Comics du jour, bonjour

soyouz a écrit:

Marvel Heroes 006 :
Iceberg : bon, alors évidemment, une série sur un gay, faut qu'on parle de gay (il est comptable aussi, ils auraient pu s'intéresser aussi à cette partie de sa vie. Mais non, visiblement, c’est moins intéressant ).

Bah oui.
Faut dire que comptable, c'est pas hyper palpitant comparé à reporter ou photographe. Oui, tu sais, Clark Kent qui sort avec Lois Lane, se marie avec et a un enfant et Peter Parker qui fricote à divers niveaux de relations avec Gwen Stacy, Mary Jane ou Black Cat. Et, à vue de nez, c'est transposable à tous les autres héros, métier palpitant ou non. Bien écrit ou non.
Si tu veux du bien écrit, je te conseille Midnighter par Steve Orlando ainsi que sa suite Midnighter and Apollo.

Sauf que la relation de Peter ou de Clark n'est pas le sujet principal.
Pour le coup, je trouve que Marjorie Liu a fait un bien meilleur boulot sur le sujet !

On ne va pas être d'accord donc*.
Les relations sont omniprésentes et des arcs entiers tournent autour d'elles. One More Day en est un exemple.
Mais ce n'est pas a priori "mal" puisque les relations amoureuses constituent une bonne partie de la vie des gens.

*pas sur Marjorie, je ne l'ai pas lue

Rawhide Kid a écrit:

On ne va pas être d'accord donc*.
Les relations sont omniprésentes et des arcs entiers tournent autour d'elles. One More Day en est un exemple.
Mais ce n'est pas a priori "mal" puisque les relations amoureuses constituent une bonne partie de la vie des gens.

*pas sur Marjorie, je ne l'ai pas lue

Mais dans la série Iceberg, ça fait quand même très forcé, comme s'il fallait absolument en parler. Là, où en revanche, sur l'arc évoqué (j'ai peut être été un peu sévère par rapport à ce que j'ai précédemment lu, excepté l'épisode avec les deux Iceberg et les parents), ça me semble moins prégnant, mais tout en étant sous-jacent (Mutant Pride, par exemple)

SgtPépère a écrit:

Céd a écrit:

Hillbilly #3.
Je ne sais pas si Powell se lassait de cette histoire, s'il a préféré finir ce récit rapidement pour passer à autre chose, peut-être une autre série.
Mais peu importe.
Cela fait du bien, de temps en temps, de pouvoir lire la conclusion d'une série assez vite.
Quel que soit son prochain projet, Hillbilly ou pas, cela m'intéressera certainement.

C'est surtout que Powell redémarre son propre label de comics et qu'il doit être bien occupé. Concernant Hillbilly, il y a une mini-série dont la dernière partie a eu beaucoup de retard mais qui est désormais terminée. Powell la scénarise et une autre artiste dessine. Pas encore lu.
Sans compter les autres séries de son label, il y a aussi le retour de The Goon (pas encore lu non plus) qui connaît un début de run très régulier.

Très intéressant, tout ça.
Merci pour l'info, Pépère!
Je n'ai pas compris l'intérêt de relancer son propre label.
Mais s'il refait du Goon et si l'artiste qui œuvre sur la suite de Hillbilly est la même que pour le deuxième tome de Chimichanga, ça me convient fort bien.

fred le mallrat a écrit:

Immortal IF a bien indiqué que Danny était le dernier d une lignée, ona vu des IF de passé lointains..

Oui.
Mais pas un million d'années dans le passé.
De fait, on nous présente la Terre avec des hommes des cavernes.
Mais la cité de K'un-Lun serait déjà évoluée avec des sapiens.
J'ai du mal.
J'ai sans doute tort, mais j'ai du mal.

fred le mallrat a écrit:

Panthere, il y a un panthere de la préhistoire avce kirby...

Ah, OK.
Je n'ai pas encore lu ces épisodes.

fred le mallrat a écrit:

GR: aaron dans son run où il rendait tout cohérent avant qu on nous fasse la GR et le nouveau GR qui n ont rien a voir avait aussi indiqué qu il y avait de multiples GR selon les epoques, les lieux... etc etc

Je suis allé voir.. oui c est bien deathlok mais en même temps l original voyageait dans le temps... donc ca m a pas choqué.

OK pour Deathlok.
Pour GR, ça ne m'a pas choqué.
Je constate qu'Aaron avait déjà cette envie de cet aspect héritage, donc.

Duke_Oliver a écrit:

Deadpool 8 'Massacre au Parc' :

Ce numéro de rentrée contient des épisodes... qui hélas ne sont pas le haut du panier ! Oh, la lecture n'est pas désagréable, mais on a vu mieux.
L'épisode du jour de Deadpool est servi par des Skottie Young & Nic Klein en petite forme. Le pitch pouvait pourtant faire espérer quelque chose de bien. Léger, donc, même si la prestation graphique de Klein est toujours aussi solide.
L'épisode de Spider-Man/Deadpool est lui aussi très léger, et ce à tous les niveaux. Robbie Thompson fait durer et on s'en fout un peu. Jim Towe a un dessin agréable, mais dont les défauts crèvent la page : c'est désespérément vide.
Dernier épisode de la mini-série Deadpool Assassin. Cullen Bunn conclut le titre, avec un Mark Bagley dont j'aime toujours autant le trait. Il fait le spectacle et c'est un régal pour les yeux - du moins pour les miens. Et on termine avec...
Deux épisodes de Domino ! Gail Simone écrit toujours aussi de la plus belle des manières sa série et son héroïne. C'est frais, c'est bon. Aux dessins, David Baldeon apporte son style vraiment intéressant. Il n'assure hélas pas tout, et est remplacé par d'autres noms, moins concernés.

Je viens de le finir.
J'ai plutôt apprécié l'épisode de Deadpool.
Pas tant pour l'histoire un peu louf (mais on a déjà vu pire avec Deadpool), mais plutôt pour le lien avec le run de Duggan.
Le Spidey/DP m'a amusé pour son côté "Quatrième Monde". Sur la fin, je ne sais pas si c'est une erreur de traduction, mais la confusion Karkas/Ransak dans un dialogue est une sacrée maladresse (si c'est l'auteur, c'est encore pire).
La conclusion de la mini de Bunn et Bagley est moyenne. Dommage, la mini était assez sympa (et j'aime aussi le trait de Bagley ).
Les épisodes de Domino sont effectivement inégalement illustrés.
Episodes au demeurant plutôt sympathiques… mais sans plus. Et certains dialogues sont ratés.

kab a écrit:

J'ai un peu discuté avec un représentant panini à propos des softcovers et de leurs augmentations. Il m'a dit oui ça râle, mais ils vendront quand même les 7K d'objectif sans problème.

Effectivement, il n'a sans doute pas tort.
J'ai d'ailleurs décidé de continuer.
Je ferai des économies sur les albums librairie (Panini ou autres, d'ailleurs).
Enfin… Je vais essayer.

kab a écrit:

J'ai d'ailleurs appris que c'était le chemin de croix pour faire des réimpressions car tout doit passer par la maison mère en italie.

Intéressant.
Merci pour toutes ces petites infos, Kabou.

STAR WARS 005 :
SW : nouvel arc, et les héros se cache en essayant de rejoindre la Rébellion. Y a des scènes assez rigolotes (la première l'est assez), donc c'est pas mal d'avoir ce ton léger après la grosse bataille spatiale. l'autre attout, c'est que Larroca n'est pour le moment plus au crayon, et ça fait du bien de voir de vraies dessins (Broccardo assure juste ce qu'il faut). Et je suis assez curieux de lire la suite, parce que c'est très ouvert.
Aphra : cet arc est formidable. A chaque fin d'épisode, la situation d'Aphra, pourtant pas idéale, est pire qu'au début. Il se passe un tas de choses, c'est très dynamique, Spurrier arrive toujours à retomber sur se spattes. C'est vraiment très distrayant. Après, je reste un peu surpris qu'elle pleure autant, ou alors, je trouve que c'est mal rendu par le dessinateur. Mais c'est vraiment pour chipoter.
Vador : annual qui veut raccrocher les wagons avec le tout début du film Rogue. Pas mauvais, ça se lit plutôt bien, la confrontation entre Tarkin et Vador n'est pas oublié, mais cela reste anecdotique.

Predator : La Traque Infernale (Big Game) :

Nouvel album old school pour Vestron, le label de Wetta. Le noir et blanc n'est pas des plus évidents avec cette impression, ce papier, ce format. Mais le contenu est très généreux, alors on pardonne. Après deux courts récits classiques et sympas par Steven T. Seagle & Duncan Rouleau et Ron Marz & Claudio Castellini, on passe à la mini-série en titre. Le scénario de John Arcudi, suivant un personnage amérindien dans un contexte militaire confronté à un Predator particulièrement furax, se suit très bien, avec quand même dedans quelques sacrées scènes d'action. Le dessin d'Evan Dorkin profite d'un encrage très détaillé, c'est à la fois solide et fougueux. Pour finir, un épisode qui fait office à la fois de séquelle et de préquelle, pas des mieux illustrés.

Infinity Wars 007 : un final qui n'a rien sauvé du tout, pas plus compréhensible que le reste, avec des allez-retours dans les concepts assez peu claires, et un Deodato plus sage dans la mise en page, mais je pense que c'était parce qu'il y avait quelque chose qui brulait dans le four, parce que le coup de crayon n'est pas toujours très joli, notamment au niveau des visages. Les épisodes qui suivent n'apportent rien, limite, ils se répètent par moment ! C'est bien là le plus mauvais boulot de Duggan que j'ai pu lire.

Avengers 008 :
Av : épisode centré sur les origines de la Paléo Iron Fist. C'est pas mauvais, mais ça ne m'a pas transcendé, ou ça ne m'a pas aidé à aimer particulièrement ce perso. J'ai préféré Ghost Mammouth. Ce qui est marrant, c'est que j'ai commencé à lire l'épisode sans regarder qui était le dessinateur et même s'il a changé de style ou de coloriste, mais j'ai de suite reconnu Sorentino à la position des visages, du moins à leur manière de regarder les gens.
Thor : là aussi, un premier épisode qui évoque le passé, celui d'un jeune Thor, que j'ai beaucoup aimé. Il ne s'inscrit dans aucun plan, mais il a une autre portée mythologique.
Le deuxième épisode redémarre les prémices de la guerre des royaumes, et c'est plutôt jouissif, en fait. Pas du tout la même ambiance, avec des moments plutôt rigolo (Thori, c'est une star !)
Iron Man : c'est bien, y a un fil rouge qui ne dure pas trop longtemps, qui est monté juste ce qu'il faut pour être lancé maintenant. Et j'avoue que je suis plutôt fan de cette série, avec un ensemble de personnages secondaires qui ont un vrai rôle là-dedans (voir même les rapportés ! ). Il se passe pas mal de choses, c’est assez sympa. Après, j'ai trouvé la mère de Stark un brin égocentrique quand même, c’est presque étonnant vu son parcours et la caractère qu'elle a montré jusqu'à présent.

Spider-Geddon 3 :
Je ne sais pas à quel niveau présentait le Spider-Geddon et Infinity Wars, mais j'ai l'impression que ce spideyvènement était plus humble que le cosmique. Et finalement, même s'il y a un côté classique dans la construction et que ça révolutionne absolument rien, j'ai passé un bien meilleur moment à lire cela que le machin de Duggan. Les persos sont plutôt sympathiques, ceux qui sont antipathiques parmi les héros le sont de manière plutôt logiques et cohérentes. ça ne surjoue pas vraiment et en plus, on a autres choses qu'une bastonnades entre différents ego au sein de l'équipe des sauveurs. Un message un poil plus mâture, c'est pas mal par moment. La construction de l'histoire utilise suffisamment de ficelles issues des caractéristiques de ce spider-verse, donc avec des retournements de situation pas toujours attendus. Les tie-in ont également leur utilité dans l'intrigue, les auteurs faisant bien le job (avec un Priest toujours en construction pour chapitre). Et comme le dessin suit également, ça donne un sympathique évènement, qui se lit sans déplaisir.

Lus:

Avengers #8.

- L'épisode spécial Iron Fist de la préhistoire est sympa… sans plus.
- Aaron est beaucoup plus inspiré par Thor.
Si les aventures dans le futur me lassent un peu, celles du passé m'amusent davantage.
Mais ce sont bien celles du temps présent qui méritent mon attention.
L'auteur poursuit sa longue intrigue devant aboutir à son événement Marvel. Et ça donne toujours envie.
Ah, au passage: mon édition d'Avengers est ratée, avec tout un tas de pages de Thor montées sens dessus dessous.
Désagréable.
Il va falloir que je fasse un échange auprès de mon libraire.
- Iron Man par Slott, c'est très sympa.
L'auteur a parfaitement compris qu'il fallait développer un background… et l'utiliser.
De bonnes idées et quelques bonnes scènes.
Mais Slott a sans doute d'autres projets en tête.

Infinity Wars #7.

Rien compris.
J'exagère à peine.
Je ne comprends toujours pas comment on en est arrivé à pareille aventure.
J'ai à peine saisi les ambitions de chacun. Et encore…
Je ne suis pas certain de comprendre la conclusion.
Et je n'ai pas vu l'intérêt de faire intervenir tous ces personnages pour ne rien en faire, au final.
Le sort des Gemmes de l'Infini est douteux.
Même l'épisode hommage à Art Douglas, qui ne se débrouille pas si mal côté émotion, est bancal.
Il va falloir que Marvel arrête de vouloir faire des événements à tout prix en récupérant des intrigues dans les séries en cours.
Ou alors il faut le préparer plus longtemps à l'avance, le temps que les auteurs s'approprient vraiment cette idée pour mieux la développer dans le cadre d'une mini-série événementielle.
Là, le gars Duggan semble complètement à la ramasse et ses éditeurs n'ont pas su l'aider.

Spider-Man #8.

- Puisqu'on parle d'appropriation, Spencer a complètement réussi à reprendre l'idée lancée par Zdarsky pour Jameson et Spidey.
L'intrigue n'est certes pas renversante.
Mais efficace et bien menée, malgré quelques maladresses.
J'aime bien le fait que Spencer ait toujours une intrigue lancée en parallèle, comme la conclusion de cette histoire le laisse penser.
- Alors, non, on n'a pas encore retrouvé le Peter David inspiré qu'il était il y a quelques années de ça.
Mais pour ces deux épisodes de Scarlet Spider, il y a du mieux.
Je ne sais pas ce qu'il a en tête et je reste méfiant.
Mais la lecture était assez sympa.

Spider-Geddon #3.

Comme Spider-Verse en son temps, ce n'est pas l'intrigue gros événement du moment qui s'avère la plus intéressante, mais celle avec les Tisseurs des différentes réalités.
Ce n'est pas aussi réussi que Spider-Verse, ceci dit.
Mais nous avons notre lot de Spiders intéressants, de scènes plus ou moins réussies et une intrigue simple mais assez prenante.
Les mini-séries tie-in sont plutôt pas mal.
Encore que la mini de Priest m'a déçu.
Bien dessinée, comme à peu près tout dans Spider-Geddon, mais bizarrement écrit, je trouve, en dépit de très bonnes idées et scènes.
La conclusion de Spider-Geddon annonce sans doute une prochaine histoire avec les Spiders du multivers.

Les Asgardiens de la Galaxie #1.

C'est sympa et plutôt bien relié aux intrigues en cours pour Thor ou Infinity Wars, sans pour autant qu'il soit nécessaire de tout lire pour comprendre.
Bunn gère plutôt bien les personnages.
Mais je vais être franc: le plus intéressant, à mes yeux, c'est le casting.
Et, non, je ne parle pas d'Angela, mise en avant dans l'histoire.
Je parle des seconds couteaux… et de l'autre star de la série, celui qui contrôle le Destructeur.
C'est très bien de le retrouver et le voir à nouveau avec son rôle de manipulateur qui veut bien faire (semble-t-il).
Bunn n'a pas la finesse du créateur de ce personnage, mais il a bien saisi ce qu'il était, je trouve.
Rien que pour lui (et les seconds rôles), je suis capable de prendre la suite.

Defenders - La meilleure défense.

Passez votre chemin.
Ce n'est pas que ce soit mauvais.
C'est plutôt bien fait, dans l'ensemble.
Il y a des passages très réussis.
Mais cela ne justifie pas de payer si cher pour cette histoire.
Pas à mon sens, en tout cas.

Marvel Heroes #6.

- Tout le contraire de Soyouz, pour le coup.
J'ai particulièrement aimé la conclusion de la saga de The Unbelievable Gwenpool et je regrette son départ de Marvel Heroes (bon, obligé, sans épisodes, c'est compliqué de poursuivre).
Hastings a totalement su gérer cette fin.
- A contrario, le fait de savoir que les aventures de Spider-Gwen se poursuivent ne me plaît pas franchement.
Je m'ennuie, avec cette série.
Aucune envie de lire les épisodes précédents.
Aucune envie de lire la suite.
Malgré une version de Matt Murdock très intéressante et des scènes sympathiques avec ces versions de MJ, Betty et Glory, tout le reste est d'un ennui total.
Pas de bol, le reste, c'est l'intrigue principale et l'héroïne de la série.
- Conclusion de la mini de Waid et Garron sur les Ant-Man et Guêpe modernes à l'image de toute cette histoire: bizarre, mais sympathique.
- Je ne suis pas spécialement attaché au personnage d'Iceberg (ou Iceman, si vous voulez).
Le fait que Bendis en ait fait un homo ne m'a pas franchement convaincu, à l'époque, quand j'en ai entendu parler.
Mais bon, c'était peut-être aussi (surtout) de la méfiance automatique par tout ce que Bendis amène comme changement.
Et je ne suis pas un amateur des séries mutantes actuelles (depuis un sacré moment, d'ailleurs).
Alors l'arrivée de cette série dans Marvel Heroes provoquait des soupirs d'agacement, chez moi.
Néanmoins, j'avoue que l'écriture de Sina Grace est plutôt bonne.
Je n'ai pas été renversé par ce que j'ai lu et je ne dirais pas que j'ai eu envie de lire davantage d'Iceberg, mais c'était un temps de lecture bien plus agréable que ce que je pensais.
Le côté romance (gay, donc) ne m'a pas dérangé. Même si c'était parfois maladroit.
Cet auteur est capable de m'attacher à des personnages dont, a priori, je me fous royalement. Pas mal.
Et le dessin de Stockman est plaisant.
- L'épisode de Darkhawk est davantage ma tasse de chocolat (oui, je n'aime pas le thé).
Bowers et Sims, bien aidés par Kev Walker, nous offrent une sorte de suite à la série des années 90 qui me donne envie d'en avoir plus.

X-Men 008 : Extermination ... à un moment donné, je me suis demandé si le cahier des charges était "un mort par épisode". Je dois avouer que je suis plutôt content de voir les 5 jeunots repartir dans le passé qu'ils n'auraient jamais dû quitter, surtout pour ce que ça a servi.
Sinon, cette saga a un gros rythme, ça ne s'arrête pas vraiment, l'histoire semble tenir un peu la route, même si j'ai un peu de doute sur la capacité/volonté de faire des voyages temporels de la part d'Ahab (mais je ne le connais pas bien, donc, pourquoi pas. Ah, et je ne vois pas pourquoi Panini ne l'a pas adapté, son nom ?). Mais bon, c'est encore une menace du futur et ça ne s'arrange pas avec l'autre protagoniste de l'histoire, qui voit sa chronologie se complexifier d'avantage (on n'était plus à ça près).
Après, vu ce qu'on se paie en X-Menerie depuis des années, c'est au-dessus du panier, même si, comme le dit Duke, y a un côté un peu répétitif, mais c'est le jeu de ce genre d'histoire. En gros, c'est violent, mais moins pire que ce j'ai lu jusqu'à présent. Et puis avec Larraz au dessin, ça aide aussi.

Céd a écrit:

Spider-Man #8.

- Puisqu'on parle d'appropriation, Spencer a complètement réussi à reprendre l'idée lancée par Zdarsky pour Jameson et Spidey.
L'intrigue n'est certes pas renversante.
Mais efficace et bien menée, malgré quelques maladresses.
J'aime bien le fait que Spencer ait toujours une intrigue lancée en parallèle, comme la conclusion de cette histoire le laisse penser.
- Alors, non, on n'a pas encore retrouvé le Peter David inspiré qu'il était il y a quelques années de ça.
Mais pour ces deux épisodes de Scarlet Spider, il y a du mieux.
Je ne sais pas ce qu'il a en tête et je reste méfiant.
Mais la lecture était assez sympa.

Oui, je suis assez d'accord avec ce que tu dis.
Après, Spencer a quand même bien plus d'une intrigue en cours, quand même. De tête, il doit en avoir deux ou trois.
Donc, il fait un peu durer la sauce, mais ça permet aussi de régler certaines choses (comme mettre Jameson devant ses contradictions), et d'avoir aussi une sorte d'histoire à l'ancienne dans ce triptyque. Pour le coup, le fait d'avoir ce sentiment d'un "à l'ancienne', je t'avouerai que je ne sais pas si c'est un bien ou un mal, mais en soit, j'ai plutôt apprécié la lecture. J'ai bien aimé aussi le fait que Spencer ne nous fasse pas une fausse intrigue où le lecteur aurait fini par deviner (ou avant) que c'était Arcade qui était derrière ça.
Pour Scarlet, alors là, je n'ai rien compris sur la fin. J'ai pas pigé la référence avec la petite, et j'ai pas pigé ce que tout ça venait faire là-dedans. Alors que j'avais retrouvé un peu de plaisir à la lecture de cette série, la dernière partie du deuxième épisode m'a perdu.

The Sandman Universe Books of Magic Volume 1: Moveable Type: 6 numéros pour ne pas commencer à raconter une histoire.
En fait, il y a 7 numéros dans ce TPB puisqu'il s'ouvre avec The Sandman Universe #1 sur une histoire de Gaiman avec plusieurs scénaristes (ceux des séries qui vont en être dérivées) et plusieurs dessinateurs. On y apprend que Sandman s'est encore fait la malle et on y croise les stars de l'univers comme Marv, Abel, Caïn, Lucifer ou encore Timothy Hunter*. Donc on a un état des lieux plus ou moins cryptique avec de très beaux dessins (mention spéciale à Bilquis Evely). Je n'ai pas trop compris à quoi servait le personnage de Dora --elle va de rêve en rêve mais pour faire quoi ?-- ni les personnages en Louisiane dont je ne sais pas qui ils sont ni ce qu'ils veulent. La séquence avec Hunter est la plus claire: il fait des cauchemars, va en cours et y rencontre une nouvelle enseignante qui sait qu'il est destiné à être le plus grand mage de l'univers. Bon, le fait qu'elle ait tué le professeur précédent ne présage rien de bon. Enfin, Lucifer a l'air de s'être mis dans une situation guère à son avantage. Ce numéro introductif est trop vague pour être une accroche suffisante: on sait à peine qui sont les personnages et, le plus important, ce qu'ils veulent.
Les six premiers numéros de la série en elle même souffrent du syndrome "les personnages en savent plus que le lecteur et on ne lui explique rien". On a 5 pages pour résumer la toute première aventure du personnage de 1990 qui se contente d'être le choix entre continuer de vivre une vie normale ou une vie de magie. Dans le côté court, ça se pose là. Donc l'enjeu principal est expédié et agrémenté d'un "Soit tu seras un gentil mage, soit tu seras un très méchant mage". Naturellement, absolument rien n'est explicité, c'est comme ça et puis c'est tout. On a souvent l'impression d'être tombé au centre d'une histoire dont on a raté le début et une bonne partie du milieu. Kat Howard, autrice de romans de fanatsy, SF et horreur a encore un peu de travail à faire pour coller au médium comic-book.
Des personnages secondaires sont mis dans l'histoire: sa nouvelle professeur qui lui donne son premier livre de magie (qui est vierge car il n'est pas encore prêt à le lire), une fille qui plait à Tim et ça semble réciproque, un bully qui est méchant parce qu'Orangina Rouge, une clocharde amie de Tim qui doit avoir un truc de magique, une secte qui en veut à la vie de Tim, un père manchot qui passe son temps devant la télé et une mère qui a disparu. Et tout ça ne se mélange pas particulièrement bien. Les éléments restent disparates même si sur le dernier épisode il y a une tentative de réunir tout ça.
J'aime le dessin de Tom Fowler qui ne fait pas de Tim un canon de beauté, c'es vraiment l'ado un peu bizarre dans sa peau, ça fonctionne très bien. Les passage horrifiques et de rêves sont très réussis.
Donc pas absolument convaincu par ce début mais la fin du TPB promet une suite un peu plus mouvementée. AUssi, les couvertures de Kai Carpenter installent une bonne ambiance.

*ce qui est plutôt une bonne chose puisque c'est quand même son TPB

Rawhide Kid a écrit:

un bully qui est méchant parce qu'Orangina Rouge

Bien vu.

Décennies : Marvel dans les Années 90 - 'L'X-plosion mutante' :

Je n'ai pas pris les autres, juste celui-là. Parce que j'aime bien les anthologies, parce que je n'avais lu aucun épisode du sommaire, qui sur le papier faisait envie, et que oui j'ai commencé à lire et acheter des comics dans les années 90 - et que je suis quand même un nostalgique. Qui dit anthologie, dit intérêt fluctuant au fil des pages. Et qui dit années 90, dit codes de l'époque. On a là 10 épisodes piochés dans les séries mutantes. Pas mal de scénarii prennent le parti du second degrés aussi taquin que respectueux, dans des exercices de style originaux. C'est mieux que quand ça se prend trop au sérieux, où là ça devient un peu ennuyeux. Malgré la reproduction et le papier choisis, on a du beau monde aussi du côté des artistes. Bref, une belle madeleine de Proust pour moi, de la lecture plaisante, avec de bons moments. Pas transcendant mais sympa comme compil.

John Prophet (le reboot #21-45+ Earth War): Hé bé, ça n'était pas de tout repos, l'absence de ponctuation compliquant sévèrement l'anglais où nom, verbe et adjectif peuvent parfois s'écrire de façon identique. Je suis content d'avoir lu d'une traite parce que, mensuellement, j'aurais eu très probablement quelques coups de sang. Entre les numéros qui n'avancent pas et ceux qui parlent de complètement autre chose que de l'intrigue en cours, ça devait être rude. Ceci dit, ces numéros donnent de la matière à l'univers, à l'histoire et aux personnages et finalement, même si la trame est relativement simple et les surprises rares dès que Old Man Prophet apparaît, le récit est purement cosmique. J'ai aussi regretté la conclusion qui se sert d'un Deus Ex Machina qu'on voit bien arriver mais qui diminue d'autant le rebondissement précédent.

Du coup, j'ai beaucoup aimé le boulot de Brandon Graham et tous ses compères (il y en a une pelletée) dans cet hommage à Metal Hurlant avec toute l'originalité de l'auteur, même si elle a été largement diluée dans un format acceptable pour le grand public et un récit moins cartoon que ce qu'il fait habituellement. En moins également, la linéarité et la légèreté de l'histoire dans son ensemble.

Tony stark Iron Man #5-9 : Dans l'ensemble, j'aime bien cette série Iron Man. Il y a beaucoup de personnages mais Slott prend le temps de les présenter, ce qui fait qu'on ne se sent pas perdu pour autant. Je serais surpris que le concept du CyberSpace (ou de la réalité virtuelle) n'ait pas déjà été abordé dans la série mais même si c'est le cas, on a là le droit à une mouture relativement en phase avec notre époque. Un bon début de run en tous cas.

Birthright t.7 Un tome vraiment percutant. On en prend plein les yeux, surtout lorsque certains abcès sont crevés. On arrive trop vite à la fin du tome.

Jessica Jones: Purple daughter #3 Une bonne conclusion pour une mini plutôt réussie. Ca manquait un peu de répliques désagréables de la part de Jessica, mais vu le contexte, ça se comprend. Une belle exploitation de la relation Jones/Homme Pourpre.

Marvel Comics #1000: sans Byrne, ni Millar, ni Morrison, ni Bendis, ni Abnett, ni Lanning.
Il y a certainement des contrats d'exclusivité pour certains mais ça fait quand même bizarre. Lorsqu'on a la place pour mettre du Rob Liefeld, on peut bien en trouver pour de bons artistes.
Les événements mis en valeur sont aussi très étranges: les 4 fantastiques ne sont pratiquement pas présents, les X-Men ont autant voire moins de pages que Cable et Iron Fist est aux abonnés absents. Je ne compte pas les personnage secondaires comme Foggy Nelson ou Ben Ulrich ou encore des vilains comme Fisk ou le Crâne Rouge. Il fallait faire des choix pour 80 pages, mais je ne suis pas certain que ce soient les plus pertinents qui ont été pris.
Les cross-overs et autres Events comme Secret Wars, Civil War ou House of M ne sont même pas évoqués pour laisser place à une histoire de Al Ewing de 20 pages (1/4 du comic quand même) sur un masque magique à travers les époques. Toute la période Morrison sur les X-Men est passée à l'as et il n'est jamais fait mention de la ligne Ultimate.
Au rayons des regrets, on a un petit crayonné d'Alan Davis sur un texte plutôt intéressant de Toby Whithouse, un Stuart Immonen brouillon, une collaboration Loeb/Sale pas à la hauteur de leur série Couleurs, un Walter Simonson qui ne s'est pas foulé, un Nick Bradshaw trop à l'étroit sur ces 7 petites cases, Jesus Saiz dessinant un bout pas passionnant de l'histoire d'Ewing.
Au rayon des très bonnes choses, le meilleur revient à un très simple mais splendide Chris Samnee sur une très belle histoire de Gerry Duggan, un excellent et gothique Gabriel Hardman, un impeccable Chris Weston, un Alex Ross humoristique, une histoire très drôle de Spider-Man par Phil Lord&Christopher Miller dessinée par Javier Rodriguez, une bonne histoire de Conan par Ralph Macchio et Marco Checchetto, une autre de Star Wars par Soule et Dodson, une toute mignonne de Spider-Man par Brad Meltzer et Julian Totino Tedesco, une histoire bizarre sur le medium par Neil Gaiman et Mark Buckingham avec Miracleman et, pour finir, j'étais très content de revoir les Young Avengers même pour une seule petite page par Allan Heinberg et Jim Cheung.

Lu League of Legends : Ashe - 'Chef de Guerre' :

Je ne connais le jeu que de nom. Alors, cette bande dessinée dérivée, un produit à jeter ? Eh ben pas du tout ! On a là quatre épisodes. Le scénario de Odin Austin Shafer manie des personnages pas si caricaturaux que ça. Ils sont développés, c'est bien foutu. C'est de la pure heroic fantasy. La partie graphique est finalement pas mal du tout non plus. La dessinatrice Nina Vakueva a un trait très énergique et expressif. Il va à l'essentiel tout en étant dynamique. C'est franchement bien gratté. La fin de l'album présente une quarantaine de pages de bonus. Dont les coulisses de la réalisation des planches : script, storyboard, planche encrée puis couleurs. Et une nouvelle ancrée dans cet univers. Dans le genre, pas désagréable.

wolverine: infinity watch #2 Bon ben je suis le premier supris mais c'était pas mal. Le duo Loki/Logan fonctionne bien et pourrait donner quelque chose de sympa. A voir sur la durée.