Comics du jour, bonjour

Conan le barbare T.1 Aaron nous refait le coup du héros que l'on voit à différentes époques de sa vie dont sa mort. Mais bon, ca colle aussi pas mal avec les nouvelles de Howard ou les BD Marvels des années 70/80. Les 6 épisodes pourraient être des one-shots si ce n'est le fil rouge qui les lie. J'ai bien aimé les différentes histoires. C'est assez bourrin mais je trouve que ça respecte bien l'esprit des nouvelles. Asrad fait du très bon taf et on sent qu'il a beaucoup été marqué par Buscema (il le dit d'ailleurs dans son interview). Je pense prendre la suite, mais ce n'est pas spécialement pour la grande intrigue, plus pour le plaisir de suivre le Cimmérien.

Batman Day : Collector 2019 - Joker : 'L'Homme Qui Rit' :

Traduction du one-shot inédit de 2005 Batman : The Man Who Laughs, signé Ed Brubaker & Doug Mahnke. Le scénario de Brubaker est solidement classique, brassant tous les éléments caractéristiques du Batverse. Donc, j'aime, mais il n'y a guère d'originalité, c'est quand même un peu du déjà vu. Je me rattrape donc avec le dessin de Mahnke, dont j'adore vraiment le style (découvert sur le cultissime... Spécial DC n°1 : Lobo/The Mask !)

Duke_Oliver a écrit:

Deadpool 8 'Massacre au Parc' :

Ce numéro de rentrée contient des épisodes... qui hélas ne sont pas le haut du panier ! Oh, la lecture n'est pas désagréable, mais on a vu mieux.
L'épisode du jour de Deadpool est servi par des Skottie Young & Nic Klein en petite forme. Le pitch pouvait pourtant faire espérer quelque chose de bien. Léger, donc, même si la prestation graphique de Klein est toujours aussi solide.
L'épisode de Spider-Man/Deadpool est lui aussi très léger, et ce à tous les niveaux. Robbie Thompson fait durer et on s'en fout un peu. Jim Towe a un dessin agréable, mais dont les défauts crèvent la page : c'est désespérément vide.
Dernier épisode de la mini-série Deadpool Assassin. Cullen Bunn conclut le titre, avec un Mark Bagley dont j'aime toujours autant le trait. Il fait le spectacle et c'est un régal pour les yeux - du moins pour les miens. Et on termine avec...
Deux épisodes de Domino ! Gail Simone écrit toujours aussi de la plus belle des manières sa série et son héroïne. C'est frais, c'est bon. Aux dessins, David Baldeon apporte son style vraiment intéressant. Il n'assure hélas pas tout, et est remplacé par d'autres noms, moins concernés.

Ouais, c'est pas faux du tout ce que tu dis.
Deadpool : ça reste toujours de l'épisode auto-contenu, y a pas de fil rouge, c'est assez étrange de lire cela de nos jours ! Et donc, y a forcément des épisodes qu'on aime moins que les autres et après celui de Noël, je trouve celui-ci trop dans la même veine.
Spidey/Deadpool : pas vraiment fan de cette intrigue et la fin est trop "facile", notamment avec un perso comme Blaastar ! Aprè_s, à voir ce que va donner la suite du cliff.
deadpool Assassin : mouais, bof en fait. J'avais espéré à un vrai intérêt à la fin du dernier épisode et cette saga n'a vraiment pas d'intérêt, alors que Bunn avait plutôt été malin en utilisant Threnody, mais bon, finalement, je n'arrive pas y trouver un intérêt.
Domino : là, c'est décevant par rapport à ce qu'on a pu lire dans les épisodes précédents. Je n'arrive pas à m'intéresser à l'intrigue dans le dernier épisode, ça s'enchaîne vite, mais c'est tout. Et le dessin n'est pas totalement réalisé par Baldeon, donc ça perd en qualité.

Duke_Oliver a écrit:

Wolverine 6 'Le Retour de Wolverine (II)' :

J'avais franchement bien apprécie La Mort de Wolverine de Charles Soule & Steve McNiven. Certes un projet d'éditeur, certes un peu trop court. Mais le défilé de personnages cultes et l'importance portée sur l'émotion en faisait un blockbuster réussi, du moins à mon goût. Je sais que Le Retour de Wolverine, des mêmes auteurs, n'a pas une bonne réputation. Mais je voulais le lire quand même. Et je n'ai pas détesté le début, traduit dans le numéro précédent. Beaucoup de questions, mais ça se suivait bien. Là, cette fin, je n'y ai hélas rien trouvé de bon à me mettre sous la dent. Il ne s'y passe pas grand chose, les réponses ne sont pas vraiment satisfaisantes, c'est expédié, ça n'est guère intéressant. S'ils ont réussi sa mort, les auteurs ont complètement raté son retour. Shalvey et McNiven n'ont ici rien de marquant à illustrer, même si voir McNiven singer le style de Barry Windsor-Smith fait le spectacle. Mais ça n'empêche pas ce titre de se planter, tout est forcé et vide. Et c'est grandement dommage.
Premier épisode de la mini-série Wolverine: Infinity Watch par Gerry Duggan & Andy MacDonald. C'est extrêmement décompressé et vite lu, c'est clairement un tie-in dispensable. Mais la lecture reste tout de même bien fun, un gros délire bien énorme. Pas grand chose, mais on se marre.
Suite de Wolverine: The Long Night de Benjamin Percy & Marcio Takara. La première partie était exemplaire : très solide à tous les niveaux, en plus d'être un récit passionnant. La suite continue de présenter les mêmes qualités. Le mystère, l'atmosphère sont vraiment entraînants.
Pour finir, une chouette surprise : le premier chapitre de l'histoire dédiée à Wolverine dans l'anthologie Marvel Comics Presents. Dix très bonnes pages, écrites par Soule, baignées dans une ambiance d'épouvante jouissive. C'est bien vu, et superbement illustré par Paulo Siqueira.

Wolvie : bof bof bof, ce retour. C'est pas terrible du tout et ouais, "forcé" est le bon terme. Scénario complètement insignifiant, avec tout un fatras de mise en place qui aura servi à rien.
Infinity watch : ça enchaine avec le début de cette histoire. Vu qu'on associe deux trucs pas terrible, le résultat n'est pas terrible. C'est vide et chiant à lire.
The Long Night : c'est bien le truc qui apporte un peu d'intérêt. L'enquête continue d'être menée et la tension reste palpable. J'avoue que j'ai hâte de lire la suite à chaque fois.
MCP : trop court pour le moment pour se donner un avis. parce que c'est juste de la mise en place, et puis c'est pas trop mal dessiné.

Spider-Mag : j'ai fini par finir ce petit ouvrage édité par Phil Cordier, il y a fort fort longtemps (2011), et que je n'avais jamais lu. Et non seulement c'est bien, mais c'est en plus intemporel. On a une rétrospective autour de Lee/Ditko, puis JR, ensuite JR², Marcos Martin et enfin, un encart spécial pour Janson (vraiment très spécial, parce qu'on a même droit à une comparaison avec le script et le rendu final d'une histoire qu'il a écrite et qui reste inédite en VF) + quelques phrases fournies par trois dessinateurs à Cordier, dont une de Ditko, à mourir de rire.
En plus, il y a des cases, des couv', des roughs, en veux-tu, en voilà, et un portfolio de dessins faits par d'illustres inconnus, comme par exemple Delzant, Munaro, Bernet, Thierry Martin, Gnoni, Rossi, Tota, Louis, Alary, Leonardi, Duval, Weeks, Lefeuvre, Salsedo, Garcia Lopez, Erbetta, Biancarelli, Mauricet, Chéret, Phillips, Davis, ....
J'ai bien pris mon pied à lire ça, même après presque 8 ans de retard !

X-Men Extra 005 :
Asto : je pense (et j'ai l'impression que Rosenberg le confirme en fin de mag) que l'auteur n'a pas eu le temps de développer quoi que ce soit sur la série. Dommage, je me demande s'il ne voulais pas faire une "X-Team", ou "Agence tout riX" en VF. ça a eu du mal à démarrer, cette série, et cela aurait pu mieux finir si Marvel ne l'avait pas coupé dans son élan.
OML : assez classique, assez manichéenne, ce diptyque autour de Glob. Donc, assez peu de surprise, mais ça se lit bien. Le diptyque suivant est également hyper classique quand Kraven est le vilain du jour.
Arme X : mouais, pas vraiment enchanté par cet épisode que je trouve vraiment bordélique et creux. Je suis assez surpris de la part de Pak et Van Lente. A voir ce que ça va donner dans le prochain ...

Tout l'art du Joker : alors, on n'apprend pas tant de choses que ça sur le perso, mais c'est très sympa à lire. C'est plutôt bien écrit, avec des thématiques cohérentes et bien segmentées, pas vraiment de répétition, notamment pour introduire chaque partie (ce qui pourrait être le risque dans ce genre d'exercice, que ça soit à propos du perso ou du contexte). Y a de très belles images, le grand format aide plutôt pas mal. Il y a de l'ancien, du récent, des planches en couleur, en noir et blanc, des couv', ... bref, j'ai lu ça tranquillement hier soir avec plaisir (trop rapidement, peut être, mais ce n'est que sur un perso), une analyse qui me semble assez complète.

Joker : l'ouvrage d'Azzarello et Bermejo, en version toastée. Alors, évidemment, on sent une certaine influence cinématographique, mais j'ai ouï-dire que Bermejo ne sait appuyé sur le film (ce serait plutôt l'inverse, visiblement). De toute façon, vu la date de parution du comic book et la date de sortie du film, sans compter les retards de Bermejo, cela parait évidemment. Bref, peu importe la poule ou l’œuf, ce que je veux dire, c'est qu'on voit une certaine ressemblance. Dans la volonté aussi de rendre cela moins bariolé (à défaut de plus réaliste), comme cela peut se voir avec les costards des vilains. Pour continuer sur les apsects graphiques, j'ai beaucoup aimé (adoré même) la gestuelle donnée par Bermejo, notamment au Joker et au perso principal. Il a un style très réaliste, très précis, mais pas au détriment du mouvement, du rythme. J'ai bien aimé aussi la réinterprétation de ses vilains, que ce soit au niveau de l'apparence ou pour les attitudes (bon, là, Azzarello y est pour quelque chose). Le bémol serait sur la colo, parce que je n'ai pas toujours compris pourquoi on avait des distinctions dans le style (quand le mec est bourré, ça, je comprends, mais dans le premier épisode, par exemple, j'ai pas toujours compris). Mais bon, c'est vraiment un bémol qui s'estompe par la suite.
Au niveau du scénar', bon, moi, j'ai pas cherché les messages, les trucs sur la maladie de la ville et tout le toutim. J'ai lu ça au premier degré comme si je regardais le Parrain, mais avec un des hommes de main en voix off, l’œil extérieur qui voit l'intérieur. J'ai beaucoup aimé (et puis avec Bermejo qui rend le Joker un peu humain, c'est d'autant plus frappant). Je ne suis pas un inconditionnel d'Azzarello sur les super-héros, n'ayant pas vraiment aimé ses Sup, par exemple. Mais là, je dois dire que j'y ai trouvé mon compte (et c'est peut être parce que les super-héros sont assez peu visibles).

Ah, et pour l'anecdote, je ne sais pas si la trad' de Nikolavitch est bonne, mais il m'a fait beaucoup rire avec un des répliques du Joker qui est une référence à un classique du cinéma français.

Umbrella Academy #3 :Les différends membre de la famille vaque à leur affaires. Ce qu'ils ne savent pas encore c'est qu'elles sont toutes liées.
J'adore Umbrella Academy, ça faisait 11 ans que je n'avais pas lu de nouvel album, enfin l'attente est récompensée. Enfin si je puis dire. Cet album est hyper conceptuel, assez dur à lire, tant il est fouille au niveau de la couleur qui m'a rendu la lecture pénible, comme au scénario ou j'ai trouvé l'histoire volontairement absconse, avec plein de grands mots pour faire joli et de concept déjanté a peine survolé. Une relative déception donc, surtout quand on voit le cahier graphique de Gabriel Ba qui est superbe et je me dit que la couleur n'aide vraiment pas.

A réservé aux fans hardcore. Ceux qui ont aimé la série Netflix, ce n'est pas pour eux, tant Gerard Way veut s'en démarquer.

Farmhand #01 : Zeke revient dans sa ville d'origine, après des années de brouille avec son père, le vieux Jedidiah un agriculteur un peu spécial. Il a découvert un gène qui lui permet de faire pousser n'importe quel organe.
Rob Guillory le dessinateur de Tony Chu revient ici dans une nouvelle série tout aussi déjanté et trash (Entre fermiers faisant pousser des arbres et autres plantes d'organes), agences gouvernementales, espion enfant ninja, monstres, et autres... il critique l'agriculture moderne.

kab a écrit:

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Farmhand #01 : Zeke revient dans sa ville d'origine, après des années de brouille avec son père, le vieux Jedidiah un agriculteur un peu spécial. Il a découvert un gène qui lui permet de faire pousser n'importe quel organe.
Rob Guillory le dessinateur de Tony Chu revient ici dans une nouvelle série tout aussi déjanté et trash (Entre fermiers faisant pousser des arbres et autres plantes d'organes), agences gouvernementales, espion enfant ninja, monstres, et autres... il critique l'agriculture moderne.

On ne parle pas assez des ninjas, ces fléaux de nos campagneS.

kab a écrit:

Umbrella Academy #3 :Les différends membre de la famille vaque à leur affaires. Ce qu'ils ne savent pas encore c'est qu'elles sont toutes liées.
J'adore Umbrella Academy, ça faisait 11 ans que je n'avais pas lu de nouvel album, enfin l'attente est récompensée. Enfin si je puis dire. Cet album est hyper conceptuel, assez dur à lire, tant il est fouille au niveau de la couleur qui m'a rendu la lecture pénible, comme au scénario ou j'ai trouvé l'histoire volontairement absconse, avec plein de grands mots pour faire joli et de concept déjanté a peine survolé. Une relative déception donc, surtout quand on voit le cahier graphique de Gabriel Ba qui est superbe et je me dit que la couleur n'aide vraiment pas.

Ah ben zut. Moi qui m'en faisais une joie. Enfin bon, je me le prendrai quand même.

Lu Les Gardiens de la Galaxie : 'La Quête de l'Infini' :

Cinq épisodes de la série, par Gerry Duggan & Marcus To. J'aime bien les personnages, ils sont marrants, ça se lit bien, c'est sympa. La partie graphique est également fort agréable. Du divertissement tranquille, qui ne pète pas plus haut que ses fesses. Et parfois, ça suffit tout à fait.

Lu Red Hood & les Outlaws 1 'Sombre Trinité' :

Il s'agit de la série version Rebirth. Urban sort ça en tomes contenant chacun une année de publication. Donc un beau pavé de treize épisodes. La série est signée Scott Lobdell & Dexter Soy. Red Hood fait équipe avec Artemis et Bizarro. C'est raconté à un rythme décompressé. Cela se suit plutôt agréablement. Mais ça ne vole pas bien haut. Celaa ne raconte pas grand chose. Pas mauvais en soi, mais ce titre est plutôt inutile.

Le Garde Républicain n°14 :

Déjà un nouveau numéro, peu de temps après le précédent. De nouveau, il y a plusieurs choses dedans. La constante, c'est un style de dessin très marqué, à l'inspiration cartoony, à la construction solide et à la colorisation chatoyante. Le premier récit, écrit par Svart et illustré par Leo Chiola, n'augure que du bon. Le pitch est prometteur, mais hélas on est loin d'avoir toutes les réponses à l'intrigue arrivé à la fin. Reste une lecture conséquente, et surtout un art particulièrement maîtrisé. L'autre récit est plus court, plus vite lu, mais finalement pas inintéressant. Entièrement réalisé par Fabien Guillaume, il propose une approche visuelle très graphique et unique. Comme d'habitude, le reste des pages est comblé avec des textes de présentation, des croquis de recherches des artistes, et quelques gags.

Terminator : Sector War :

Un album tout petit mais au papier glacé luxueux. Il propose la traduction de la mini-série éponyme. C'est très court, décompressé et vite lu, mais les dialogues minimaux sont compensés par une attention portée à l'action non-stop. Le parti pris de Brian Wood, c'est de retrouver toutes les sensations données par le film original de James Cameron. Même époque, mêmes caractéristiques, même tension maintenue tout du long. Et ça marche, c'est bien efficace. Et c'est parfaitement véhiculé par le dessin de Jeff Stokely, au style expressif et à la narration dynamique, particulièrement bien grattée et réussie. Un pur divertissement badass sans prise de tête. Il est alors grandement dommage qu'une quinzaine de pages aient été remplacées par une répétition de la quinzaine précédente... erreur nous privant de profiter pleinement de la totalité de ce titre !

Grimmy 4 : série de strips humoristiques (forcément) de Mike Peters, d'une à quatre cases, avec une continuité ou pas, sur un chien (Grimmy) qui pue, qui a mauvaise haleine et qui a pour activités préférentielles de manger dans les poubelles, boire dans la cuvette des toilettes et de marquer son territoire. Il a pour maîtresse une oie, qui possède aussi un chat, Attila. Et y a un cochon qui pointe son groin, de temps en temps.
J'ai beaucoup rigolé pendant cette lecture de 60 pages, à 4 strips par page. C'est pas mal pipi-caca, mais le pipi-caca de chien me fait plus rire que celui des Hommes. Y en a peut être sur le nombre deux ou trois qui me sont tombés des mains. Et puis par moment, il y a quelques références, quelques gags plus critiques. Mais c’est plus rare. En tout cas, c'est très efficace et très varié.
J'ai noté une faute ou deux (dont une très belle, qui m'a vraiment fait douter tellement elle est grosse) dans la VF, tout de même.

Savage Dragon #227 à #244 Malcolm et sa famille émigrent à Toronto. Toujours mené à tambours battants, cette série continue à être un vrai régal à suivre et ne cesse de surprendre. Ca force l’admiration.

Gendar a écrit:

Savage Dragon #227 à #244 Malcolm et sa famille émigrent à Toronto. Toujours mené à tambours battants, cette série continue à être un vrai régal à suivre et ne cesse de surprendre. Ca force l’admiration.

Totalement d'accord, j'adore Savage Dragon. j'ai été un peu surpris par le coté relativement (en fait très) cru de certains épisodes mais même ça, ça passait bien. Et Larsen n'a aucun scrupules à faire évoluer le statu quo de la série. Tout peut arriver et personne n'est à l'abri !

psychocouac a écrit:

Gendar a écrit:

Savage Dragon #227 à #244 Malcolm et sa famille émigrent à Toronto. Toujours mené à tambours battants, cette série continue à être un vrai régal à suivre et ne cesse de surprendre. Ca force l’admiration.

Totalement d'accord, j'adore Savage Dragon. j'ai été un peu surpris par le coté relativement (en fait très) cru de certains épisodes mais même ça, ça passait bien. Et Larsen n'a aucun scrupules à faire évoluer le statu quo de la série. Tout peut arriver et personne n'est à l'abri !

Oui pareil pour le côté cru. Ce qui est fort, c'est qu'il a réussi à s'en servir pour apporter de la tension et des enjeux très forts.

Batlle Chasers: Anthology TPB :

Déjà sorti il y a de nombreuses années en version luxueuse, voici enfin la version souple. Image propose un album de plus de 300 pages, où est rassemblé l'intégralité de ce qui est sorti de Battle Chasers. La création de Joe Madureira n'est pas allé plus loin qu'une dizaine d'épisodes, mais ce n'est pas grave. Ce n'est pas vraiment le scénario que l'on retient, où de nouveaux personnages font leur apparition sans raison à chaque épisode, pour une succession de confrontations qui ne forment pas un fil rouge cohérent. Le plaisir vient de la claque graphique, indéniable, qui réussit à émerveiller encore après toutes ces années. Mine de rien, avec ce titre, Joe Mad! a marqué les esprits. Ses personnages, ses designs, son style à la fois cartoon et bien gratté, sa narration, etc... C'est franchement de la belle œuvre, du travail façonné aux petits oignons. Et cette application détaillée de tous les instants est transcendée par un encrage parfait et une colorisation mémorable. Tout flatte la rétine, c'est d'une beauté rare. Cet album contient beaucoup d'autres choses. Une intro de Jeph Loeb, les planches inédites du #10, les petits récits bonus dont ceux d'Adam Warren, et des pages et des pages de joyeusetés : des dessins préparatoires en veux-tu en voilà, des illustrations et toutes les couvertures.

The New Mutants: War Children #1 :

Il fait partie des petits one-shots événements à l'occasion des 80 ans de Marvel. Chris Claremont & Bill Sienkiewicz se retrouvent pour un nouvel épisode. 30 pages où l'on entre directement dans le feu de l'action avec les personnages. Le rythme trépidant, les dialogues nombreux et concis, la méthode Claremont est encore et toujours aussi efficace. Par contre, la prestation de Sienkiewicz... est en mode brouillon expérimental, horrible !

True Believers: Intelligent Hulk #1 :

Réédition à un dollar de The Incredible Hulk #272 par Bill Mantlo & Sal Buscema, avec Wendigo et Sasquatch. Du bon old school comme j'aime en lire de temps en temps pour briser la routine de la production moderne. Mine de rien, ça garde un charme fou de se plonger dans ces épisodes de l'époque. Le cadre est exotique et c'est raconté de façon solide.

True Believers: The Incredible Hulk - Mindless Hulk! #1 :

On prend les mêmes auteurs et on recommence, avec cette fois ci le #299. C'est quand même bien trop verbeux de la part de Mantlo, mais l'encrage hâchuré de Gerry Talaoc offre une toute autre dimension au style de Buscema. Ce Hulk détruit tout sur son passage, plus sauvage que jamais.

True Believers: The Incredible Hulk - Gray Hulk Rertuns! #1 :

Dans cet épisode #324 signé Al Milgrom, c'est là aussi très lourd en texte. Si c'est assez kitch et que le dessin est un peu pauvre, il n'en demeure pas moins que finalement le propos est loin d'être inintéressant. Un florilège de personnages et de transformations, aussi bien physiques que psychologiques, même si le Hulk Gris en titre n'apparaît en réalité qu'à la toute fin sur quelques cases. Mais tout ce qu'il s'y passe vaut son pesant de cacahuètes vintages.

True Believers: The Incredible Hulk - Devil Hulk #1 :

Il s'agit là d'un épisode du run de Paul Jenkins & Ron Garney. Plusieurs Hulks s'affrontent dans la psyché de Bruce Banner. L'approche est très intéressante, tout comme les texte toujours pertinents de la part de Jenkins. Garney (encré ici par Sal Buscema) fait lui du dessin rentre-dedans. Mais si la vision psychologique du scénariste et bourrine du dessinateur sont a priori antinomiques, le résultat se révèle finalement fort efficace.

True Believers: Red Hulk #1 :

On finit avec le premier épisode de la série de Jeph Loeb & Ed McGuinness. Je l'avoue, j'ai toujours eu un faible pour la narration de ce scénariste : de grandes cases iconiques contrebalancées par des pensées intimes. C'est également le cas ici : ça paraît extrêmement décompressé, mais la tension n'en est que plus décuplée. C'est là aussi particulièrement efficace.

Lu Batman 9 'L'Aile Meurtrière' (Rebirth) :

Huit nouveaux épisodes du run du scénariste Tom King sur la série Batman. Déjà qu'à l'habitude c'est léger, décompressé et vite lu comme c'est pas permis, là ça l'est encore plus. L'épisode avec Dick Grayson est sympa. L'arc dessiné par Tony Daniel est de l'action pure, c'est solide et bien gratté, à défaut d'être consistant. L'arc dessiné par Mikel Janin ne pose que du mystère vide pour l'instant. L'Annual signé Tom Taylor & Otto Schmidt est lui aussi vite expédié, mais comporte suffisamment de matière pour laisser une fort bonne impression, d'autant plus que l'émotion est bien palpable.

Lu Old Man Logan : 'Le Samouraï Écarlate' :

C'est moi ou Panini Comics ne numérote pas leurs albums de la collection Marvel Legacy ? 8 épisodes, avec Ed Brisson au scénario. Efficacement illustrés par Mike Deodato Jr, Ibraim Roberson et Dalibor Talajic. Une lecture bien sympa et agréable, y a rien à redire, c'est solidement fait.

Duke_Oliver a écrit:

Lu Old Man Logan : 'Le Samouraï Écarlate' :

C'est moi ou Panini Comics ne numérote pas leurs albums de la collection Marvel Legacy ? 8 épisodes, avec Ed Brisson au scénario. Efficacement illustrés par Mike Deodato Jr, Ibraim Roberson et Dalibor Talajic. Une lecture bien sympa et agréable, y a rien à redire, c'est solidement fait.

J'ai pas aimé. J'ai trouvé ça hyper convenu, peu dense, et le perso de Mariko est mal caractérisé.

Joker d'Azzarello et Bermejo : sombre, malsain, violent, tout ce que j'aime dans un comics. Fortement déconseillé !
Maîtres Univers/Cosmocats : un crossover assez marrant, des persos bien respectés, des alliances surprenantes. Du bon comic-book comme je l'aime.
Dollar Comics : Crisis On Infinite Earths #01. Du grand classique. Je ne l'avais jamais lu en VO et pour 1 Dollar, ça vaut franchement le coup.
Dollar Comics : Joker #01. Autre réédition aussi à 1 Dollar. C'est le premier numéro de la série consacrée au Joker des seventies. Ecrit par Denny O'Neil et dessiné par Irv Novick et Dick Giordano. Rien de bien surprenant mais ça se lit agréablement.