Lecture Manga, BD et romans

Ah OK, il y a deux auteurs. Je n'avais pas saisi la phrase. Au temps pour moi.

J'étais sûrement clair non plus !

La horde du contrevent T.1 J'avais adoré le roman de Damasio et je le jugeais inadaptable. Malgré ses efforts, Henninot ne me détrompe pas. C'est très joli, mais j'ai plus l'impression de lire un bestof du roman qu'une vraie histoire. Les personnages n'ont pas le temps d'exister. https://monsieurg.net/la-horde-du-contrevent-t-1/

Beastars T.8 Toujours aussi intelligemment écrit et surprenant. L'autrice maîtrise son univers à la perfection. Un des meilleurs mangas (voir BD tout court) que je suis à l'heure actuelle.

Gendar a écrit:

Beastars T.8 Toujours aussi intelligemment écrit et surprenant. L'autrice maîtrise son univers à la perfection. Un des meilleurs mangas (voir BD tout court) que je suis à l'heure actuelle.

Mouais, c'est vrair que c'est sympa mais je ne suis pas non plus épaté à ce point là.

psychocouac a écrit:

Gendar a écrit:

Beastars T.8 Toujours aussi intelligemment écrit et surprenant. L'autrice maîtrise son univers à la perfection. Un des meilleurs mangas (voir BD tout court) que je suis à l'heure actuelle.

Mouais, c'est vrair que c'est sympa mais je ne suis pas non plus épaté à ce point là.

Pépère m'a fait la même remarque sur Twitter. Je dois avec un côté furry qui s'ignore.

Le rapport de Brodeck 1 : pfiouuuu, dessins magnifiques (je me demande si le Dernier souffle de Thierry Souffle n'est pas un peu inspiré par cette BD, tant il y a des choses qui m'y font penser). Que du noir en blanc, de magnifiques paysages, de nombreuses phases de silence qui mettent bien l'ambiance. Du peu que j'ai pu lire sur le net concernant le livre originel, je trouve qu'on retrouve quasiment tout (il reste un tome 2). J'aime beaucoup l’histoire, très dure, mais qui fait très réaliste.
Vraiment, c'est très fort graphiquement, avec un beau travail d'adaptation.

J'ai deux ou trois trucs de Larcenet chez moi, je crois que c'est le premier que je lis de lui, mais je suis bluffé par le dessin. Je ne m'attendais pas à ça. J'ai l'impression qu'il absorbé plusieurs styles graphiques pour faire le sien.

Gendar a écrit:

Je dois avoir un côté furry qui s'ignore.

Gendar a écrit:

psychocouac a écrit:

Gendar a écrit:

Beastars T.8 Toujours aussi intelligemment écrit et surprenant. L'autrice maîtrise son univers à la perfection. Un des meilleurs mangas (voir BD tout court) que je suis à l'heure actuelle.

Mouais, c'est vrair que c'est sympa mais je ne suis pas non plus épaté à ce point là.

Pépère m'a fait la même remarque sur Twitter. Je dois avec un côté furry qui s'ignore.

Je te suis Gendar, Beastars c'est une des meilleures séries que je lis actuellement et j'en lis des trucs.

soyouz a écrit:

Le rapport de Brodeck 1 : pfiouuuu, dessins magnifiques (je me demande si le Dernier souffle de Thierry Souffle n'est pas un peu inspiré par cette BD, tant il y a des choses qui m'y font penser). Que du noir en blanc, de magnifiques paysages, de nombreuses phases de silence qui mettent bien l'ambiance. Du peu que j'ai pu lire sur le net concernant le livre originel, je trouve qu'on retrouve quasiment tout (il reste un tome 2). J'aime beaucoup l’histoire, très dure, mais qui fait très réaliste.
Vraiment, c'est très fort graphiquement, avec un beau travail d'adaptation.

J'ai deux ou trois trucs de Larcenet chez moi, je crois que c'est le premier que je lis de lui, mais je suis bluffé par le dessin. Je ne m'attendais pas à ça. J'ai l'impression qu'il absorbé plusieurs styles graphiques pour faire le sien.

Ahhh la découverte de Manu Larcenet. Le mec sait faire plein de choses, je conseille toujours le combat ordinaire, qui est un bijou d'histoire humaine. En sombre mais génial il y a Blast, et en humour son dernier Thérapie de groupe est très bon tout comme ses vieux Retour à la terre.

Je dois avoir les deux premiers tomes du Retour à la terre, et Minimal aussi, il me semble.

Fox-Boy : troisième souffle : le voilà le tant attendu 3ème (mais est-ce vraiment le troisième ?) tome de Fox-Boy. J'avais trouvé qu'il y avait un vrai palier entre le tome 1 et le 2, et je pense que pour le 3, que Laurent Lefeuvre a complètement digéré et appréhendé sa manière de gérer l'histoire de son personnage ... ou bien, est-ce qu'il est totalement en liberté et enfin de libre d'écrire comme il le souhaite ? Dans ce troisième tome, nous avons droit à 7 histoires autonomes, mais pas forcément déconnectées (à l'image de l'ensemble de ses ouvrages, d'ailleurs) et qui ne se suivent pas forcément (mais l'auteur a bien pris soin de ne pas perdre le lecteur, comme il a fait en sorte que cet album soit accessible à n'importe qui, ancien comme nouveau lecteur). Pour qui le suit un peu parce via ses tomes précédents, en dédicaces ou sur FB, on reconnait très bien des thématiques qui lui sont chères dans cet album (et d'ailleurs, il s'en explique très bien en fin d'album). Tout cela s'intègre très bien dans l'univers qu'il s'est créé et on est bien loin des considérations franchouillardes, régionales ou d'ado (même s'il y en a, hein, quand même un peu), d'abord parce que les thèmes sont adultes, en phase avec l'actualité, universels (malheureusement pour certains), loi de concerner que la Bretagne, d'autant plus que Fox-Boy voyage ...

Graphiquement, dois-je préciser que c'est magnifique ? Que ce soit pour les scènes réalistes ou plus surréalistes, c'est bourré de détails, dynamique et généreux. Au niveau des dialogues, c'est plutôt bien dosé, juste ce qu'il faut pour profiter des dessins sans tourner les pages trop vite pour avoir la suite de l'histoire .... parce que oui, maintenant on a attend la suite avec une grande impatience, étant donné le "à suivre" qui ne peut que nous laisser sur notre faim ... (mais avec des pages magnifiques, dont une avec un effet grandiose)

PS : l'album est agrémenté de choses fort sympathiques, comme les vignettes au début, un courrier des lecteurs, une petite galerie de perso ... bref, tout un tas de clins d'oeil qui font de cet opus un objet à part et à l'image de son auteur.

Le roy des Ribauds T.1 à 3 Une histoire efficace qui ne fait pas vraiment dans la dentelle. Tout comme le dessin qui ne lésine pas sur les effets spectaculaires. Je les ai dévorés.

Desolation Un roman « graphique » de Jaworski et Ascaride. Magnifique fusion du texte et de l’image. En quelques pages, c’est tout un univers qui prend vie pour une histoire simple mais efficace. https://monsieurg.net/desolation/

Penns et les plis du monde Une nouvelle fois, Jérémie Moreau me transporte dans son univers et me touche. Un récit sur la nature, l’orgueil et le besoin d’appartenir à un groupe.

N'essuie jamais de larmes sans gants - Jonas Gardell (Gaia): 1-L'amour 2-La maladie 3-La mort
Voilà les trois parties du roman. Vous êtes prêts pour de la joie et de la bonne humeur et des histoires qui se finissent bien ?
Nous sommes donc embarqués en même temps que Rasmus, fraîchement bachelier, à Stockholm dans les années 80. Stockholm, seule ville de Suède où il pourra vivre son homosexualité. Et il ne perdra pas de temps. Il y croisera pas mal de coups d'un soir mais également Paul et son groupe d'amis qui représente un large éventail de caractères. Mais surtout, un Noël, il y rencontrera Benjamin, un jeune Témoin de Jéhovah ayant frappé à la porte de Paul quelque temps plus tôt et lui ayant "révélé" à lui-même son homosexualité et qui n'aura qu'une quête désormais: vouloir dans sa vie pouvoir aimer quelqu'un qui l'aime.
Malgré les trois parties du roman, les trois thèmes et les époques sont emmêlées. Le livre s'ouvre sur un malade du sida en train de mourir, seul et dans une souffrance indescriptible. Le groupe de Paul va s'amenuiser au fur et à mesure de la progression de l'épidémie et l'auteur ne nous épargne pas les descriptions de la déchéance physique et mentale qu'elle engendre. Ainsi que l’ostracisme subie par les premiers (mais pas que en fait) malades. C'est principalement fait par la lecture/vision des médias de l'époque où on donnait sans problème la parole à ceux qui disaient que les malades l'avaient bien cherché et/ou que c'était une punition divine. On a aussi le rejet des familles des personnages: l'homosexualité est à peine retirée des maladie mentales, c'est encore une chose à ne pas dire, et le sida touchant principalement les gays est une preuve de la "déviance" qu'ils cherchent à cacher.
Mais on a aussi l'histoire d'amour "évidente" entre Rasmus et Benjamin, celles des autres personnages, les fêtes, les célébrations, ou tout simplement la vie.
Le roman est très documenté (et donc documentaire) sur cette période en Suède et comme l'écrit l'auteur, c'est aux autres pays de faire de-même. Sous forme de roman bien écrit, c'est toujours plus digeste qu'une monographie universitaire, et on se sent plus concerné car proches des personnages.

Ces jours qui disparaissent Un récit fantastique sur un homme qui se fait phagocyter sa vie par une personnalité alternative. Une BD dont j'ai fini la lecture les larmes aux yeux. Une fois entamée difficile de la relâcher et une fois refermée difficile de l'oublier. Je dirai pas qu'elle a réveillé des angoisses chez moi, mais elle a touchée quelque chose.

Ted, drôle de coco Un autiste arrive à mener une vie normale malgré tous ses troubles du comportement en menant une vie routinière. Jusqu'au jour où sa ligne de métro est fermée. Au début, on sourit un peu devant les tocs du héros, puis toujours sur le ton de la comédie, on bascule dans le drame et la tragédie. Là, encore, j'ai fini cette lecture le moral dans les chaussettes.

Gendar a écrit:

Ces jours qui disparaissent Un récit fantastique sur un homme qui se fait phagocyter sa vie par une personnalité alternative. Une BD dont j'ai fini la lecture les larmes aux yeux. Une fois entamée difficile de la relâcher et une fois refermée difficile de l'oublier. Je dirai pas qu'elle a réveillé des angoisses chez moi, mais elle a touchée quelque chose.

Justement, je crois que la fin m'avait un peu dégouté de l'histoire.

Spoiler:

Note que ma non appréciation est donc plus le résultat d'un problème personnel que d'un quelconque manque de qualité de la BD, mais on est pas là pour être objectif non plus.

Pendant que j'y suis, j'ai aussi lu les indes fourbes, BD que vous avez fatalement vue si vous êtes rentrés dans une librairie autour de Noel et qui a été dans l'ensemble je crois, plutôt bien reçue.
Pour ma part, je ne me joindrai pas au choeur des louanges. La BD se lit bien, les dessins du papa de BlackSad sont magnifiques mais elle n'est pas inoubliable.
Alors peut-être que je ne connais pas assez le roman picaresque pour m'émouvoir du genre mais en l'état, l'histoire ne surprend que peu, voire ennuie un peu dans la première partie. Ce n'est pas une mauvaise BD mais elle est loin d'être incontournable.

Oui j'ai trouvé les Indes Fourbes très joli, distrayant mais pas non plus dingue au niveau du scénario.

Je vous rejoins sur les Indes Fourbes également par rapport à l'histoire. C'est très agréable mais je m'attendais à quelque chose de plus drôle. Ceci étant, je pense que c'est très fidèle au genre "picaresque".

Beaucoup aimé également Ces jours qui disparaissent, il faudra que je relise la fin. Ca m'avait poussé à acheter son deuxième album les yeux fermés et c'était quand même moins bon en ce qui me concerne.

SgtPépère a écrit:

Je vous rejoins sur les Indes Fourbes également par rapport à l'histoire. C'est très agréable mais je m'attendais à quelque chose de plus drôle. Ceci étant, je pense que c'est très fidèle au genre "picaresque".

Beaucoup aimé également Ces jours qui disparaissent, il faudra que je relise la fin. Ca m'avait poussé à acheter son deuxième album les yeux fermés et c'était quand même moins bon en ce qui me concerne.

Tu serais pas un peu maso?

J'ai surtout peur de raconter des bêtises par rapport à mes souvenirs.

[quote="psychocouac"]
Pendant que j'y suis, j'ai aussi lu les indes fourbes, BD que vous avez fatalement vue si vous êtes rentrés dans une librairie autour de Noel et qui a été dans l'ensemble je crois, plutôt bien reçue.
Elle est présente depuis fin août en lib.

psychocouac a écrit:

Alors peut-être que je ne connais pas assez le roman picaresque pour m'émouvoir du genre mais en l'état, l'histoire ne surprend que peu, voire ennuie un peu dans la première partie. Ce n'est pas une mauvaise BD mais elle est loin d'être incontournable.

L'histoire ne suprend que peu ? Ben moi la fin je l'ai pas vu venir. Après il ne faut pas oublier que les louanges sont aussi dû aux dessins, et que la majorité des gens qui l'ont lu ne sont pas de gros lecteurs de BD voir de gros lecteurs tout court. Le titre a dépassé les 120k de ventes.

Je ne sais pas quand elle est sortie mais ce n'est que quand les fêtes ont approché que je l'ai vue dans toutes les têtes de gondole après, peut-être que je ne faisais pas attention. Et sinon, oui je persiste et signe. Je n'ai pas dit qu'elle ne surprenait pas du tout, j'ai dit "peu". Le dernier tiers du livre est clairement le plus intéressant et le seul qui contient quelques surprises (1,5 pour être précis) , parce que pour le reste tu vois quand même les trucs venir de très loin.
Et je sais pas, j'ai quand même l'impression que la BD est vraiment saluée de tous les cotés. Après les critiques de BD sont ce qu'ils sont mais je ne crois pas avoir lu un article qui n'encensait pas la BD.

psychocouac a écrit:

Et je sais pas, j'ai quand même l'impression que la BD est vraiment saluée de tous les cotés. Après les critiques de BD sont ce qu'ils sont mais je ne crois pas avoir lu un article qui n'encensait pas la BD.

C'est le cas, elle est salué, mais n'a rien gagné ou presque. Elle a eu le prix des libraires c'est tout. Pas de prix à Angoulème rien. Elle est salué parce que déjà c'est super beau ce que fait Guarnido, le dernier tiers est un excellent retournement, le reste est une bonne bd d'aventure, il en faut pas plus.

Après d'un point de vue plus cynique, tu as deux monstres de la BD Eyrolles et Guarnido, un grand format one-shot ultra accessible à tous le monde et ça c'est pas donné, il y en a peu du comme ça, vu son prix elle va engendre du cash et c'est clairement une locomotive pour le marché et tiré les ventes vers le haut. Il est donc logique que tout le monde l'encense.

C'est carrément pa la BD de l'année (pour moi In Waves ou PTSD le sont), mais c'est clairement le blockbuster de l'année. Comme Avengers Endgame le fut au cinéma. C'est pas un grand film, mais il fait carrément le taf qu'on lui demande.

Last Stop Tokyo - James Buckler (Black Swan): petite Loi de Murphy.
Alex (26 ans) fuit Londres et part pour Tokyo où il espère pouvoir recommencer sa vie. Il est donc enseignant en anglais et a un ami qu'il a rencontré lors de ses études de droit. Puis il rencontre Naoko et la vie qu'il souhaitait paisible prend un virage vers le pire. Après tout, la confiance n'est que de la trahison en attente, et Alex se rendra compte qu'atteindre le fond est illusoire. Il y a toujours une occasion pour que ça empire...
Pas super intéressé par l'histoire et le style est plutôt standard pour se démarquer d'un autre thriller. Pourtant, ça partait bien avec Tokyo mais on survole la ville et les spécificités japonaises. Ou en tout cas, j'ai rien appris de bien nouveau. Il y a quelques moments de tensions plutôt bien tournés mais vu le peu d'empathie que j'avais pour les personnages, c'était assez vain. La quatrième de couverture promet beaucoup plus que ce donne le livre. Au lieu d'une réelle descente aux enfers où le héros qui essaye à chaque fois de se relever s'en ramasse encore plus dans la tronche, où on sent bien les coups, on a la version superficielle.

Deux hommes sur un cheval: l'homosexualité masculine au moyen âge; Didier Godard (H&O Editions): c'est le bordel.
Pas de bibliographie donc sentiment de corpus utilisé assez réduit. Sentiment aussi d'un peu tout et son contraire entre acceptation de l'homosexualité masculine dans les mœurs mais combattu par les lois suivants les époques. Pourtant le livre est chapitré chronologiquement mais on a la forte impression de sauter les siècles un peu n'importe comment.
Les thèses de l'auteur se tiennent mais ce manque de bibliographie me pose vraiment problème. N'a-t-il retenu que ce qui allait dans son sens, c'est-à-dire que l'homosexualité masculine était extrêmement tolérée ? Est-il allé chercher plus loin ?
Surtout lorsqu'il raconte que la Reconquista espagnole mettant un terme à la domination musulmane dans la péninsule qui prend fin en 1492 signe le déclin de l'Espagne en passant allègrement sous silence le Siècle d'Or qui s'en suit, lorsque l'Espagne va conquérir l'Amérique du Sud... Donc s'il y a ce biais, il y en a peut-être d'autres...

45 TOURS ROCK : signé Hervé Bourhis, et paru chez Dargaud, j'ai du mal à considérer cet album comme une BD. Cela ressemble plutôt à des chroniques illustrées de 45 tours (+1) emblématiques (pour lui, évidemment), l'histoire autour du titre et/ou l'histoire autour du groupe ou du chanteur. 2 à 3 anecdotes s'ajoutent à chaque fois et ce sont celles-ci qui sont illustrées, par moment sous forme de strip.
Ce qui est rigolo, c'est que j'ai l'impression que Bourhis écrit comme dans Rock & Folk. En tout cas, c'est assez fun à lire, j'ai appris pas mal de choses et ça m'a donné envie d'aller écouter les titres que je ne connaissais pas.

Le Signal de Maxime Chattam. Une vraie purge, je n'ai pas réussi à aller au bout. On dirait du Stephen King en très, très petite forme. https://monsieurg.net/le-signal-chattam/