Comics du jour, bonjour

Deadpool 009 :
Deadpool : alors, comme depuis plusieurs mois, cela ressemble à un épisode sans suite de Deadpool, avec Jessica Jones en invitée, ... et puis il y a la dernière page, qui laisse bien penser qu'il y a un fil rouge qui démarre ... ou qui relie. A suivre donc. Toujours est-il que l'histoire était plutôt sympa à lire, et avec un Klein en pleine forme.
Spidey/Deadpool : série moins intéressante depuis quelques mois, elle se relance un peu avec cette ambiance fin du monde façon crossover Marvel, en s'y moquant bien.
Domino : 1er bout de l'annual, qui narre la première rencontre entre Domino ert Outlaw. C'est très sympa à lire, avec un très bon Ibanez.
Major X : quand on s'attend au pire ... disons que le scénar' est, dès le premier épisode, bourré de facilités scénaristiques (deus ex machina, des persos qui sont là mais qui n'agissent pas, ....) ... graphiquement, j'ai vraiment l'impression d'avoir remonté le temps. C'est épatant.

Wolverine 007 :
Infinity Watch : mouais, bof. ça n'a pas grand intérêt, quand même, cette histoire de pierre de l'infini. Y a un nouveau perso rigolo, mais sinon, j'avoue que je n'y retrouve pas grand chose d'intéressant. J'ai même oublié comment ils avaient ressuscité Wolvie.
The Long Night : ce récit confirme tout le bien que j'ai pensé jusqu'à présent. On commence à deviner quelque chose (ou alors c’est une fausse piste), mais pour le moment, l'ensemble est très sympa. J'espère que le final sera à la hauteur.
MCP : pas forcément très original, mais c'est pas mal fichu et ça se lit plutôt bien. Pas vraiment déçu pour le moment, mais de quoi mettre aux nues pour autant. Disons que c'est plus plaisant et avec moins de prétention qu'Infinity Watch.

SW 007 :
SW : ambiance western, dans cet épisode. Mais pas du tout sur une planète du genre de Tatouine, bien au contraire. Un épisode où il se passe pas mal de choses, et surtout où tout le monde se dévoile. Mais je trouve que c'est presque pas Star Wars dans le style, je suis surpris de l'attitude des "barbouzes troopers !"
Beckett : n'ayant pas vu Solo, je ne connais évidemment pas le perso. Mais ce n’est pas nécessaire pour apprécier cette histoire en trois parties, plutôt bien grattées, et complètement dans l'univers de SW.
Aphra : nouvel annual, et il est excellent. J'avoue avoir été pris dans le twist final, c'était bien foutu. Sympa à lire.

Avengers 010 :
Av : sûrement pas le meilleur scénar' d'Aaron. Mais bon, moi, ça me distrait, y a un casting pléthorique et je suis curieux de voir ce que va donner le système géopolitique lancé par Aaron. Ah, en revanche, la larmichette de Dracula, je la comprends difficilement.
Thor : bel hommage à Thor, quand même, non ? Bien déguisé, certes, mais je trouve l'exercice intéressant. Et dans la lignée de son écriture depuis le début de sa prise de poste.
Iron Man : bien dense, ces deux épisodes, encore une fois. Et Slott construit ses intrigues de manière à ce que ça ne s'arrête jamais pour le moment, puisqu'il y a déjà quelques pistes qui sont (re)lancées.
Cap : il ne se passe pas grand chose, ça n'avance pas vite, mais j'aime bien l'ambiance, l'ajout des questions qui se posent encore ...

X-Men 008
Après lu la Résurrection du Phenix, j'ai donc lu la saga Extermination (sachant que je ne suis plus les séries X-Men depuis un moment).

C'était beaucoup mieux. Ed Brisson range le bordel de Bendis et d'autres scénaristes avant lui. La saga est prenante, même si, du coup, il remet un peu de bordel. En même temps, entre les voyages dans le temps et les réalités parallèles, difficile pour les X-Men d'avoir de la cohérence.

The New Teen Titans Vol.10: Crisis ! Enfin, en fond sonore.
Ce dixième volume réuni les #10 à 15 (ou #69-74 si vous lisez Tales of The New Titans qui paraissait un an plus tard) plus un Annual de la série en 1985-1986. 2 histoires d'horreur, l'Annual nous présente une nouvelle équipe, deux numéros en plein Crisis Cross-over puis un retour sur la planète de Starfire.
Puisque Crisis, pas de Pérez. Mais Garcia Lopez ouvre le bal avec deux numéros mettant en scène le nouveau personnage issu de l'arc précédent et on est en pleine histoire horrifique qui n'aurait pas dépareillée dans Swamp Thing. Wolfman se débarrasse de l'insupportable ange chouineur pour nous nous le mettre en intrigue secondaire qui voit resurgir l'église de Blood. Ce diptyque est plutôt sympa avec l'accent mis sur Jericho.
L'histoire suivante est une histoire de fantômes dans l'immeuble de Nightwing. Rien d'exceptionnel, le dessinateur est grandement aidé par l'encreur attitré pour que ça ressemble aux dessinateurs précédents.
L'Annual introduit une toute nouvelle équipe cosmique. L'histoire est là aussi bonne, et comme c'est une histoire que Jericho lit dans les archives, on peut y revoir Raven et Terra. Je ne suis pas le plus grand fan des histoires cosmiques des Titans, mais il y a toujours ce qui m'intéresse dans cette histoire: les personnages. Wolfman n'oublie jamais d'ajouter un petit caillou à leurs histoires interpersonnelles et c'est pour ça que je lis ce titre.
Les deux numéros Crisis sont moins bordéliques qu'on pourrait le penser alors qu'ils englobent une bonne partie du cross-over. Pas certain que sans l'avoir j'aurais tout compris mais là encore, Wolfman est plus intéressé par ses personnages (qui font globalement du damage control) donc on ne sent pas de coupure dans la narration. Le deuxième numéro est si peut intéressé par la crise, qu'on y retrouve l'église Blood, les problèmes de Beastboy et Mento, la mère de Raven qui suit sa trace, et Starfire à qui on demande de revenir sur sa planète.
Enfin, le dernier numéro n'a que faire de Crisis. C'est comme si le cross-over n'avait jamais existé. On continue avec Starfire qui retourne chez elle et la recherche de Raven. Peut-être que Crisis n'était pas encore terminé. Donc, une histoire dans l'espace dont je ne suis pas spécialement fan (papounet veut encore "sacrifier" sa fille) et les souffrances de Raven commencent à faire de la peine pour elle.
Un volume moins épique que le précédent, un peu en dessous de ce qu'on est habitué mais ça reste du très haut niveau.

X-Men 010 : toujours dans la Séparation ... je ne suis pas aussi emballé que certains que j'ai pu lire sur le net.
Alors, cela peut être punchy, mais au final, on a des allers-retours de lieux de bastonnades entre deux ou trois factions X-Men et X-Man et ses 4 sbires (qui frisent un peu le ridicule par moment, en plus d'être des faire-valoir décérébrés - casting étrange en plus). Alors, j'ai bien compris le concept du pendant d'Apocalypse, que l'enfer est pavé de bonnes intentions, etc... mais bon, ça n'avance pas à grand chose, à part les 4 mioches, je ne trouve pas que tous les persos soient bien traités. Iceberg est un vrai bouffon (qui se fait même reprendre par X-23 d'un coup sec, mais de manière assez bizarre, et 2 pages plus loin, même échange de "dialogue" avec une autre X-Woman), j'évoque à peine les 4 "cavaliers" ... et la seconde partie du mag jacte pas mal pour se répéter. C'est trop long en fait. Alors, peut être que je verrai ce que ces déplacements apporteront dans les prochains numéros, mais je suis loin d'être emballé.
Au dessin, grande préférence pour Pere Pérez. Et je trouve que les dessinateurs ont un peu de mal à faire de Psylocke une européenne.

Yamraj Universe #1 :

Un beau bébé de 180 pages format A4. Un nouvel éditeur indé de french comics qui joue comme ça en devient la mode avec les super-héros tombés dans le domaine public. Les récits exclusifs, assurés par la même équipe d'auteurs, tournent hélas dans leur majorité dans le même moule : de l'action décérébrée made in 90's. Quelques-uns parmi l'ensemble viennent proposer de nouvelles idées. Les scénarii restent donc clichés et classiques, le dessin n'est pas mauvais bien que trop vite expédié, idem pour la colorisation et le lettrage. Bref, pas mauvais en soi, mais peut mieux s'appliquer. Les récits d'époque sont savoureusement old school comme on aime. Et les articles sont remarquables, traitant de sujets pertinents. En résumé, si peut mieux faire dans la forme, l'approche est à encourager dans le fond. Un travail certes amateur mais fortement généreux.

Spider-Man 010 :
FNSM : au bout de trois épisodes, c'est pas mal. Nouveaux persos, nouveau monde, un peu d'ellipse (une petite erreur de trad' ?) mais on aura sûrement des explications par la suite. Pourquoi pas. A voir. Les dessins de Cabal sont plutôt bons. Le court épisode annonce des heures sombres pour Parker.
ASM : court épisode également, mais anecdotique, au tout début de Spider-Man.
Scarlet : c'est fini. En un sens, ça me rappelle un peu X-Factor sur certains points. Y a des thématiques qu'on retrouve. Mais bon, assez difficile d'apprécier cette série et les dessins des deux derniers épisodes donne l'impression d'une tentative de s'appuyer sur le style de Sal Buscema, mais bon, cela n'est pas très joli.

Duke_Oliver a écrit:

Deadpool 10 'Bonne Nuit' :

Un nouveau numéro plutôt vite lu et pas bien excitant dans son contenu pour une fois.
L'épisode de la série Deadpool par Skottie Young & Scott Hepburn est très délirant bien que fort léger. Il reste le meilleur du sommaire toutefois.
Les deux épisodes de la série Spider-Man/Deadpool par Robbie Thompson & Jim Towe sont comme dernièrement assez vides et décompressés. Le scénario tire plus à la ligne qu'aux débuts où il allait beaucoup plus loin dans le délire. Il surfe encore et toujours sur le même humour. Du coup, vivement que ça se termine au dernier épisode, parce que là la sauce est sacrément rallongée. Le dessin est agréable mais montre vite ses limites.
On a droit à deux épisodes de la mini-série Major X concoctée par môssieur Rob Liefeld. Alors que le premier épisode faisait illusion dans le retour nostalgique aux codes des 90's franchement efficace, Liefeld prouve déjà qu'il ne sait guère vraiment quoi raconter avec son titre. Si les dialogues ne sont pas mal écrits, son récit tourne déjà à vide et à répétitions. Les prestations des dessinateurs Brent Peebles et Wilce Portacio sont quant à elles concernées et pro. Deux styles très différents, mais solidement exécutés.

Ouais, je suis d'accord avec quasi l'ensemble de ce que tu dis (même si je te trouve un peu complaisant avec les dessinateurs de Major X (même si la commande est du faire du Liefeld, si j'ai compris). La série part du grand n'importe quoi, pas grand chose de cohérent dans le déroulé de l'histoire.
Pour Spidey/Deadpool, ça fait un moment que la série stagne et qu'elle n'a plus de grinta. Grand temps que ça se termine.
Deadpool : donc, là, Young se lance dans un arc, alors qu'il n'avait fait que des épisodes auto-suffisants à ce jour. C'est plutôt équilibré en terme de construction et le dessin suit bien. Curieux de voir comment tout cela va se régler, parce que Wade est tombé sur un os !

Lu Les Gardiens de la Galaxie : 'Secret Wars' :

Cet album compile trois mini-séries tie-in à l'événement Secret Wars de 2015 : Guardians of Knowhere de Bendis & Deodato Jr., Infinity Gauntlet de Weaver & Duggan, et Star-Lord & Kitty Pryde de Humphries & Firmansyah. Pour ma part, je les ai déjà lu lors de leur première publication en kiosque à l'époque. Il s'agit de trois titres certes agréables mais complètement inutiles. Le premier ne raconte pas grand chose, c'est très vide. Mais la lecture est facile, et les planches pondues sont en soi moches mais efficaces. Le second titre est à mon sens le meilleur, car le plus construit, le plus généreux. Dustin Weaver a imaginé un récit foisonnant aussi bien dans les références que dans le dessin : un travail très impressionnant. Et enfin le troisième et dernier est aussi léger et court que mignon. Bref, beau mais oubliable.

X-Men Extra 006 :
OML : on est pourtant habitué à voir de la violence, mais là, avec un Tireur en mode auto, c'est même extrêmement violent (ou alors, je vieillis, c'est peut être ça). Ou alors c'est malsain. Et puis bon, le scénar est convenu. Le dessin de Ferreyra est plutôt bon, par contre
Arme X : j'avoue ne pas comprendre qu'avec Van Lente et Pak, ce scénario soit si bête. J'ai compris le but ultime du truc, mais c'est vraiment indigent. En plus, y a des jeux de mots qui ne passent pas la trad' (ou alors, c'ets moi qui suit bête ou, encore, y avait pas de jeu de mot). Et les dessins ne rattrape rien.

Que lire l'année des 80 ans de Batou et à l'approche de Noël ? Batman : Noël, voyons.
Alors, graphiquement, je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a plus plu que le Joker. ça foisonne d'énormément de détails, c'est extrêmement précis, donc ça ne devrait pas trop me plaire tant c'est presque photo-réaliste, mais non, j'ai pris beaucoup de plaisir à observer le niveau de détail de ces pages (bon, j'en mangerais tous les jours, pas sûr que je dise ça). Malgré tout cela, il y a un côté qui ne fait pas saturé, avec la belle colo de Barbara Ciardo. Peut être que la neige fait un contre-poids visuel, j'en sais rien.
Sinon, concernant l'histoire, il reprend le concept du Noël de Charles Dickens, à la sauce Batman. Et je trouve que c'est plutôt bien fait, avec beaucoup de textes, certes, mais mais pas de ressenti de lourdeur dans le récit, les yeux alternant entre les "récitatif", les dialogues et les dessins. Je ne sais pas si c'est volontaire, mais je me suis demandé si Bermejo ne faisait pas un hommage à un Batman souriant, regretté presque. Ou s'il craignait que le futur du perso soit encore plus sombre. Ou les deux. Ou pas ...

Lu Old Man Quill 1 'La faute à personne, sauf la mienne' :

Après l'arc Old Man Logan, après la mini-série Old Man Logan, après la série Old Man Logan, après la maxi-série Old Man Hawkeye, Marvel continue d'exploiter le filon avec ce Old Man Quill. Au scénario, on retrouve l'auteur du précédent Ethan Sacks. Au dessin, il s'agit de Robert Gill et Ibraim Roberson. Si l'on est maintenant habitué à cet univers, la lecture reste tout de même bien sympa. Pas de temps mort, ça bouge beaucoup, c'est généreux. Pour ce qui est de la partie graphique, elle est loin d'être mauvaise et désagréable, bien qu'un peu figée et manquant un peu de fantaisie.

soyouz a écrit:

X-Men 010 : (…) Et je trouve que les dessinateurs ont un peu de mal à faire de Psylocke une européenne.

Elle n'est plus dans le corps d'une Asiatique?
Ma référence doit sérieusement dater.

C'est extrêmement récent, t’inquiète !

soyouz a écrit:

C'est extrêmement récent, t’inquiète !

Merci.
Et donc elle change de corps à quelle occasion?

Lus:

Daredevil Legacy #3.

Ouh que j'ai des problèmes avec cet album.
Il y a de très très bons passages. Vraiment très bons.
Et des passages sacrément… bizarres.
Il y a une réelle audace de la part de Soule (et de l'éditeur qui laisse passer ça, mais bon… les éditeurs de maintenant ).
Les trois premiers épisodes sont totalement dans cette veine.
Sur une idée de base terriblement bancale, l'auteur parvient à monter une histoire curieuse mais assez intéressante pour donner envie de développer ça.
Encore que la conclusion se fasse avec un personnage que je n'apprécie absolument pas.
Mais bon, comme ce ne sera pas utilisé par la suite, on ne sait pas trop ce que cela aurait pu donner.
Car, oui, les quatre derniers épisodes sont la fin du run de Soule qui n'était peut-être pas au courant de cette situation.
Ben non, il ne devait pas le savoir, sinon il n'aurait pas amené des choses pour ne pas les développer lui-même par la suite.
Et puis on sent bien une certaine précipitation.
Il faut conclure.
Oui, mais voilà… On conclut comment, là?
Hé bien par une pirouette scénaristique amenée par un fait qui ne tient absolument pas la route (et là, je cite une philosophe moderne: "non mais allô, quoi!").
Un fait qui ridiculise même le personnage, malgré l'intention de l'auteur qui fait preuve de beaucoup de maladresse.
Laissons ce fait de côté.
La conclusion elle-même nous offre de jolis passages. Vraiment.
Mais lire quatre épisodes pour aboutir à cette révélation (certes facile à deviner, mais tout de même, on pouvait espérer mieux)…
C'est un peu se foutre du lecteur.
Encore une fois, on sent bien que cela s'est fait dans la précipitation malgré des scènes bien travaillées.
Et si, d'aventure, c'était réellement ce que Soule voulait faire dès le départ, il n'a pas bien travaillé la cohérence de l'ensemble.
Pourtant, je n'ai pas envie de jeter l'album par la fenêtre.
D'abord parce que ça ne se fait pas.
Mais surtout parce qu'il y a de très bons moments malgré les facilités et les maladresses.
La toute fin fait même son petit effet - facile, il est vrai.
La prestation de Soule sur DD est un peu à l'image de cette conclusion: souvent de très bonnes idées, des passages très réussis… et d'autres pas du tout et une impression que cela aurait pu être meilleur, mieux amené et mieux développé.

Usagi Yojimbo et les Tortues Ninja.

D'un ninja super-héros à des ninjas à carapace rencontrant un samouraï aux grandes oreilles.
Rencontrant à nouveau, devrais-je dire.
Car Sakai n'oublie pas qu'il a déjà eu à illustrer une sorte de mini crossover entre son Usagi et Leonardo.
C'est habilement amené de sa part, tout comme sa manière d'expliquer qu'il s'agit d'autres Tortues cette fois-ci, d'où la différence entre les deux versions.
Sakai se sert d'un mythe nippon pour raconter une histoire sympa entre ces animaux adeptes des arts martiaux japonais.
Comme toujours, c'est simple et c'est plein de charme.
Du Usagi, tout bonnement.

Wonder Woman/Batman - La chute de Tir Na Nog.

D'un mythe à un autre.
Liam Sharp se sert du folklore celtique, sans doute à tendance plus irlandaise, pour créer une histoire où la belle Amazone doit montrer ses talents de diplomate et le justicier de Gotham doit user de son côté détective.
Soyons francs: tout n'est pas réussi dans cette histoire.
En fait, Wonder Woman et surtout Batman ne sont que des prétextes pour que Sharp raconte sa version de la mythologie irlandaise.
Ceci dit, j'ai beaucoup aimé cette histoire justement parce que cela m'a permis de découvrir un peu plus cette mythologie (réinventée par Sharp, on est d'accord).
L'auteur fait bouger les choses, on ne reste pas figé dans le cadre du mythe.
Et puis c'est très joli. On sent bien qu'il a été très inspiré, que c'est son bébé et qu'il y a mis beaucoup de cœur.
La manière dont cela se conclut permet d'espérer une suite, même si cela peut se finir ainsi.
Sans doute est-ce le souhait de Sharp de pouvoir revenir dessus.
Je suis preneur.

Outcast #7.

Sans transition, là.
Kirkman fait avancer les choses à vitesse grand V... mais j'ignore toujours où on va.
Il amène de nouveaux protagonistes.
Dans les deux camps (enfin… s'il n'y a bien que deux camps, je me méfie ).
Mais ceux qui semblent en savoir un peu plus que les autres ne dévoilent rien ou presque.
Oui, l'action fait qu'on n'en est pas encore aux révélations.
Mais le lecteur est frustré!
Alors après ces nombreuses scènes d'action, il serait bon que le prochain tome amène son lot d'éclaircissements.

Céd a écrit:

soyouz a écrit:

C'est extrêmement récent, t’inquiète !

Merci.
Et donc elle change de corps à quelle occasion?

Durant la partie "Search à la con to Wolvie qu'on n'avait rien demandé", après que les X-Men aient découvert que son corps avait été enlevé, il y a une équipe d'X-Girls qui s'en va t'en guerre à Madripoor et un vampire psychique tue Psylocke. Et [Google Trad ON] Se retrouvant dans l'esprit de Sapphire Styx, Betsy revint en arrière avec l'aide d'un fragment de l'âme de Wolverine que la méchante avait absorbé des années plus tôt. Psylocke a détruit le Saphir Styx de l'intérieur et a utilisé le pouvoir de l'âme restant pour recréer son corps d'origine, molécule par molécule [Google Trad OFF]

Merci pour l'éclaircissement, Soy'.
Décidément, je ne suis vraiment pas client de l'univers mutant.

Lus:

Avengers #11.

- La saga des vampires contre les Vengeurs est, à l'image du run d'Aaron, un mélange de fun, de bonnes idées et de n'importe quoi.
ça part dans tous les sens, mais difficile d'y voir une réelle cohérence.
Peut-être que sur la longueur, Aaron saura tout emboîter.
- Son Thor est bien mieux construit.
Même ces épisodes "calme avant la tempête" sont très plaisants à lire.
- Slott n'a pas décidé de ménager Tony.
Dès son premier arc, il semble détruire ce qu'il venait de monter pour plonger le héros dans de nouveaux tourments.
Les intrigues à venir pourraient être très intéressantes.
En revanche, je m'attendais à un autre vilain derrière le vilain en cours.
Car si son plan est relativement élaboré, sa finalité est ridicule au possible.
- ça y est.
Coates commence à m'intéresser vraiment avec son Cap.
Ce n'est pas parfait, mais il y a de la matière.
Même s'il y a des effets bien maladroits, je suis de plus en plus client.

Deadpool #11.

- Voilà!
Young amène enfin une histoire avec un peu plus d'ambition.
Le ton est un mélange de comédie et de tragédie assez proche de ce que faisait Duggan.
- La conclusion plus méta que jamais de la série Spider-Man/Deadpool est meilleure que ce que les derniers épisodes nous offraient.
L'auteur se moque de lui-même, d'ailleurs.
Dommage qu'il n'y ait pas eu un artiste plus talentueux pour son script, cela aurait pallier certaines faiblesses de l'histoire.
- Liefeld nous pond ça et trouve le moyen d'avoir de l'ego?!
Mwahahahahaha!!!
ça ne tient pas la route deux secondes!
Y compris graphiquement, d'ailleurs.
Je crois que j'arrive à deviner quand c'est dessiné par Peebles et quand c'est torché par Liefeld.
Ce Major X va assurément lui rapporter de l'argent en droits d'auteur.
Mais ce sera à un autre auteur d'en faire quelque chose.

Spider-Man #11.

- Après la fin de son premier arc sur FNSM, une conclusion bancale qui ne résout pas tout et appelle donc une suite, Taylor nous offre deux épisodes plus émouvants.
On passe d'une histoire à une autre, laissant en plan certains éléments d'intrigue.
C'est curieux.
Mais pas déplaisant à la lecture.
- J'aime bien Spider-Cochon.
Mais Latour, bien qu'étant très fidèle et expliquant bien les choses sur la nature du héros, n'est pas l'auteur idéal pour raconter ses aventures.
Plein de bonnes idées. Mais plus on avançait et plus je m'ennuyais.
- Miles Morales va donc retrouver sa propre série et… bof.
Je ne suis pas spécialement attaché au personnage.

Marvel Heroes 007 :
Spider-Gwen : finalement, j'aime bien cet univers et j'aime bien le côté rock'n'roll dans le style de Rodriguez. ça se lit vite, mais c'est dynamique et assez facile à comprendre. Le dernier épisode a en plus ne touche d'humour avec les deux Gardiens.
Darkhawk : ça range des jouets, c'est surtout à ça que sert la mini-série de Bowers & Sims. J'ai pas été trop transcendé par l'histoire, j'en étais à me demander si les perso n'allaient pas finir par se transformer en Célestes, à ce rythme. Je pense que Nova a eu la bonne conclusion concernant ce perso.
Sleepwalker : la suite, mais avec d'autres persos, rattachée aussi à Infinity Wars. Bon, pas trop le genre d'histoire qui me plaise. ça bouge pourtant, mais ça navigue dans les concepts et ça m'enchante pas vraiment, y a trop de discours pour tout expliquer et tenter de tout raccrocher. En soit, je ne pense que ça se soit mauvais, mais ce n'ets pas ma came. Les dessins de Nauck sont plaisants et agréables, mais ce n'est pas une surprise. Après, je me demande si Bowers & Sims n'ont pas une idée derrière la tête concernant des perso urbain de seconde et de troisième zone.

Je n'évoquerai pas l'édito de fin de Panini ... je me demande s'ils ne nous prennent pas pour des cons, par moment.

Dark Knight : The Last Crusade : Miller profite du fait qu'il a publié son histoire avant Un deuil dans la famille pour changer un tout petit peu l'histoire de Jason, pour que ça rentre dans son univers. Alors, ouais, c'est cher pour le contenu. Ouais, c'est pas la meilleure histoire de l'univers millérien DK. Cela dit, il pose quand même quelques questions intéressantes sur la responsabilité de Batman, sur sa vision d'adulte (avec un Jarvis en poseur de questions) et surtout ce qui l'a amené à prendre sa retraite. Ce que j'aime bien, c'est qu'il pose des questions sans juger, à Batman de se faire propre idée de la question (mais finalement, aussi aux auteurs ?).
Le dessin est assuré par un JR² que j'aime toujours autant. Je ne sais pas ce qu'aurait donné un encrage par Janson, mais Steigerwald s'en sort plutôt bien je trouve. J'ai l'impression qu'il respecte plutôt bien le style de JR² (si j'en crois les pages de crayonnés disponible en fin d'album).

En fait, je me demande si les avis auraient été si négatifs si Urban avait publié cette histoire dans un format plus économique (ou avec un rapport prix/page plus intéressant)

Batman - Justice Digitale : album sorti en 1990 aux États-Unis et en France quelques mois plus tard chez Comics USA, numéro 5 de la série Batman One-Shots, 99 pages de comics entièrement conçues sur ordinateur (une première à l'époque ?) par Pepe Moreno. Cela se passe plusieurs dizaines d’années dans le futur (le héros est le petit fils de Gordon), dans une Amérique limite fasciste (y a du V pour Vendetta un peu là-dedans), où l'accessoire informatique est devenu plus qu'un accessoire, même au sein de la police. Évidemment, un évènement va amener le petit fillot Gordon a enquêter plus que ne devrait et va "ressusciter" l'esprit de Batman ...
J'en attendais pas grand chose, et j'ai été très agréablement surpris de lire cela avec plaisir. J'ai beaucoup aimé le récit, je trouve qu'il y a pas mal de choses intéressantes là-dedans et que cet univers est plutôt riche. C'est amené de manière assez efficace, même s'il faut s'accrocher un peu avec le techno blabla qui caractérise cet univers, mais c'est assez simple. C'est d'ailleurs très rigolo de voir les expressions utilisées ou les noms inventées sur des technologies qui existent aujourd'hui. Et autre point rigolo : le costard de Batou a une capacité de stockage de 10 GB de mémoire (la fiche en fin d'album indique 2) !!!! Ce que j'ai bien aimé, c'est qu'il y avait une olonté de raconter quelque chose sans avoir le besoin de se forcer à faire des clins d'oeil sur l'univers de Batman à chaque page.
Y a pas mal de dialogues, je trouve qu'au début, le ton se cherche un peu, c'est plus efficace par la suite, je trouve. Sur quelques cases, je trouve que le bullage n'est pas toujours explicite. Et le lettrage de la VF oublie complètement les accents par moments (surtout sur les A et les U, mais un peu quand même sur les E). Est-ce qu'il y a une précipitation dans la fabrication pour profiter encore à temps de la Batmania de l'époque ?
Autre point, j'ai l'impression que cela a été pensé comme une histoire en 4 actes, comme un comic books classique en fait. On sent bien trois respirations dans cette histoire.

Le dessin à l'ordi fait par moment un peu figé, ça manque un peu au niveau de l'expressivité des persos, mais on sent bien que derrière le clavier, il y a un dessinateur. Il y a des effets sympa, il y a une maitrise de l'anatomie et de la perspective. Moreno ne s'enferme pas dans une esthétique à la TRON, même si on peut y reconnaitre quelques influences.

Comicsvf indique que le prix de l'album en 1990 était de 119 francs. Je trouve ça étrangement cher pour l'époque, même pour un 100 pages.

Batman - La malédiction qui s'abattit sur Gotham : même si c'est Nixey qui assure le dessin, ça fait du bien de relire du Mignola (que j'avais quelque peu délaissé ces dernier temps). Et donc, il nous fait du Elseworld à la sauce Lovecraft et c'est vachement bien. Parce qu'il arrive à intégrer l'univers de Batman au service de son histoire (et ce qui est bizarre, c'est que pour un perso, il a préféré la création à la référence, alors qu'il semblait fait pour ça), tout en s'appuyant sur le mythe de Cthulhu. Le genre de mixage que j'adore, surtout quand c'est réalisé de manière aussi réussie et efficace. Pas la peine d'en connaître des tonnes sur Lovecraft pour apprécier et reconnaitre certaines références (ou alors, peut être que si on en connait beaucoup, on apprécie moins, qui sait). 3 longs épisodes rondement menés, qu'il semble difficile de lâcher (en tout cas, j'ai lu ça d'une traite et ça m'a fait passer le mal de crâne).
Nixey que je n'avais pas trop apprécié sur Jenny Finn est plutôt pas mal ici, même je trouve qu'on a souvent l'impression que ses persos portent la moustache. C'est plutôt fluide, suffisamment fouillé au niveau des décors (sûrement plus que ne l'aurait fait Mignola), avec un trait assez rond. La couleur est réalisée par Dave Stewart, ce qui ne gâche rien.

L'album est complété par Sanctuaire, épisode déjà publié par Rackham en 2004, mais en noir et blanc. Intéressant de voir la différence de rendu, même si je ne sais pas si c'était un vrai Noir et Blanc (mais y a pas de grisé, donc je pense que oui). J'aurais une préférence pour le rendu en Noir & Blan, pour le coup.

Grant Morrison présente Batman 0 - Gothique : arc produit au tout début des années 90, il ne préfigure en rien ce qui va arriver dans les comics moins de deux as plus tard. On est ici clairement dans une veine années 80, avec un Janson au top (rythme, dynamisme, expressivité) et un Morrison qui n'a peut être pas le temps de développer une longue intrigue comme il le fera dans les années 2000 mais qui donne beaucoup de densité à celle-ci, avec un Batou déjà international. Le vilain est très rapidement dévoilé, et pour autant, il n'y a pas de situation/scènes qui se répètent (le contraire aurait été décevant). Concernant les thématiques, j'en parlerai pas, il y a une préface qui le fait mieux que moi.
Sinon, la petite nouvelle située en fin d'album est très sympa.

Batman - A la vie, à la mort : Tom King a sûrement voulu faire une histoire d'amour. Donc, on a Batou et Catou qui jouent au chat et à la souris pendant les 3/4 de la BD, et paf, on se retrouve à l'aube de la mort de Bruce, en compagnie de sa femme Selina. Autant dire qu'il n'y a pas grand chose à lire là-dedans, et pas grand chose de neuf (une idée : Catou aide Batou à le rendre meilleur), surtout quand on conait un tout petit peu l'histoire pré-Crisis (la vraie)
Fort heureusement, il y a un récit du genre polar, une rencontre entre Batman et Elmer Fudd. Et ça, c'est bien mieux, une histoire plus dense (faut dire que ce n’est pas compliqué), alors que ce sont que des histoires de "meurtres". Vraiment très sympa à lire.
Sinon, c'est l'excellent Lee Weeks qui gère le dessin des deux histoires et c'est vraiment de haute volée. Belles ambiances, beaux mouvements des corps, ... rien à dire.

Hack/Slash vs Vampirella: que dire ? 5 numéros de pur bonheur. C'est débile, ça joue la carte du fan service et Vampirella a un coup de foudre sur Vlad. Du bon délire pour ce crossover.

Recit Complet Justice League #13: Jessica et Simon sous la houlette de Tim Seeley qui nous fait le bonheur de ressituer ses héros sans insister dessus comme son prédécesseur. La nouvelle donne est sympa: le contraste entre les vies de Lanterns et les vies sur Terres bien amené. Il y a un début de notion politique chez les Lanterns pas désagréable. Dommage que la suite soit très probablement publiée en librairie. Je ne crois pas qu'on ait eu droit à un Recit Complet depuis. (Ah si, la suite est dans le Batman Trimestriel #2 pas encore lu - oui, je suis à la bourre )