Vous avez vu quoi au cinéma

Spiderman - homecoming Le film remplit très bien sa mission principale, à savoir l'intégration de Spidey dans le MCU. Pour le reste, c'est un bon divertissement tout public.
Les acteurs (Keaton en tête) sont bons. L'humour (souvent enfantin) fait généralement mouche et comme beaucoup je salue le fait qu'on nous ait épargné l'origin story. Beaucoup d'élément du comics sont adaptés pour l'occasion (May, Hi-tech spiderman, Flash, Michele !!, etc.) mais dans l'ensemble, ça passe bien.
Le seul truc qui manque vraiment au film, ce sont des enjeux un peu plus grands et peut-être une approche un peu moins "kids".
Cela dit, c'est peut-être tout simplement que je ne suis pas la cible principale du film. Mon fils de 10 ans l'a tout de suite nommé comme "son film de super héros préféré de tous les temps".

Valérian et la Cité des Mille Planètes :

Adaptation de la bande dessinée de Christin et Mézières, ce film se veut le plus gros budget européen de l'histoire. Les bandes annonces promettraient un film de science-fiction ambitieux des plus réjouissants. Oui, mais... il s'agit d'un film de Luc Besson ! Visuellement, d'accord, la mise en scène est élégante, il y a des tableaux d'effets spéciaux énormes, ça fourmille de personnages originaux. De ce côté-là, le contrat et rempli. Des passages sont suffisamment ludiques, mais à l'opposé, d'autres ne sont pas aussi inspirés. Et c'est le moins que l'on puisse dire, vu le nombre de ces scènes toujours laborieuses où des acteurs pourtant prestigieux passent leur temps à parler devant des écrans. Pauvre Clive Owen qui n'a jamais été aussi peu charismatique. Bon, il faut aussi noter des caméos aussi méconnaissables que survoltés : Alain Chabat et Ethan Hawke. Il y a aussi Rihanna, pour une longue lap dance érotique qui n'a absolument rien à faire dans ce film tout public. Et cela révèle bien que Besson reste Besson. D'une part son "scénario" est d'une niaiserie datant de la petite enfance, entre gags infinis qui ne font rire que lui et dialogues au ras des pâquerettes dont le niveau est tellement ridicule que là ça décroche le ponpon du pire du pire. Et d'autre part, le gars ne cache pas qu'il est aussi un pornocrate misogyne mettant ses héroïnes dans des situations et tenues hyper sexuées, ce qui dans un contexte de blockbuster familial est une pure honte. Ne racontant rien, l'intérêt du métrage est vraiment en dent de scie, l'ennui n'étant jamais loin - et je ne parle même pas de l'introduction ratée ou du soit-disant climax aussi mou que traînant. Son récit n'en est pas réellement un, il préfère que l'on découvre toutes les composantes d'un nouvel univers riche. Bouchez-vous donc les oreilles, et ne profitez du spectacle qu'avec les mirettes. Ou évitez-vous cette plantade pharaonique qui fait de la peine - ça aurait pu être tellement bien.

Dunkerque : Excellent film même si la façade de Dunkerque face à la plage fait pas spécialement année 30, mais plutôt 2017.
Et un truc qui m'a frappé après, c'est que l'on récent pas la temporalité au sol ni même l'ampleur de l'évacuation. Ca fait un peu vide pour une évacuation de 335 000 hommes.

A part ça c'est juste super un film survival quasi muet avec un Hans Zimmer qui se sort les doigts pour enfin pondre une BO de très bonnes factures, ça faisait un petit moment qu'il tournait en rond, non vraiment très bon.

War for the Planet of the Apes: ou La mémoire dans la peau des singes selon la VF.
Mon film préféré de la trilogie reste Dawn (malgré James Franco dans Rise) car il était vraiment fait comme un anti-blockbuster tout en étant un.
Là, le film livre plus ce qu'on attend de lui avec force affrontements spectaculaires mais conserve son côté "à côté" dans sa gestion de l'histoire et des personnages. Les humains sont certes tous présentés comme des psychopathes mais ont des motivations compréhensibles et dont on peut très facilement adhérer.
Donc très bonne conclusion d'une très bonne trilogie.
Les effets spéciaux sont à la hauteur du deuxième, c'est-à-dire invisibles.

Valerian Je serai moins sévère que Duke pour le coup. Le film est un blockbuster et à ce titre-là, je ne le trouve pas plus honteux que ce qu'on a l'habitude de voir. Effectivement le scénario n'est pas un modèle d'originalité mais pour le coup, il est dans l'esprit de la BD qui l'a inspiré puisqu'il s'agit essentiellement d'une succession de tableau qui permettent de découvrir Galaxity (ici renommée Alpha). Pour le reste, Delevingne est plus convaincante que ce qu'elle avait pu montrer dans le catastrophique Suicide Squad mais peut-être la VF permet-elle d'améliorer son jeu. J'ai trouvé que l'on retrouvait l'esprit des personnages avec une Laureline a la langue acerbe et un Valerian un peu bourrin. Dommage que Besson est gâché ça avec une histoire d'amour pataude et sans originalité. Au rayon des reproches, je rajouterai les punchlines qui tombent à peu près tout à plat et sont assez téléphonées. Sinon, visuellement, c'est très joli, la réalisation est soignér avec des plans renversants. Un rollercoaster plutôt sympa mais qui manque de consistance. Comme la plupart des blockbusters à l'heure actuelle.

Que Dios nos perdone: si vous êtes géronto-nécrophile, vous serez gâté.
Très bon polar espagnol avec des grossièretés tous les deux mots pour rythmer les phrases.
Très bonne ambiance, très bons personnages.
Peut-être un peu long mais ça importe finalement très peu.

La Planète des Singes : Suprématie :

Il n'y a pas à dire, chaque nouvel opus de cette nouvelle trilogie est un sommet de qualité de grosse production hollywodienne. Réalisation millimétrée, effets spéciaux à la pointe, propos intelligent. Celui-ci ne coupe pas à ces louanges, bien au contraire. Matt Reeves et son équipe ont fourni un travail remarquable, et ce à tous les niveaux. La mise en scène est d'une beauté sidérante. La scénario est bien construit, la trame est certes du déjà vu des centaines de fois, mais dans le détail le cinéaste se concentre principalement sur l'émotion. Nous suivons le point de vue strict des singes, nombreux et différents, menés par Andy Serkis. Le récit prend son temps, et les sensations n'en sont que décuplées. Le spectacle ne provient alors pas d'un déluge d'action - car il n'y en a finalement que très peu -, mais de la contemplation des sentiments de ces êtres confrontés à la survie. Et les effets spéciaux, plus complexe et bluffant que jamais, omniprésents et totalement intégrés à la narration, sont d'autant plus renversant que l'on ne pensent plus à eux pendant le visionnage, nous contentant de vivre l'histoire. On est très proche de la perfection, si ce n'était cette nemesis caricaturale jouée par Woody Harrelson ou ce dernier plan à la limite du niais. Mais franchement, encore une fois, c'est du tout bon.

Comme Gendar, et même un peu mieux en ce qui me concerne , pour Valerian. J'ai des films au scenar encore plus léger, bien moins beau et avec autant de tapage médiatique qui se faisaient moins descendre par les critiques

Et comme Kab pour Dunkerque

La planète des Singes - Suprématie Très bonne conclusion de cette trilogie des origines de la Planètes des Singes à laquelle je ne croyais pas trop avant la sortie du premier film.

Pour un blockbuster, c'est quand même très sombre j'ai trouvé au niveau de l'histoire (même si un nouveau singe rigolo a été introduit pour ajouter un peu de légèreté au film), ce qui est l'un des points forts du film. On s'attache aux personnages et à leur destin.

Seul petit bémol, le colonel est très stéréotypé à la base mais il devient plus subtil au fur et à mesure du film jusqu'à la conclusion énorme.

Les liens avec le film "La planète des Singes" des années 60 sont très bien amenés et feront plaisir aux connaisseurs.

Joe Strummer a écrit:

Comme Gendar, et même un peu mieux en ce qui me concerne , pour Valerian. J'ai des films au scenar encore plus léger, bien moins beau et avec autant de  tapage médiatique qui se faisaient moins descendre par les critiques

Oui, pareil.
Je l'ai plutôt bien aimé.
Il ne mérite pas le prix de film du mois, mais il ne mérite pas non plus les critiques violentes qu'il a pris.
Ce n'est pas aussi que l'autre space opera de Besson, très BD aussi mais plus fun; mais il n'a pas les mêmes acteurs non plus, il faut dire.
Non, franchement, j'ai passé un bon moment.

Duke_Oliver a écrit:

La Planète des Singes : Suprématie :

Il n'y a pas à dire, chaque nouvel opus de cette nouvelle trilogie est un sommet de qualité de grosse production hollywodienne. Réalisation millimétrée, effets spéciaux à la pointe, propos intelligent. Celui-ci ne coupe pas à ces louanges, bien au contraire. Matt Reeves et son équipe ont fourni un travail remarquable, et ce à tous les niveaux. La mise en scène est d'une beauté sidérante. La scénario est bien construit, la trame est certes du déjà vu des centaines de fois, mais dans le détail le cinéaste se concentre principalement sur l'émotion. Nous suivons le point de vue strict des singes, nombreux et différents, menés par Andy Serkis. Le récit prend son temps, et les sensations n'en sont que décuplées. Le spectacle ne provient alors pas d'un déluge d'action - car il n'y en a finalement que très peu -, mais de la contemplation des sentiments de ces êtres confrontés à la survie. Et les effets spéciaux, plus complexe et bluffant que jamais, omniprésents et totalement intégrés à la narration, sont d'autant plus renversant que l'on ne pensent plus à eux pendant le visionnage, nous contentant de vivre l'histoire. On est très proche de la perfection, si ce n'était cette nemesis caricaturale jouée par Woody Harrelson ou ce dernier plan à la limite du niais. Mais franchement, encore une fois, c'est du tout bon.

Je louangerais bien moins tant il y a des erreurs d'une grosseur abominable et quasi impardonnable.

Spoiler:

C'est beau, il y a un propos assez classique mais bien fait, mais sinon au secours.

Atomic Blonde et Charlize Theron vainqueurs par KO.
Jeux de dupes musclés, casting haut de gamme et BO imparable

Il semble bien noté par la presse, également ! Pourtant, il part mal avec un titre pareil !

Valerian :C'est pas que le film soit mauvais en soit, c'est juste beaucoup trop long et je n'ai pas d'empathie pour les personnages du coup, je me suis ennuyé alors que ça bouge ne permanence et qu'indépendamment chaque partie est bien. Juste il faut enlever 30 min.

kab a écrit:

Je louangerais bien moins tant il y a des erreurs d'une grosseur abominable et quasi impardonnable.

Spoiler:

Assez d'accord. Je rajouterai :

Spoiler:

Ceci étant dit, la très bonne réalisation, le thème général et l'empathie que l'on ressent pour les singes m'ont largement fait mettre ces défauts de côté.

Dunkerque :

Pas vraiment le film de guerre lambda attendu, mais plutôt un métrage expérimental retraçant cet événement historique. Le casting est très bien vu, tous les comédiens sont parfaits. La mise en scène est très élégante, comme on pouvait s'y attendre avec Christopher Nolan - ici à la fois réalisateur, scénariste et producteur. Toutefois, la reconstitution demeure quelque peu minimaliste. La linéarité de la narration est alors volontairement brisée par un montage désordonné ainsi qu'un design sonore tout en ambiance. Si la forme n'est pas inintéressante, le fond manque pourtant de suffisamment de solidité. Pas vraiment de récit structuré ici, mais plutôt un lent descriptif privilégiant à terme l'expérience sensorielle.

Baby Driver Wright commence très très fort son film avec deux magnifiques séquences qui, malheureusement, seront ce que le film a le mieux à offrir. Mais le film n'en est pas raté pour autant. Le scénario n'est pas forcément ce qu'il y a de plus original, mais la réalisation qui épouse à merveille l'éclectique bande originale est un vrai bonheur et a suffit amplement à mon bonheur. Le casting est au diapason avec un Jon Hamm qui livre une superbe performance avec ce personnage versatile. Wright n'atteint pas les sommets d'un Hot Fuzz ou d'un Shaun of the Dead, mais propose un film jouissif et fait toujours montre d'originalité et du sens du détail dans sa réalisation.


Planètes des Singes : Suprématie Le film m'a surpris par son développement. Je m'attendais à quelque chose de plus frontal en guise d'affrontement final. Au final, c'est un blockbuster plutôt chiche en grosses scènes d'action et qui prend le temps de travailler ses personnages. J'avais peur que le personnage du Colonel soit caricatural, au final il l'est un peu mais à plus de profondeur que ce qu'on a l'habitude de voir. Bon après il y a des gros trous et facilités scénaristiques qui sont, malheureusement, une tradition dans ce genre de films. Dommage que l'écueil n'est pas été évité alors que le film se veut justement plus ambitieux que le blockbuster lambda. Quoiqu'il en soit, c'est une belle conclusion pour cette trilogie.

Gendar a écrit:

Baby Driver Wright commence très très fort son film avec deux magnifiques séquences qui, malheureusement, seront ce que le film a le mieux à offrir. Mais le film n'en est pas raté pour autant. Le scénario n'est pas forcément ce qu'il y a de plus original, mais la réalisation qui épouse à merveille l'éclectique bande originale est un vrai bonheur et a suffit amplement à mon bonheur. Le casting est au diapason avec un Jon Hamm qui livre une superbe performance avec ce personnage versatile. Wright n'atteint pas les sommets d'un Hot Fuzz ou d'un Shaun of the Dead, mais propose un film jouissif et fait toujours montre d'originalité et du sens du détail dans sa réalisation.

C'est un peu mon problème avec le film. Je l'ai bien aimé, mais cette intro de foliche avec ces deux séquences ou musique/montage/action sont complètement imbriqué laisse après place à un film plus classique ou la BO est colle bien, mais on n'est plus sur cette longueur, alors c'était difficile de tenir tout le film, mais je trouve que Wright se perd très vite.

Sinon pour moi le sommet c'est Scott Pilgrimm. Un orgasme visuel ultime toujours au service de l'histoire.

kab a écrit:

Gendar a écrit:

Baby Driver Wright commence très très fort son film avec deux magnifiques séquences qui, malheureusement, seront ce que le film a le mieux à offrir. Mais le film n'en est pas raté pour autant. Le scénario n'est pas forcément ce qu'il y a de plus original, mais la réalisation qui épouse à merveille l'éclectique bande originale est un vrai bonheur et a suffit amplement à mon bonheur. Le casting est au diapason avec un Jon Hamm qui livre une superbe performance avec ce personnage versatile. Wright n'atteint pas les sommets d'un Hot Fuzz ou d'un Shaun of the Dead, mais propose un film jouissif et fait toujours montre d'originalité et du sens du détail dans sa réalisation.

C'est un peu mon problème avec le film. Je l'ai bien aimé, mais cette intro de foliche avec ces deux séquences ou musique/montage/action sont complètement imbriqué laisse après place à un film plus classique ou la BO est colle bien, mais on n'est plus sur cette longueur, alors c'était difficile de tenir tout le film, mais je trouve que Wright se perd très vite.

Sinon pour moi le sommet c'est Scott Pilgrimm. Un orgasme visuel ultime toujours au service de l'histoire.

Il faudrait que je redonne sa chance à Pilgrim, j'avais été assez déçu à l'époque.

Overdrive :

Pas énormément de publicité autour de ce divertissement estival, dont la bande-annonce pouvait faire craindre un croisement opportuniste entre les Fast and Furious et une production Besson. Après visionnage du film, je dois dire que finalement ça a été une bonne surprise. Le scénario n'est pas plus mauvais qu'un autre, suffisamment bien pensé, écrit et structuré, malgré qu'il repose sur un pitch fantaisiste. Ca se suit bien, entre action et soap. Les comédiens ont tous des belles gueules et interagissent bien. La première scène est plutôt impressionnante. Bref, c'est suffisamment sympa, compte tenu de la vacuité de ce type de produit. Dommage que la limite budgétaire de l'entreprise se fasse sentir, que la réalisation soit fonctionnelle sans style tranché, et que la majorité des effets spéciaux soient ratés : les très nombreux gros plans des acteurs dans les voitures avec décors ajoutés sur fond vert - les quelques plus ambitieux sont au contraire très convaincants. Pas de quoi se relever la nuit, mais pas désagréable.

Au rayon plaisir coupable, c'est plutôt Hitman & Bodyguard qui me brancherait.

Mais je suis allé voir Bigfoot Jr avec ma fille. C'est gentil. Je ne comprends pas pourquoi ce film a une meilleure critique que les autres, sauf que c'est un produit apparemment français en partie. Il y a exactement la même chose que dans les autres films d'animation avec un chara-design un poil différent et le dynamisme en moins. Ca n'est pas en mettant des montagnes russes à intervalle régulier que ça va changer quelque chose. Au moins ça a plu à ma fille, c'est déjà ça.

Cars 3 : Un bon Pixar, qui rattrape agréablement le loupé total qu'était le deuxième épisode. On ne rigole pas forcément beaucoup mais le film véhicule (ah ah) pas mal de choses. Et puis pour le coup, je me suis senti assez concerné par le thème principal . Pour tout vous dire, j'y suis allé avec madame et nos deux petits monstres et je pense que c'est moi qui ai le plus aimé le film.

Baby Driver :

Ce projet faisait quand même méchamment envie. Après une longue absence dû à son départ de l'adaptation d'Ant Man, le très bon Edgar Wright revenait avec un nouveau film. Un concept aussi simple que génial, augurant un divertissement de qualité à la coolitude généreuse, et doté d'un casting aux petits oignons. Résultat à l'écran : le film tient toutes ses promesses, et ça fait sacrément plaisir. Le scénario, bien que reposant sur un pitch invraisemblable, est très bien travaillé. S'il y a quelques facilités, on les oublient pour se concentrer sur le reste. Les personnages sont tous intéressants avec leur part de mystère, il y a de tout, action et romance. C'est bien vu à tous les niveaux, bien construit et solide. Très attachant, on en ressort avec la banane. La mise en scène est un modèle du genre, ultra léchée sans se la péter, élégante et fluide comme il faut, comme le montage. Les courses-poursuites sont jubilatoires, les touches d'humour et de violence efficacement dosées. Bref, vous avez compris, j'ai vraiment bien aimé. Pas déçu, que du bon.

7 sisters: l'instinct parental, c'est très sur-évalué.
Je n'ai rien contre les dystopies, c'est même souvent rigolo, mais je les préfère lorsqu'elles ne sont pas viciées dès la base. Ici, on veut nous faire croire que des parents ne contrôlent pas ce qu'on fait de leurs enfants. Que des journalistes ne contrôlent pas ce qu'on fait avec des enfants. Que l'opposition politique ne contrôle pas ce que son adversaire fait avec des enfants. Surtout qu'il n'y a pas le moindre doute de ce qu'ils font des enfants, jamais.
Donc un peu de mal à croire au monde présenté à ce niveau alors que la sur-population et la loi de l'enfant unique sont plutôt crédibles. Et j'adore le fait que la solution pour nourrir la planète est aussi à l'origine du problème.
Mais le film ne traite pas réellement de ça mais de la vie de 7 sœurs dans une société à enfant unique. Pas mal de suspension de crédulité pour que ça fonctionne pendant 30 ans mais pourquoi pas. L'histoire en elle-même n'est pas idiote mais, là aussi, quelques facilités pour faire avancer l'histoire. Je n'ai pas aimé la façon dont a le film de faire évoluer ses personnages car, même si ça accompli les personnages, je n'aime pas cette méthode en général.
Au final, de bons moments avec une actrice principale qui fait très bien son job dans un film plutôt moyen.

Tout pareil que le Kid (sauf pour l'évolution des personnages, j'ai pas compris ce que le Kid voulait dire): un film facilement démontable, une conclusion très prévisible pour qui a un minimum de culture SF et une Noomi Rapace impeccable. Bref, ça aurait pu être vraiment mieux avec un scénario en béton.