Lecture Manga, BD et romans

Open Space T.1 à 4 Des planches ou des strips sur la vie d'une entreprise française. Un humour grinçant et cynique sur le monde de l'entreprise qui fait qu'on est partagé entre l'envie d'en rire ou d'en pleurer.

SgtPépère a écrit:

Rawhide Kid a écrit:

The Long Earth - Terry Pratchett & Stephen Baxter (Corgi)

C'est le même esprit relativement tranquille dans les autres tomes mais toujours avec d'excellents personnages. Je suis trop à la bourre sur cette série (j'ai commencé il y a fort longtemps la Longue Utopie et n'est pas encore acquis Cosmos).

J'espère quand même que pour War, ça bouge un peu plus !

Le cheval bleu de promène sur l'horizon, deux fois - Philippe Cassand (Editions Gaies et Lesbiennes): roman policier sur fond de double --voire triple-- vies dans la province plus ou moins profonde, entre le Loiret et Orléans.
Tout ce qui est mesquinerie, rancœur et petitesse m'a beaucoup plu. Les gens qui forgent puis s'enferment dans leur enfer customisé, c'est un thème qui fonctionne chez moi. En plus, comme ça me conforte sur mon idée de la vie provinciale, la lecture a été rapide.
Le bouquin s'ouvre sur un accident de voiture vu par un témoin détestable puis sur une scène de l'enfance dudit témoin. Scène ayant un lien direct avec le titre du bouquin, tiré des messages diffusés par la BBC lors de la Seconde Guerre Mondiale. Et oui, il y a aussi une histoire de nazis et de collabos. La province vous dis-je !
Les vies des gays dans ce bouquin n'est pas excessivement reluisante. Le fait qu'ils le cachent n'est pas étranger à cette peinture et entre les honteux et les pratiques hard*, c'est assez univoque. La fin, sur ce point, est cynique à souhait et c'était plutôt rigolo.
Un polar sympathique au style un peu maladroit par moment mais avec assez de bassesses pour me divertir.

*non, il n'y a pas de description, ce n'est pas un livre qui ne se lit que d'une main

LA CARRIÈRE DU MAL - Robert Galbraith (Grasset):
Dans la même veine que les précédents au niveau écriture mais avec une ambiance un peu plus sombre et violente.
Même si parfois le côté amourette des 2 persos peut être un tantinet agaçant je continue à bien accrocher et à les retrouver avec plaisir.
Surtout que je viens de me mettre à la série TV qui fonctionne bien et qui donne envie de s'y replonger

Namta 1 : 1ère BD inédite publiée par Komics Initiative, scénarisé par Ducoudray et dessiné par A.Dan.
Très vite, on rentre dans l'univers de ces 20 premières pages de Dark Fantasy animalière. On n'est pas perdu dans l'histoire, les persos, l'univers (qui a un sacré potentiel). J'ai bien été happé par le truc, donc j'ai hâte d'avoir la suite, avec normalement, ce n’est pas un genre qui m'intéresse vraiment. Mais y a un côté huis clos, pas trop fourni, qui ne me perd pas, et puis cet aspect animalier ! Et donc forcément, j'en aurais bien mangé un peu plus (surtout que les dessins sont très jolis, dans la tonalité de l'histoire) ... et justement, il y a deux ajouts : le premier de 8 pages, un récit de Ducoudray illustré par Billard et qui nous montre bien qu'on a encore rien vu. Une sorte de prélude, mais avec un autre perso pas encore rencontré. Le deuxième ajout, toujours par Ducoudray, mais dessiné par Lefeuvre, est une BD d'une dizaine de page, qui est une sorte de suite de l'histoire lue, mais une suite pour des persos secondaires, et qui donne encore plus d'ouverture à l'univers.
Avec tout ça, il y a une sorte d'herbier de mandragore, pas toujours simple à déchiffrer à cause du choix de la typo (que je comprends, mais pas facile quand même). C’est plutôt rigolo et mine de rien, ça enrichit aussi un peu le truc.
La pub pour la librairie Bulle du Mans (qui a participé au projet Ulule) est rigolote aussi, complètement dans le ton de la BD.
Donc, j'ai un bémol, ce sont les "fan arts", pour lesquels je en suis pas toujours très fan, dans le cas présent !
Mais le principal reste de toute façon la BD !

Edgar Allan Poe - Hantise : à ma connaissance, la seule histoire de ma collection 1800 qui se déroule sur un album. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, et si aller aux States permettait enfin de changer d'atmosphère, je dois dire que je suis quand même déçu par me scénario de Louis. J'ai bien compris le concept de l'histoire, l'objectif étant d'intégrer un bon nombre de références liées à ses histoires dans le récit, et d'intégrer aussi des éléments de sa biographie, mais au final, ça devient un jeu mécanique, dans une enquête qui n'arrivera pas à me transporter, une tension que je n'arriverai pas à ressentir, et avec une résolution qui me parait tomber comme un cheveu sur la soupe (ou alors, j'ai pas vu l'indice ou je n'ai pas vu la référence à un de ses livres ou à un moment de sa vie).
Le dessin est assuré par Orenge et Verguet (ne me demandez pas qui fait quoi dans le duo). C'est pas mal, construction des pages assez classique, style un peu rond, pas mal de gros plan sur les visages, travail sur quelques ombres bien choisies pour donner un peu de menace et laisser planer un doute ... ils font le job.

les Campbell t.1 à4 les couvertures ne m’avaient jamais vraiment attiré, et c’est bien dommage car c’est une bd jeunesse bien sympathique avec beaucoup d’humour et de rebondissements. Ça prend peut-être un peu son temps mais lu d’une traite, ça passe bien. Et le dessin de Munuera est parfait.

Le retour de Dorian Gray 1 & 2 : autre diptyque de la collection 1800, réalisé par Betbeder (déjà sur Watson, que je n'avais pas spécialement aimé) et par Vukic (qui officiait sur Grands Anciens). Eh bien, là, la narration est plus classique et plus linéaire, mais qu'est-ce que c'est glauque. Un parti pris que je ne juge pas particulièrement, parce que c'ets plutôt bien fait, mais par contre, ça peut mettre par moment, assez mal à l'aise. En fait, ce sont surtout la première scène du 1er bouquin et la dernière du second qui m'ont fait ressentir cela. En fait, on peut ressentir du glauque par moment, mais c'est vraiment de la tristesse qui m'anime à la fin. C'est assez rare dans mes lectures. Et pour autant, je n'ai pas détesté lire cette histoire. Mais j'ai été mal à l'aise au tout début et à la toute fin.
Après, l'histoire autour des deux perso principaux que sont Dorian Gray et l'Homme Invisible est plutôt bien faite, s'enchaîne plutôt bien. Mais il y a aussi un gros pan sociale dans cette histoire (mais ce n'est pas le seul à avoir fait ça), avec une mise en avant de la misère que rencontrait une grosse partie des Londonien du début de ce siècle (parce que ça se passe en fait en 1902). D'ailleurs, l'auteur prend une légère liberté sur les évènements, puisque la manifestation des suffragettes a en fait lieu quelques années plus tard. Mais finalement, je trouve que ce perso féminin est peut être un pied de nez à l’œuvre originelle de Wilde, qui est, si j'ai bien lu quelques critiques (puisque je n'ai pas lu le bouquin), un brin misogyne (même la en mettant dans le contexte de l'époque). Je ne sais pas si c'est volontaire de la part de Betbeder. Sinon, les évènements contés donnent un drôle d'écho à ce qui se passe en ce moment en France ...
Sinon, côté dessin, je trouve que Vukic retranscrit bien le côté glauque, la crasse du East End londonien, la folie dans le visage de Dorian ou dans son homme "invisible"... et ses arrières-plans sont toujours bien fournis, avec des détails qui ne sont pas là que pour faire joli. Ils sont là pour créer une ambiance, s'immerger chez les pauvres ou chez les riches.
Sinon, les bulles sont ici ovales, mais par moment un peu trop grosses par rapport à la quantité de texte.

Nous sommes Légion, nous sommes Bob : OOOOhhhhhhhh. Je lis peu de livre maintenant, trop de BD à lire, mais j'aime toujours lire des romans du coup je profite de 3 jours en vacances pour me faire un bon livre. Et ce fut le cas.

Bob vient de vendre son entreprise de logiciel et de souscrire à une assurance cryogénisation. Il meurt le lendemain. A son réveil il découvre un monde qui à complètement changé et surtout que lui aussi à beaucoup changé. Il est devenu une IA. Sa seule chance de survie est de s'affranchir et de se dupliquer.

Le truc totalement what the fuck, écrit de manière très drôle, plein de personnages qui sont en fait Bob, mais des version légèrement différentes. Gros coup de coeur, j'ai vu que c'était une trilogie je vais de ce pas acheter la suite.

En tout cas, ça donne envie, Kab !

Merci. Le tout sur fond de voyage dans l'espace j'ai oublié de préciser.

Mister Hyde contre Frankenstein 1 & 2 : encore un diptyque de la collection 1800, et celui-ci, c'est un historique, il fait partie de la toute première salve. Scénarisé par Dobbs, je n'ai pas trouvé que c'était réellement un vrai "contre", mais à la rigueur, c'est aussi ce qui fait le sel de cette histoire. En fait, elle est très concentrée sur Hyde et sur sa métamorphose progressive, à laquelle va participer Frankenstein bien malgré lui. Dobbs intègre là-dedans un personnage féminin très intéressant, qui permet à la fois d'avoir des interactions avec afin de nourrir le récit, mais aussi d'enrichir l'histoire. Et en plus, ce perso a du charisme.
Après, j'ai beaucoup aimé le déroulé, mais je suis un peu resté sur ma fin avec l'issue de l'histoire, parce que rien (enfin, du moins, je n'ai rien repéré) ne laissait vraiment venir celle concerne Frankie et puis le discours de Freud comme final ne m'a pas trop intéressé, même si je comprends tout à fait la logique de sa présence (surtout que ce n'est pas une surprise).
Je ne crois pas avoir déjà lu de BD d'Antonio Marinetti, et je trouve qu'il s'inscrit bien dans les codes graphiques choisis pour cette collection. Du détail, des arrières plans bien fournis, un Hyde expressif comme il faut, cinglé à souhait, le perso féminin est également bien représenté, avec une posture évoluant naturellement au gré des évènements et des révélations. La couleur toujours un peu terne, mais je pense que c'est aussi un choix de collection.

Les deux couv' de Gérald Parel sont magnifiques.

Edmond: la vie d'Edmond Rostand au moment où il n'a pas encore écrit Cyrano et où il va l'inventer afin de pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. De la feelgood BD joliment illustrée, bien dialoguée. Pas étonnant que la pièce ait eu du succès et que le film en aura certainement aussi. J'ai passé un très bon moment même si tout ça ne m'a pas paru très réaliste.

The End: un jeune activiste écolo rejoint un groupe de botanistes dont le chef a l'idée saugrenue que les arbres conservent l'histoire de la Terre dans leurs gènes. Une excellente idée, un manifeste écologiste, des personnages entiers mais pas si manichéens et une bonne distance de l'auteur. Du bon boulot de la part de Zep.

Le Prisonnier: Sommes-nous tous des numéros ? - Pierre Sérisier (puf): j'en veux plus !
C'est bien trop court (140 pages) pour une série aussi incroyable. On a l'essentiel avec le pourquoi du comment de la série et une interprétation possible mais je suis resté sur ma faim. On sent qu'il y a tellement à dire et qu'on n'en voit qu'une toute petite partie.
Cependant, ce qu'on en voit est très bien fait et permet donc de suivre les pistes proposées dans ce bouquin.
Cette collection ne m'a pas encore déçu. Il faut dire aussi que ce n'est que mon troisième avec les très bons Law&Order et Cold Case.

Rawhide Kid a écrit:

Le Prisonnier: Sommes-nous tous des numéros ? - Pierre Sérisier (puf): j'en veux plus !
...

Avais-tu lu celui appelé "Retour au village" ? Je n'ai lu que celui-ci et il m'avait beaucoup plu. Du coup, je pense que je me laisserai tenter par celui que tu cites. Bon faudrait aussi que je revisionne la série pour la 5 ou 6ème fois ...

SgtPépère a écrit:

Rawhide Kid a écrit:

Le Prisonnier: Sommes-nous tous des numéros ? - Pierre Sérisier (puf): j'en veux plus !
...

Avais-tu lu celui appelé "Retour au village" ? Je n'ai lu que celui-ci et il m'avait beaucoup plu. Du coup, je pense que je me laisserai tenter par celui que tu cites. Bon faudrait aussi que je revisionne la série pour la 5 ou 6ème fois ...

Non, c'est le premier bouquin que je lis sur cette série.
Je crois n'avoir jamais vu cette série dans son intégralité et encore moins dans l'ordre. J'ai vu les deux derniers, ça je ne peux pas les oublier !

20000 siècles sous la mer 1 & 2 : quand Verne rencontre Lovecraft. Un des premiers diptyque de la collection 1800, qui prend la suite du roman de Jules Verne, en y ajoutant donc du Cthulhu. Et pour les références sur le dernier, ça ne manque pas, j'ai eu l'impression de lire une bonne partie en image du bouquin Les Nombreuses vies de Cthulhu, tant les références sont nombreuses (enfin, je trouve) ... mais pas au détriment de la narration, loin de là. Je trouve que Nolane s'en sort plutôt bien, c'est fluide (plus que quelques dialogues qui prêtent à confusion, je trouve) et on ne s'ennuie pas (alors qu'il n'y a pas tant d'action que ça). Les personnages sont assez bien caractérisés.
Par contre, je trouve dommage qu'il ait décidé de mettre ces note de bas de page concernant 20000 lieues sous les mers ... c'était pas nécessaire.

Patrick Dumas fait le boulot avec élégance et précision (la cité sous-marine est superbe, avec des couleurs de Gonzalbo aux petits oignons). On reconnait bien son coup de crayon. J'aime bien son Nautilus 2, même si dans une case du 1er album, je trouve qu'il n'a pas la même forme (surtout sur les côtés). Il s'amuse bien avec les arrières-plans, se permettant même au moins une référence sur le Docteur Who (pour ce que j'ai pu identifier).
J'aime beaucoup la deuxième couverture, gros clin d'oeil à un autre vieux monstre ...

Rawhide Kid a écrit:

SgtPépère a écrit:

Rawhide Kid a écrit:

Le Prisonnier: Sommes-nous tous des numéros ? - Pierre Sérisier (puf): j'en veux plus !
...

Avais-tu lu celui appelé "Retour au village" ? Je n'ai lu que celui-ci et il m'avait beaucoup plu. Du coup, je pense que je me laisserai tenter par celui que tu cites. Bon faudrait aussi que je revisionne la série pour la 5 ou 6ème fois ...

Non, c'est le premier bouquin que je lis sur cette série.
Je crois n'avoir jamais vu cette série dans son intégralité et encore moins dans l'ordre. J'ai vu les deux derniers, ça je ne peux pas les oublier !

L'ordre importe peu, sauf pour quelques épisodes, et oui, les deux derniers sont inoubliables mais pas forcément les plus faciles à regarder.

la terre des morts de JC Grangé: une purge. Complaisance à décrire le malsain, personnage beauf et histoire qui aurait pu être raconté en deux fois moins de temps surtout pour arriver à cette révélation. A croire qu’il est payé à la ligne.

Batman & The Justice League 2: ah, j'aime lorsqu'une série change son point de vue...
Ce n'est pas comme si j'avais gardé un souvenir impérissable du premier volume, mais je crois me souvenir très clairement qu'on suivait un japonais perdu dans Gotham. Quand on sait le choc qu'une ville comme Paris peut être pour eux, autant dire que là il était en pleine incompréhension culturelle. De plus, son arc impliquait sa mère qui impliquait le Joker donc tout était vu par ses yeux. Bah pas dans ce volume.
Si la trame de fond reste la même (les leys lines sous Gotham), c'est Batman qui est le point de vue avec le conflit Ocean Master/Aquaman en histoire principale. Le japonais est relégué à une ou deux scènes et ce qui était amusant (le choc culturel) a disparu. On est dans le combat basique avec une histoire entre les frères des océans et c'est longuet. Et non résolu à la fin du volume. On y croise aussi Superman et Wonder Woman.
Donc c'est très moyen et peu original, par la scénariste/dessinatrice de Saint Seya: Lost Canvas.

MW Un Tezuka très très sombre et violent. Parfois même manquant un peu de subtilité, mais quel talent pour tenir le lecteur en haleine!

Planète à gogos - Frederick Pohl et G.M. Kornbluth (Folio SF): un roman de 1953 qui raconte 2019.
Si les commentaires sociologique et politique du livre sont intéressants, l'histoire et les personnages beaucoup moins. On a un fond intelligent et passionnant mais une forme ennuyeuse et des personnages prétextes.
Donc oui pour un monde pourri par la publicité, gouverné par des multinationales, au système de castes et à la surpopulation souhaitée afin d'avoir des consommateurs, mais non pour ses personnages unidimensionnels et à l'intrigue terne malgré son amplitude.

Trois coracles cinglait vers le couchant : je ne sais pas si c'est parce que je lis assez peu de bouquins, mais j'ai adoré le vocabulaire employé dans ce livre.
Sinon, la narration par chapitre alterné entre un jeune Uther et un vieux Uther, c'est plutôt une très bonne idée (ça me rappelle un peu le système d'Aaron sur Thor, mais ce n'est ici pas pareil). C'est très facile d'accès, et cela permet aussi d'avoir des respiration parce que le jeune Uther guerroie beaucoup (d'ailleurs, le sieur Nikolavitch a l'air de s'y connaître en plan de bataille). Les combats sont par ailleurs très bien rendus, peut être plus clairs presque que dans Eschaton, mais c’est peut être aussi parce qu'on imagine plus facilement les modalités de combat.
J'ai également eu l'impression que Nikolavitch a eu la volonté de se rapprocher au mieux des écrits historiques (même si romancés), excepté évidemment pour certains points de la vie d'Uther ou de ses facultés. La géographie des lieux, les noms de perso ou de villes utilisés (d'ailleurs, je serais curieux de savoir où il localise Camulodunum, je n'ai pas bien réussi à bien le localiser, ou alors, je suis peut être trop resté sur ce que je sais, un peu, de l'endroit probable) font vachement véridique, pour le coup, il réussit bien à me mettre dedans. Et je me demande aussi si, dans les vieux livres, Uther est tel que décrit ici, notamment sur sa relation avec le pouvoir.
Bref, j'ai beaucoup aimé, et pendant ma lecture, ça m'a amené à faire quelques recherches en parallèle sur le net, pour agrémenter des infos que j'ai pu prendre.

J’ai aussi beaucoup aimé. Je pensais avoir posté mon avis ici. J’en ai même fait une critique sur mon blog: https://monsieurg.net/trois-coracles-cinglaient-vers-le-couchant/

J'ai fini le Fluide Glacial spécial Super-héros (encore dispo en kiosque), et c'est plutôt pas mal, avec des trucs bien sympa et bien drôle. Et y a quand même de la matière à lire. Et j'ai découvert un vieux film français sur les super-héros dont j'ignorais totalement l'existence ...

Alchimie 1 & 2 : autre diptyque de la collection 1800. Vidocq doit empêcher un complot vieux de plusieurs siècles contre la royauté, en étant aidé d'un jeune romancier/journaliste. Son ennemi arrive donc à traverser le temps.
Nolane est cette fois-ci accompagné d'Olivier Roman, avec qui il a travaillé pendant de nombreuses années sur une série d'Harry Dickson chez Soleil. Je suis assez déçu, et c'est d'autant plus dommage que Nolane continue d'exploiter le corpus français, et cette fois-ci de manière quasi-exclusive (je reste mesuré, parce qu'il y a sûrement des références que j'ai raté).
En fait, je crois que je suis resté sur ma faim à cause du début. J'ai eu un peu de mal à lire les bulles, parce que les queues de bulles sont des traits noirs. Et quand la colo est assez sombre, ça se voit bien moins (j'ai comparé avec un de ses vieux Harry Dickson. Il le faisait déjà, mais la colo est autrement plus clair). Ensuite, dès la première apparition de Vidocq, j'ai été un peu perdu, parce que son déguisement n'avait pas la même trombine entre les deux pages (erreur de colo surtout, et comme c'est un studio, je me demande s'ils n'ont pas été deux sur le coup). Ensuite, je n'ai pas trouvé que les bulles de pensée servaient à quelque chose, ça alourdissait le récit. Et puis je ne suis pas vraiment fan des couvertures (disposition, colo), même si elles racontent quelque chose.
Après, je n'ai pas trop réussi à rentrer dans l'histoire, au final, malgré quelques surprises, ça m'a paru assez téléphoné, ça manquait un peu de rythme. Le dessin ne m'a pas non plus transcendé (en tout cas, de mon goût). Le deuxième tome m'a peut être plus plu, un peu plus abouti, la colo et le dessin me semble mieux se marier, les liens avec la vraie Histoire sont rigolo, mais bon, ça manque de quelque chose.