Lecture Manga, BD et romans

Rawhide Kid a écrit:

Céd a écrit:

soyouz a écrit:

Zaï Zaï Zaï : (...)
(ça pourrait presque plaire à Rawhide )

Mais j'en suis certain!

Lis cette BD, ça va te plaire.

Jim Morrison et le diable boiteux - Michel Embareck (L'Archipel):
A travers les souvenirs d'un vieil animateur radio,Walker Simmons, Michel Embareck nous plonge dans l'intimité et l'amitié liant Jim Morrison et Gene Vincent.
Mélangeant fiction et faits réels on suit,jusqu'au bout de leurs routes, les déambulations imbibées de ces 2 géants du rock.L'un n'aura jamais accepté la tournure de sa carrière, se préférant poète ou cinéaste plutôt que chanteur, et l'autre ne se remettant jamais,tant sur le plan physique que psychologique, d'un grave accident de moto.L'un sera parti avant de devenir un mythe,la "marque" Doors devant très lucrative avec sa disparition, et l'autre l'aura connu très (trop?) tôt avec Bep Bop a Lula sans savoir que son sommet était déjà derrière lui.
Un roman habité,des dialogues savoureux et des questions en suspens sur la mort de Jim.
Un régal qui réalise un vœu,un fantasme: les connaitre de leur vivant.

En douce - Marin Ledun (Ombres Noires):
Bien moins politique qu'à l'accoutumée Marin Ledun nous livre un thriller noir de chez noir qui se dévore très rapidement.La fracture sociale et la vengeance à tout prix nourrissent à l'excès un perso féminin comme on en lit peu.
Le côté paumé dans ses motivations pour l'une et au mauvais endroit au mauvais moment mais pas sympa pour l'autre pourraient en rebuter quelques uns mais ce face à face à la Misery sur le fil du rasoir bouscule le lecteur et l'interroge: "jusqu'où est-on prêt à aller quand tout a basculé?"
à chacun sa réponse.

Le dernier Block 109 : Une purge, je sais pas ce qui sait passé, ça sent l'album de commande, c'est pas terrible, dommage alors que la série fut si bonne.

kab a écrit:

je sais pas ce qui sait passé

Houlà!
Non! Définitivement: non!
J'en laisse passer beaucoup, mon Kabou.
Mais là, non.

Les lois de l'attraction de B.E. Ellis
Je suis bien embêté pour donner un avis sur ce livre qui ne pourraient être qu'une succession de beuveries, de coucheries creuse et et sans intérêt à l'image de ses personnages paumés, égoïstes. Mais il y a quelque chose dans le style, le rythme du bouquin qui fait qu'on se laisse peu à peu prendre par ce récit à plusieurs voix qui chacune à sa propre version des évènements.

Grand amateur de Chuck Palahniuk, j'ai trouvé beaucoup de similitudes entre les deux écrivains, mais Ellis est plus froid, plus clinique dans son style ce qui pourrait déplaire et empêcher de s'immerger totalement dans le récit.

Gendar a écrit:

Grand amateur de Chuck Palahniuk, j'ai trouvé beaucoup de similitudes entre les deux écrivains, mais Ellis est plus froid, plus clinique dans son style ce qui pourrait déplaire et empêcher de s'immerger totalement dans le récit.

J'aime aussi beaucoup Palahniuk.
Quel est ton roman préféré de cet auteur ?

Stéphane Le Troëdec a écrit:

Gendar a écrit:

Grand amateur de Chuck Palahniuk, j'ai trouvé beaucoup de similitudes entre les deux écrivains, mais Ellis est plus froid, plus clinique dans son style ce qui pourrait déplaire et empêcher de s'immerger totalement dans le récit.

J'aime aussi beaucoup Palahniuk.
Quel est ton roman préféré de cet auteur ?

Je suis loin d'avoir encore tout lu, mais je dirai Fight Club ou Choke.

Là où les lumières se perdent - David Joy (Sonatine):
Roman noir..... très noir,roman oppressant où les personnages sont prisonniers de leurs positions sociales,de leurs racines.
La fatalité,telle une chape de plomb,pèse sur les épaules de tout le monde et rien de bon, hormis Maggie, ne semble sortir de ce trou perdu de Caroline du Nord.
Et pourtant Jacob McNeely,fils du caïd local, va secouer tout ça pour le pire et pour le meilleur.
Énorme 1er roman de David Joy, c'est superbe de puissance et d'émotion et c'est magnifiquement écrit.
Avec Les maraudeurs de Tom Cooper et Bull Mountain de Brian Panowich je tiens très certainement mon trio de 1ers romans pour 2016

L'adoption: très bel album et belle claque. Attention, faut pas être trop sensible. Et j'ai envie de lire la suite rapidement ...

Shangri-LaAvant d'attaquer le contenu, je tiens déjà à saluer l'effort d'Ankama pour la forme. Moins de 20€ pour une BD couleur grand format de plus de 200 pages avec un dos tissé, c'est pas tous les jours que le lecteur fétichiste peut mettre la main sur un si bel objet.

Mais bon une BD, c'est quand même et principalement, une histoire avec des dessins. Et pour le coup, le ramage est à la hauteur du plumage. Je découvre le travail de Mathieu Bablet et une chose est sûre, je crois que je vais suivre ce que fait le monsieur. Car Shangri-la est vraiment une bonne histoire de SF qui pourrait sembler manquer de subtilité dans sa première partie en s'attaquant à la société de consommation, mais la manière dont il va développer cet angle d'attaque est vraiment bien trouvée et donne toute son originalité à cette histoire assez sombre et désabusée sur la nature humaine.

Graphiquement, c'est une jolie claque que ce soit au niveau du dessin avec des designs technologiques beaux et détaillés ou de la mise en couleurs qui joue beaucoup sur les ambiances et les atmosphères. Bablet est un auteur de talent qui possède une vraie patte graphique et un talent certain pour le découpage.

Shangri-La de la bonne et belle SF.

L'affaire Léon Sadorski - Romain Slocombe (La bête noire):
Paris,Avril 1942,Léon Sadorski est inspecteur à la 3e section des Renseignements généraux. Travailleur consciencieux il contrôle et arrête les Juifs pour les expédier à Drancy. Zélé, il lui arrive même de donner un coup de main de temps en temps aux Brigades spéciales pour intervenir contre les " terroristes ".
Pétainiste et antisémite il adore son boulot et se trouve comme un poisson dans l'eau jusqu'à ce que la Gestapo et Berlin s'intéressent à ses anciennes fréquentations et notamment une ancienne maitresse Thérèse Gerst.

Histoire très dense,très noir où Romain Slocombe réussit à nous embarquer et à nous faire nous intéresser à un personnage encore plus détestable tant il peut de temps en temps s'avérer humain au bon sens du terme et non pas seulement quand il se retrouve du mauvais côté de la matraque.

Un immense roman qui se fait l'écho des heures sombres de notre histoire. Une face cachée et honteuse que l'on voudrait définitivement derrière nous mais qui trouve une résonance avec une certaine actualité, malheureusement décomplexée et assumée.

Docteur Moebius et Mister Gir de Numa Sadoul: Avec ces entretiens s'étalant sur près de 30 ans, on peut observer l'évolution de Jean Giraud que ce soit humainement ou artistiquement. En effet, Numa Sadoul arrive à le faire parler d'un nombre incalculable de sujets qu'ils soient personnels ( sa jeunesse, ses gourous), professionnels (collaboration avec Hollywood, Jodo, Charlier) ou bien très techniques sur son dessin, son style, son processus créatif.

Une lecture indispensable pour qui aime l'artiste, la BD ou l'art en général. Brillant.

SgtPépère a écrit:

L'adoption: très bel album et belle claque. Attention, faut pas être trop sensible. Et j'ai envie de lire la suite rapidement ...

Je confirme. Gros coup de coeur. On retrouve un peu le côté vieux ronchon des Vieux Fourneaux mais ça va fait vibrer mon petit coeur avec beaucoup d'émotion et de tendresse. Curieux et impatient de voir comment ça va se conclure.


Super-héros: l'envers du décor de X. Fournier. Recueil des articles parus dans la rubriue Dr Psycho de Comic Box. J'ai trouvé ça plutôt sympa à lire ou à relire. Même si j'aurai bien aimé que pour l'occasion, certains articles soient plus approfondis. Certains chapitres que j'attendais pas mal (comme celui sur le sexe ) sont un peu décevants, d'autres sur la diversité dans les comics auraient mérité plus de place car le sujet est au final à peine effleuré.

Les anges sans visage - Tony Parsons (La Martinière):
C'est avec grand plaisir que l'on retrouve le DC Max Wolfe.Cette fois pour une enquête sur le massacre d'une famille et l’enlèvement du petit dernier.
Une enquête sous le feu des médias, les parents Wood ayant eu leur moment de célébrité people aux JO en 1994, où Max et ses équipiers vont payer le prix fort pour la résoudre et qui va les amener à se confronter à l'esprit de clans des gitans et à plonger dans les profondeurs dégueulasses d'un réseau pédophile londonien.Une intrigue rondement menée et efficace qui nous tient jusqu'au bout.
Comme je le disais beaucoup de plaisir à retrouver ce flic père célibataire qui va de l'avant et qui se partage entre son boulot,sa fille et leur chien.Même si tout n'est pas rose pour lui il y a un côté optimiste et lumineux chez ce perso sympa et c'est vraiment agréable de le suivre.Seul tout petit bémol, pour le moment, il y a 2-3 éléments de scénar très proches du 1er opus et il ne faudrait pas que cela devienne un passage obligé dans la caractérisation de Max

Joe, as-tu lu "Nuit noire sur Brest" ?

pas entièrement

C'est un gros volume ?

Nan normal c'est juste que je ne l'ai pas encore acheté. J'attends de le prendre lors d'une dédicace.Je les ai raté à Dialogues,à Gouesnou hier pour Brest en Bulle mais je vais me rattraper à St Malo pour Quai des Bulles (et puis je croise souvent Kris et/ou Bertic, on fera ça autour d'un verre).Faut aussi qu'on voit avec les collègues de l'Arsenal si on organise une dédicace CGT.
Et donc par entièrement parce qu'il était pré-publié dans le Télégramme (on a de la chance que cela continue depuis si longtemps) et que comme d'habitude quand ça me plait je stoppe à la moitié pour avoir encore de l'inédit à lire à l'achat

C'est un polar, c'est ça ?

polar,espionnage,récit historique et social

Ok,merci. Pour l'achat/dédicace, je comprends, je fais pareil pour certains auteurs ...

Bondrée - Andrée A. Michaud (Rivages):
Bondré/Boundary (selon que vous soyez côté US ou Québécois de la frontière) son environnement bucolique,son atmosphère de vacances permanentes, son camping,son lac,sa forêt,ses pièges et ses drames..... et son été 67 qui va marquer à jamais les habitants.
alors que Lucy in the sky des Beatles résonne toutes les vacances la folie d'un homme va sonner le glas d'une jeunesse insouciante rattrapée bien trop tôt par ce que l'humain a de plus mauvais.
Un roman remplit de violence ,même si elle n'est jamais étalée, et de noirceur.
Une des plus belle plume que j'ai pu lire, des chapitres courts et rythmés avec une alternance de point de vue (de Stan Michaud le shériff à Andrée âgée de 12 ans en passant par l'assassin et ses victimes) pour un des romans marquant de cette année.
Il m'a juste fallu un petit temps d'adaptation dans ma lecture au fait que l'on retrouve beaucoup de mots et d'expressions en anglais et/ou québécois

T-shirt de l'opé Panini (celui avec les dessins de Quesada) et préview grand format 12 pages de Black Widow T3 chez Paquet

T'as décidé de te tromper de sujet dans tous les secteurs du forum ?

(c'est quoi l'opé Panini ?)