Comics du jour, bonjour

Lu Rags 1 et 2 :

Titre indé où l'on suit une ex-militaire dénudée en terrain zombie. Ou qui plutôt cherche des vêtements en se coltinant des survivants plus infréquentables les uns que les autres. Cela ne va absolument pas plus loin, ça ne raconte rien. Le parti pris de ne présenter que des personnages plus vulgaires, grossiers, sans morales et inhumains les uns que les autres rend l'expérience tout à fait malaisante. Certes, cela se veut c*****u, plein de testostérone, mais ça en fait tellement sans savoir quoi raconter que ça en devient hélas rapidement contre-productif, honteux et vain. Il ne reste alors pas grand chose à se mettre sous la dent, si ce n'est une partie graphique pas réellement mauvaise. Sinon, coquilles à foison sont au programme.

X of swords (le tout début): Hickman quitte un peu ses intrigues de nouvelle nation mutante pour faire un tour du côté d'outremonde et des conséquence du passé d'Apocalypse. J'ai plutôt apprécié ce que j'ai lu (surtout que c'était joli, notamment quand Pepe Larraz dessine) mais j'ai vraiment pas tout compris. Avoir fait l'impasse sur beaucoup de séries X récentes n'aide probablement pas mais je ne sais pas à quel point.

Spoiler:

Enfin bref, le contexte m'échappe un peu mais ça reste sympa à lire. Chaque personnage y va de sa petite quête opposé à un personnage de l'autre camp. En tous cas, c'est le schéma qui se dessine parce que pour l'instant, je n'ai vraiment vu que Wolverine mais son antagoniste était plutôt marrant et la quête assez courte pour ne pas ennuyer.
A voir pour la suite....

Lu Nextwave : 'Rendez-vous avec la H.A.I.N.E.' :

Aah, enfin. Enfin j'ai pu lire ce titre qui se traîne une bonne réputation. Vu les auteurs, ça donne envie. Alors, verdict ? Cette série est à la fois légère et lourde. Les intrigues de Warren Ellis sont très légères. Mais tout ça, c'est pour de la blague. Et son humour est un peu lourd, à tourner souvent autour du trash. Mais la blague marche, et est surtout méchante et irrévérencieuse. C'est clairement une parodie, une satire, qui ne s'en cache pas. Et ça le fait sans retenue, se foutant ouvertement de la gueule de Marvel. Et tout ça, chez Marvel ! Et ça passe, car tout cela est fort joliment dessiné par un Stuart Immonen en mode ligne claire et cartoony. De la grosse blague grasse et vaine, donc, un sympathique défouloir, mais dans un joli emballage.

Captain America Reborn; Brubaker/Hitch/Guice/Ross: moche.
Normalement, lorsque vous voyez Bryan Hitch comme dessinateur, vous êtes content. Mais pas là. C'est ce qu'il a produit de plus laid. Je ne sais pas si c'était pour se mettre au niveau de Butch Guice, mais c'est réussit dans le laid.
Côté scénario, ça se lit bien même si ce n'est pas spécialement original. En tout cas, je n'ai pas compris comment Cap revient ni comment Skull fait ce qu'il fait. Le plus amusant était les scènes avec Doom, les scènes les plus enthousiasmantes étaient celles dans le passé.

Doomsday.1; Byrne: des têtes qui parlent.
J'exagère quelque peu, mais c'est l'impression que m'a donné ce comic-book. Ce que j'aime chez Byrne, c'est le dessin et ici j'ai été un peu frustré. Très peu de paysages, très peu d'action mais beaucoup de gens qui se causent.
Byrne scénariste est correct mais ce n'est pas la raison pour laquelle il est reconnu et ça se voit assez ici. Des personnages certes caractérisés mais peu originaux et un script qui décide de s'attarder sur les éléments les moins intéressants de son histoire. Seul le passage à New York donne ce que les prémices promettaient (un univers pendant une apocalypse).
Même frustrant, le dessin reste de très bonne facture mais à moins d'être un fan inconditionnel de l'artiste, on peut faire l'impasse sur cette œuvre très mineure.

psychocouac a écrit:

X of swords (le tout début):

J'ai tellement pas envie...

Adventureman T.1 Un premier tome généreux qui balance une tonne d'infos au lecteur mais sans que cela nuise au plaisir de lecture. J'espère vraiment qu'on aura une suite. Les dessins de Dodson sont magnifiques. (https://monsieurg.net/adventureman/)

Maestro #3 J'aime toujours bien ce que fait Peter David avec son personnage. Cette origine story est pour l'instant une réussite.

Batman DKR : The Golden Child Il faudra que je le relise un coup pour mieux juger le scénario de Miller. Là comme ça, je le trouve un peu pompeux et verbeux mais je trouve que le fond est quand même intéressant et surprenant. Le Miller un peu facho des dernières années semble laisser place à un Miller qui retrouve la colère de ses débuts. Même si j'ai donc des doutes sur le scénario, c'est par contre un régal visuel avec Grampà qui déborde d'énergie. Comme l'histoire est assez courte, Urban a eu la bonne idée de mettre également la version N&B de l'histoire et ça permet d'encore mieux admirer le travail du bonhomme.

Batman : Death Metal tome 2 :

Un seul épisode de la mini série de Scott Snyder & Greg Capullo ici, mais l'histoire est développée grâce à cinq gros one-shots tie-in. Avec tout ça, ça avance quand même lentement, mais du coup on a tout. Si les deux derniers sont funs mais dispensables, les trois premiers sont riches et généreux. Il faut bien sûr arriver à adhérer un minimum à ce gros délire complexe imaginé par un Scott Snyder en roue libre. La partie graphique est enthousiasmante, ça c'est sûr, avec de bons artistes aux manettes. Si je peux avoir du mal avec les styles cartoon de Juan Gedeon et Riley Rossmo, j'ai fort apprécié les prestations de Francis Manapul, Eddy Barrows ou Greg Capullo.

Batman : Year Two :

Cela fait très longtemps que je souhaite lire ce récit. Urban m'a donc fait plaisir en le publiant. Bon, il vaut mieux ne pas le comparer au Year One de Miller & Mazzuccheli, récit culte, fondateur et adulte s'il en est. Ici, on a juste 4 petits épisodes de Detective Comics, dans une démarche plus classique et plus ancrée dans les années 80. Le scénario de Mike W. Barr n'est pas mauvais en soit, mais il pâtit du manque d'espace. Cela va donc à l'essentiel, que cela soit dans le déroulé du récit, la caractérisation des personnages, ou les dialogues qui tirent à la ligne. Et s'il y a incontestablement des éléments tirés par les cheveux très out of character, j'avoue que la lecture n'a pas du tout était déplaisante pour ma pomme. Oui c'est daté, mais j'ai bien aimé. Pareil pour les dessins, commencés par Alan Davis, et poursuivis par Todd McFarlane. Alors aux débuts de sa carrière, ce dernier s'en tire bien, multipliant les cases, créant des poses icôniques, et développant déjà son style reconnaisable entre mille. On poursuit avec le gros one-shot Full Circle, où Mike W. Barr & Alan Davis se retrouvent. Là, ils ont plus d'espace, et du coup ça passe mieux. Une séquelle là aussi plaisante, notamment grâce à un artiste toujours aussi classe dans son trait, qui nous gratifie en plus de chouettes chorégraphies. On finit par un récit plus récent, illustré par Jerry Bingham, pas honteux mais dispensable. En bref, ce n'est pas un incontournable, ça a des défauts. Mais aussi des qualités, et j'ai passé plutôt un bon moment de lecture - je ne regrette pas l'acquisition.

Chris Claremont Anniversary Special #1 :

Un one-shot anniversaire, sympathique à défaut d'être événementiel. Chris Claremont retrouve quelques personnages et passages qui ont marqué sa carrière, pour quatre segments de huit pages chacun dessinés par Bill Sienkiewicz, Sean Chen, Diego Olortegui et Brett Booth. C'est à la fois anecdotique et foisonnant, grâce à des dialogues à la fois nombreux, concis et justes. Il est vraiment dommage que Marvel se paye l'exclusivité de cette légende vivante pour ne rien lui donner à faire depuis pas mal d'années.

G.I. Joe: a real american hero! - Complete Silence :

Réédition parue l'été dernier du fameux épisode silencieux datant de 1984. Larry Hama crée une longue scène d'action charismatique narrée à la perfection, dont le trait précis et de caractère signé Steve Leialoha sied à la perfection. En l'état, un exercice de style réussi, une belle curiosité à défaut d'être un must have éternel. Il est complété par un ajout plus tardif, datant de 2008, que l'on doit à Jeremy Dale. Il s'agit en fait du même récit, mais conté avec des scènes annexes. Résultat : ça n'apporte finalement rien de plus, en plus du fait qu'on ne comprend pas grand chose là.

True Believers: X-Men - Havok #1 :
Soit X-Men #58 par Roy Thomas & Neal Adams. C'est parfois un peu lourd, mais le dessin brille par son expressivité (parfois même un peu trop).

True Believers: the Uncanny X-Men - Soulsword #1 :
Soit le #171 par Chris Claremont & Walter Simonson. Ici, Rogue/Malicia, en provenance du camp ennemi, intègre le groupe. Les relations entre les personnages et le côté soap opera sont toujours aussi plaisants, jouissifs à lire. Le dessinateur charme déjà par son style personnel.

True Believers: Marvel Comics Presents - Wolverine: Wild Child #1 :
On a ici deux récits, tirés de deux titres, datant de deux époques différentes. D'abord du Alpha Flight par John Byrne, verbeux mais sympa, au trait toujours aussi juste. Puis... on passe à autre chose ! Du Rob Liefeld des familles, en mode Rob Liefeld : du pur Rob Liefeld, donc, avec un scénario qui ne raconte rien, et un dessin plus que brouillon, à peine digne d'un croquis griffonné à la va-vite. Mais... c'est pour ça qu'on aime le détester, non ?

True Believers: the Uncanny X-Men - Greycrow #1 :
Soit le #211 par Claremont & John Romita Jr., aidé vers la fin par Bret Blevins. Les Marauders s'attaquent aux Morlocks, et on a un épisode d'action très généreux, où il se passe plein de choses, et où en plus c'est illustré de manière tout à fait efficace. De la qualité, donc, comme dans...

True Believers: the Uncanny X-Men - Mister Sinister #1 :
Soit le #221 par Claremont & Marc Silvestri. Avec encore les Marauders, et toujours les relations entre les personnages qui donnent le sel à la série.
Avec un enchaînement de péripéties sans temps morts, et de l'émotion pour ne rien gâcher. Intemporel, indémodable... après tout, ça reste du bon !

Lu Clark Kent : Superman 4 'La Vérité' :

Brian Michael Bendis continue tranquillement sur sa lancée, faisant la même chose. Ce qu'il propose est simple mais pas inintéressant. Si des éléments sont traités par-dessus la jambe, d'autres sont bien vus et développés. Tout cela est étiré, un peu vague, sans réel point d'accroche, ça se lit facilement mais bien, on ne passe pas un mauvais moment. La qualité du bouquin, c'est surtout sa partie graphique, une réussite de bout en bout. Après un épisode stand-alone aussi léger qu'émouvant par David Lafuente, on a du Kevin Maguire en mode ordi minimaliste. Et surtout le toujours excellentissime artiste Ivan Reis, dont le tait assuré et détaillé est d'une diable de beauté. C'est du travail d'orfèvre à chaque case, et en plus sa narration est sans cesse un régal. Du tout bon, un sans faute, rehaussé par un encrage concerné et une chouette colorisation. Quelques artistes invités de plus viennent illustrer des scénettes sympatoches mais inutiles.

Lu Batman : Joker War tome 1 :

Après les séries de Scott Snyder (tirée par les cheveux, sombre et gore, mais que j'avais bien appréciée, surtout grâce à Greg Capullo) et de Tom King (là par contre j'ai eu du mal à accrocher à ce concept de décompression éthérée), voici maintenant celle de James Tynion IV. Et là, je dis banco : je retrouve le Batman que j'aime tant ! L'auteur arrive à brasser parfaitement tout ce que l'on aime chez le personnage et son univers, jonglant astucieusement avec tous les protagonistes, des mystères accrocheurs et des péripéties prenantes. On est plongé dedans, il est bien difficile de décrocher du livre. Du tout bon à tous les niveaux, bravo, de cette qualité-là j'en veux encore et encore... Pour ne rien gâcher, le dessin est également un sans faute, en choisissant des artistes tous excellents, dont celui qui en couvre le plus est le génial Guillem March. Sa patte inspirée, sa narration maline sont un régal sans cesse renouvelé. En résumé, vous l'aurez bien compris, j'ai grave pris mon pied avec cet album. Gros coup de coeur assuré. Vivement la suite, tiens.

Lu Justice League Dark 3 'Guerre Magique' :

Suite de la série de James Tynion IV & Alvaro Martinez Bueno. Après un joli et tragique Annual illustré par Guillem March, mais indispensable à lire pour suivre la continuité de la série, on retrouve les auteurs pour un nouvel arc. Tynion IV maîtrise bien ses personnages et son sujet, insérant de l'horreur dans cet univers fantastique. C'est entraînant, et l'impeccable dessin fin et classe de Martinez Bueno contribue assurément dans la réussite de l'entreprise.

Lu Justice League : Doom War - Épilogue :

Un petit album ma foi bien sympathique. Après un épisode de la série Batman & Superman aussi léger que chouette signé Joshua Williamson & David Marquez, on a là la mini-série Year of the Villains: Hell Arisen. James Tynion IV développe tranquillement mais sûrement l'intrigue en cours posée par Scott Snyder. Et c'est illustré de façon simple mais solide par Steve Epting et Javier Fernandez. Un passage pas inintéressant entre deux étapes.

Lu Doomsday Clock :

DC Comics ne laisse pas le cultissime chef-d'oeuvre Watchmen de Alan Moore & Dave Gibbons tranquille. Flairant la poule aux oeufs d'or, Geoff Johns décide de fusionner les deux univers. L'apothéose est ce Doomsday Clock, blockbuster maousse costaud à même de raviver l'intérêt. Sur la forme, lui et son excellent dessinateur Gary Frank repompent tous les partis pris de l'oeuvre originale, la suivant comme un modèle, se fondant dans sa structure. Narration en gaufrier, plusieurs temporalités, discours méta, articles en fin d'épisodes, lettrage similaire, etc... C'est semblable, mais en même temps ça leur fournit de la place. Dire que la lecture n'est pas accrocheuse et prenante serait un mensonge. Il y a un travail monumental derrière, et ce de la part de chacun des deux auteurs dans leur domaine respectif. Johns ramène l'ambiance, la cadence, des personnages marquants pas vus depuis longtemps. C'est un régal, tout comme ses hommages sincères aux héros, au médium, à leur âge d'or. De même, le dessin de Frank, d'une régularité et d'une application détaillée parfaites, est également un effort remarquable que l'on ne peut que saluer. Et la colorisation de Brad Anderson ne gâche rien. En bref, si le procédé éditorial peut faire faire la grimace dans sa volonté mercantile de piétiner le respect, sa réalisation aux petits oignons, aux nombreuses thématiques diverses et variées, haute en nostalgie et en émotions, peut facilement emporter l'adhésion grâce à sa visible sincérité.

Merci pour tous ces avis, Duke !

Mais je t'en prie, Sergent. Un forum c'est fait pour partager sa passion. Et ce topic est là pour donner son avis sur nos lectures, donc acte.

Transformers/the Terminator :

Ce crossover robotique de S.-F. aussi improbable qu'excitant ne pouvait qu'attiser la curiosité. Et ça commence d'ailleurs fort bien. Les rapports de forces attendus sont inversés, tout en gardant tous les éléments et personnages. Si sur la fin ça rentre plus dans le moule enfantin de l'éternelle baston entre gentils et méchants robots, ça reste ma foi continuellement bien fun et efficace. Un scénario où ils s'y sont mis à trois, dessiné sans faute par Alex Mine.

Les Trésors de Marvel 1 : 1982 :

Mais que voilà une bonne initiative de la part de Panini Comics ! Un épais softcover à prix abordable qui renferme une sélection d'épisodes old school. Bon, eux, ça ne leur demande pas beaucoup de travail : ils recyclent ce qu'ils ont déjà sorti par ailleurs dans leur collection Marvel Classic. Mais pour qui cela intéresse, c'est une véritable aubaine. C'est généreux, il y a de quoi lire, et c'est toujours un plaisir que de ce replonger dans ces années.
Ce premier numéro commence par the Amazing Spider-Man #229 et #230 par Roger Stern & John Romita Jr., où notre Spidey va essayer par tous les moyens de stopper la marche destructrice du Fléau. Du classique à tous les niveaux, très verbeux mais riche, qui finalement ne démérite par à sa bonne réputation. Daredevil #181 est un épisode long et culte de Frank Miller, avec Bullseye et Elektra. C'est vraiment unique et fort, et le parti pris de la narration moderne n'a pas pris une ride. Une narration saccadée, brute, efficace en tous points, aux scènes aussi diverses que mémorables. Et les mises en pages et le dessin sont d'une originalité et d'une solidité à toute épreuve. The Uncanny X-Men #159 par Chris Claremont & Bill Sienkiewicz est aussi du classique, avec un scénariste inspiré et un artiste au style encore méconnaissable. Wolverine #1 réunit Claremont & Miller pour explorer la nature sauvage et le passé japonais de Logan, éléments ici inventés qui resteront longtemps, et que l'on retrouvera dans le deuxième film dédié au personnage. Fantastic Four #240 de John Byrne s'intéresse au sort des Inhumains, et in fine au déménagement de leur cité sur la Lune. Un choix bien vu, avec un scénario impliqué et des dessins toujours aussi classes. Et enfin on finit par un court récit de Daredevil tiré de Marvel Fanfare #1 par Roger McKenzie & Paul Smith. Un récit de Noël à la fois classique dans son déroulé et juste dans ses sentiments, une petite réussite joliement illustrée.

Marvel Zombies : 'Résurrection' :

Il s'agit là de la dernière mini-série en date. Un retour inattendu afin d'encore plus tirer sur la corde ? Eh bien finalement non : ce n'est pas une énième suite au titre à succès qui mêlait horreur, gros délire et humour. Ici, il s'agit en fait d'une réinterprétation, d'une nouvelle approche. Le scénariste Phillip Kennedy Johnson nous plonge dans un récit post-apocalyptique, où presque tous les personnages Marvel ont été transformés. On suit une poche de survivants, tentant tant bien que mal de rester en vie dans cet univers sombre, tout en essayant de garder une lueur d'espoir d'y mettre fin. Si ce n'est pas à quoi on s'attendait, et que la narration prend son temps, finalement on s'y attache. Le dessin est servi par Leonard Kirk, artiste au style discret mais efficace. Cela donne in fine un récit du genre What If...? ma foi pas mauvais et bien sympathique. Pas des plus mémorables mais ça se lit bien.

X-Force (Milligan/Allred) J'ai toujours été un gros fan de cette série mais ça faisait longtemps que je ne l'avais pas lue. Et bien des années après, j'adore toujours autant. Avant même les Sept de The boys, Milligan créée une équipe de mutants totalement dans son époque, à fond dans le star system et où l'image prime sur presque tout le reste. Le titre est en outre fondamentalement violent et n'hésite pas jouer les JRR martin avec son cast donc l'espèrance de vie moyenne est (je cite la série) de 6 épisodes. Le tout parait tellement alternatif qu'on est supris qu'il soit en fait totalement intégré à l'univers marvel et notamment celui des X avec des apparitions fréquentes du professeur éponyme.
Les personnages sont dans l'ensemble un régal. Si Myles et Phat ne prennent jamais vraiment d'ampleur, on se régale avec les problèmes et querelles de Guy, Tike, Spike et Edie. Sans oublier Doop, personnage mystérieux, inquiétant et drôle,  à mi chemin entre Kenny de South Park et la doom patrol.
Impossible de ne pas parler des dessins magnifiques d'Allred. La pureté de son trait et son côté old school/ligne claire contrastent totalement avec la violence de la série et ses sujets très actuels mais cela donne au final un ensemble aussi cohérent que magnifique. Le script est excellent mais la série n'atteindrait clairement pas ce niveau sans Allred. Il n'y a d'ailleurs que très peu d'épisodes où il n'officie pas mais quand ses remplaçants s'appellent Cooke ou Pope, on ne pleure pas non plus.
Un must have dans toutes les bibilothèques de comics à mon sens et une des meilleures séries Marvel de tous les temps.

Ps: j'ai entamé X-Statix dans la foulée et si je ferai un autre avis complémentaire à la fin de ma lecture, il est possible que certains éléments de la série soient déjà mentionnés ici.

Wonder Woman - Dead Earth Une petit merveille. Sous ses atours gores et violents, Daniel Warren Johnson explore à merveille le personnage de Wonder Woman en poussant sa résolution et ses principes dans leurs retranchements. Il a tout compris à ce qui fait de Diana un des personnages les plus intéressants du comics superhéroique. Graphiquement, il y a du Paul Pope chez ce monsieur qui a une énergie de dingue. J'ai vraiment eu un gros coup de coeur et je lui pardonne même la faute de goût avec Superman.


Deathstroke T.1 à 5 Je ne connais pas vraiment le personnage mais je trouve que Priest a réalisé une histoire vraiment intéressante en essayant d'humaniser le tueur. C'est un grand classique, mais je trouve qu'il l' a fait intelligemment sans jamais dénaturer son personnage. La narration un peu éclatée était parfois un peu difficile à suivre, mais au final tous les plots trouvent leur résolution. J'ai tout de même trouvé la fin un peu précipitée.

Lu Avengers 2 'Tour du Monde' :

Suite de la série actuelle écrite par Jason Aaron. Les intrigues restent classiques mais partent dans plusieurs directions. C'est à la fois verbeux et bourré d'action. Même si ça manque d'intérêt, ça se lit bien. Les dessins font passer le tout, qu'ils soient de David Marquez, Ed McGuinness ou Sara Pichelli.

Lu Avengers/Defenders : 'Tarot' :

Hé, mais ça se révèle bien sympathique, ce titre ! Ce récit sans prétention autre que de divertir est raconté de manière fluide. S'il n'est pas des plus ambitieux, il n'empêche qu'il est fort agréable. Et va même dans de sacrés délires dans sa seconde moitié. Alan Davis est à la barre du scénario de ce titre à la fois gentiment anodin et très fun, tandis que c'est illustré (numériquement) avec fougue, dynamisme et sans faute par le chouchou Français Paul Renaud.

Maestro #4 Ca y est, cette vieille crevure de Maestro est bien présente. Un épisode très bien construit par David qui sait surprendre son lecteur.

Lu Ultimates² : 'Urgentistes Cosmiques' :

Al Ewing se la joue Jonathan Hickman, tout comme dans la mouture précédente. On prend les mêmes et on recommence. Travel Foreman remplace Kenneth Rocafort, on n'y gagne bien sûr pas au change, son style étant très aléatoire, mais finalement on s'y fait, alors ça passe. Si ces gros délires cosmiques avec des personnages obscurs peuvent sembler quelque peu hermétiques, que cela soit dans les dialogues ou dans l'action, en fait, ça se lit bien, on y prend du plaisir. Une proposition unique, bizarre mais forte, certes avec une partie graphique par spécialement engageante de prime abord ici, mais dont la lecture n'est pas désagréable, loin de là. Bien vu, à essayer.

Lu Black Widow : 'Plus de Secrets' :

Il s'agit-là de l'intégralité de la série de Samnee & Waid d'il y a 4 ou 5 ans. Le scénario est prétexte, les dialogues sont minimaux. Ce qui compte, c'est l'espérience de pure narration d'action, servi par un artiste au style graphique maîtrisé. Un pur Chris Samnee show ici, donc, et c'est un vrai régal !

Duke_Oliver a écrit:

Lu Ultimates² : 'Urgentistes Cosmiques' :

Al Ewing se la joue Jonathan Hickman, tout comme dans la mouture précédente. On prend les mêmes et on recommence. Travel Foreman remplace Kenneth Rocafort, on n'y gagne bien sûr pas au change, son style étant très aléatoire, mais finalement on s'y fait, alors ça passe. Si ces gros délires cosmiques avec des personnages obscurs peuvent sembler quelque peu hermétiques, que cela soit dans les dialogues ou dans l'action, en fait, ça se lit bien, on y prend du plaisir. Une proposition unique, bizarre mais forte, certes avec une partie graphique par spécialement engageante de prime abord ici, mais dont la lecture n'est pas désagréable, loin de là. Bien vu, à essayer.

Cette série ne m'a jamais tenté. Je vais peut être lui donner sa chance suite à ton avis.

Kent State Sacré tour de force de Backderf. Avec méthode et précision, il nous amène inéluctablement vers le pire. Et quand la fusillade démarre, c'est le coeur qui se serre. Vraiment impressionné.

X of Sword (suite et fin) : C'était pas horrible mais c'était pas fameux non plus. Déjà, même si j'accepte ma part de responsabilité là dedans, je n'ai pas vraiment compris comment on en était arrivé là.

Spoiler:

Enfin bref, j'étais peut-être pas très concentré quand j'ai lu ces épisodes mais il y a quand même beaucoup de trucs qui m'échappent.
Ensuite, à part quelques exceptions, les personnages ne m'ont jamais intéressé assez pour que leur combat me happe et je m'en suis assez vite lassé.
Il y a quelques bonnes scènes mais dans l'ensemble c'est tout de même très vite oubliable. Dommage.