- soyouz a écrit:
- Qui te dit que je parlais des enfants !
Et que des parents ...
S'il n'y avait qu'eux, en effet…
Lus:
Deadly Class #6.
Ce sadique de Remender poursuit la série avec les nouveaux apprentis tueurs… et les survivants de la classe précédente.
Le lecteur s'attache à certains, découvre que d'autres sont tout de même de sacrés fourbes… mais que rien n'est jamais aussi simple qu'il n'y paraît.
Pour l'instant, l'auteur continue de concentrer son attention, et la nôtre, vers lesdits jeunes.
Mais j'attends avec un certain intérêt le moment où il en viendra à parler un peu plus du directeur et de ses mystérieux objectifs et méthodes.
The Fix #1.
Je l'ai pris parce que Spencer, parce que Lieber avec lui et parce que 10,00 € pour ce premier tome.
Mais le sujet de base ne m'attirait pas plus que ça.
Deux ripous prêts un peu à tous les petits coups bas pour se faire un peu d'argent, y compris à vendre leurs aventures très enjolivées à Hollywood.
Oui, mais voilà, ils doivent de l'argent à un type très bien placé et sadique comme peu.
Pas de bol, les choses ne vont faire qu'empirer.
C'est un sacré scénario que nous pond l'ami Spencer.
OK, on pense aux plans foireux du Boomerang de son
Superior Foes of Spider-Man.
Mais malgré ce petit aspect "redite" (qu'on peut discuter), on en redemande.
Je l'ai pris pour les auteurs et le prix.
Mais je prendrai le suivant parce que je veux lire la suite!
Ah, petite parenthèse traduction: je ne parle pas beaucoup des erreurs toujours aussi nombreuses dans les bulles (orthographe, répétition, bulles inversées… j'ai même vu un "image 1" dans la première bulle de la page 3 de l'intégrale Iron Fist 1976-1977
).
Mais quand le flic évoque ISIS dans l'épisode 3... il faut traduire par DAESH, bordel! Du coup, je ne suis pas certain que le traducteur a compris.
Ou alors ce sera repris plus tard pour parler de la déesse égyptienne, mais j'en doute.
Hadrian's Wall #2.
Par les auteurs de l'excellentissime
C.O.W.L. (lisez-le!), cette aventure spatiale prend fin de cet album.
Si le premier tome donnait envie d'en voir plus, le second éclaire tout… mais déçoit.
C'est bien fait… mais pas franchement prenant.
Dommage.
Inhumains: L'intégrale 1975-1984.
Intéressante, cette intégrale.
Mais ce ne sont pas les épisodes de la série écrite par Moench qui m'ont réellement plu.
Je préférais ce que Kirby avait fait auparavant.
Le lien plus appuyé avec les Krees est une bonne idée.
Mais on sent que l'auteur ne sait pas trop où il va et cela manque de cohérence.
Rien à voir avec les 2 épisodes de
Captain Marvel où la saga kree paraît plus construite, moins enfantine.
Non, pour les Inhumains eux-mêmes, à comparer, les épisodes courts écrits par Gillis m'ont davantage convaincu.
ça, c'est du
Marvel Universe comme j'aime.
Inhumains: Rois d'hier et de demain.
Christopher Priest qui œuvre sur le passé de la famille royale, c'est tout de même autre chose.
Il reprend ce que Slott avait lancé dans une aventure de
Mighty Avengers et développe un peu plus.
J'avoue que je ne suis pas certain du tout que cela soit raccord avec ce qu'on a pu lire dans le récent
Royals.
Mais si la cohérence n'est peut-être pas au RDV, j'aime l'approche de Priest.
Bon sang!
Confiez-lui les aventures des Inhumains à lui!
Mettez-lui un dessinateur honnête et il saura faire quelque chose de construit avec une réelle ambition.
Quel dommage de ne lui donner que cette mini du passé.
Ce n'est pas parfait, mais on sent bien que sur la durée, il en ferait un titre à suivre comme son
Black Panther.
Lazarus #6.
Divers artistes, divers protagonistes, divers points de vue…
J'étais un peu dubitatif.
Sans Lark, sans Forever Carlyle, je me disais que cela allait être un peu plus anecdotique et de qualité moindre.
Evidemment, il n'en est rien. Enfin bon, avec Lark, la qualité est tout de même meilleure.
Mais cette mini-série vaut le coup et permet d'apprécier autrement cet univers.
Maintenant, je veux retrouver Forever!
Nailbiter #1 à 6.
Oui, vous avez bien vu: j'ai repris les premiers albums pour tout me faire d'un coup, histoire de mieux comprendre.
Quand j'ai entamé ma lecture du tome 5 (qui commence avec un
crossover avec une autre série… totalement intégré à l'histoire principale, c'est rare et osé!), je me suis dit que j'avais besoin d'une remise au point (les éditeurs sont rarement bons pour ça sur les albums librairie, je trouve).
Cela m'a permis d'avoir une meilleure vue d'ensemble.
Mais… pas totalement, en fait.
Je n'ai pas une vision très claire sur l'ensemble des Bouchers de Buckaroo.
Enfin bon, voici donc la fin avec les ultimes révélations… et frustrations.
C'est le risque, quand on nous promet beaucoup.
Ceci étant, ce n'est pas vraiment sur les révélations que je suis le plus frustré.
Ni même par cette fin assez… particulière.
Ni par le dessin, frustration dès le premier tome en ce qui me concerne.
Non, de ce point de vue, je m'y suis fait et j'avoue que Henderson a aussi réalisé des planches/cases très réussies (mais bon, je continue de penser qu'un autre aurait apporté davantage à cette série).
Non, c'est plutôt que le grand "complot" qui mène tout ça… ne tient pas.
On nous expliquerait - même rapidement - comment cette invraisemblable histoire peut tenir, par exemple en montrant vraiment ce que les "puissants" ont dû faire pour cacher tout ça à la population grâce aux personnes bien placées au gouvernement, au FBI ou que sais-je…
Mais c'est tout juste si cela est évoqué, et encore. C'est maladroit.
D'ailleurs, la révélation du qui est derrière tout ça est elle aussi bien maladroite.
Or c'est vraiment dommage, car il y aurait eu moyen de faire quelque chose de bien plus marquant.
C'est dit rapidement sur une ligne de dialogue ici ou là, mais cela aurait pu voir plus grand et mieux fonctionner.
Je ne sais plus si une série TV devait être adaptée. Si oui, cela pourrait être une excellente idée… à condition d'étoffer un peu plus le script et de combler les carences du
comicbook.
Il y aurait de quoi en faire une série avec un gros impact.
Ceci dit, je suis critique vis-à-vis de la série, mais je crois que si une suite devait être annoncée (il y a de quoi faire), je serais intéressé.
Seven to Eternity #2.
Remender n'est pas l'auteur le plus évident à suivre quand il fait des séries de SF ou de "Dark Fantasy", comme c'est le cas ici.
Il ne prend pas son lecteur pour un imbécile, certes.
Mais des explications, de temps en temps, ce n'est pas de refus.
Enfin bon, le premier tome m'a permis de me familiariser un peu avec cet univers, le deuxième est donc un peu plus "abordable".
Mais alors une chose est évidente, quelle que soit la série: Remender est un sadique.
Il n'épargne pas ces personnages et les confronte toujours à l'impossible… sans le côté glamour que peuvent avoir les séries SF d'antan.
Et là, le héros principal est loin d'être parfait.
Alors résister à la tentation? Oui ou non?
Réponse en fin d'album.
Mais pour aller où, ensuite?
Alors là, mystère.
Réponse dans le tome 3?
Opeña, j'adore. Si bien que les épisodes où c'est Harren qui illustre font pâle figure, soyons honnêtes.
The Wicked + The Divine #4.
Confrontation finale entre les dieux réincarnés en icônes de la pop-culture.
Saura-t-on enfin ce que la vilaine de service cherche à faire en manipulant tout ce petit monde?
Va-t-on enfin comprendre son plan qui semble opérer depuis des millénaires?
Hé bien… Ce n'est pas si évident, en fin de compte.
Elle évoque bien quelque chose… mais on ne comprend pas pour autant.
Non, la place est laissée majoritairement à l'action et à la manière dont les néo-divinités rebelles mènent leur combat.
Les auteurs font plus dans le spectaculaire et nous montrent davantage ce que ces individus peuvent faire.
ça offre de jolies planches.
La conclusion semble ouvrir toutes les possibilités aux héros… mais la menace annoncée pourrait venir rapidement perturber cette liberté soudaine.
A voir.
La série est toujours aussi plaisante à lire. Alors je ne vais pas bouder mon plaisir lors de la sortie du prochain tome.