Comics du jour, bonjour

Avengers 011 :
Av : étrange épisode quand même. ça bouge bien, ça bastonne pas mal aussi, mais j'ai presque trouvé ça trop facile. J'ai au moins quelques explications concernant l'attitude larmoyante de Dracula, mais l'arc se termine et j'ai envie de dire "et ?".
Thor : ça sent les starting blocks, mais Aaron arrive toujours à rajouter des petites bricoles pour plus tard ... j'ai hâte de démarrer ça, quand même. Et Lee Garbett au dessin, c'est pas mal du tout.
IM : il n'y a qu'un seul épisode, mais quelle densité. Il se passe pas mal de choses, en plus de la fin de combat, il y a une revue des effectifs. Et vu les intrigues en cours, j'ai l'impression que Slott se prépare pour un long run. Par contre, je suis quand même surpris que la question que se pose Stark sur lui-même, il ne se la pose pas pour Rhodey.
Cap A : alors évidemment, avec deux épisodes, ça peut masquer des vitesses de lecture et donc des densité d'épisodes. Il ne doit pas se passer grand chose dans chacun d'eux, mais je trouve que ça s'y prête plutôt bien et j'aime bien cette ambiance. Et Kubert est en pleine forme.

Batman - Des cris dans la nuit : je ne sais pas si j'avais lu ça à 15 ans, cela m'aurait touché autant qu'aujourd'hui. Récit très fort sur la maltraitance infantile ... vraiment très fort. Alors, pour qui a l'habitude de lire des comics et du Batman, la construction scénaristique de Goodwin est classique et donc l'identité potentielle du tueur en série est facilement identifiable. Mais il tombe très juste en terme de sentiments et arrive à montrer de nombreuses formes sans que cela paraissent forcer. Vraiment, ça m'a touché, mais pas de manière larmoyante.
En plus, même si la colo est un poil trop sombre je trouve, les dessins de Scott Hampton sont magnifiques.

X-Men 011 : cette séparation est trop longue. 10 épisodes, c'était a minima deux ou trois de trop. ici, disons que les trois lus ont chacun leur fonction, mais qu'est-ce que ça hjactent tout au long de ces 10 épisodes, et ici, sur la plage.
Et ok, Anole a fourni le sérum qui annule les gènes mutés, mais pourquoi le Fauve en a fabriqué un, si ce n’est pas bien ? Ouais, scénario un peu facile.
Le retour de Scott Summers est plutôt pas mal orchestré, par contre. C'est assez malin, même si ça ressort le Deus eX Machina mutant. par contrela raison du meurtre de Cable par Cable Jr, j'hallucine un peu. Il fait mal son boulot, donc on le tue. Kleenex avec meurtre autorisé. J'avoue que cette réhabilitation m'échappe un peu.

Spider-Man 011 :
FNSM : je reconnais l'écriture de Taylor . ça se lit très facilement, il se passe des choses, mais t'arrive très rapidement au bout de l'épisode sans t'en rendre compte. Je n'arrive pas à savoir si c'est une écriture efficace ou décompressée. Après, concernant le fil rouge, je sens que celui-ci ne va pas vraiment m'amuser, surtout en ce moment. Vais pas vraiment lire cela avec plaisir.
Spider-Cochon : je ne sais pas si Latour est vraiment fait pour raconter ce genre d'histoire. Je l'avais trouvé assez médiocre sur sa reprise de WaTX et là, je dois dire que j'ai lu la première histoire sans vraiment sourire, et j'ai pas trouvé le scénar' très intéressant en plus. J'ai préféré le second récit, mais comme par hasard, il est écrit à trois.
FCBD : anecdotique, mais c'est logique.

Duke_Oliver a écrit:

Deadpool 11 'Duel à Times Square' :

Dernier numéro avant l'énième relance du mois prochain. Un numéro un peu plus épais que d'habitude.
On a droit à deux épisodes de la série Deadpool par Skottie Young & Scott Hepburn. L'affrontement attendu entre Wade et Bonne Nuit est généreux, avec son lot de scènes de castagne, de retournements comiques et de dialogues bien sentis. Bien sympa, donc, tout comme la partie graphique.
Dernier épisode de la série Spider-Man/Deadpool. Un peu plus long, par Robbie Thompson, Jim Towe & Matt Horak. Comme c'est le cas depuis quelque temps, c'est du n'importe nawak en roue libre. Les auteurs y vont encore plus à fond dans la vanne méta. Un dispositif fun mais lassant.
Les fans de Rob Liefeld seront à coup sûr rassasiés, car on a pas moins de trois épisodes de Major X, les derniers de la mini-série. Si le début était nostalgiquement efficace, là le titre montre rapidement ses limites. Certes le côté série B voire Z peut plaire, mais Liefeld part dans tous les sens sans jamais penser à retomber sur ses pieds. Des idées, mais ce n'est finalement guère intéressant. Dommage, le dessin de Brent Peeples est bon.

Deadpool 011 :
Deadpool : comme envisagé, les épisodes solo sont en stand-by pour lancer une histoire sur plusieurs épisodes (mais qui sera aussi en stand-by le temps de la guerre des Royaumes). C'est pas mal, y a quand même assez peu de surprises, on sent évidemment les références (pas de volonté de cacher, de toute façon), mais ça se lit plutôt bien, avec de bonnes scènes de castagne.
Spidey/Deadpool : pour ce cinquantième et dernier épisode, Thompson a plus de place. Le début est un peu longuet quand même, dans la veine des épisodes précédents, mais j'ai bien aimé sa manière de remercier les gens qui ont travaillé avec lui sur la série. C'est plutôt sympa.
Major X : voilà un comic-book qu'il faut prendre dans les écoles de bandes dessinées pour montrer ce qui peut rendre une BD mauvaise. Niveau scénario, dialogues, gestion des scènes, c'est du grand n'importe quoi (dur de tout dire). Et niveau dessin, c'est aussi du grand n'importe quoi. Une gestion des volumes qui est complètement anarchique. Je me demande si Panini va quand même la sortir en format 100%, cette série ?

Wolverine 008 :
Infinity Watch : j'ai pas aimé quasiment dès le début, et si la fin est peut être moins chiante et moins alambiquée, ça ne rehausse pas pour autant la qualité de cette série. Je trouve que Duggan s'est complètement perdu avec son Infinity Wars.
The Long Night : évidemment, c'était tellement bien que la résolution est un peu décevante, car devinée et classique. Dommage, parce que l'ensemble reste pas mal.
MCP : mouais, bon ... boucle temporelle ... j'espère que le peu qui en reste ne va pas être exploité. Pas grand chose à en dire, pas de réel plaisir ou déplaisir à lire cette série. C'est plat.

Venom 007 :
Venom : j'ai recompté les pages pour m'assurer que c'était bien un épisode entier. ça se lit super vite et ça se finit sans réelle surprise. L'annual est une gentille récréation, pas mal boutiquée.
Web of V : ça prépare le futur événement autour de Knull/Carnage. C'est déjà sanguin, donc ça promet On verra bien comment Cates va nous pondre ça.
SSM : arc de 3 pour commencer la série. ça donne la base pour la suite. A voir ce que ça donnera.

SW 008 :
SW : fin un peu attendue, pas de réelle surprise en fait. Il y a au moins une scène très sympa, même si le reste se lit très bien, malgré un dessin pas terrible.
DV : là aussi, assez peu de surprises. Pas sûr que ça apporte vraiment quelque chose au final. Mais y avait du spectacle.

Je me suis fait les séries de l'infini de Starlin:
Thanos: The infinity relativity : Le point de départ de la "saga" est sans doute la plus mauvaise du lot. L'histoire n'a pas véritablement de sens ou de logique et je n'ai pas vraiment vu l'intérêt du truc si ce n'est de donner un point de départ à la suite.
Thanos: The infinity revelation: Là c'est déjà un peu mieux. Ce n'est pas génial mais c'est mieux. La volonté de Starlin de renouer avec ses vieux persos (pip en tête) est un peu trop palpable mais ça reste relativement lisible.
Thanos: The infinity finale: Et au final, une conclusion satisfaisante. Ce n'est toujours pas grandiose mais ça se laisse facilement lire (surtout après s'être tapé les deux histoires précédentes). La bonne nouvelle c'est que cette saga aura donc eu le bon gout de s'améliorer au fur et à mesure qu'elle progressait.
Starlin fait aussi les dessins sur ces histoires. Si vous aimez les trucs old school, ça vous plaira, sinon c'est pas gagné.
Pour des jolis dessins, il faut lire the infinity entity histoire intermédiare se déroulant juste avant the infinity finale, toujours scénarisé par Starlin mais dessinée par Alan Davis. Pas forcément utile pour l'histoire, les dessins justifient largement la lecture à mes yeux.

Enfin bref, si le marvel cosmique des années 90 vous manque et que vous avez envie de vous faire un trip nostalgique, la lecture de la saga Thanos: infinity something est sans doute pour vous.
Autrement, vous pouvez passer votre chemin.

Lu X-Men Blue Vol.1 'Vous avez dit Bizarre ?' :

D'un côté, X-Men Gold, de l'autre, X-Men Blue. Où l'on suit la suite des aventures des X-Men originaux, ramenés du passé dans le présent. C'est Cullen Bunn qui est à la tête de cette série. Elle se laisse lire. Pas vraiment de moments mémorables, tout de même, ça reste du facile enfantin. Pas désagréable, mais pas recommandable à tous prix non plus, car c'est globalement décompressé et fainéant. Surtout dans la première moitié, après ça bouge un peu plus, même si l'on s'en moque un peu. Bref, ça ou rien. La partie graphique est assurée par une ribambelle de dessinateurs anonymes qui se succèdent. Même s'il n'y en a pas vraiment qui sortent du lot, il fournissent tous un travail propre. Pour un titre mineur.

Les Partisans du Désert / du Pacifique :

Soit en fait Les Partisans 3 et Les Partisans 2. Cet album en noir et blanc d'Hexagon Comics propose deux récits, le premier de 36 pages inédit, le second de 22 pages est une réédition. Roy Thomas ne participe plus comme sur l'excellent et très recommandable titre originel. Jean-Marc Lofficier est toujours aux commandes, avec sa longue liste de personnages divers et variés qui s'affrontent. Mario Guevara en est toujours le dessinateur, mais son style a évolué. De très maniéré, il est devenu plus gras. On le reconnaît, mais je le préférais avant, car encore plus non conventionnel.

soyouz a écrit:

Batman - Justice Digitale

Comicsvf indique que le prix de l'album en 1990 était de 119 francs. Je trouve ça étrangement cher pour l'époque, même pour un 100 pages.

Si, si. A l'époque, comme les albums comics librairie étaient rares, ils étaient assez chers. Les prix étaient basés sur le prix du franco-belge et comme il y a beaucoup plus de pages dans les comics, proportionnellement, c'était pas donné.

Hack Slash Resurrection #1-12: Vraiment, cette série me plaît et l'équipe créative en place a bien compris le cahier des charges. Cette fois-ci, Cassie va être embauchée comme animatrice dans un camp de vacances pour entraîner les enfants à affronter les forces surnaturelles. Bien entendu, y a des zombies dans le coin.

Les 12 numéros sont en réalité découpés de façon à avoir deux histoires différentes dont la seconde remet en scène Vampirella (dans une histoire différente donc). Et Tini Howard écrit les personnages d'une bien belle façon. L'artiste turc Celor réussit à dessiner un run sous coup férir et avec son style. (https://www.deviantart.com/celor) Une bien belle série donc pour les amateurs du genre.

Duke_Oliver a écrit:

Les Partisans du Désert / du Pacifique :

Soit en fait Les Partisans 3 et Les Partisans 2. Cet album en noir et blanc d'Hexagon Comics propose deux récits, le premier de 36 pages inédit, le second de 22 pages est une réédition. Roy Thomas ne participe plus comme sur l'excellent et très recommandable titre originel. Jean-Marc Lofficier est toujours aux commandes, avec sa longue liste de personnages divers et variés qui s'affrontent. Mario Guevara en est toujours le dessinateur, mais son style a évolué. De très maniéré, il est devenu plus gras. On le reconnaît, mais je le préférais avant, car encore plus non conventionnel.

Le 2 est réédition ?! Il était paru où ?

Jean miX.L. a écrit:

soyouz a écrit:

Batman - Justice Digitale

Comicsvf indique que le prix de l'album en 1990 était de 119 francs. Je trouve ça étrangement cher pour l'époque, même pour un 100 pages.

Si, si. A l'époque, comme les albums comics librairie étaient rares, ils étaient assez chers. Les prix étaient basés sur le prix du franco-belge et comme il y a beaucoup plus de pages dans les comics, proportionnellement, c'était pas donné.

Merci.

soyouz a écrit:

Le 2 est réédition ?! Il était paru où ?

Dans Strangers 4.5, qui était composé de deux récits de 22 pages chacun, dont ce Les Partisans 2 donc.
Note qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'une suite du premier, mais d'autres d'histoires avec d'autres personnages.

Sur la même période ?

Les 3 récits injectent des super-héros divers et variés dans des faits historiques durant la Second Guerre Mondiale. Les Partisans premier du nom : Juin 1944. Les Partisans 2 du Pacifique : Décembre 1944 et Avril 1945. Les Partisans 3 du Désert : Juin 1942.

Merci

The Family Trade 1-5: une jeune membre de "la famille" doit faire en sorte d'assassiner un Donald Trump en puissance qui cherche à prendre le pouvoir face à des Clans qui contrôle une place stratégique, financière et politique au beau milieu de l'océan. Sauf qu'au dernier moment, elle n'y arrive pas. Commence alors une lutte de pouvoir compliquée.

Voilà un récit vraiment chouette au graphisme particulier. Il est destiné aux ados mais avouons que l'importance donnée à la vie n'en fait pas non plus un récit particulièrement moral. J'ai beaucoup aimé d'avoir un récit complet mais la possibilité de retourner dans l'univers pour y raconter bien d'autres histoires. Peut-être faudrait-il que je le relise mais à chaud, c'est vraiment chouette.

The Walking Dead #27-32 Voilà c'est fini. Alors que cela faisait un moment que j'avais laché la série (en ayant toujours l'intention de la reprendre un jour), sa fin et Noel ont fait que j'en ai finalement eu l'occasion. Au programme aujourd'hui : la fin de l'arc Whisperers et l'arc final de la série. On retrouve toujours ce qui fait l'intérêt de la dite série: des moments de tensions, de l'émotion (un peu trop palpable des fois   ) et des personnages auxquels on s'attache ou qu'on adore détester. Et comme on arrive au bout, il y a un petit coté "tout peut arriver". La série n'ayant jamais hésité à tuer ses personnages, on a fatalement peur quand on sait que l'auteur n'a rien à perdre.
Enfin bon, sans spoiler, je dirais juste que c'était bien sympa. Les choses se passent peut-être un peu vite dans le dernier arc et j'ai un peu eu l'impression que Kirkman s'était légèrement précipité mais on a quand même une fin satisfaisante, et c'est ce qui compte.
Et ça fait quand même un petit pincement au coeur de quitter une série qu'on a suivi sur 32 volumes. Je dois avouer que j'étais tout chose quand j'ai posé le bouquin.
Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, TWD est quoiqu'il arrive une oeuvre importante et à part dans l'univers de Comics et je suis heureux qu'elle ait été conclu volontairement, alors qu'il était temps.

Et le 33?

Fab29 a écrit:

Et le 33?

En VO, la série ne fait que 32 trades. En VF, le dernier épisode a été édité dans un volume à part.

Aliens : Defiance volume 1 :

Album sorti en fin d'année dernière chez Wetta/Vestron. Il s'agit là de la première moitié de la série éponyme de Dark Horse écrite par Brian Wood. L'auteur a de l'espace. Il reprend bien entendu les éléments fondateurs de la franchise que l'on connaît, s'attardant sur la science-fiction mais aussi l'horreur. Il y a également du neuf, avec le développement pertinent des synthétiques ainsi que d'un personnage principal pas commun. Cela accroche, au-delà d'un carcan certes prenant mais ronronnant à la longue. Il y a de nombreuses bonnes scènes, même si la narration est parfois pas des plus limpides. La partie graphique est du tout bon. C'est Tristan Jones qui signe la majorité du bouquin. Son style est aussi précis et détaillé que fort et personnel. Le trait est fin, l'encrage tranché, les cadrages ciselés. Les fill-in sont assurés par Riccardo Burchielli et Tony Brescini. Dommage que l'interlude en fin d'album spoile méchamment l'efficace cliffhanger, et que l'on remarque de temps en temps des oublis de mots dans le texte.

psychocouac a écrit:

Fab29 a écrit:

Et le 33?

En VO, la série ne fait que 32 trades. En VF, le dernier épisode a été édité dans un volume à part.

ah ok

Walking Dead 33 'Épilogue' :

Et voilà, on y est, c'est officiel. This is the end, my friend. Cet ultime tome nous sert le tout dernier épisode, une surprise de 70 pages. Un bon dans le temps, où l'on retrouve tous les personnages. Pour une conclusion aussi simple que réussie, tout en émotion. Cette longue série, que l'on aura suivie assidûment avec toujours le même plaisir renouvelé, disparaît désormais de nos habitudes. Cela fait mal quelque part. Mais on ne doit pas l'oublier, il fait bon de se la remémorer. Cela en fait des années, cela en fait des albums. Cela en fait des personnages attachants, cela en fait des événements marquants. Un univers des plus addictifs qui en aura fait un titre aussi incontournable que plaisant, dont l'efficacité de tous les instants n'aura cessé de jouer au yoyo avec nos émotions. Une réussite qui s'est d'ailleurs transformée en succès commercial sans précédent. C'est fini, mais qu'est-ce que c'était bon. Et ça nous aura suivi dans notre cœur pendant longtemps. Toute bonne chose doit avoir une fin, hélas - et c'est le cas ici.
Delcourt ne se contente pas de traduire ce #193 final. L'éditeur a été généreux : ce ne sont pas les 96 pages prévues que nous avons là, mais 120. Les bonus sont aussi nombreux que passionnants. C'est à travers des explications détaillées de Robert Kirkman que nous découvrons les coulisses de la série. Ses prémices qui étaient différents, son processus créatif, le choix de sa fin. On n'oublie pas non plus tout le travail de la partie graphique, que cela soit les débuts avec Tony Moore, le chemin tout en classe incarnée passé avec Charlie Adlard, ainsi que les niveaux de gris aussi discrets qu'indispensables de Cliff Rathburn. Bravo et merci pour le voyage, les gars.

Deadpool 1 'La Guerre des Royaumes' :

Nouvelle année, nouvelle relance, nouvelle augmentation de prix... Merci, Panini ! Bon, ça, c'est fait, concentrons-nous maintenant sur le bouquin, qui est d'ailleurs devenu bimestriel. Un épisode de la série Deadpool par Skottie Young & Nic Klein. Le crossover War of the Realms est là, alors le titre est obligé de passer par là. Heureusement pour nous, les auteurs sont toujours aussi impliqué, et du coup c'est franchement une belle marrade. Le reste du sommaire n'est que du neuf, ici deux mini-séries inédites. Secret Agent Deadpool est, comme son titre l'indique, une parodie des films d'espionnage à la James Bond. Christopher Hastings y est là aussi très drôle, même si je ne suis pas le plus grand fan du dessin cartoony et simple de Salvador Espin. Et enfin Black Panther vs Deadpool, là aussi les deux premiers épisodes, servi par le scénariste Daniel Kibblesmith et l'artiste Ricardo Lopez Ortiz. Dans l'ensemble, ce premier numéro plaît car il est généreux en bonnes barres de rire. Délicieusement délirant.

Kick-Ass : The New Girl tome 3 :

On reste là sur le même verdict constaté au tome précédent par les mêmes auteurs. Ils proposent le minimum syndical, un travail qui tire à la ligne, propre et pas déshonorant mais sans saveur aucune. Le scénario de Steve Niles est efficace dans le soap opera mais ne propose rien de neuf et palpitant, c'est peu de le dire. Le dessin de Marcelo Frusin est agréable mais mécanique. Bref, c'est le calme plat. Dommage, le fond était prometteur, il aurait fallu que cela soit plus inspiré dans la forme. A priori le dernier tome, même si des intrigues ne sont pas résolues.