Vous avez vu quoi au cinéma

Céd a écrit:

[Le Hobbit #3: la Bataille des Cinq Armées.

L'avantage du roman de Tolkien, c'est qu'il ne décrit pas la bataille. Le réalisateur peut donc faire ce qu'il veut et il ne s'en prive pas, ce qui est parfois too much.

Donc ça confirme mon opinion que Peter Jackson aurait dû faire seulement 2 films et pas une trilogie.

Déjà, rien que le début avant l'arrivée du titre de l'épisode, ça aurait largement pu être inclus à la fin de l'épisode 2.

Là, ça fait vraiment le cliffhanger forcé à la fin de "la désolation de Smaug" pour que les gens aient envie de venir voir le 3ème.

Jean miX.L. a écrit:

Donc ça confirme mon opinion que Peter Jackson aurait dû faire seulement 2 films et pas une trilogie.

Selon un de mes amis bien plus au courant que moi et fan de Tolkien, c'est même ce qui était prévu initialement.
Mais argent facile et cette manie de tout mettre en trilogie à Hollywood...

Jean miX.L. a écrit:

Déjà, rien que le début avant l'arrivée du titre de l'épisode, ça aurait largement pu être inclus à la fin de l'épisode 2.
Là, ça fait vraiment le cliffhanger forcé à la fin de "la désolation de Smaug" pour que les gens aient envie de venir voir le 3ème.

Alors ça, on est bien d'accord, c'est un découpage franchement foireux.
Il y aurait certainement eu moyen de faire autrement tout en donnant envie de regarder la suite (quitte à faire une trilogie, j'entends).

Night Call :

Traduction française du film Nightcrawler (sic!). Rien à voir avec Diablo des X-Men, cependant. Il s'agit de la première réalisation du scénariste Dan Gilroy, sur les chasseurs d'images aux Etats-Unis, vendant leurs images chocs aux chaînes locales. A Los Angeles, un solitaire dérangé va se prendre de passion pour l'exercice et aller bien au-delà, en adéquation avec son caractère manipulateur niant l'humanité. Le personnage principal ainsi campé par un Jake Gyllenhaal amaigri n'est absolument pas un héros, mais un être abject qui se sert du système pour commettre les plus coups les plus bas - et montant crescendo jusqu'à un final inéluctable. Il est le sel de ce métrage au sujet intéressant mais arrivant bien trop tard compte tenu de depuis le temps que ce phénomène existe.

Invincible :

Là non plus, rien à voir avec les comics, il s'agit de Unboken, sorti mercredi en France. Réalisé par l'actrice Angelina Jolie, ce biopic/blockbuster retrace le calvaire de l'Italo-Américain Louis Zamperini (interprété par l'Anglais Jack O'connell) pendant la Seconde Guerre Mondiale. Athlète olympique, bombardier, survivant d'un naufrage dérivant sur l'océan pendant un mois et demi, prisonnier des camps japonais martyrisé... Grâce à une mise en scène à la fois sobre et forte et un jeu détaillé et juste, ce film grand public se suit bien. Mais le calvaire se révèle tout de même un peu trop long sur la fin. Dommage aussi que le reste de la vie de Louie ne soit évoqué qu'à travers quelques phrases en conclusion.

La Rançon de la Gloire :

Le nouveau film de Xavier Beauvois, avec Benoït Poelvoorde et Roschdy Zem. Suisse, 1977. Un père sans le sous et son ami sorti de prison vont déterrer la dépouille de Charlie Chaplin qui vient de décéder pour demander une rançon, le premier ayant besoin d'argent pour payer les frais hospitaliers de sa femme. L'approche tragi-comique aurait dû faire toute la saveur du projet. Le jeu naturaliste des scènes fait même son petit effet. Mais tout le film est bien trop long et trop lent, pour illustrer ce pitch très simple. Ca se traîne avec des tas de choses inutiles. L'ennui l'emporte alors. Bien dommage.

Whiplash Sympa mais j'ai finalement trouvé ça assez cliché et pas vraiment original (si ce n'est le contexte de la musique jazz). Reste que le tout est bien fait et qu'on rentre donc bien dans le film. En plus, il y a Vernon Schillinger/JJ Jameson.

Whiplash :

Même avis que psychocouac. Les joutes verbales sont enlevées, la prestation des deux rôles principaux est savoureuse, que cela soit le martyre de Miles Teller, prêt à tout, ou surtout l'outrance de J.K. Simmons, manipulateur psychologique de la pire espèce. Mais le propos, aussi fort que simple, rentre dans une routine ronronnante. Ce qui n'empêche pourtant jamais le film d'être toujours un minimum prenant. Mais ça ne donne pas vraiment envie de se mettre à la musique, tout en poussant à l'admiration de ceux qui la pratiquent.

Wild : Si vous avez aimé Into the wild, ce film est pour vous, sublime, encore un succès pour Vallé avec je pense un oscar pour Reese, le jean-marc va faire un doublé et va être mis comme réal qui fournit les oscars pour ces acteurs si ça continue.

Duke_Oliver a écrit:

Whiplash :

Même avis que psychocouac. Les joutes verbales sont enlevées, la prestation des deux rôles principaux est savoureuse, que cela soit le martyre de Miles Teller, prêt à tout, ou surtout l'outrance de J.K. Simmons, manipulateur psychologique de la pire espèce. Mais le propos, aussi fort que simple, rentre dans une routine ronronnante. Ce qui n'empêche pourtant jamais le film d'être toujours un minimum prenant. Mais ça ne donne pas vraiment envie de se mettre à la musique, tout en poussant à l'admiration de ceux qui la pratiquent.

Intéressant vos deux avis car la blogosphère ciné (en tout cas, celle que je suis sur Twitter) hurle au chef d'oeuvre pour ce film. Du coup, vos avis m'aident à diminuer mon impatience (le film ne sort qu'en février ici).

The Imitation Game: Excellent film de bout en bout aussi bien dans sa construction que dans le jeu des acteurs. Mon pere et moi meme avons passe un bon moment. Je recommande.

Into The Woods: Mon pere voulait le voir, j'y suis aller pour l'accompagner. On ne savait pas que ce serait une comedie musicale. Mon pere a passe le temps en dormant (surtout qu'on est alle a la seance de 22h) car ca lui ecorchait les oreilles (il a deja du mal a comprendre la vo quand ils ne font que parler des fois alors quand ils chantent...) tandis que moi, j'ai plutot bien aime. Un film sympathique, ca se laisse regarder, mais je ne pense pas que ca laissera un souvenir imperissable.

Gendar a écrit:

Duke_Oliver a écrit:

Whiplash :

Même avis que psychocouac. Les joutes verbales sont enlevées, la prestation des deux rôles principaux est savoureuse, que cela soit le martyre de Miles Teller, prêt à tout, ou surtout l'outrance de J.K. Simmons, manipulateur psychologique de la pire espèce. Mais le propos, aussi fort que simple, rentre dans une routine ronronnante. Ce qui n'empêche pourtant jamais le film d'être toujours un minimum prenant. Mais ça ne donne pas vraiment envie de se mettre à la musique, tout en poussant à l'admiration de ceux qui la pratiquent.

Intéressant vos deux avis car la blogosphère ciné (en tout cas, celle que je suis sur Twitter) hurle au chef d'oeuvre pour ce film. Du coup, vos avis m'aident à diminuer mon impatience (le film ne sort qu'en février ici).

Oui, la presse aussi semble quasi unanime. C'est un bon film mais je suis loin de crier au chef d'oeuvre. Ma femme a plus apprécié que moi par contre.

The imitation game Le film n'a pas vraiment de fautes de goût, les acteurs sont impeccables (Cumberbatch en tête), le scénario est bien ficelé, la musique de Desplat est jolie mais pas marquante. Un peu à l'image du film qui n'a pas ce petit supplément d'âme, de personnalité qui lui permettrait d'atteindre le niveau supérieur.

Classique, peut-être trop classique, mais jamais ennuyeux.

Vu: Taken #3.

Oui, je sais, je sais...
J'y suis allé avec un copain qui est fan de ce genre de films.
Bon, bah que dire...
Un film d'action, quoi.
Pas franchement finaud, avec son lot d'invraisemblances classiques (des voitures très solides quand il faut, beaucoup moins quand elles prennent feu; des personnages qui sèchent très rapidement), les rebondissements attendus, etc.
Il y a moyen de faire mieux sur la même trame.
Le scénario ne semble jamais vraiment savoir à quoi il doit donner de l'importance.
Quelques passages sont assez réussis.
Mais dans l'ensemble, ce n'est pas bon.

Le Temps des Aveux :

L'histoire vraie du Français François Bizot, détenu en captivité par les Khmers Rouges au Cambodge dans les années 70. Pour éviter de lasser sur une heure et demi, le film le traite sur sa première moitié, la seconde couvrant la suite. Adaptation très sage et grand public de Régis Wargnier. Si ça manque d'audace, le film se laisse voir agréablement, et certains passages arrivent à être bien poignants. Raphaël Personnaz tire son épingle du jeu.

Exodus : Pas de grand changement avec l'original de charlton Eston, toujours aussi lent et ennuyeux, du tout petit Ridley, vraiment très petit.

charlie Mordecaï : Surjoué, pas drôle inintéressant, rythmé, dimanche soir sur TF1...

Discount :

Premier film remarquable, aussi bien dans le fond que dans la forme. Les thèmes qu'il brasse laissent à réfléchir, nous poussant à nous questionner sur le fonctionnement de notre société. C'est à la fois une comédie et un drame, en tout cas l'émotion est omniprésente, grâce à une interprétation naturelle. Une chronique sociale aussi ludique que forte, aussi divertissante que salutaire. Un très bon film, avec de splendides comédiens.

Une Heure de Tranquillité :

Le nouveau film de Patrice Leconte est la transposition sur écran d'une pièce de boulevard. Si c'est plutôt mal filmé, le dynamisme ambiant est entraînant. Un pitch simple mais généreux, avec une montée en crescendo. S'il faut supporter le jeu outrancièrement burlesque de Christian Clavier, les personnages secondaires fusent, dont un Stéphane de Groodt truculent. On rigole souvent. Efficace, comme sa courte durée.

Taken 3 :

L'opus de trop ? Euh... ah ben là, oui ! Le film demande une très grande suspension d'incrédulité, et ce à tous les niveaux. La bande-annonce promettait un suspense tendu, résultat on est devant un énième actioner Europa Corp, sans saveur, avec scénario aussi minuscule que ridicule. Les incohérences sont légions, que cela soit l'aberrant retcon de Stuart St John, ou l'immortalité de Bryan Mills. De grosses scènes d'action tombent à plat car too much et sans intérêt (celles qui touchent aux bagnoles), les bastons sont illisibles car constituées uniquement de gros plans. Il y a tout de même des passages sympa. Non, je ne parle pas de la confrontation avec un mob russe en slip kangourou (véridique). Très décevant en regard des précédents, peut-être que les amnésiques n'y verront que du feu.

foxcatcher :Histoire vrai, Carrel, Tatum excellent, sombre, glauque, lent, surprenant, un bon petit film qui met un peu voir beaucoup mal à l'aise de par son ambiance.

Birdman J'ai tout simplement adoré. Réalisation impeccable et ambitieuse. Des acteurs qui livrent tous de belles performances. Beaucoup d'humour, d'originalité et plein de thèmes abordés, Innaritu n'hésite pas à s'en prendre aux gros studios, aux critiques, aux spectateurs. Non vraiment un grand film.

Gendar a écrit:

Birdman J'ai tout simplement adoré. Réalisation impeccable et ambitieuse. Des acteurs qui livrent tous de belles performances. Beaucoup d'humour, d'originalité et plein de thèmes abordés, Innaritu n'hésite pas à s'en prendre aux gros studios, aux critiques, aux spectateurs. Non vraiment un grand film.

Et en off, il s'en prend aussi aux comic books !

soyouz a écrit:

Gendar a écrit:

Birdman J'ai tout simplement adoré. Réalisation impeccable et ambitieuse. Des acteurs qui livrent tous de belles performances. Beaucoup d'humour, d'originalité et plein de thèmes abordés, Innaritu n'hésite pas à s'en prendre aux gros studios, aux critiques, aux spectateurs. Non vraiment un grand film.

Et en off, il s'en prend aussi aux comic books !

Ha ça, je ne sais pas, j'y sui allés assez vierge de toute campagne de comm. Le film parle vraiment du cinéma et fustige effectivement, entre autres, les blockbusters dont les Marvel. Mais c'est une partie du film ce n'est pas que ça.

Tu as un lien? Ca m'intéresse.

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Alejandro-Gonzalez-Inarritu-Les-films-de-super-heros-un-genocide-culturel-4073636

soyouz a écrit:

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Alejandro-Gonzalez-Inarritu-Les-films-de-super-heros-un-genocide-culturel-4073636

Merci!

Le mec n'aime pas les comics, donc n'y connait rien et a forcément une vision assez cliché. C'est pas malin et hélas c'est pas le seul.

Caricaturistes : Fantassins de la Démocratie :

Le cinéma de ma commune, en réaction aux attentats contre Charlie Hebdo, a la très bonne idée de reprogrammer ce documentaire sorti l'an dernier. Il suit un auteur phare par pays, exprimant sa vision et les pressions de son gouvernement. Conduit par Plantu de Cartooning For Peace, on voit tout le courage dont font preuve ces journalistes de l'image, de simples citoyens comme vous et moi, avec pour seules armes leur imagination et leurs feutres, qui expriment en métaphores ce que tout le monde pense tout bas et ce que tous les dirigeants veulent taire. Un film aussi simple qu'indispensable, salutaire. Je n'ai pas vu le temps passer.

Duke_Oliver a écrit:

Caricaturistes : Fantassins de la Démocratie :

Le cinéma de ma commune, en réaction aux attentats contre Charlie Hebdo, a la très bonne idée de reprogrammer ce documentaire sorti l'an dernier. Il suit un auteur phare par pays, exprimant sa vision et les pressions de son gouvernement. Conduit par Plantu de Cartooning For Peace, on voit tout le courage dont font preuve ces journalistes de l'image, de simples citoyens comme vous et moi, avec pour seules armes leur imagination et leurs feutres, qui expriment en métaphores ce que tout le monde pense tout bas et ce que tous les dirigeants veulent taire. Un film aussi simple qu'indispensable, salutaire. Je n'ai pas vu le temps passer.

un film sortit dans la plus complète ignorance du publique.

On était 3 dans ma salle le jour de la sortie. Et maintenant ça vient pleurer, je suis dégouté.

moi c'est sur public que je pleure et comme tu l'utilises souvent,je pleure souvent