Comics du jour, bonjour

Gendar a écrit:

Strange Girl Omnibus Une série de Remender où on retrouve l'originalité et l'humour du monsieur, mais qui manque d'un je-ne-sais-quoi pour être aussi prenante qu'un Fear Agent. Et surtout, le gros point faible est sa partie graphique qui ne m'a pas spécialement emballé. N'Guyen a un style jeté et dynamique mais bien trop approximatif et l'autre principale dessinateur de la série (dont j'ai oublié le nom) fait du sous Mignolla.

Ayant beaucoup aimé le style du dessin, j'ai vraiment adoré cette série.

SgtPépère a écrit:

Gendar a écrit:

Strange Girl Omnibus Une série de Remender où on retrouve l'originalité et l'humour du monsieur, mais qui manque d'un je-ne-sais-quoi pour être aussi prenante qu'un Fear Agent. Et surtout, le gros point faible est sa partie graphique qui ne m'a pas spécialement emballé. N'Guyen a un style jeté et dynamique mais bien trop approximatif et l'autre principale dessinateur de la série (dont j'ai oublié le nom) fait du sous Mignolla.

Ayant beaucoup aimé le style du dessin, j'ai vraiment adoré cette série.

Je savais pas que c'était de Remender. Je vais peut être me laisser tenter.

Duke_Oliver a écrit:

Marvel Collector n°1 : Spider-Man & Fantastic Four – Réunion de Famille :

Marvel Best-Sellers est mort. Vive Marvel Collector. Même principe de réédition kiosque d'albums librairies de Panini. On se rapproche ici encore plus de l'album, puisque maintenant c'est cartonné et sans pub. Pour un euro de plus. Mais c'est joli. La mini-série en quatre parties écrite par Christos Gage et illustrée par Mario Alberti revient sur des aventures communes du tisseur et de la famille. Les dialogues et vannes fusent, l'ambiance est décontractée. Du pur divertissement fun, transcendé par le graphisme de l'artiste italien, très expressif. Si ce n'est révolutionnaire, on passe un très agréable moment. En bonus, deux épisodes vintage, avec les Terrifics qui s'en prennent à nos héros. Intrigue simplissime mais texte lourd, c'est tout de même une cerise sur le gâteau appréciable. Par Mantlo, Zeck et Byrne.

Contrairement à toi, j'ai été un peu déçu (pas encore lu les deux bonus). J'ai pas trouvé que les dialogues sonnaient justes, surtout au début pour Red et Jane (et puis le tutoiement est hyper mal géré avec Fatalis), et ça m'a vraiment fait sortir de l'histoire. Pas vraiment aimé les dessins (enfin, ils m'ont laissé indifférents, et j'ai du mal à mettre le mot "transcendé" avec Alberti). En revanche, je te rejoins totalement sur le divertissement, le fun, des situations cocasses (l'échange avec Fatalis est excellent), le côté décontracté ... c'est vraiment l'aspect positif !

Batman Eternal #3: série hebdomadaire ne veut pas dire série avec plus de choses qui se passent dedans et/ou avec plus de développement de personnages. Non, ça veut dire qu'au lieu d'attendre 6 mois pour avoir une histoire, il en faudra 12.
Il y a du mieux par rapport aux deux précédents numéros mais c'est toujours aussi light côté événements ou, plus justement, côté intérêt de ce qu'il s'y passe.

Lus:

Avengers Universe #10.

- DeConnick revient sur la scène de bataille dans l'espace pour les Vengeurs partis affronter les grands vilains d'Infinity.
Evidemment, elle se concentre sur un personnage féminin.
ça se lit plutôt bien, ce n'est pas mal fait.
J'ai connu Kitson plus inspiré. Mais ça le fait tout de même.
- Trois Thor face au grand méchant déicide de masse.
En voilà de la belle action.
Le scénario n'est pas compliqué... en apparence.
Car écrire un vrai bon épisode d'action à cette échelle, ce n'est pas si évident.
Aaron y parvient avec une facilité apparente qui me réjouit.
Un plaisir de lecture, d'autant que Ribic fait encore une fois des merveilles.
- Dans l'ensemble, le scénario de Remender sur Captain America est assez simple.
Mais il y a parfois quelques surprises choc.
C'est le cas avec le cliffhanger de cet épisode.
C'est tout l'intérêt de cette série.
Romita Jr. est toujours en forme.
Du bon.
- Bon petit cross' entre Hulk et DD par leur auteur, Mark Waid, avec les bons dessins de Scalera.
Très sympa.
- J'aime bien la direction que prend Fearless Defenders pour sa fin de vie.
J'espère que Bunn saura conclure la série avec l'intrigue en cours.
Bons dessins de Sliney.

Le mag' est excellent!

Uncanny Avengers (vol.2) #1.

- L'intrigue en cours de la série éponyme progresse.
Ni trop vite, ni trop lentement.
C'est appréciable de lire quelque chose qui avance mais ne se précipite pas.
Remender se débrouille bien.
Larroca aussi, ce qui m'a agréablement surpris.
Je préfère Acuña sur la série et me réjouis de son retour prochain.
Mais Larroca a fait du bon boulot.
- Premier épisode sympa de la nouvelle version de Mighty Avengers.
Je suis content qu'Ewing donne sa chance au nouveau Power Man que j'avais apprécié dans... je ne sais plus quelle histoire (pendant Shadowland?).
Je suis encore plus ravi de voir le retour de Monica Rambeau dans un rôle de super-héroïne digne d'elle.
J'aime bien son nouveau costume et même son nouveau nom.   
Pour le reste, j'attends de voir.
- Deux épisodes très différents l'un de l'autre pour Avengers Arena.
Hopeless nous explique de manière intelligente la raison pour laquelle les héros adultes ou les amis des jeunes héros enlevés par Arcade n'ont pas tiqué pendant cette absence.
C'est bien géré.
Moline ne fait pas du mauvais boulot au dessin.
Puis nous revenons aux affaires avec Walker au dessin.
L'auteur continue de faire avancer les choses à grands pas tout en développant un personnage, nous faisant découvrir ses origines.
C'est très bon.
- Les A+X sont sympathiques.
J'ai préféré celui avec Œil de Faucon et Deadpool.

Wolverine #10.

- Bonne nouvelle: Davis est toujours au dessin de Wolverine et il est toujours aussi doué.
Mauvaise nouvelle: Davis perd son temps sur un scénario toujours aussi médiocre.
La fin présage d'un combat qui pourrait être sympa avec les bons dessins du Maestro.
Mais le script de Cornell est décidément bien décevant, même quand il a des idées intéressantes.
- Même si j'ai manifestement manqué des événements mutants, je parviens à m'y retrouver dans Wolverine & the X-Men.
La transition m'a paru un peu abrupte, mais on s'y fait vite.
L'épisode est dense et toujours aussi bon.
Aaron maîtrise bien les personnages et les intrigues.
Larraz est loin du talent de Bradshaw. Mais il n'est pas mauvais du tout.
- Les A+X sont là aussi sympathiques, avec une nette préférence pour celui de Lapham.

Iron Man #10
Ça bouge dans la vie de Tony Stark et pourtant on s'ennuie ferme. Je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il y aurait pourtant de quoi faire avec ce personnage (Tony pas le nouveau). C'est dommage.
Assez d'accord avec Ced sur les gardiens de la galaxie. Il ne se passe rien dans cette série et c'est quand même un comble quand on est en plein cross over cosmique. Heureusement c'est plutôt joli.
Nova, c'est un peu pareil. Il se passe rien dans cette série. C'est assez hallucinant.
Je ne suis pas convaincu du tout par Avengers AI pour l'instant.

Spider-Man #10.
Superior spiderman est toujours très sympa. Et la tension monte progressivement autour d'Otto dont la situation risque de vite devenir intenable.
Scarlet Spider par contre, ne fait toujours pas vibrer. En fait, je n'ai même pas pu finir l'épisode.
Par contre superior foes of spiderman prend en profondeur. On passe de la simple blague à quelque chose d'un peu plus noir et c'est toujours très bon.

Avengers Universe #10.
L'épisode d'Avengers ne sert pas à grand chose et ne m'a pas marqué plus que cela.
Pour Thor, c'est l'heure de la confrontation. Bon la démesure de la bataille pourrait avoir des cotés un peu grotesques mais ça fonctionne. Et puis c'est toujours aussi beau.
J'aime toujours beaucoup cet arc de Captain America.
Waid + Scalera sur Hulk, ça ne peut que me plaire en principe. Bon là, c'est encore un peu tôt pour juger mais j'ai confiance.
Je ne lis plus Fearless Defenders (a moins que je l'ai lu et oublié). Enfin bon, en tous cas, j'en parlerai pas.

100 bullets t4 et t5 : dos rond pour le daron et le blues du prince rouge. J'ai l'impression d'avoir raté pas mal de trucs la 1ère fois que je les avais lu. Dans le t4, graves approches loop, une petite racaille dont le père curtis est un ancien minuteman et désormais recouvreur de dettes pour un mafieu local. Le t5 nous plonge lui dans le vif du sujet puisque le personnage central est le fils du parrain du trust.

Artifacts Vol.6 TPB :

Ron Marz continue d'allonger la sauce avec cette série centrée sur les personnages principaux du Top Cow Universe. Et il ne s'en cache pas, c'est même explicite dans les dialogues ici. C'est donc décompressé à l'extrême, l'action avance lentement, ça fait du surplace. Dommage, parce qu'il y a pourtant matière à rendre la chose plus prenante. Et c'est d'ailleurs le cas de l'arc 'Progeny', avec des affrontements cruciaux. Ou qui auraient pu/du l'être. Stjepan Sejic s'éclate, le style du nouveau venu Marco Turini manque cruellement de punch. L'arc suivant 'Truths and Destinies' est du pur remplissage où il ne se passe absolument rien de notable. Le one-shot 'Geometry of Hell', écrit par Phil Smith, a un pitch intéressant, mais le dessin vide de Kalman Andrasofszky est loin de le servir loyalement. En bonus, les couvertures originales et une preview de Witchblade #170 par Ron Marz & Laura Braga, une approche bien vue malgré la trame classique. En résumé, après avoir chamboulé l'univers Top Cow avec de grands changements, Ron Marz n'a désormais plus rien à dire. Et c'est un mauvais coup pour l'éditeur - qui aurait une bonne idée de s'en séparer et de reprendre en main ses créations - et le lecteur.

100 bullets t6 et 7 : 2 tomes bien différents dans lesquels on découvre 2 autres minuteman en sommeil, 2 excuses pour azza pour nous plonger dans le monde sordide de la frontière avec le mexique et son lot de contrebande, l'autre dans l'univers du polar noir à la Chandler.

Savage Wolverine 6 à 8 Je l'ai lu essentiellement pour les dessins de MAD et de ce côté là, j'ai été servi. Certaines planches sont de toutes beauté pour peu qu'on aime le style du monsieur. Bon ok, il a pas l'air de beaucoup aimer dessiner les décors, mais moi non plus, donc je vais pas lui reprocher! Le scénario ne casse pas trois pattes à canard, mais est suffisamment intéressant pour que ça ne devienne pas un simple artbook.

The Darkness: Rebirth Vol.3 TPB :

David Hine & Jeremy Haun ne cessent de faire des merveilles à chaque nouvel étape de leur run, dont il s'agit ici du dernier tome. De l'horreur diffuse et psychologique qui prend ici une dimension inédite. Hope nous entraîne dans une relecture particulièrement malsaine de Alice au Pays des Merveilles, Aram dévoile son envergure, les rôles secondaires en prennent un sacré coup, et Jackie Estacado se révèle tout aussi pourri que le pouvoir qui donne son titre à la série. Pas d'espoir, c'est noir de chez noir. Mais c'est fait avec une approche suffisamment réfléchie, tout en nuance et finesse, avec une narration d'une solidité à toute épreuve, que ça nous donne une BD d'une qualité exceptionnelle, comme on aimerait en voir plus souvent. Dommage alors que les Américains n'aient pas suivi, les chiffres de vente en dégringolade ayant sonné le glas de ce qui est pourtant l'un des piliers de Top Cow. Les auteurs successifs, et notamment les plus récents, ont pourtant prouvé qu'il y avait tellement de choses à faire, quand on ose. La fin, loin du happy end, est ouverte...

The Darkness: Vicious Traditions #1 :

Alors que Darkness Falls aka The Death of Jackie Estacado, album concluant la série, n'a toujours pas pointé le bout de son nez, voici un one-shot providentiel à ranger dans le genre Tales of the Darkness. Soit l'évocation d'un ancien hôte du pouvoir malfaisant. Ca va à l'essentiel à tous les niveaux. Très court et très vite lu, ce fascicule est des plus dispensables. Reste que ce récit signé Alex kot & Dean Ormston contient des thèmes totalement en accord avec le titre.

Lu: Power Girl #1.

Voilà un petit titre sympa et frais à lire.
Palmiotti & Gray nous offrent un script qui se tient et qui ne prend pas du tout la tête avec des personnages old school qu'on a envie de revoir.
Et les dessins de Conner sont excellents.
Bref, une lecture fort agréable.

Lu Batman Anthologie : ah, excellent produit ! Beaucoup plus d'inédits que je pensais, beaucoup d'éditorial bien foutu et une évolution de l'univers de Batman bien retranscrite ! Un bel outil pour faire découvrir le batverse !

Crossed: Wish You Were Here Vol.3 TPB :

Troisième tome en recueil du webcomic imaginé par Simon Spurrier. On est ici bien loin de la violence gratuite, que dis-je, de l'étalage gorissime de la franchise phare d'Avatar. Les croisés ne font ici que de la figuration par-ci par-là. Ce qui intéresse l'auteur, c'est d'analyser les relations troubles entre les personnages, leurs réactions, leurs mensonges, les jeux psychologiques, leurs petits secrets, leurs intentions... Et surtout l'état d'âme de son narrateur, un manipulateur qui en a gros sur la conscience... et qui pourrait sans peine être nous-même, le lecteur. Pas d'action choc, mais une narration originale. L'image n'a pas d'importance, seul le texte compte. Massif et long, il est passionnant. Ce qui n'empêche les très nombreux rebondissements, arrivant à espaces réguliers.

Rachel Rising T.1 Terry Moore s'attaque avec beaucoup de talent au genre horrifique avec des débuts intrigants au petit goût de Simetière. Graphiquement, c'est du Terry Moore donc je suis fan. Par contre, je trouve que ses cliffhangers de fin d'épisodes sont assez étranges et souvent pas très efficaces. Je me demande comment ça fontionne en mensuel.

Wonder Woman #1 à #23: Mais quelle bonne surprise que cette série. Azarello fait du super boulot en retournant aux sources de Wonder Woman, à savoir la mythologie grecque. Je ne connais pas bien l'amazone mais il me semble aussi que ses origines ont été revisitées en profondeur pour l'occasion. c'est très bien car ces nouvelles origines collent plus à la carrure qu'est censée avoir le personnage.
A cote de ça, tout est exécuté de main de maître. Les personnages sont vraiment magistraux (divins pour la plupart) et l'intrigue générale est rondement menée jusqu'à sa magnifique conclusion (en tous cas une première conclusion) dans le numéro 23.
Aux dessins Chiang assure carrément. Son trait un peu old school rend parfaitement justice à toutes les déités rencontrées. Les quelques numéros où il n'officie pas sont d'ailleurs un peu décevant (ce qui est dommage car les remplaçants ne sont pas mauvais mais juste pas au niveau).
Largement la meilleure série DC à mes yeux.

+1 comme le canard.

tout pareil que le sgt et le Psycho, mais en mieux forcément.   

tony chew t3 : que de développements dans ce tome, la famille chu se développe et un cliffhanger de ouf

Je me refais Fables depuis le début depuis une semaine, là j'en suis au tome 5.
Parallèlement je lis Empereur Joker, histoire de pas se prendre la tête.

Que de saines lecture Juneau. Pareil pour Brodie d'ailleurs

Clair. Fables et Chew, ça déchire!

Crossed Vol.8 TPB :

Deux story-arcs et un annual dans ce nouveau recueil. Simon Spurrier continue ses expérimentations sur la narration et le langage dans 'American Quitters'. C'est toutefois sur un ton moins grave que son Crossed: Whish You Were Here. Ici, l'ambiance est plus au divertissement à tendance rigolard. Un road trip aussi délirant qu'attachant. L'artiste Rafael Ortiz livre un travail particulièrement appliqué.
Spurrier est également l'auteur de l'Annual de l'an dernier, mettant en vedette Jackson, le taré de son webcomic. Même si le texte, qui restitue l'accent à couper au couteau du narrateur, ferait presque mal à la tête, l'histoire est bonne, et bien illustrée par Gabriel Andrade.
L'autre moitié de l'album, c'est l'arc 'Gore Angels'. David Hine respecte la commande, avec ce festival de gore et de sexe. Il pousse les curseurs à fond. Heureusement, c'est quand même légèrement moins repoussant que le thème de son précédent arc sur le titre, car malgré des sujets graves c'est traité de façon plus fun. Il exploite bien le contexte, et ça se lit sans sourciller. Le style de German Erramouspe est aussi simple qu'efficace.

Complete Paradise Too: ou une compilation de tout ce qu'a fait Terry Moore avant SiP. Ca tient beaucoup du comic strip et il y en a qui sont vraiment drôles. Avec plein de croquis, de boulots de commandes, ..., Terry Moore dévoile une autre facette de son art. A réserver aux fans qui seront comblés.

John Tiffany t.1: oui, le scénariste est français mais c'est Dan Panosian aux dessins. Relecture de cet album qui a traîné dans un coin et que je n'ai pas chroniqué. C'est bien fichu, c'est nerveux et on ne s'ennuie pas. Maintenant, est-ce que Panosian sera à la hauteur pour signer les 3 autres albums ? Bonne question. Ce tome 1 oscille entre le sublime et le repêchage par le coloriste.

HellBlazer #121 à 300 soit beaucoup de HellBlazer. Comme il  me serait difficile de commenter autant de BD d'une traite, je vais couper ça par run. Dans l'ensemble, HellBlazer est une très bonne série mais tout n'est pas non plus de la même trempe.
On commence par la fin du run de Jenkins (121-128). Il y a clairement un petit coté "je range mes jouets" dans cette fin de run. Il y a bien un début d'histoire propre à Constantine avec le retour du first of the fallen et d'Ellie mais on retient surtout le retour à un status quo presque vierge à la fin de ces épisodes. Un peu d'émotion, des rencontres étonnantes mais cette fin ne sera pas l'apogée du run de Jenkins qui a connu de bien meilleurs moments.
Ellis vient ensuite pour une dizaine de numéros. Je ne peux pas dire que son run m'aura particulièrement marqué.
Azarello reste un peu plus longtemps (#146–174) et on ressent bien son empreinte. Durant son run, Constantine part aux US, commençant par un séjour en prison pour finir par affronter un parrain de la pègre. Tout n'est pas toujours très clair mais ce run a au moins l'avantage d'être lié par une intrigue commençant dés le premier numéro (l'incarcération de John) pour finir dans le dernier (sa vengeance contre celui qui l'a emprisonné). Au final, le passage d'Azarrello est plaisant mais n'atteint jamais la magie des épisodes de Jenkins.
D'ailleurs on dirait que Carey qui passe après (#175–215) le regrette car il retourne justement aux origines de la série. John y retrouve l'Angleterre, sa famille, de vieux amis et ennemis et même le retour du first of the fallen qu'on avait pas du tout vu dans le run d'Azarello. Pour la petite histoire, ce sont les premiers épisodes d'HellBlazer que j'ai lus (ils sont parus en VF) ce qui fait que je ne suis pas forcément objectif à leur propos. Reste que j'aime beaucoup cette période. On y voit le John qu'on aime: escroc (mais aussi escroqué), manipulateur et prêt à tout pour se sortir d'affaire. En plus j'aime bien les personnages de Gemma et Angie.  Enfin bon, de très bons épisodes en somme.
Je passe sur le run de Denise Minna qui est somme toute assez anecdotique.
Le run de Diggle (#230–249) n'est pas beaucoup plus long mais beaucoup plus sympa. On a affaire à deux méchants assez antipathiques mais qui impressionnent tous deux (dans des genres différents) et leur affrontement est bien mené. Je ne peux pas dire que la fin du run soit aussi brillante malheureusement. Diggle tente de donner une vision nouvelle à toute la vie de Constantine au travers d'un nouveau personnage (qui est censé être la depuis le début) mais ça ne marche pas. Mais à part ce final un peu raté, le passage du scénariste reste agréable.
C'est Miligan qui conclue la série. L'auteur étant capable du meilleur (Xstatix) comme du pire (Xmen), j'étais méfiant. Au final, il y a un peu de tout dans ce run. C'est pas mauvais, ça se lit très bien mais ça manque du fil conducteur qu'on pouvait retrouver chez Carey ou Jenkins. Il y a des personnages forts (la famille grave en tête) heureusement qui permettent d'apprécier un peu plus ces épisodes mais ce n'est clairement pas le meilleur moment de la série.
Le final de la série est d'ailleurs assez tristement précipité. On ne peut pas blamer Milligan pour ça mais c'est dommage de boucler HellBlazer de cette façon.
Au final et malgré mes 2-3 reproches, je ne peux que conseiller la série à ceux qui auront l'occasion de la lire. A la rigueur,  les plus pressés pourront tout de même s'arrêter au run de Carey.