement, du dynamisme, beaucoup de psychologie, même avec les androïdes ... la survie est le maître mot ! Spurrier s'est approprié cette série avec une vraie maestria !
Vador : alors, c'est peut être anecdotique, mais c'est très sympa à lire et le dessin Level que je ne connaissais pas vraiment est excellent pour cette histoire d'un gradé qui pétoche tellement vis à vis de Vador qu'il fait boulette sur boulette dans ses décisions ... et l'issue parait rapidement inéluctable.

Fantastic Four: Fourever: laborieux.
Dan Slott essaye, ça ne fait aucun doute. Dan Slott échoue, ça ne fait aucun doute non plus.
Le premier épisode tente de nous faire rentrer dans l'intimité de Ben et de Johnny mais c'est très superficiel. Au point de nous montrer des personnages sans nous dire qui ils sont, quels sont leurs liens avec les deux membres restants de l'équipe. L'exemple le plus flagrant est Wyatt: tout ce que je peux en dire, c'est qu'il est le coloc de Johnny. Je suppose qu'il est important pour lui mais je ne sais pas pourquoi puisque je ne sais absolument rien de lui: qui il est, ce qu'il fait, pourquoi est-ce le coloc de Johnny... Ce n'est personne au final. Les différences de surmonter le deuil sont également superficiels. Un est prêt à passer le cap, l'autre non. Jamais ça ne va plus loin. Donc un premier épisode qui ne répond pas à la question principale: où est le reste de l'équipe. La page avec Impossible Man est amusante et la back story sur Doom est assez classique mais c'est Doom.
Les deux épisodes suivants tentent de faire dans le cosmique et dans le conceptuel. Tente de nous faire une Morrison donc. Échec. Le concept de l'ennemi n'est pas vraiment original ("Je suis celle qui termine. Je suis la fin !") et son design encore moins. La Future Fondation fonctionne toujours aussi bien par contre. Donc on a le combat épique avec tous les Fantastiques et il est plutôt en arrière plan. Ce qui n'est pas un mal mais qui n'est pas super bien exploité non plus. La résolution fait très 4 Fantastiques en apparence mais n'en a pas vraiment le fond.
Ces trois épisodes sont dessinés par Sara Pichelli et ce n'est pas grandiose, loin de là. Son style fait inachevé et n'a pas l'envergure pour faire du cosmique. Il y a même des erreurs comme un personnage absent dans un véhicule sur une case qui apparaît dans une autre car il a un dialogue. Heureusement qu'elle semble incapable de faire plus de trois numéros à la suite car Stefano Caselli est bien meilleur pour le dernier épisode.
Par un retournement de situation jamais vu, les héros n'ont plus le Baxter Building mais y débarquent quand même pour assister au combat épique entre des voleurs de banque et les Fantastix. Ne me demandez pas quelles sont les spécificités des Fantastix, les personnages ne sont absolument pas développés. Ils ne sont que des instruments au service de l'histoire rabâchée de Slott. Comme je disais, Caselli fait du bon boulot pour cette histoire bien creuse.
Un premier TPB qui ne donne pas l'envie de continuer.

Hellboy & BPRD 1956 Ca sera un gros mouaif. Ca ne raconte pas grand chose. Il y a bien que le délire autour de Hellboy au Mexique qui a attiré mon attention. C'est bien dessiné.

Avengers No Road Home 3 :
Donc, cette mini-série aura été pas trop mal, avec une volonté de varier un peu les situations et les occasions de lancer des bourre-pifs. Après, la fin en elle-même semble être un hommage à tous les créateurs de la Marvel, une glorification des persos ? Je ne sais pas trop, c'est un peu trop mystérieux pour moi, en tout cas, j'ai bien vu des références pas du tout voilée. Voilà, c'était plutôt sympathique, et j'étais plutôt content de revoir Hercule.
MCP2 : récits évidemment anecdotiques, surtout quand on sait ce que semble se préparer autour de l'Homme-Gorille dans Avengers. J'ai bien aimé tout de même le Moon Knught, avec une belle double-page. Pour celle avec le Ghost Rider, je n'ai pas grand chose à dire. Après les trois récits sont plutôt élégamment dessinés.

La Guerre des Royaumes 3.5 : alors je ne comprends pas pourquoi Panini l'a estampillé "6 sur 6" alors que pour ceux qui lisent tous les couvertures souples à rabat, il est quand même conseillé de le lire avant le "5 sur 6", même à l'intérieur de l'ouvrage ! Bref ...
War Scrolls : le DD sera resté anecdotique quand même, si ce n'est pour commencer à régler le cas de Kurse. Assez décevant globalement, l'ensemble qui concerne DD. Le Fatalis est pas mal, toute la majesté du Roi déchu ... même si on n'a pas lu les FF récents. Le Miss Hulk est anecdotique mais s'intercale bien dans l'histoire des persos ... un clin d'oeil sympa.
Giant-Men : bon, disons qu'on n'aurait pas dû avoir le final de l'épisode précédent. parce qu'en aucun cas, j'ai ressenti le risque mortel pris par les 4 géants de Midgard. Après, on sent venir la surpris et la résolution de manière encore plus précise que lors de l'épisode précédent ... cousu de fil blanc (mince, y en a plus)
Spidey et la Ligue des Royaumes : scénario abracadabrantesque. Alors, ils filent en Afrique combattre les Anges (dans un seul pays, l'Afrique, à l'échelle des Américains ...), mais comme ils ne sont pas d'accord, ils finissent par se séparer et la partie plus violente de l'équipe se retrouve ... au Vatican ! L'Afrique est sacrément envahie, dites donc ! Mais c'est quand même plus classe de faire combattre un Ange chez dieu. Voilà, voilà, ....

Les Partisans / Centaur Chronicles :

Premier nouveau comics pour moi depuis le confinement, sorti en début de mois chez Hexagon Comics. Comme le titre l'indique, il s'agit d'un crossover entre l'équipe de Jean-Marc Lofficier et les héros de l'âge d'or ressuscités par Jean-Michel Ferragatti. Deux titres de french comics indépendants qui se rencontrent dans ce récit complet de 48 pages en couleurs. Le côté rétro aux bonnes odeurs de old school est bien retranscrit par le récit et les dialogues. Les personnages se rencontrent dans la première partie, puis vont castagner du Nazi dans la seconde. Le dessin de José-Luis Ruiz Pérez n'est pas mauvais mais très simple - et s'essouffle dans la seconde moitié. La colorisation de Bryan Wetstein est comme d'habitude très élégante et de bonne tenue. De la BD de divertissement populaire, au délicat goût suranné, qui ne fait pas de mal de temps en temps.

Duke_Oliver a écrit:

Les Partisans / Centaur Chronicles :

Premier nouveau comics pour moi depuis le confinement, sorti en début de mois chez Hexagon Comics. Comme le titre l'indique, il s'agit d'un crossover entre l'équipe de Jean-Marc Lofficier et les héros de l'âge d'or ressuscités par Jean-Michel Ferragatti. Deux titres de french comics indépendants qui se rencontrent dans ce récit complet de 48 pages en couleurs. Le côté rétro aux bonnes odeurs de old school est bien retranscrit par le récit et les dialogues. Les personnages se rencontrent dans la première partie, puis vont castagner du Nazi dans la seconde. Le dessin de José-Luis Ruiz Pérez n'est pas mauvais mais très simple - et s'essouffle dans la seconde moitié. La colorisation de Bryan Wetstein est comme d'habitude très élégante et de bonne tenue. De la BD de divertissement populaire, au délicat goût suranné, qui ne fait pas de mal de temps en temps.

Tu as le premier Partisans ?

La Guerre des Royaumes 3 :
Les Vengeurs de guerre : bon, un épisode qui parle de l'équipe de Cap marvel, en mode barbouze faisant le sale boulot. Bon, j'ai pas trouvé ça très passionnant, aucun fait d'arme dans cet épisode.
JiM : j'ai beaucoup aimé cette mini-série. Très rafraichissante au milieu de tout ces combats, avec une fin pleine de bon sentiment, mais ça fait quand même le pendant avec le reste de la saga. Et les personnages réunis sont plutôt bien exploités et bien écrits.Vais surveiller les McElroy, car c'est peut être la mini que j'ai préféré.
WotR : alors ouais, l'épisode 5 fait un peu fouillis, plus que les précédents surtout avec les allers-retours temporels (pas sûr qu'ils soient utiles). C'est pas mal fait, mais c'est à la limite de l'indigeste, quand même. J'ai dû oublié comment Miss Hulk a fini attifée de cette manière (ou alors, c'est une blague, mais j'ai un doute) et je n'arrive pas trop à comprendre comment est géré Venom (visiblement, grande liberté a été prise avec le perso, juste pour faire le lien avec la nécro-épée). Le cas de Kurse est limite aussi, en temre de gestion de la chronologie. Le dernier épisode est beaucoup mieux géré et au final, la saga qui aurait pu être bien casse-gueule est habilement tenue. Mais que c’est compliqué quand même d'utiliser tous ces persos en même temps ... heureusement que les X-Men ont été parqués !

soyouz a écrit:

Tu as le premier Partisans ?

Oui ! (Et j'ai adoré...)

Oui, j'avais bien aimé aussi.

Dear Justice League Les membres de la JLA répondent aux mails de leurs plus jeunes fans. C'est mignon et bon enfant. Les dessins de Duarte sont magnifiques.


Hellblazer par Warren Ellis Je crois bien que c'est ce que j'ai lu de plus glauque à ce jour sur Hellblazer. J'ai beaucoup aimé les récits courts qui sont surprenant et efficaces. Dommage que son run ait été brutalement interrompu, je pense qu'il en avait encore sous le coude.