Vous avez vu quoi au cinéma

The BlacKkKlansman Un policier noir devient membre du KKK. A partir de ce pich improbable mais vrai, Spike Lee réalise un film aussi drôle que maitrisé. Car bien qu'il fasse passer ces racistes pour des personnes stupides et incompétentes en se moquant d'eux, il n'oublie pas de nous rappeler le danger qu'ils représentent et le racisme sociétal de l'Amérique. Ce ne sont pas des idiots innofensifs, ils ne sont pas touchants. Ce sont des êtres plein de haines et prêts à prendre les armes pour défendre le White Power. Non vraiment un très bon film avec une belle brochette d'acteurs des deux côtés de la loi.

Gendar a écrit:

The BlacKkKlansman Un policier noir devient membre du KKK. A partir de ce pich improbable mais vrai,(...)

Le plus fou c'est qu'aussi improbable que cette intrigue soit, elle est tout de même basée sur des faits réels!!
J'ai bien envie de voir le film et ta critique m'y encourage.

Je vais le voir dans exactement vingt-quatre heures !

Blackkklansman: excellent.
Le film réussi tout ce qu'il entreprend avec art et fait passer son message parfaitement.

BlacKkKlansman : J'ai infiltré le Ku Klux Klan :

Spike Lee est une personnalité engagée, un cinéaste indépendant, et son dernier film ne fait pas exception dans sa longue carrière. Avec un casting maîtrisé servant une histoire aussi véridique qu'invraisemblable, il en dit beaucoup sur la société américaine. Le rythme de sa mise en scène fonctionne bien, avec ici et là des expérimentations sympa. Le parti pris sur ce scénario fort intéressant est d'y apposer une certaine dose d'humour constant, et c'est cela qui rend le film réussi. On passe par toutes les émotions tout du long. Un sujet historique, qui hélas a encore des échos aujourd'hui. Et ça, Spike Lee ne l'oublie pas : à la fin, il repasse des bandes d'information, jusqu'à l'actualité la plus récente. Et là, on ne rigole plus.

Peppermint :Jennifer Garner est une jeune mère de famille dont le mari et la petite fille viennent d’être assassinés par un gang. Face à système judiciaire corrompu qui remet en liberté les meurtriers qu’elle avait pourtant formellement identifiés, Jennifer décide de prendre les armes pour faire payer tous ceux qui, de prêt ou de loin, sont impliqués.

On est dans la suite des films de Charles Bronson, un vigilante fait sa loi avec plein de flingues et tout justifie une violence extrême. C'est plutôt bien fait, mais après c'est pas non plus le truc de fou, Jennifer assure bien le truc et à pris un sacré coup de vieux.

Equalizer 2 :

Le concept de ce personnage est à la base vraiment pas mal. Le parti pris d'un rythme mélancolique aussi. Antoine Fuqua réalise de superbes plans, c'est solide et beau, y a pas à dire. Denzel Washington garde toujours la classe. Mais cet opus, s'il se laisse regarder, n'est pas spécialement intéressant. La faute au scénario qui, malgré ici et là quelques idées sympas, ne décolle jamais vraiment. Pas de surprises, on s'en fout un peu. Il y a des scènes inutiles, le montage ne les lie pas, c'est paresseux. Bref, pas mauvais en soi, mais pas très bon non plus. Se voit tranquille puis s'oublie.

Upgrade: de l'anticipation cyberpunk à laquelle il manque le punk.
J'ai eu du mal avec l'acteur principal-qui-n'est-pas-Tom-Hardy mais qui en a les airs, difficile de ne pas essayer de voir les ressemblances physiques, ça m'a un peu distrait.
Donc film Noir sur fond d'améliorations technologiques. S'il n'y a rien d'absolument révolutionnaire, c'est fait avec métier. Le film fonctionne bien, on ne s'ennuie pas grâce aux différents twists.

Venom :

Oui, je sais. Les critiques sont catastrophiques et ça fuite à fond sur la toile. Mais justement, si l'on ne place pas le curseur de l'attente trop haut, peut-être que ça peut au moins devenir un plaisir coupable ? Eh bien oui, ça l'est ! Le film est moins désastreux qu'annoncé, bien qu'il présente son lot de défauts. Déjà, on sent clairement le pur produit de producteurs, où le metteur en scène n'est qu'un technicien parmi d'autres. La réalisation n'est pas mauvaise en soi, bien qu'elle paraisse totalement impersonnelle. La photographie est bien jolie, mais elle ne se démarque pas de tant d'autres blockbusters lambda. La musique pompière est un gros mauvais point. Le scénario rédigé à trois se suit tranquillement, mais ne vous attendez à aucun éclat ni prise de risque. Les attentes sont longues (la mise en place est pépère, il ne faudra pas s'endormir avant qu'apparaisse la bête, la course poursuite à moto est trop étirée), les facilités sont nombreuses et automatiquement ridicules, le ton tout public pour plaire aux enfants peut faire râler, avec son humour omniprésent. Mais, contre toute attente, le métrage se révèle dans l'ensemble plutôt plaisant, du moins à mes yeux. Même si bien sûr on aurait rêvé que le concept soit mieux exploité, il est bel et bien là. Et ça s'énerve comme il faut vers la fin, avec tout le budget qui est passé dans un final généreux. Un divertissement certes convenu mais pas désagréable, rempli de compromis marketing, qui ne sait sur quel pied danser (absence de Spider-Man, Tom Hardy en roue libre), au final bien plus attachant qu'attendu. À ne pas rater la scène de milieu de générique (avec l'introduction d'un personnage espéré, mais à l'interprétation, euh, spéciale). Et surtout un long extrait du futur film d'animation à la toute fin, dont le parti pris artistique est aussi pertinent que jubilatoire, laissant augurer une future petite bombe qu'il me tarde de découvrir.

Duke_Oliver a écrit:

Venom :À ne pas rater la scène de milieu de générique (avec l'introduction d'un personnage espéré, mais à l'interprétation, euh, spéciale).

Tu m'étonnes. J'avais l'impression de voir... Tahiti Bob (au lieu du fameux personnage).

Jean miX.L. a écrit:

Tu m'étonnes. J'avais l'impression de voir... Tahiti Bob (au lieu du fameux personnage).

Oui, exactement ! Ils sont allés trop loin, là...

Générique de fin ou de début ?

Il n'y a pas de générique de début, juste l'apparition du titre après quelques minutes. La scène additionnelle est après la première partie du générique de fin, c'est-à-dire quand les crédits principaux apparaissent, dans un joli dispositif d'ailleurs, au son du titre d'Eminem. Le long extrait du film d'animation qui sortira en Décembre se trouve elle à la toute fin du générique déroulant qui vient après. Voili voilou, tu sais tout.

Merci !

Vus:

Yéti & Compagnie.

Avec mes nièce et neveu.
Ils ont beaucoup aimé alors qu'ils n'étaient a priori pas plus intéressés que ça.
Mission accomplie, donc.
Le film est effectivement sympa.
Le titre français ne reprend pas le jeu de mots du titre VO (Smallfoot), mais sur ce coup, je trouve ça presque plus pertinent.
Bigfoot, pour moi, c'est aux EU. Na!
Bref, le film est bien animé. Les chansons sont plutôt correctes dans l'ensemble.
Le scénario est évidemment convenu.
Mais bien vu.
Le thème principal est classique, mais de plus en plus nécessaire par les temps qui courent.
A dire vrai, dans les critiques (pro ou spectateurs), on évoque bien les thèmes de la tolérance, de la manipulation de la vérité, du féminisme (moui…), de l'écologie (moui aussi…), des réseaux sociaux…
Mais je n'ai vu nulle part que cela pouvait aussi remettre en question les croyances populaires… et religieuses.
Or il y a toute une partie qui peut se voir ainsi et je la trouve très réussie.
Enfin bon, chacun y voit ce qu'il veut, certainement.

Les Vieux fourneaux.

Vu il y a un moment, déjà.
Adaptation fidèle de la fameuse BD, ce film est très agréable à regarder.
Alors certes, on peut lui faire des reproches.
Mais je ne vais pas m'arrêter sur cela et davantage insister sur les prestations des acteurs, très bons.
Roland Giraud et Pierre Richard sont même assez troublants car très ressemblants aux personnages de la BD.
Eddy Mitchell, aussi bon soit-il, ne saurait ressembler au Mimile de la BD. Mais, du coup, on trouve plus crédible que dans la BD le passé d'aventurier du personnage.
Le petit passage animé est une très bonne idée, totalement dans le ton de la BD.
Les adaptations des BD, surtout au cinéma français, ne sont pas souvent aussi réussies que celle-ci.

The Sisters Brothers Plein de bonnes choses dans ce western de Jacques Audiard à commencer par un excellent casting. Mais le réalisateur semble ne pas trop savoir choixsir s'il veut faire un western humoristique, sérieux ou introspectif. Du coup, ça donne un film un peu bancal mais jamais ennuyeux.

Sale temps à l'hotel El Royal : Vu, et c'est très bien.

L'intrigue montre l'arrivée de 4 étrangers au El Royal Hotel qui se situe à cheval entre le Névada et la Californie.
Ces 4 clients à l'exception d'un ne sont pas ce qu'ils prétendent ou cache quelque chose. Le manager actuel de l'hôtel n'est pas clean non plus. Et l'hôtel va servir de résolution à de nombreuses choses laissé en suspens.

Drew Goddard n'est pas un maître de la caméra, ça non, mais il reste un bon scénariste qui sait exploiter ses ambiances. Contrairement aux affiches et aux BA, Chris Hemworth a un rôle petit, mais d'une présence folle, Jeff Bridges et Cynthia Erivo ont les rôles principaux.

Bref un bon petit film bien géré, malgré quelques lenteurs.

Merci pour ton retour. Ca me fait bien envie comme film.

Vu la façon de s'habiller d'Hemsworth dans ce film, je suis bien d'accord.

Rien que pour ça tu vas kiffer Kid, mais il reste un personnage secondaire il te faudra attendre une bonne moitié de film avant de voir ses fesses et son torse.

Vu: Venom.

Un peu comme Duke.
Ce film présente les défauts et clichés habituels de ce type de blockbusters… mais j'ai tout de même passé un moment sympa.
L'humour avec Tom Hardy est too much, mais ça fait plutôt du bien dans ce film.

Duke_Oliver a écrit:

À ne pas rater la scène de milieu de générique (avec l'introduction d'un personnage espéré, mais à l'interprétation, euh, spéciale).

Ben… Il était un peu comme ça dans ses premières apparitions, non?
Je suis curieux de voir ce qui justifie qu'il fasse appel à Brock, tout de même.

Duke_Oliver a écrit:

Et surtout un long extrait du futur film d'animation à la toute fin, dont le parti pris artistique est aussi pertinent que jubilatoire, laissant augurer une future petite bombe qu'il me tarde de découvrir.

Pareil!
Les amis avec qui j'étais allé voir ce film n'avaient absolument pas entendu parler de cet animé.
ça les a quelque peu surpris, c'est le moins qu'on puisse dire.
Perso, ça a renforcé mon envie de le voir.

SgtPépère a écrit:

Merci pour ton retour. Ca me fait bien envie comme film.

Ouaip, de même.
La bande-annonce me donnait l'impression d'un sous-Tarantino.
Mais ça me donnait déjà envie.
L'avis de Kabou va dans le même sens.

High Life: sans intérêt aucun.
Dans cette histoire de SF, les humains sont devenus si cons qu'ils décident d'envoyer dans l'espace des prisonniers à vie et des condamnés à mort pour effectuer des expériences scientifiques. Et, ô surprise, ça se passe pas très bien dans les vaisseaux.
Y'a du cul anti-érotique, une gamine brailleuse et des acteurs qui n'ont rien à faire.
Qu'il y ait eu des producteurs pour donner de l'argent pour ça me laisse pantois.

Kursk :

Le film sur ce fait réel de ce sous-marin russe à moitié éventré bloqué au fond de la mer, avec quelques survivants à bord, et en parallèle la vie de leurs familles et les autorités maritimes russes qui ont de la peine à leur venir en secours. Un film indépendant européen, réalisé par le danois Thomas Vintenberg, écrit par l'américain Robert Rodat, produit par des français et des belges, avec un casting hétéroclite : le belge Matthias Schoenaerts, la française Léa Seydoux, mais aussi le britannique Colin Firth, et même le suédois presque nonagénaire Max Von Sydow. La mise en scène surprend au début. Format 4/3, filmage naturaliste. Des instants de vie, où l'on apprend à connaître les personnages et leur milieu. Libre et efficace, une approche très pertinente. Puis ça s'élargit, le métrage se donne les moyens de ses ambitions. Parfois spectaculaire, dont une scène en apnée claustrophobe en plan-séquence. La tension est d'ailleurs continuellement palpable, le temps file, on est scotché à l'écran. Les deux acteurs principaux sont impressionnants dans leurs parties respectives, les autres font aussi très bien leur boulot. Belle image, belle musique, si la caméra à l'épaule constante ne vous dérange pas, il n'y a rien à jeter. On voit tous les points de vue, c'est touchant. Pour moi, c'est vraiment un bon film.

Bohemian Rhapsody Bon c'est pas énorme mais on passe quand même un bon moment. Je ne connaissais rien à l'histoire de Queen et Freddie Mercury donc j'en ressors déjà moins bête. Et puis bon, la bande son aide à aimer le film.