Lecture Manga, BD et romans

peut être que j'ai pris un choc finalement

Vous remarquerez une certaine thématique dans mes dernières lectures

Stupeur et tremblements d'Amelie Nothomb : Récit autobiographique où l'auteure nous raconte son année passée dans une multinationale au Japon. Un récit assez court mais extrêmement drôle sur les travers de la société japonaise et la difficulté de s'y intégrer quand on est occidental (et pas très futfut dans son cas). Si le quart de ce qu'elle raconte est vrai, c'est juste hallucinant.


Le grondement de la montagne de Yasunari Kawabata. Un vieil homme japonais qui commence à perdre la tête se prend d'affection pour sa belle-fille alors qu'il ne supporte plus sa femme et que ses enfants sont des gros ratés. Le récit est beaucoup plus subtil que ne le laisse suggérer mon résumé. C'est à la fois une étude de caractère et des obligations familiales mais aussi une manière de découvrir les traditions et la culture japonaise car le personnage principal est très respectueux des coutumes. Un joli roman où tout se déroule en douceur et sans trop de remous alors que ce qu'il raconte est parfois assez noir et sinistre.

La petite pièce hexagonale de Yoko Ogawa. Un récit très court et étrange flirtant avec le surnaturel mais sans jamais réellement franchir le pas. Je préfère ne pas en dire plus car je ne savais rien de ce roman et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette intrigue qui m'a souvent surpris dans son déroulement. Une jolie découvert qui vous occuper une petite heure ou deux.

Svastiska de Junichirô Tanizaki: Dans les années 20 à Kyoto, une femme trompe son mari avec une autre femme qui la trompe avec un homme. Une histoire d'amour, de sexe et de manipulation où on a bien du mal à démêler le vrai du faux, tous les personnages étant plus tordus les uns que les autres. Une histoire qui m'a un peu rappelé les liaisons dangereuses, mais à la sauce nippone.

Finders Keepers: du bon King où il n'y a pas beaucoup d'action avant la dernière partie mais où on est content quand même.
Comme souvent avec cet auteur, on est au plus près des personnages et on les comprends, qu'ils soient bons ou mauvais. Leurs actions et sentiments sont vraisemblables ce qui fait que les invraisemblances du récit (ou les facilités scénaristiques) passent plutôt bien.
Ce n'est clairement pas un roman ambitieux comme l'étaient Shining ou Ca mais il fait très bien ce qu'il s'est donné comme mission: un thriller au suspense maîtrisé.
Incidemment, c'est le deuxième tome d'une trilogie commencée avec Mr. Mercedes (meilleur) et qui s'achèvera avec End of Watch qui, d'après les premiers chapitres, aura un côté fantastique jusqu'ici absent.

Kawabata, c'est aussi sublime que Proust sans le côté un peu chiant. Les Belles Endormies est un véritable bijou et comme ça cause de la beauté féminine, je n'étais a priori pas le public le plus réceptif.

Parce que le sang n'oublie pas - Pascal Vatinel (Babel Noir):
une intrigue plutôt classique qui permet,par le biais des flashbacks, de mettre un coup de projecteur une page méconnue en Occident: le massacre de Nankin en 1937.
Rien de transcendant pour l'enquête mais cela passe bien parce que l'auteur maitrise parfaitement son sujet à la fois sur le volet chinois de l'affaire que sur le volet japonais.

Du sable dans la bouche - Hervé Le Corre (Rivages):
Remis en avant par Rivages ce 2nd roman d'Hervé Le Corre datant de 1993 est un polar noir assez court,sec et nerveux.
On y trouve déjà les qualités d'écriture de l'auteur: Les personnages sonnent vrais et sont immédiatement accrocheurs, le style est direct et va l'essentiel.

L'île des hommes déchus - Guillaume Audru (caïman):
un 1er roman choral des plus intéressant dans une atmosphère insulaire étouffante.
Guillaume Audru soutient plutôt bien la comparaison avec certains de ses ainés; Peter May et sa trilogie écossaise ou Indridason et son Homme du lac.
Huis-clos à ciel ouvert , pression d'une communauté refermée sur elle-même et des secrets enfouis qui ressurgissent petit à petit rythment le récit.
à mon grand regret,les personnages n'ayant pas livrés leur entier potentiel, cela se termine un peu abruptement à mon goût.

Encore un très agréable Super Pif, avec ce numéro 5. Du Rahan, du Fox-Boy, du Bone, du Supermatou, ... et des trucs bien drôles ! Ouaip, bien aimé !

L'assassin qu'elle mérite t.4Après relecture des 3 premiers pour me rafraîchir la mémoire. Lupano et Corboz n'auront eu de cesse tout au long de cette histoire de prendre les attentes du lecteur à contre-pied et cet ultime tome ne déroge pas à la règle. J'attendais avec impatience le climax des retrouvailles entre Victor et son créateur. Elles auront bien lieu mais prendront un tour assez surprenant.

Lupano arrive,à nous faire suivre les trajectoires personnelles des protagonistes tout en nous décrivant cette Europe vieillissante et en pleine mutation avec beaucoup de talent, sans que cela paraisse forcé ou scolaire. Car cette BD est pleine de vie, de fougue et d'émotion et en grande partie grâce au dessin de Corboz qui aura fait de sacrés progrès depuis son premier tome, déjà très réussi graphiquement.

Une oeuvre amorale où les bons sentiments essayent de se trouver difficilement une place et se font généralement piétiner face aux ambtitions et sentiments.

Une nouvelle réussite à mettre au compte du talentueux Lupan

La miséricorde de l'ancillaire de Ann Leckie. Ce tome conclue la trilogie des chroniques du Radch. Et jusqu'au bout, cela aura été un superbe morceau de SF. On s'intéresse toujours au concept d'identité, de civilisation et d'individualité. Si on y rajoute à ça plus d'humour et d'action que dans les tomes précédents, on a cette fois-ci un vrai pageturner prenant. C'est avec une pointe de tristesse que je quitte cet univers. Une lecture vivement conseillée, même si j'ai pu voir que de nombreux lecteurs avaient eu des soucis avec le style de narration, froid, introspectif, pauvre en description et jouant sur le concept de genre. Mais c'est pour moi, une grande partie de ce qui fait le charme de cette oeuvre.

Prisonniers du temsp de M. Crichton: Comme beaucoup, je connais Crichton via les adaptations de ses oeuvres au cinéma .Mais jusqu'ici, je n'avais jamais lu un de ses romans. Et si Prisonniers du temps est un bon reflet de sa bibliographie, je ne suis pas sûr de vouloir pousser plus loin.

Déjà le style d'écriture ne m'a pas spécialement emballé, un peu lourd et incluant les détails ou anecdotes historico-scientifique assez maladroitement, donnant un peu l'impression d'un coup de coude complice au lecteur genre "hé, t'as vu j'ai potassé ma documentation".

Second point négatif les personnages Difficile de s'attacher au petit groupe tant ils ne sont pas travaillés. Ce sont essentiellement des personnages fonctions : le guerrier, le physicien, l'architecte qui n'ont pas d'épaisseur, de sentiment. Ils sont là pour faire avancer l'histoire mais l'histoire ne semble avoir que très peu d'effets sur eux ou alors assez grossiers et bateaux.

Bateau, c'est aussi le cas de l'histoire pleine de péripéties un peu faciles pour rythmer un récit qui déroule une trame qui ne sera jamais vraiment surprenante. Les concepts quantiques utilisés sont plutôt sympas, mais l'utilisation du voyage dans le temps reste assez basique et n'est que prétexte pour une reconstruction moyenâgeuse qui fait un peu toc.

Bref, un roman pas très très folichon.

Sécessions - Olivier Sebban (Rivages):
30 ans d'histoire des USA.
Sécessions c'est l'explosion d'une nation et celle d'une famille.Le thème de l'affrontement fratricide est le cœur d'un récit un peu trop froid à mon goût malgré une belle écriture. j'ai eu du mal à ressentir une vraie empathie pour les personnages

Harry Potter et l'enfant maudit (Gallimard):
beaucoup de plaisir et de frustration mêlés à l'issue de ma lecture.
Beaucoup de frustration parce que le format choisi, le texte intégral d'une pièce intégrale, fait que c'est plus succinct et moins riche qu'habituellement. ça va plus vite,la menace ne semble pas aussi terrible que ce qu'elle devrait être.
Et beaucoup de plaisir à replonger dans cette univers et à retrouver ces personnages et à faire connaissance avec les nouveaux qui prennent aisément et naturellement leurs places dans le Potterverse aux yeux du lecteur. Ce qui n'est pas le cas dans le cœur de l'histoire

Monsieur Désire Très joli one-shot sur la société anglaise au début du règne de Victoria, sur la perversion et la domination. L'histoire d'Hubert est magnifiquement illustrée par le trait élégant de Virginie Augustin qui lui confère une atmosphère toute particulière et so british.

Le Sablier T.1 à 8 Un shojo plutôt sympa à suivre avec des personnages attachants et une construction originale. On comprend entre les lignes que la fin a du être modifiée sous la pression éditoriale et c'est dommage. Car la fin initiale était vraiment bien vue, nettement mieux que cet épilogue plein de guimauve.

J'ai un retard énorme sur mes lectures, mais aussi sur mes avis de lecture.

Alors, en vrac, comme ça, quelques albums lus:

Weegee, Serial photographer.

Voici une biographie assez surprenante sur un photographe des années 30 à 50 spécialisé dans les faits divers.
Un journaliste-artiste, puisqu'il veut photographier des faits divers pour les journaux... mais n'hésite pas à mettre en scène la réalité pour que la photo rende mieux.
L'album nous montre quelques-unes des photographies du bonhomme: pas de doute, c'est un artiste et un témoin d'une certaine réalité du New York de cette époque.
Le personnage est complexe. Il se montre tour à tour odieux et touchant, cynique et profondément humain...
C'est un bel album que nous offrent Max de Radiguès et Wauter Mannaert.

7 Héros.

Déception.
Mathieu Salvia est assurément un fan de comics et il a vraiment du potentiel.
Son histoire a des aspects intéressants.
Mais il n'arrive pas à emballer son scénario et la fin semble un peu bâclée.
En fait, je pense qu'il a manqué d'espace pour bien développer sa trame.
Une histoire sur deux ou trois albums aurait peut-être mieux fonctionné.
Au dessin, Philippe Briones maîtrise assez bien son sujet. Ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'il devait dessiner des super-héros/êtres à pouvoirs.
Cela tient donc à la fois du franco-belge et du comics.
Dommage que le scénario soit finalement trop sage ou pas davantage développé.

Le Spirou de Frank Pé & Zidrou - La lumière de Bornéo.

Un "Spirou de..." est toujours un peu particulier, chaque album pouvant prendre une direction tellement surprenante.
J'avoue avoir été déçu par les derniers en date.
Celui-ci, en revanche, relève bien le niveau.
Frank Pé n'y est pas étranger. Je ne connaissais pas vraiment cet artiste, mais il a su m'impressionner.
On aimerait bien le voir œuvrer sur des albums de la série régulière.
C'est joli, vraiment.
Le scénario de Zidrou rend hommage à Franquin tout en ayant une approche très moderne et assez ambitieuse.
Tout n'est probablement pas réussi.
Mais on ressort de cette lecture avec le sourire.

Encaisser; Anne Simon, Marlène Benquet: petite BD de la collection Sociorama chez Casterman, basé sur une enquête de Benquet, on y suit une nouvelle caissière dans un supermarché. Mais pas que. On a aussi le droit à un DRH du siège ainsi qu'à des syndicats.
C'est scénarisé et c'est une excellente chose. Ce n'est pas du texte agrémenté de dessin ou deux personnages qui échangent des idées (ce qui est l'énorme défaut de la collection La petite bédéthèque des savoirs) mais une bande dessinée.
Ce n'est pas du beau dessin mais exactement ce qu'on attend de ce genre documentaire. Donc on sait ce qu'on va avoir et on ne peut pas trop être déçu.
Le scénario ne s'arrête pas aux brèves de caisses (il y en a d'ailleurs très peu) car on va dans les vies des personnages, ce ne sont pas que des archétypes.
Le plus gros défaut c'est que c'est très très court. 164 pages au format 16x18.5, ça passe très rapidement. Donc bonnes choses mais frustrant finalement.

La fabrique pornographique; Lisa Mandel, Mathieu Trachman: dans la même collection que plus haut, nous y suivons une équipe de tournage d'un film X dans une villa espagnole.
Là encore, le dessin est caractéristique de la démarche mais avec un petit effet de style: le dessin se fait plus "artistique" pour les scènes de sexe vues par la caméra. C'est tout bête mais c'est efficace.
On a des anecdotes sur l'histoire des films X et sur le marché, tous les personnages sont hyper à l'aise sexuellement de façon saine et il y a bien évidemment des gags.
Cependant, on assiste à un tournage cool, on est très loin de stakhanovistes du film X et/ou de l'exploitation qui peut en découler. Ici, tout le monde fait ce qu'il fait librement et malgré deux ou trois petits passages, tout est montré sous un angle positif et de bonne humeur.
Les 164 pages se lisent vite mais la conclusion de l'histoire est satisfaisante. On n'a suivi qu'un tournage qui s'est bien passé mais les apartés on donné un panorama suffisant au final.

Obia - Colin Niel (Rouergue):
j'avais déjà très apprécié les 2 premiers très bons Colin Niel mettant scène le capitaine Anato mais là avec ce Obia le niveau monte d'un sacré cran.
C'est un roman formidablement riche qui double une enquête passionnante aux multiples rebondissements avec un contexte historique,politique,social et culturel des plus complet qui revient en détail sur l'histoire entremêlée de la Guyane et du Suriname.
Du haut niveau

La compassion du diable - Fabio M. Mitchelli (Milady):
partant de l'histoire de faits réels du serial-killer Jeffrey Dahmer La Compassion du Diable est une très bonne surprise.
Captivant,haletant,roublard c'est un véritable voyage au bout de l'horreur.
Âme sensible s'abstenir . Ou pas !

Que la bête s'éveille - Jonathan et Jesse Kellerman (Points):
1er opus de la série des Kellerman père et fils consacré à Jacob Lev flic à L.A.
L'histoire mêle avec plus ou moins de bonheur enquête spéciale,mythologie juive,touche de fantastique et qui,de mon côté, emporte l'adhésion grâce à Jacob un personnage hautement sympa et attachant,croisement entre le Myron Bolitar de Coben et le Elvis Cole de Robert Crais, et les mystères concernant une unité très spéciale qu'elle ne dévoile pas et qui donne envie d'y revenir.

L'Edda de Snorri Turluson: Lorsque j'ai vu que le bouquin était composé à moitié de notes et que dès la première page, il y avait 13 renvoi à ces fameuses notes, j'ai un peu pris peur. Mais finalement, j'ai pu tout à fait saisir l'histoire sans les consulter sans cesse. Elles représentent cependant une mine d'informations et permettent de réaliser le travail abattu par le traducteur.

Quand aux fameux récits nordiques, c'est une lecture assez réjouissante et souvent drôle car les dieux nordiques ne sont pas toujours finauds et ont une manière bien à eux de résoudre les problèmes. Mais quand il le faut, comme lors du Crépuscule des Dieux, on a le droit à de l'épique et du lyrique.

Il y a bien sûr parfois quelques passages un peu plus laborieux comme l'énumération des noms des 50 nains, ou des différents alias d'Odin, mais il suffit de survoler pour mieux se replonger ensuite dans le récit et ainsi découvrir l'origine des plages, pourquoi les chats ne font pas de bruit ou la cause des tremblements de terre.

Une excellente porte d'entrée à la mythologie nordique qui m'a donné envie de creuser un peu plus.

Confessions d'un enragé : l'histoire d'un enfant qui attrape la rage et qui est donc sauvé de justesse ... mais pas sans séquelles, visiblement !
Otéro me disait que c'était un peu autobiographique, et je me suis demandé jusqu'à quel point cela l'était ! Y a des passages assez durs, avec un mélange de réalisme et d'imaginaire (mais qui a étrangement un goût de réalisme !) ... j'aurais peut être pas dû lire ça avant de dormir ! Cependant, la fin apporte la note d'optimisme nécessaire ... bref, j'ai quand même bien aimé et j'ai tout lu d'une traite ... mauis faudra que je relise !
Le dessin est au moins aussi bon que dans Le Roman de Boddah ! Mais cette fois-ci, avec de la couleur !

Gendar a écrit:

L'Edda de Snorri Turluson: Lorsque j'ai vu que le bouquin était composé à moitié de notes et que dès la première page, il y avait 13 renvoi à ces fameuses notes, j'ai un peu pris peur. Mais finalement, j'ai pu tout à fait saisir l'histoire sans les consulter sans cesse. Elles représentent cependant une mine d'informations et permettent de réaliser le travail abattu par le traducteur.

Quand aux fameux récits nordiques, c'est une lecture assez réjouissante et souvent drôle car les dieux nordiques ne sont pas toujours finauds et ont une manière bien à eux de résoudre les problèmes. Mais quand il le faut, comme lors du Crépuscule des Dieux, on a le droit à de l'épique et du lyrique.

Il y  a bien sûr parfois quelques passages un peu plus laborieux comme l'énumération des noms des 50 nains, ou des différents alias d'Odin, mais il suffit de survoler pour mieux se replonger ensuite dans le récit et ainsi découvrir l'origine des plages, pourquoi les chats ne font pas de bruit ou la cause des tremblements de terre.

Une excellente porte d'entrée à la mythologie nordique qui m'a donné envie de creuser un peu plus.

J'attendais ton avis, justement.
ça fait un moment que je me dis qu'il faudrait que j'essaye.
Ils traduisent par "Crépuscule des dieux", dans l'Edda?

Quelle version/édition as-tu?
Je préfèrerais avoir une version commentée.

Tu tueras le Père - Sandrone Dazieri (Pocket):
Thriller d'une redoutable efficacité,dense et passionnant. J'ai particulièrement apprécié que Dazieri ne cède pas à certaines facilités et prenne son temps.Cela renforce l'horreur cette effroyable machination et le danger incarné par Le Père.
Un duo atypique de personnages qui remportent facilement et largement l'adhésion et donnent envie de les retrouver rapidement. Sentiment renforcé par la lecture des 1ers pages du prochain opus offerte en bonus.

Céd a écrit:

J'attendais ton avis, justement.
ça fait un moment que je me dis qu'il faudrait que j'essaye.
Ils traduisent par "Crépuscule des dieux", dans l'Edda?

Quelle version/édition as-tu?
Je préfèrerais avoir une version commentée.

Oui, c'est comme ça qu'ils le traduisent. Ce qui est une jolie formule je trouve.

Sinon voici l'édition que j'ai lu:

https://www.amazon.fr/LEdda-mythologie-nordique-Snorri-Sturluson/dp/2070721140/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1480313122&sr=8-1&keywords=edda

Bienvenue à Cotton's Warwick-Michaël Mention (Ombres Noires):
Avec Bienvenue à Cotton's Warwick Michaël Mention retrouve la veine d'Unter Blechkoller avec un sacré thriller horrifique. Une pincée de Leatherface, une grosse cuillère de Délivrance et de Mad Max, une touche de Zoo de James Patterson  et 2 bonnes louches des Oiseaux et de Razorback. On mélange le tout  et ça donne un vrai récit de genre qui ravira les amateurs.
Ce trou perdu de l'Outback australien va être le théâtre d'un terrible massacre où rarement le niveau de des-humanité ne sera tombé aussi bas .
Ça coupe, ça tranche,ça étripe et ça va très loin. Âmes sensibles s'abstenir.
La patte Mention fait toujours autant merveille, aussi bien dans la construction de l'histoire que dans la mise en page et la playlist est une fois de plus impeccable.
Un vrai plaisir coupable de lecture. C'est malsain et jouissif et il y a un côté voyeur à suivre jusqu’où peut aller la lie de l'humanité.
Bienvenue à Cotton's Warwick , bienvenue au fin fond de l'horreur!!!!

Gendar a écrit:

Céd a écrit:

J'attendais ton avis, justement.
ça fait un moment que je me dis qu'il faudrait que j'essaye.
Ils traduisent par "Crépuscule des dieux", dans l'Edda?
Quelle version/édition as-tu?
Je préfèrerais avoir une version commentée.

Oui, c'est comme ça qu'ils le traduisent. Ce qui est une jolie formule je trouve.

Jolie, oui.
Mais si je me souviens bien, Ragnarök et Ragnarökkr n'ont pas tout à fait le même sens.
Le premier terme serait celui d'origine, signifiant simplement (en gros) "Fin des dieux".
Le second, plus poétique et plus tardif, signifie "Crépuscule des dieux".
C'est un vague souvenir.
Je me demande si "Crépuscule" n'est pas apparu, justement, dans l'Edda.

Gendar a écrit:

Sinon voici l'édition que j'ai lu:
https://www.amazon.fr/LEdda-mythologie-nordique-Snorri-Sturluson/dp/2070721140/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1480313122&sr=8-1&keywords=edda

Ah!
Merci beaucoup!
Si cette version commentée t'a plu, je vais peut-être me la procurer.
Merci encore!

Sun-Ken Rock T.1 à 25 A prmeière vue, la série pourrait paraître bas du front misant sur du sexe et de la baston pour faire vendre. Et effectivement, c'est un peu ça. Mais Boichi est loin d'être bête et a toujours su surprendre son lecteur et ne jamais s'enliser dans une routine répétitive jusqu'à cette conclusion vraiment étonnante et bien trouvée qui permet de conclure de manière très satisfaisante le parcours du héros. Et puis graphiquement, c'est un des tous meilleurs dessinateurs du moment.

Steamboat - Craig Johnson (Gallmeister):
Un joli roman de Noël qui revient sur les débuts de Walt Longmire en temps que shériff et qui fait la part belle à son prédécesseur et ami Lucian Connolly.
Les 2 prennent d'énormes risques et réalisent un véritable miracle pour sauver une petite fille.
Cette histoire était prévue initialement pour être une des nouvelles annuelles de Craig Johnson et en cours d'écriture elle est devenue un court roman pour lequel on retrouve avec énormément de plaisir une partie de nos persos habituels.
Une lecture très plaisante,sorte de cadeau pour les habitués, et très touchante.

Vintage - Grégoire Hervier (Au Diable Vauvert):
Un Da Vinci Code Like à la sauce musicale. Une chasse trésor aux origines du rock et du blues pour retrouver une mystérieuse guitare devenue un véritable mythe pour les initiés.
Des connaisseurs près à tout pour la retrouver.
Une lecture très agréable,passionnante pour son environnement et sa culture musicale mais un peu légère pour son côté polar.

Gendar a écrit:

Sun-Ken Rock T.1 à 25 A prmeière vue, la série pourrait paraître bas du front misant sur du sexe et de la baston pour faire vendre. Et effectivement, c'est un peu ça. Mais Boichi est loin d'être bête et a toujours su surprendre son lecteur et ne jamais s'enliser dans une routine répétitive jusqu'à cette conclusion vraiment étonnante et bien trouvée qui permet de conclure de manière très satisfaisante le parcours du héros. Et puis graphiquement, c'est un des tous meilleurs dessinateurs du moment.

J'avais lu jusqu'au Tome 15 et mon avis concorde.
C'est très joli, très racoleur mais assez fun pour que ça passe bien.
Je ne savais pas que c'était fini. Il faudra que j'essaie de lire la fin un jour.

psychocouac a écrit:

Gendar a écrit:

Sun-Ken Rock T.1 à 25 A prmeière vue, la série pourrait paraître bas du front misant sur du sexe et de la baston pour faire vendre. Et effectivement, c'est un peu ça. Mais Boichi est loin d'être bête et a toujours su surprendre son lecteur et ne jamais s'enliser dans une routine répétitive jusqu'à cette conclusion vraiment étonnante et bien trouvée qui permet de conclure de manière très satisfaisante le parcours du héros. Et puis graphiquement, c'est un des tous meilleurs dessinateurs du moment.

J'avais lu jusqu'au Tome 15 et mon avis concorde.
C'est très joli, très racoleur mais assez fun pour que ça passe bien.
Je ne savais pas que c'était fini. Il faudra que j'essaie de lire la fin un jour.

Je crois que c'est vers ce tome-là que l'auteur fait une vraie sortie de piste avec l'arc K-pop qui vire carrément au hentai. On m'avait prévenu que ça ne durerait pas, donc j'ai pas lâché l'affaire et ce n'était qu'une pause avant une montée en puissance phénoménale.


Jojo's Steel Ball Run t.1 à 24 Ca pourrait être considéré comme un reboot mais vers la fin, on comprend que pas vraiment. En tout cas, j'ai adoré cette histoire orientée western. Araki a toujours ce talent pour inventer les pouvoir les plus tordus et les exploiter à merveille pour offrir des combats plein de tension, stratégie et rebondissements. En cours de publication, la série a quitté le shonen jump pour aller vers un magasine de prépublication plus adulte et ça se sent. La série est beaucoup plus sombre et violente avec certaines images qui donnent vraiment un sentiment de malaise. Après plus de 100 tomes, la série se porte comme un charme.