Comics du jour, bonjour

Spawn #301 :

Seconde partie de l'anniversaire événementiel. Comme le Spawn #300, nous avons là plusieurs séquences dessinées par plusieurs artistes. Le scénario de Todd McFarlane était étonnamment bon dans le #300, offrant des évolutions osées et des révélations surprenantes en pagaille. Ici, il semble plus improvisé, éparpillé, partant dans plein de directions différentes, sans former un tout vraiment cohérent. Plein de pistes, de bonnes scènes, mais diverses et variées, et en ne donnant pas suite à celles pourtant plus que prometteuses lancées dans l'épisode précédent. Graphiquement, c'est par contre toujours le festival. Si Greg Capullo ne signe que les quelques premières pages, Todd McFarlane surprend tout le monde en réalisant une bonne portion. Cela fait de très nombreuses années qu'il ne s'est pas essayé à l'art séquentiel, et cela se sent quand même. S'il est indéniablement appliqué, ne lésinant pas sur le travail, il ne s'amuse plus avec son style à la fois rond et dynamique qu'on lui connaissait. De leur côté, Jason Shawn Alexander a un style brouillon dur à apprivoiser, Clayton Crain fait des merveilles avec sa peinture numérique y allant à fond dans le morbide, et Jérôme Opena ne fait encore que deux petites pages.

The Batman's Grave #1 :

Le scénariste Warren Ellis et le dessinateur Bryan Hitch se reforment après tout ce temps pour une maxi-série DC dédiée à Batman dont le premier épisode vient de sortir. La narration d'Ellis est comme à son habitude aussi tranquille qu'entraînante, il développe ses idées, les rendant fortes. Le dessin de Hitch, ici encré par Kevin Nowlan avec des couleurs d'Alex Sinclair, est bien entendu dans un style réaliste. Pas un chef d'œuvre instantané qui rendrait ce titre immanquable, mais un récit bien construit, dont on ressort de la lecture ravi.

The New Teen Titans Volume Eight: par Wolfman et Perez.
Enfin, Perez part vers d'autres cieux plus blancs avec Crisis on Infinite Earths qui se profile ce qui fait qu'on n'y a le droit qu'aux deux premiers numéros, le dernier étant quand même double puisque c'est le #50 avec le mariage de Donna Troy avec son photographe. Carmine Infantino vient donner un coup de main à Perez avec une histoire parallèle au #49 avec Kid Flash contre Doctor Light.
Ces #48 à 58 m'ont vraiment fait penser à du X-Men période Byrne/Claremont. De l'action, les personnages aux proies à leurs démons intérieurs, de nouveaux personnages qu'on apprend à connaître, de l'humour et une camaraderie entre des héros qui peuvent aussi avoir des désaccords plus ou moins profonds.
C'est admirablement écrit, des arcs se terminent alors que d'autres s'ouvrent, on ne s'ennuie jamais et ça ne se lit pas en 5 minutes chrono. Bon George Perez au dessin est toujours aussi spectaculaire mais ses successeurs sont dans la très bonne moyenne de la DC School qui ne vient pas faire tâche par la suite.

The Dreaming Volume One: Pathways and Emanations: dessiné par Bilquis Evely avec des couvertures de Jae Lee, dont surtout celle de la couverture sont absolument splendides.
Ce premier TPB reprend les #1 à 6 de cette nouvelle série.
Toutefois il s'ouvre par le One-Shot Sandman Universe (d'où provient cette magnifique couverture) comme pour The Books Of Magic. Personnellement, j'aurai obligé tout le monde à acheter le One-Shot au lieu de le mettre dans tous les premiers TPB mais ça ne gêne pas.
Contrairement à The Books of Magic, le papier est ici glacé. Pour le même prix. Je ne comprends vraiment pas comment fonctionne le cerveau des éditeurs de chez DC...
Mais passons au plus important. Côté graphique, c'est Bilquis Evely donc rien à dire, c'est super joli et j'adore les expressions qu'elle donne à Merv. J'aime moins ce qu'en fait le scénariste (Simon Spurrier dont je n'ai rien lu qui m'ait réellement plu au final). Donc Sandman s'est barré en laissant ce pauvre Lucien (le bibliothécaire) se dépatouiller avec le Royaume des rêves et ça ne fonctionne pas vraiment très bien. Une fissure s'est créée dans les cieux, des êtres sans visage débarquent et une espèce de construction géométrique est apparue d'un coup d'un seul.
Merv panique un brin et va réveiller ce qui aurait mieux faire de rester couché. On en apprend aussi nettement plus sur Dora (dans le One-Shot c'était juste une fille avec des ailles à la place des oreilles qui pouvait aller de rêve en rêve), plus liée à Sandman qu'on ne le pensait.
Donc il s'y passe beaucoup de choses mais ça a le même problème qu'avec Gaiman: Spurrier n'a pas le talent de ses idées, donc ça part plus dans tous les sens qu'offrir un récit plus construit et moins brouillon. Cependant, grâce au dessin et aux concepts, c'est plutôt un très bon début de run.

Cyber Force: Awakening Vol.3 TPB :

Trois épisodes de la série écrite par Bryan Edward Hill et illustrée par Atilio Rojo. C'est extrêmement décompressé, il ne se passe vraiment pas grand chose, les dialogues sont réduits au strict minimum, bref c'est le calme plat. Le propos n'est pas inintéressant même si déjà vu avant et anachronique, et à la limite ça peut s'apparenter à une préquelle de la série de Marc Silvestri. Côté graphique, c'est bien joli, très propre, voire trop. L'album a la bonne surprise de proposer deux one-shots : Aphrodite IX: Ares et Ares: The Darkness. Servis par des auteurs inconnus, ces récits sont en soi assez inutiles, bien que visuellement ils soient loin d'être mauvais.

Deadpool 9 'Major X' :

L'épisode du jour de la série Deadpool a des partis pris remarquables. Le scénario de Skottie Young est simple mais solide, ça marche bien, même si c'est trop court. Graphiquement, Nic Klein s'éclate dans des lavis d'aquarelle sombre, avec un choix de couleurs restreint : un bel exercice de style.
Nous poursuivons avec les habituels deux épisodes de la série Spider-Man/Deadpool. Le scénariste Robbie Thompson fait dans la facilité décompressée, mais même s'il utilise tout le temps un peu le même humour, c'est franchement très drôle. Le dessin de Matt Horak va a l'essentiel, mais finalement il est loin de manquer de charme, il est bien agréable.
La portion de Domino du mois est plus courte qu'à l'habitude : Panini diffuse l'Annual un récit à la fois. On commence ici avec un signé Gail Simone & Victor Ibanez, centré sur la rencontre entre Domino et Outlaw. C'est dynamique et fun, juste et bien gratté. Bref, c'est rapide mais c'est bon.
Et, pour bien finir la lecture, celui qui fait la couverture, celui qui s'annonce comme un plaisir coupable nostalgique... le premier épisode de la mini-série Major X par Rob Liefeld ! Et c'est du pur Liefeld à tous les niveaux. Le scénario n'est que du bourre-pifs, ça avance doucement, mais les dialogues sont fluides, masquant l'absence de décors. Niveau "dessin", Liefeld fait là aussi du Liefeld, l'anatomie c'est au secours, l'enchaînement des cases aussi. Mais la multiplication innombrable des traits, et la colorisation qui a de la gueule de Romulo Fajardo Jr, emportent l'adhésion. C'est bête, ça ne vole pas haut, mais... miam, oui, c'est un plaisir coupable sacrément gourmand !

Hit-Girl : 'À Hollywood' :

Le fameux cinéaste geek Kevin Smith écrit ce nouvel arc, toujours en 4 épisodes. On retrouve, comme on pouvait s'y attendre, de la dérision rentre-dedans. Il peut mieux faire, mais en l'état ce n'est pas si mal. C'est tout à fait dans ses cordes, donc pas si original que ça, mais la grosse marrade est bonne. La partie graphique a un parti pris pensé dans le même sens de provocation, avec en contre-partie ce dessin (et ces couleurs) très cartoony, que l'on doit à Pernille Orum. Mais la qualité ne vole pas bien haut, entre un trait grossier et une narration hasardeuse. Bref, ça fait la blague, mais c'est quand même bien léger.

Captain America #1 -9 : J'aime bien dans l'ensemble mais dieu que c'est lent. Heureusement que j'en ai lu 9 d'un coup, sinon je ne suis pas sur que j'aurais perçu du mouvement dans la série.

psychocouac a écrit:

Captain America #1 -9 :

Avec les relaunchs intempestifs, ce serait bien de préciser de quel run tu parles.

Jean miX.L. a écrit:

psychocouac a écrit:

Captain America #1 -9 :

Avec les relaunchs intempestifs, ce serait bien de préciser de quel run tu parles.

C'est à ce point ? J'ai pas eu l'impression que la série était plus relancé que les autres séries Marvel. Si?
En tous cas, je parlais du run de Ta-Nehisi Coates et Yu.

Lus:

Birthright #7.

7e volume assez sympa à lire.
Pas convaincu par tout, mais il y a de bons passages et la conclusion de l'album m'a un peu surpris.
Bref, je suis curieux de lire la suite de cette série qui, certes, aurait pu être bien meilleure.

The Wicked + The Divine #5.

Débarrassés de ce qui semblait être la grande vilaine de l'histoire, les divinités/pop-stars semblent en profiter pour trouver un nouveau statu quo.
Mais bien évidemment, les choses ne sauraient être aussi simples.
Il demeure une menace inconnue mais les dieux et déesses n'ont pas du tout la même approche.
Sans union de leur part, ladite menace pourrait bien vite les balayer.
Cette série est toujours aussi prenante, une fois qu'on est dedans.
Difficile de s'attacher complètement à ces personnages. Et pourtant, on a envie de lire la suite.
ça tombe bien, c'est pour le mois prochain!

Ether #2.

Kindt ne fait pas dans la dentelle.
Son héros est loin d'être sans défauts.
Il commet des erreurs, parfois lourdes de conséquences.
Il n'est pas ménagé, d'ailleurs.
Les intrigues sont un peu comme ce monde: assez bizarres.
Mais on suit bien la série.
Le grand méchant est bien moins présent dans ce tome, bien qu'il soit toujours à la manœuvre.
Je me doute qu'il sera davantage mis en avant dans le prochain album.

Deadpool le Canard.

Sous un prétexte bidon, Stuart Moore parvient à fusionner Deadpool et Howard le Canard, deux héros Marvel qui brisent régulièrement le quatrième mur.
C'est, bien évidemment, du grand n'importe quoi.
Mais c'était assez amusant à lire. Fort heureusement, car c'est un peu beaucoup ce que j'attendais de cette histoire.

Lus:

Black Hammer #3.

Enfin la suite directe de la série et non une mini sur un personnage secondaire de cet univers (mini-séries au demeurant très bonnes).
Lemire ne fait pas durer davantage le suspense: dans cet album, il révèle tout!
Ou presque.
La révélation finale est une claque pour les personnages. Un peu moins pour le lecteur, même s'il ne savait pas exactement comment.
Et il ignore en grande partie le pourquoi aussi, en dépit d'un début de réponse.
C'est toujours aussi bon à lire.
Les personnages sont excellemment bien campés.
Les situations sont parfois amusantes, parfois tristes, souvent excitantes.
Les hommages à divers comics sont bien foutus.
Non, vraiment, cette série est une réussite.
La suite, vite!

Plutona.

Lemire toujours, avec une mini-série assez étrange.
Il y a un petit côté Powers de Bendis et Oeming.
Un groupe de gamins pas franchement très proches les uns des autres trouve le corps de la plus grande héroïne de la ville: Plutona.
S'ensuit une intrigue où ces ados décident de garder le secret pour diverses raisons.
Lemire en profite pour faire le portrait de ces ados évidemment mal dans leur peau… pour diverses raisons.
Des portraits assez réalistes dans ce monde qui ne l'est pas vraiment.
Mais, comme Bendis, Lemire montre ce que pourrait être la réaction de gens ordinaires - ici des ados - dans un monde avec des super-héros.
C'est à la fois assez cru et très sensible.
La conclusion est un choc.
On a du mal à se dire que cela se termine ainsi.
En parallèle à l'intrigue principale, Lemire nous montre l'aventure super-héroïque de Plutona qui l'a amenée à se trouver dans la situation du début d'histoire.
On retrouve le Lemire fan de super-héros.
A découvrir.

Rumble #3.

Que lis-je en quatrième de couverture de cet album?
"Réjouissez-vous, Rumblers: ces 160 pages marquent le troisième et ultime chapitre (… bla bla bla …) ce dernier tome " (... bla bla bla …)"
Ah, cool, une série qui se finit, ça n'est pas pour me déplaire, même si j'aime bien suivre celle-ci.
Oui, mais non!
Ce tome est décevant à plus d'un titre.
Avant toute chose, je n'ai pas retrouvé la confrontation entre les deux héros: le dieu dans la peau d'un épouvantail et l'humain qui s'est retrouvé à l'aider bien malgré lui.
Soit, il est vrai que cela permet audit humain d'avoir plus de passages pour lui, dont un assez touchant.
Mais tout de même: j'aimais bien cette confrontation entre deux personnages aux intérêts si divergents.
Il y a bien l'autre humain qui a copiné avec l'épouvantail divin qui, lui, demeure à ses côtés et apporte son dynamisme.
Mais ce n'est pas pareil.
Mais la principale déception tient à la conclusion.
"Ultime chapitre", "dernier tome"... Quelqu'un a prévenu Arcudi?
Qu'est-ce que c'est que cette fin-là?!
Non, franchement, ce n'est pas une vraie conclusion, ça!
C'est une manière d'annoncer une suite.
A la rigueur, on peut en finir sur cette note.
Mais pas en la racontant ainsi!
Je pense sincèrement qu'Arcudi avait prévu une suite.
Le succès n'a pas dû être assez important pour que l'aventure se poursuive, voilà tout.
Dommage, car deux-trois épisodes de plus n'auraient pas été de refus.

Farmhand #1.

Je vais être franc: j'ai pris cet album parce que j'avais adoré Tony Chu.
Je vais être doublement franc: j'ai regretté avoir pris cet album presque tout de suite après l'avoir acheté.
Car, après tout, seul le dessinateur de Chew est à la manœuvre.
Rien ne dit qu'il sait écrire des comics aussi bien que son compère.
Oui, vraiment, je m'en suis voulu d'avoir fait cet achat automatique.
Hé ben vous savez quoi? J'ai bien fait, finalement.
Oh que oui!
Je me suis éclaté avec cette histoire.
Guillory ne se contente pas de ses délires visuels habituels et de ses petites allusions à son autre série.
Il s'avère être un scénariste avec du fond.
Il dénonce, il ne fait pas dans la simplicité, il développe les personnages, il amène diverses intrigues…
Tant et si bien que je me suis demandé si Layman n'était pas de la partie, en fait.
C'est drôle, c'est prenant, c'est du bon!
Me voilà conquis!

Lus aussi:

2112.

J'ai déjà lu cette histoire.
Mais je ne m'en souvenais pas du tout.
John Byrne fait ce qu'il sait faire: raconter des histoires à la fois simples et plus complexes qu'elles n'en ont l'air.
Et comme j'aime sa narration graphique mais aussi sa manière de développer les personnages, j'aime cette histoire.
Pas sa plus réussie.
Next Men est bien plus fort.
Mais cette suite directe (oui, l'action se déroule sur Terre après les faits de Next Men) est vraiment sympa.
Rien que son idée des minisaures et les premières pages, c'est du génie.

Unity - Intégrale.

Passez votre chemin.
Le pseudo-équivalent des Vengeurs ou de la Ligue de Justice de l'univers Valiant a de sacrés éléments pour donner envie de lire ses aventures.
Du moins pour un lecteur de l'univers Valiant.
Oui, mais voilà: si les premières histoires sont assez sympas, avec la constitution de l'équipe, la suite est bien moins intéressante.
Tout d'abord à cause de crossovers dont on n'a pas l'intégralité dans cet album (déjà monumental, disons-le).
Ces histoires-là sont totalement sans intérêt.
Les "Chasseurs d'armures" sont d'un ennui total.
Cela remonte un peu avec l'équipe anti-Unity et la guerrière sans âge complètement folle.
Cela m'a fait penser à du sous-Authority.
Mais j'ai dû me forcer à lire l'album jusqu'au bout, en dépit de quelques bons passages ici ou là.
J'aime bien l'univers Valiant, mais Unity est très passable.

West Coast Avengers.

Si on veut…
Pas franchement des Vengeurs.
Il y a bien les deux Hawkeye, mais ce sont les versions modernes pas franchement dans l'esprit "Vengeurs".
Mais soit, acceptons ce casting bariolé et faisons comme s'ils étaient des Vengeurs.
Ce n'est pas si important.
Thompson écrit des histoires assez enlevées, assez loufoques et plutôt sympathiques.
Surtout grâce aux personnages et les interactions.
Les intrigues sont assez correctes.
Malheureusement, cela s'accélère sur la fin sans qu'on soit aller au bout du fil rouge.
Tant pis.

Céd a écrit:

Lus:

[

Rumble #3.

Que lis-je en quatrième de couverture de cet album?
"Réjouissez-vous, Rumblers: ces 160 pages marquent le troisième et ultime chapitre (… bla bla bla …) ce dernier tome " (... bla bla bla …)"
Ah, cool, une série qui se finit, ça n'est pas pour me déplaire, même si j'aime bien suivre celle-ci.
Oui, mais non!
Ce tome est décevant à plus d'un titre.
Avant toute chose, je n'ai pas retrouvé la confrontation entre les deux héros: le dieu dans la peau d'un épouvantail et l'humain qui s'est retrouvé à l'aider bien malgré lui.
Soit, il est vrai que cela permet audit humain d'avoir plus de passages pour lui, dont un assez touchant.
Mais tout de même: j'aimais bien cette confrontation entre deux personnages aux intérêts si divergents.
Il y a bien l'autre humain qui a copiné avec l'épouvantail divin qui, lui, demeure à ses côtés et apporte son dynamisme.
Mais ce n'est pas pareil.
Mais la principale déception tient à la conclusion.
"Ultime chapitre", "dernier tome"... Quelqu'un a prévenu Arcudi?
Qu'est-ce que c'est que cette fin-là?!
Non, franchement, ce n'est pas une vraie conclusion, ça!
C'est une manière d'annoncer une suite.
A la rigueur, on peut en finir sur cette note.
Mais pas en la racontant ainsi!
Je pense sincèrement qu'Arcudi avait prévu une suite.
Le succès n'a pas dû être assez important pour que l'aventure se poursuive, voilà tout.
Dommage, car deux-trois épisodes de plus n'auraient pas été de refus.

Il y a une suite à Rumble avec Rubin au dessin. Mais dans un podcast, le responsable éditorial avait dit qu’il trouvait ça nase d’avoir fait une suite et qu’il ne la publierai pas.

psychocouac a écrit:

C'est à ce point ? J'ai pas eu l'impression que la série était plus relancé que les autres séries Marvel. Si?

Justement, je parlais pas seulement de Captain America mais des séries Marvel en général.

West Coast Avengers #6 à #10 Toujours ce côté un petit peu foutraque, mais j'aimais bien le cast et l'esprit de la série. Visiblement ce ne fut pas le cas des autres lecteurs, vu que la série a été annulée.

Daredevil #4 Zdarsky fait s'affronter les valeurs de Pupu et Dédé. C'est pas forcément original comme approche. Mais les dialogues font mouche et les dessins claquent toujours autant. J'adore ce run.

Spider-man : Life story #2 On attaque la décennie des 70. Toujours très bien écrit et un joli tour de force pour condenser l'essence d'une décennie dans si peu de pages. Et le fait que l'histoire se déroule en temps réel donne hâte de voir comment vont être gérer les décennies plus récentes avec un Parker vieillissant.

Citation :

West Coast Avengers #6 à #10 Toujours ce côté un petit peu foutraque, mais j'aimais bien le cast et l'esprit de la série. Visiblement ce ne fut pas le cas des autres lecteurs, vu que la série a été annulée.

+1

Citation :

Daredevil #4 Zdarsky fait s'affronter les valeurs de Pupu et Dédé. C'est pas forcément original comme approche. Mais les dialogues font mouche et les dessins claquent toujours autant. J'adore ce run.

Je suis pas tout a fait d'accord. pour une fois, je trouve les arguments du Puniher plus percutant sur DD. D habitude ca tourne uniquement sur le fait de ne pas tuer etc etc.. Là je trouve que ca va plus loin sur la méthode de DD..
J ai trouvé que Zdarsky avait trouvé une vraie ouverture.

Jean miX.L. a écrit:

psychocouac a écrit:

C'est à ce point ? J'ai pas eu l'impression que la série était plus relancé que les autres séries Marvel. Si?

Justement, je parlais pas seulement de Captain America mais des séries Marvel en général.

Ah oui là d'accord

fred le mallrat a écrit:

Citation :

West Coast Avengers #6 à #10 Toujours ce côté un petit peu foutraque, mais j'aimais bien le cast et l'esprit de la série. Visiblement ce ne fut pas le cas des autres lecteurs, vu que la série a été annulée.

+1

+2  mais je savais pas que la série avait été annulée :'(

sinon j'ai lu
Empowered 11 : enfin la suite des aventures d'Emp. L'attente fut longue après le cliffhanger qui finissait le volume précédent. Et justement, après le tome précédent qui était clairement une transition entre deux chapitres plus marquants nous voilà avec un tome plein d'action, d'héroïsme et de gros méchants badass qui font peur. Il y a beaucoup de choses que Warren sait faire et parmi elles se trouve assurément sa capacité à produire des vilains auxquels on n'aimerait vraiment pas se frotter et qu'on déteste rééellement pour leurs actes.
La série continue à avancer en tous cas et les enjeux se font de plus en plus sérieux, au fur et à mesure qu'Emp gagne en crédibilité. Adam Warren est aussi très bon lorsqu'il s'agit de montrer les sentiments entre ses personages et les tragédies qui en découlent.
Encore un très bon tome pour moi. La série continuera sans doute à plaire à ceux qui l'ont suivie jusqu'à présent et à déplaire à tous ceux qui ne sont pas sensibles à son genre si particulier.

fred le mallrat a écrit:

Citation :

West Coast Avengers #6 à #10 Toujours ce côté un petit peu foutraque, mais j'aimais bien le cast et l'esprit de la série. Visiblement ce ne fut pas le cas des autres lecteurs, vu que la série a été annulée.

+1

Citation :

Daredevil #4 Zdarsky fait s'affronter les valeurs de Pupu et Dédé. C'est pas forcément original comme approche. Mais les dialogues font mouche et les dessins claquent toujours autant. J'adore ce run.

Je suis pas tout a fait d'accord. pour une fois, je trouve les arguments du Puniher plus percutant sur DD. D habitude ca tourne uniquement sur le fait de ne pas tuer etc etc.. Là je trouve que ca va plus loin sur la méthode de DD..
J ai trouvé que Zdarsky avait trouvé une vraie ouverture.

On est d'accord. Ce que tu dis se cachait sous "les dialogues font mouches".

psychocouac a écrit:

Jean miX.L. a écrit:

psychocouac a écrit:

C'est à ce point ? J'ai pas eu l'impression que la série était plus relancé que les autres séries Marvel. Si?

Justement, je parlais pas seulement de Captain America mais des séries Marvel en général.

Ah oui là d'accord

fred le mallrat a écrit:

Citation :

West Coast Avengers #6 à #10 Toujours ce côté un petit peu foutraque, mais j'aimais bien le cast et l'esprit de la série. Visiblement ce ne fut pas le cas des autres lecteurs, vu que la série a été annulée.

+1

+2  mais je savais pas que la série avait été annulée :'(

La scénariste l'annonce dans la postface. On sent bien qu'elle a un peu les boules.

psychocouac a écrit:

Empowered 11 : ... La série continuera sans doute à plaire à ceux qui l'ont suivie jusqu'à présent et à déplaire à tous ceux qui ne sont pas sensibles à son genre si particulier.

Faudrait que je retente le truc.

Puisqu'on parle de comics où les héroïnes ont des soucis de fringues, je viens de terminer le premier volume de Exposure, projet soutenu sur Kickstarter car il y avait les dessins du regretté Al Rio. Beaucoup aimé les pages en fin de numéro qui expliquent les inspirations des histoires. Par contre, pour les comics en eux-mêmes, c'est vraiment du "tits & ass" et j'ai du mal à dépasser cette frontière qui montre que la série construit quelque chose de régulier. On verra bien avec le deuxième volume (que j'avais soutenu aussi ... soupir ...)

Et le genre m'a aussitôt fait penser à Empowered.

Eternals #1 à #7 Gaiman s'est pas vraiment foulé avec cette histoire. 7 épisodes pour que les personnages retrouvent leur mémoire, c'est un peu longueut. Heureusement, Romita Jr assure plutôt bien sur la partie graphique.

Lu Conan Le Barbare : 'Vie et Mort de Conan' :

Il s'agit là des six premiers épisodes de la nouvelle série Marvel. Jason Aaron est aux commandes. Et son approche se fait suffisamment rare depuis longtemps pour être soulignée : chaque épisode est un récit complet, centré sur une aventure durant la vie du personnage. Si elles ne sont pas des plus originales, elles retrouvent toutes les caractéristiques de cet univers de dark fantasy. Le gore complaisant n'est pas non plus écarté, loin de là. La prestation graphique de Mahmud Asrar est superbe : finalement son style tout en élégance n'est pas antinomique avec le titre. Sur un chapitre on a Gerardo Zaffino, dont le trait brut et gras, frontal et carré, a toute sa place bien sûr. La colorisation choisie ici est également tout à fait pertinente.

SgtPépère a écrit:

Puisqu'on parle de comics où les héroïnes ont des soucis de fringues, je viens de terminer le premier volume de Exposure, projet soutenu sur Kickstarter car il y avait les dessins du regretté Al Rio. Beaucoup aimé les pages en fin de numéro qui expliquent les inspirations des histoires. Par contre, pour les comics en eux-mêmes, c'est vraiment du "tits & ass" et j'ai du mal à dépasser cette frontière qui montre que la série construit quelque chose de régulier. On verra bien avec le deuxième volume (que j'avais soutenu aussi ... soupir ...)

Et le genre m'a aussitôt fait penser à Empowered.

J'essairai de tester alors!

psychocouac a écrit:

J'essairai de tester alors!

Je pense que c'est quand même moins second degré que Empowered, hein ?

Lu X-Men Gold Vol.1 'Retour à l'Essentiel' :

Il me semble que cette série n'a pas une bonne réputation. Eh bien en effet ça ne vole pas bien haut. Et d'ailleurs ça porte très bien son titre. Marc Guggenheim tente de retrouver la fraîcheur des séries mutantes d'avant, mêlant action et soap opera non-stop. Mais c'est raconté à un rythme plus que décompressé, avec des dialogues qui font dans le minimum syndical. Aucun développement, donc, c'est du basique de chez basique. Cliché et guère prenant. Si ça se laisse lire, bien entendu, ça ne suscite guère d'émotions. La partie graphique est à l'avenant. Pas que cela soit honteux, car ça reste efficace, mais c'est exécuté par des dessinateurs aux traits classiques. Bref, ça se laisse suivre, mais on est en droit d'attendre bien mieux niveau qualité. C'est le calme plat, il n'y a aucune ambition. La routine routinière lassante, ces personnages et cet univers méritent fort mieux.

Extermination TPB 1 et 2 Un équivalent de Batman et d'un Lex Luthor jokerisé doivent unir leur force dans un monde post-apo. Spurrier surfe sur la vague des Super-héros pas si super. L'histoire est parfois un peu confuse mais il y a quelques bonnes idées. Le dessin est pas terrible, voir même maladroit. Anecdotique.