Vous avez vu quoi au cinéma

Rawhide Kid a écrit:

Joker: moi, j'aime pas Joaquin Phoenix.
Il fait partie de ces acteurs dont je n'arrive pas à oublier qu'ils sont en train de jouer dans un film (comme Tom Hanks). Donc là, on a Joaquin Phoenix qui joue les origines du Joker. Non mais les origines du Joker, comme si ça avait un quelconque intérêt ! Oui, oui, j'ai lu The Killing Joke et j'ai trouvé ça très bien parce que ça racontait aussi autre chose et que Bolland y est incroyable.
Rien ne m'a intéressé dans ce Joker victimisé comme disent les jeunes de 2019. C'est un pauvre type psychologiquement malade qui fini par faire ce qu'il fait parce que les gens sont pas gentils avec lui, ou pas gentils tout court ? Il naît de Gotham qui est une ville qui a déjà sombré et où Thomas Wayne est un sombre connard et qui mérite bien sa balle dans le corps.
Je ne vois même pas ce qui a paru "artistique" au jury de la Mostra de Venise: Phoenix et De Niro dans un film de super-méchant sans super-méchant ni super-héros ? Parce que franchement, Batman Returns de Tim Burton a plus de direction artistique et de performances d'acteurs que ce Joker fadasse.
C'est dommage car je suis plutôt pour que les films DC essayent plein de genre différents et ne se sentent pas obligés d'être liés les uns aux autres.
Dans le côté "réel/fantasme/folie", je vous recommande plutôt de (re)voir The Voices de Marjane Satrapi, qui en plus a Ryan Reynolds en personnage principal

Ah oui the Voices est excellent. Comme toi j'ai pas aimé et je trouve que ce film ne mérite pas autant de battage, comme si les critiques de cinéma n'allait plus voir de films en dehors de ceux de super-héros.

Star Wars IX : J’ai plutôt aimé. Pour un avis détaillé et sans spoiler https://monsieurg.net/star-wars-ix-lascension-des-skywalker/

Gendar a écrit:

Star Wars IX : J’ai plutôt aimé.

Pour ma part, je suis mitigé.

J'ai trouvé la 1ère partie très bien mais la seconde partie est complètement ratée. Trop de facilités scénaristiques pour arriver à boucler une trilogie dans le temps imparti. Plusieurs scènes semblent être des copié/collé de la série Alias du même JJ Abrams.

Star Wars IX: même si la Force joue bien avec les héros suivant le moment où le film doit accélérer ou ralentir, même si Rey doit escalader des parois impossibles alors qu'elle est super balèze en Force, j'ai vraiment aimé le film. Pas de temps mort, une construction logique. A mon goût, c'est le meilleur des 7,8,9.

Vu aussi: Star Wars IX.

Je suis très bon public.
Donc, oui, malgré les incohérences, les facilités scénaristiques, les redites pour faire lourdement plaisir aux spectateurs…
Hé bien j'ai passé un bon moment.
Cela aurait assurément pu être meilleur.
Mais pour ça, il aurait fallu s'y prendre dès le 7e opus.
Et il aurait fallu travailler de concert pour que le 8e opus soit cohérent avec le tout.
Si bien que, finalement, on s'en tire pas mal avec ce final.
Les séries TV, comics et autres romans et jeux vidéos vont pouvoir s'amuser à combler les brèches entre les films et ainsi faire plaisir aux fans qui veulent tout avoir.
Voyons maintenant vers quoi Disney projette d'aller pour les prochains films, l'après saga Skywalker.
Il y a de quoi faire. Et cela pourrait même être meilleur et plus ambitieux, tiens.

Star Wars : Épisode IX - L'Ascension de Skywalker :

Ben ouais, comme tout le monde. Passage obligé, quoi. Pour moi qui ne suis pas un fan inconditionnel de la saga. J'avais trouvé l'épisode 7 quelconque, il n'avait rien bougé en moi. J'avais trouvé l'épisode 8 bienvenu dans son parti pris d'aller à contre-courant de ce qu'attendent les fans. Je suis allé voir ce dernier épisode en ne m'attendant à rien, sauf à gentiment m'ennuyer comme d'habitude. Et bien que nenni : j'ai franchement bien accroché ! Je dirais même que c'est à mon sens le meilleur de cette dernière trilogie. Pourtant, il y a de grosses facilités scénaristiques, et les personnages sont toujours aussi creux. Mais le métrage déploie une telle énergie qu'il ne peut être que grisant. Le film fonce à fond la caisse pendant ses deux heures et demi de temps. Il n'y a quasiment pas de temps mort, c'est généreux au possible. Ce qui fait passer ça, c'est la construction du montage et la mise en scène particulièrement enlevée. J.J. Abrams sait que ça doit bouger sans cesse pour ne pas que la torpeur s'invite chez son public. Alors sa réalisation est continuellement dynamique, dans de grands mouvements fluides. Et ce qu'il nous offre à voir est un magnifique spectacle pour la rétine : des décors époustouflants, des marionnettes pratiques comme à l'époque qui gardent leur charme et leur humanité éternels, des effets spéciaux flamboyants et colorés... Oui, l'accumulation d'idées fonctionne, les scènes mémorables s'accumulent.

Underwater :

Bon, je vois que, comme moi, aucun forumeur n'est allé au cinéma durant le premier mois de cette nouvelle année... Perso, j'ai commencé hier soir avec celui-là : sorti en France il y a un mois, le ciné de ma ville l'a programmé une semaine, et vu que la bande-annonce m'avait grave tapé dans l'oeil, je n'ai pas hésité à aller le voir ! Réalisé par William Eubank, ce petit blockbuster estampillé Fox me faisait envie. Intégralement situé sous l'eau, avec un côté science-fictionnel donné par les équipements utilisés, on suit un petit groupe de survivants devant quitter une station de forage en perdition en hautes profondeurs. Catastrophe, claustrophobie, peur de l'eau, peur du noir... Le trouillomètre est mis à rude épreuve pour les protagonistes. Surtout qu'ils vont être confrontés à de mystérieuses créatures. Qui vont se révéler un peu plus au fil du métrage... et gagner en taille ! Bref, un scénario de genre aussi simple qu'efficace. Il est loin d'être exempt de clichés, dans la caractérisation de certains personnages, certains dialogues, certains passages obligés. Et il est vrai que la courte durée du film, sans doute conséquence de décisions marketing du studio, est marquée par des coupures abruptes. Mais, d'un autre côté, le fait que l'action soit ramassée et directe, va en adéquation avec celui de ne pas donner ni de définition claire ni d'explication à la présence de ces créatures. Des créatures dont la révélation se fait lentement, au fur et à mesure... jusqu'à un climax à la vision dantesque, aussi rare que mémorable. Et visuellement le film en jette, entre une mise en scène immersive et une imagerie solide. Le casting fort sympathique finit d'emporter l'adhésion. Cet espèce d'Alien sous l'eau aurait gagné a être plus développé, mais en tant que proposition genresque mesurée, c'est malgré sa simplicité une sacrée bonne surprise, haute en émotions, en peurs et en visions marquantes.

Je n'ai vu que quelques images et les allusions à Alien ont l'air d'être nombreuses.

D'ailleurs, il me semble que dans les années 80-90, on avait déjà eu ce style de film avec créatures aquatiques malfaisantes. Je ne me souviens plus du titre par contre ...

1917 :

Il était impossible que je n'aille pas le voir, celui-là. La bande-annonce promettait une proposition unique, une expérience cinématographique marquante. C'est en effet le cas, grâce à ce parti pris technique d'une complexité folle qu'est un film en un seul (faux) plan séquence. Le résultat est encore plus époustouflant que prévu, car on suit au plus près pendant deux heures le parcours d'un personnage. L'immersion n'a jamais été aussi palpable, grâce à une captation large et ample qui nous donne à voir les décors et paysages ravagés, parfaitement reconstitués jusqu'au moindre détail. La tension est à son comble en permanence, dû au fait que l'action se déroule en (pseudo) temps réel. Bien sûr, pour tenir en haleine, on a une musique stridente, et à peu près tous les passages obligés du genre sont traversés. Mais il est remarquable de constater que la prouesse technique n'enlève en rien la puissance émotionnelle, bien au contraire. La guerre est la chose la plus affreuse, c'est ce que décrit ce grand film, à absolument aller voir dans une salle de cinéma. L'horreur humaine captée par des images superbes, pour un voyage en immersion qui reste en mémoire.

Les enfants du temps Makoto Shinkai revient après le carton de Your Name. C'est très joli mais ça rappelle beaucoup trop Your Name justement, mais en moins bien. https://monsieurg.net/les-enfants-du-temps/

The Gentlemen :

On le sait, Guy Ritchie est capable du meilleur comme du pire. On aime ou on n'aime pas. Avec son dernier film, il revient ce vers quoi il est connu. Il le fait avec une ambition plutôt modeste, à la cool. Sa mis en scène est belle, solide, mais il se freine sur les plans techniques tape-à-l'oeil. Le scénario est surtout un prétexte à s'amuser : avec une ribambelle de personnages, avec la structure, avec le spectateur... Les protagonistes passent leur temps à parler, à s'écouter parler, c'est truculent, un régal. Ces gangsters immoraux qui se tiennent avec classe, style et élégance sont interprétés par un joli petit casting à contre-emploi. Tout cela n'est pas tout le temps réaliste, l'humour second degré est présent en permanence. On ne s'ennuie jamais, les bonnes scènes mémorables s'enchaînent. Un pur divertissement, certes un peu vide dans le fond et qui veut se montrer malin dans la forme, mais qui plaît par sa taille, le soin apporté, et le plaisir procuré. Ouais, on passe un bon moment, c'était bien sympa.

Bad Boys 3 For Life :

Pas taper, pas taper, oui je sais, c'est la honte d'aller voir ça... !!! Bon, de temps en temps, vu que je suis un peu maso, je me fais un film d'action qui ne s'annonce pas sensass', mais c'est juste pour me vider le cerveau le temps d'une séance de cinéma. Ce qui est chose faite avec ce film-ci. Le scénario n'est ni bon ni mauvais, classique en tous points, pas forcément très bien raconté. L'humour lourdaud tombe le plus souvent à plat. Les envolées émotionnelles ne marchent pas vraiment. C'est un petit blockbuster pas des plus ambitieux, tardif, qui s'attarde sur nos vieux Bad Boys devenus bad papys. La mise en scène, bien que répétitive à la longue, à tout de même une certaine classe, entre une colorimétrie qui flatte la rétine et de jolis plans. Le métrage ne se décide à vraiment démarrer que vers la moitié, pour bien s'énerver comme il faut vers la fin. Comme attendu, un produit mineur aussitôt vu aussitôt oublié, pas mal fait mais avec une petite flemme ambiante. Pour passer le temps, mais en soi bien inutile.

Le Cas Richard Jewell :

(Tiens, il n'y a que moi qui vais au cinéma, en ce moment ?) Le nouveau film du prolifique papy Clint Eastwood réalisateur. C'est inspiré d'une histoire vraie, celle d'un attentat lors des Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996, où le principal suspect harcelé par le FBI et les médias a été celui qui a découvert le sac explosif. Comme toujours avec Eastwood, le film se trouve être d'une solidité classique à toute épreuve. Le scénario est construit de façon toujours efficace, la mise en scène est simple et claire, le casting est impliqué et juste (Paul Walter Hauser, Sam Rockwell, Kathy Bates, Olivia Wilde, Jon Hamm). Les Américains sont décidément très forts pour nous pondre ce genre de métrages procéduraux et engagés, où l'on ne s'ennuie jamais et enquillant de bonnes scènes de cinéma. Vive Eastwood.

Invisible Man :

Après le confinement soudain et forcé, nos cinémas ont enfin rouvert ! Et les distributeurs ont la bonne idée de proposer dans un premier temps leurs titres sortis juste avant que ça ferme. Une aubaine pour moi, qui peux donc aller voir ceux qui m'intéressaient alors. C'est le cas avec celui-ci.
Les bandes-annonces avançaient une approche très pertinente et moderne de la célèbre et vieille icône du fantastique. J'avais donc hâte de découvrir le projet. Encore plus depuis que j'ai vu le précédent métrage du scénariste/réalisateur Leigh Whannell, qui m'a mis une belle claque. On retrouve d'ailleurs ici toutes ces qualités. Le script est à la fois économe et terriblement efficace. L'approche du genre est réussie, tout comme la réflexion. Et quelques retournements de situations énormes et puissants viennent vous secouer violemment. La mise en scène est lente et précise, sans gras, s'énervant quand il le faut. On passe deux heures de tension continue, servies par un auteur aussi malin que généreux. Alors certes on peut noter des coacs dans le rouage qui se voudrait et devrait irréprochable, mais je trouve que ça n'enlève en rien à la qualité de ce film.

Duke_Oliver a écrit:

Et les distributeurs ont la bonne idée de proposer dans un premier temps leurs titres sortis juste avant que ça ferme.

C'est pas une "bonne idée", c'est surtout qu'ils n'avaient pas trop le choix entre le fait que les films sortis juste avant le confinement auraient fait un bide énorme et que beaucoup de sorties de film ont été repoussées étant donné que la date de réouverture des cinés n'était pas connue suffisamment à l'avance.

tu rajoutes aussi le fait que les cinémas sont toujours fermés aux us et que la vague de virus ne faiblit pas la-bas vu comment il gère le truc comme des couillons.

Dark Waters :

Là aussi, il s'agit d'un film qui me faisait de l'œil, avant que les cinémas soient contraints de fermer précipitamment. J'en profite, car je vois que les prochaines semaines ce ne seront que des comédies françaises pour gosses dont je - et sûrement pas que moi - me fous complètement.
Film américain de Todd Haynes porté par Mark Ruffalo, un thriller judiciaire à consonance écologique et sanitaire, adapté d'un fait réel. Comme très souvent avec les projets indés de ce genre nous venant d'outre-Atlantique, c'est vraiment très bien construit. Il y a beaucoup de choses, c'est haut en informations et en émotions, le rythme prend son temps tout en n'étant jamais ennuyeux. La miss en scène naturaliste, la photo très lugubre et les véracités affichées dans le métrage poussent à avoir une réflexion, et sont loin de mettre la banane. Mais ces trop rares initiatives ne font jamais de mal et sont indispensables pour ne pas oublier, pour nous forger notre responsabilité de citoyen. Bien qu'américaine, cette affaire résonne en chacun.

Tout Simplement Noir :

Décidément, il n'y a que moi qui vais au cinéma, par ici... Bon, il est vrai qu'il faut reconnaître que la programmation post-confinement n'est pour l'instant guère excitante ! Alors il faut chercher, il faut se sentir accroché par une bande-annonce, en espérant que le résultat vaille le coup.
Tout Simplement Noir est une proposition du guère connu gentil trublion Jean-Pascal Zadi. Il se met en scène dans ce faux documentaire, qui brasse tout un tas de sujets sous cette revendication engagée. Conscient et éclairé, son traitement fait mouche car il passe tout ça sous le prisme naturaliste et surtout... humoristique ! Car s'il parle de lui, il le fait surtout avec autodérision, et ce à chaque instant. Autodérision de sa personne, de ses idées, de son projet. Autodérision aussi et encore plus chez toutes les nombreuses personnalités qu'il rencontre. Et c'est un concentré de drôlerie, on rit aux éclats très souvent, d'un humour fin et non lourd. Le parti pris est vraiment bien dosé. Autant dans le fond (réfléchi) que dans la forme (intimiste). Alors certes ce n'est pas là une grande expérience cinématographique, mais à son niveau la maîtrise de la complexité du discours est suffisamment habile pour être célébrée.

Duke_Oliver a écrit:

Décidément, il n'y a que moi qui vais au cinéma, par ici...

Si moi, j'ai été voir Eté 85, mon premier ciné post-confinement. C'était très bien. Voilà.

Duke_Oliver a écrit:

Tout Simplement Noir :

Décidément, il n'y a que moi qui vais au cinéma, par ici... Bon, il est vrai qu'il faut reconnaître que la programmation post-confinement n'est pour l'instant guère excitante ! Alors il faut chercher, il faut se sentir accroché par une bande-annonce, en espérant que le résultat vaille le coup.
Tout Simplement Noir est une proposition du guère connu gentil trublion Jean-Pascal Zadi. Il se met en scène dans ce faux documentaire, qui brasse tout un tas de sujets sous cette revendication engagée. Conscient et éclairé, son traitement fait mouche car il passe tout ça sous le prisme naturaliste et surtout... humoristique ! Car s'il parle de lui, il le fait surtout avec autodérision, et ce à chaque instant. Autodérision de sa personne, de ses idées, de son projet. Autodérision aussi et encore plus chez toutes les nombreuses personnalités qu'il rencontre. Et c'est un concentré de drôlerie, on rit aux éclats très souvent, d'un humour fin et non lourd. Le parti pris est vraiment bien dosé. Autant dans le fond (réfléchi) que dans la forme (intimiste). Alors certes ce n'est pas là une grande expérience cinématographique, mais à son niveau la maîtrise de la complexité du discours est suffisamment habile pour être célébrée.

J'avais déjà très envie de le voir et maintenant encore plus!

Duke_Oliver a écrit:

Tout Simplement Noir :

Décidément, il n'y a que moi qui vais au cinéma, par ici... Bon, il est vrai qu'il faut reconnaître que la programmation post-confinement n'est pour l'instant guère excitante ! Alors il faut chercher, il faut se sentir accroché par une bande-annonce, en espérant que le résultat vaille le coup.
Tout Simplement Noir est une proposition du guère connu gentil trublion Jean-Pascal Zadi. Il se met en scène dans ce faux documentaire, qui brasse tout un tas de sujets sous cette revendication engagée. Conscient et éclairé, son traitement fait mouche car il passe tout ça sous le prisme naturaliste et surtout... humoristique ! Car s'il parle de lui, il le fait surtout avec autodérision, et ce à chaque instant. Autodérision de sa personne, de ses idées, de son projet. Autodérision aussi et encore plus chez toutes les nombreuses personnalités qu'il rencontre. Et c'est un concentré de drôlerie, on rit aux éclats très souvent, d'un humour fin et non lourd. Le parti pris est vraiment bien dosé. Autant dans le fond (réfléchi) que dans la forme (intimiste). Alors certes ce n'est pas là une grande expérience cinématographique, mais à son niveau la maîtrise de la complexité du discours est suffisamment habile pour être célébrée.

Disons que les gardes ... ça coûte cher !

PAs de ciné pour moi en ce moment, je vois déjà trop de gens dans mes journée, je préfère en voir moins lors de mes loisirs.

J'ai enfin trouvé une bonne raison d'aller au cinéma:

Akira 4K Première fois que je vois le film sur grand écran et ressenti toute la puissance de l'oeuvre. Bien sûr, j'avais déjà pris une grosse claque quand je l'avais découvert lors de son passage sur canal. Puis je l'ai revu régulièrement avec plaisir avec mon edition DVD. Mais là, sur grand écran, ça prend une toute autre dimension. Le travail de restauration est bluffant.

TENET :

C'est grave, docteur, si je suis loooiiiiiin d'avoir tout capté ???
Comme vous le savez, Tenet est le nouveau film événement de Christopher Nolan. Il traite du temps. De voyage dans le temps ? Plutôt d'inversion du temps ! Oui, déjà, là, ça fait mal au crâne... Eh bien munissez vous de caféine et d'aspirine pour arriver à tout piger pendant les 2h30 du métrage. Car le concept en soit est déjà difficile à appréhender, mais alors tout dans le film suit cette logique, alors tout devient très compliqué. Pourtant, ça se suit plutôt agréablement, hein. Il y a de sacrées scènes. Le casting est charismatique, et la relation entre les personnages est intéressante. La musique à rythme qui martèle les oreilles fait toujours un grand effet. Mais même si en soit il est assez lent, les informations délivrées par le film vont plus vite que la compréhension du spectateur. Ainsi, les personnages ont des coudées d'avance sur nous, et l'on ne peut alors que se retrouver perdu. Car rapidement, ce sont tous les éléments du film qui ont une temporalité inversée : le cerveau n'est pas assez préparé à cette notion pour pouvoir tout comprendre et recoller les morceaux. Donc plusieurs visionnages ultérieurs s'imposent. Et cela ne marchera que si au final tout cet ensemble est un sans faute, que tout se goupille, que l'on a toutes les réponses aux questions. Ce qui n'est pas une certitude. Si le concept est d'une ambitieuse complexité, Nolan est peut-être allé trop loin dans son délire. Cela rend son projet hermétique et frustrant.

The New Mutants : Vu dimanche soir.

Le côté spin-off des X-Men est plutôt bien géré et c'est même un élément important de l'intrigue au final.

On sent bien que c'est censé être le début d'un trilogie avec le "grand méchant" qui aurait dû être dévoilé dans la suite.

C'est pas un grand film mais c'est pas non plus la catastrophe que certains pseudo-critiques youtubers nous ont annoncé.

Par contre, si on met de côté le budget effets spéciaux, l'intrigue est plus proche d'un pilote de série télé que celle d'un blockbuster. Le scénario met plus l'accent sur les relations entre les personnages que sur des grosses scènes d'action non stop. De ce côté là, on est plus proche de l'esprit des comics que ce qui a été fait au cinéma avec les X-Men.