Vous avez vu quoi au cinéma

PhilomenaFilm subtil qui mélange humour et émotion, sans jamais sombrer dans le mélo facile. Les relations entre les deux personnages principaux sont très bien développées et évitent les poncifs que l'on peut redouter avec ce type de film.

The Lunchbox : prévoyez du riz basmati*
J'y allais plus qu'à reculons. D'après la bande annonce et les quelques échos arrivés jusqu'à moi, je m'attendais à un film suintant les bons sentiments par tous les pores inexistants de sa pellicule numérique.
Alors oui, il y a de bons sentiments. Alors non, ça ne suinte pas. Bien au contraire, tout est très bien dosé et maîtrisé.
Les personnages sont crédibles, les acteurs sont parfaits, l'histoire très bien racontée.
Peut-être une ou deux petites longueurs mais c'est sans conséquence.
Donc ne passez pas à côté si vous en avez l'occasion.

*j'ai fait l'erreur d'y aller à jeun et le film donne sacrément faim

Tel père, tel fils Film japonais qui, sur une idée de départ similaire à "La vie est un long fleuve tranquille", raconte une histoire très juste et sensible mais sans verser dans le mélodrame et le tire-larmes. Les personnages sont écrits avec beaucoup de finesse. Particulièrement le père fortuné qui est le personnage central du film est dont l'évolution est très bien réalisée. Un bien joli film donc.

Le Loup de Wall Street :

Barre de rire aux limites des larmes et claquage de cuisses durant près de 3 heures, le dernier film de Martin Scorcèse se révèle finalement être une comédie sulfureuse à l'efficacité redoutable. Critique virulente de l'Amérique capitaliste et de ses personnages sans morale passant leur temps à brasser du vent, le métrage offre à voir une orgie continuelle, un étalage sans frein de débauche, entre sniffage de drogue et partouze. Complètement déconnectés de la réalité, ils en deviennent donc pathétiques. DiCaprio est magistral dans la démesure, et le joli casting de seconds couteaux ne démérite pas non plus. Les très nombreuses scènes hilarantes amenées à devenir mémorables s'enchaînent à intervalles réguliers. Y a pas à dire, 'sont fort les Américains pour faire du bon cinéma, sacrément bien écrit, rythmé et joué. Même si ton film accuse un léger coup de mou sur la fin, je te remercie, Martin, pour cette réjouissante belle surprise que tu nous offres là !

les sorcières de zugarramurdi : ou 3 pieds nickelés tombent sur une famille se sorcières dans leur échappée belle!!c'est barré, c'est baroque, ça dégueule d'idées jusqu'à plus faim, c'est drole, y en a parfois trop, visuellement c'est assez énorme, c'est subversif et politique et aussi de mauvais goût assumé, ultra référencé. en un mot le nouveau film du fou de la iglesia est assez jouissif. et les acteurs sont tous excellents.

match retour pour ma part cahiers des chargés respecté dans le genre plaisir coupable. petite comédie à la réal fonctionnelle avec ce qu'il faut de famille, ancien amour, revanche et honneur. au niveau des performances sly l'emporte aisément face un de niro pas mal mais qui cabotine/en roue libre un peu trop (mais en même temps sont perso est le moins sympathique et touchant que celui de sly). mentions spéciales aux 2d rôles qui apporte une plus value certaines et kim basinger est une bonne actrice au regard affolant et qui a encore une sacrée classe. NB : ne pas manquer la scène en milieu de générique pas mal du tout.

12 years a slave :film assez fort sur un sujet plus que sensible sur une histoire vraie. mais je ne peux m'empêcher d'y voir une petite déception comparé aux précédents opus de mc queen (hunger et shame). je le trouve un peu moins fort car plus académique et pas toujours fin dans son propos. ça reste à voir tant l'histoire reste forte, superbement filmé et joué avec une musique de zimmer (qui en de rare occasion en fait trop) est la plupart du temps juste comme il faut

R: Monsieur Propre rend tout si propre que l'on peut se voir dedans, Monsieur Propre super-puissant !
Film danois sur un garçon qui va en taule et qui, pour ne pas se faire emmerder vu son gabarit de crevette, arrive à se rendre utile pour les petits trafics.
J'en n'ai pas grand chose à dire tant je n'ai jamais été impliqué dans le film. C'est violent, pas drôle et assez déprimant sur le genre humain et si c'était le but du film, c'est réussi. Mais même, c'est tout de même un peu chiant dans la manière dont c'est fait.

Much ado about nothing: Shakespeare déchire*
Le film a un énorme problème. Jugeant inutile d'expliquer son contexte, on ne sait jamais qui sont les personnages, ce qu'ils font dans la vie et pourquoi ils sont là. Quelles que soient les raisons pour lesquelles le film n'est pas d'époque, il aurait fallu l'expliquer car sans contexte, tout sonne creux.
Et pourtant, il y avait matière car les acteurs sont bons. La réalisation est correcte et à part la scène qui donne l'affiche du film, Whedon est très sage.
J'ai beaucoup aimé le fait que les personnages soient bourrés quasiment non stop, ça explique assez bien que les événements assez peu crédibles de la pièce (peu crédibles dans un contexte contemporain).
Donc même si Nathan Fillion joue toujours aussi bien les ânes, même si revoir Fred et Wesley ensemble était un bonheur et même si je vous déconseille de prendre ce film pour un jeu à boire (dès qu'un personnage bois, moi aussi), c'est une (petite) déception.

*mais ça on le savait

12 years a slave Un film qui sait prendre aux tripes et qui vous fait regretter d'apartenir à l'espèce humaine. Visuellement très réussi avec des acteurs de talents (je découvre Chiwetel Ejiofor).

Quelques bémols, quelques dialogues qui font trop écrits, spécialement ceux du personnage mal joué par Brad Pitt. Enfin pour moi, le défaut majeur du film est que je n'ai pas du tout eu la sensation du temps qui passe pour le héros. Alors que cela a duré 12 ans ( c'est dans le titre), ça aurait aussi bien pu se passer en 2, 3 ans.

Zulu :

Polar en territoire sud-africain que l'on doit au français Jérôme Salle (les Largo Winch). Scénario efficace et malin. Les personnages sont les points forts, ils sont moins clairs que ce qu'il paraît. Un peu plus profonds et humains qu'à l'accoutumée. Forest Whitaker et Orlando Bloom sont convaincants. La mise en scène type film d'auteur est contrebalancée par une violence omniprésente. Le cinéaste réussit son coup, même si parfois ça manque de retenue. Même s'il n'est pas parfait, le film propose suffisamment d'approches solides pour satisfaire.

the ryan initiative : cahiers des charge rempli pour ce reboot, honnête. ancrés dans le monde actuel (finances, technologies) mais intrigue old school et puis kevin costner assure en mentor.

le vent se lève: l'adieu d'un maître avec une trés belle histoire d'amour et de vie d'un ingénieur dans l'aviation japonaise magnifiquement mis en image (et en musique) emprunt de poésie et de liberté. il n'y a pas d'argument fantastique ce qui fait que je le met légèrement en dessous de certains de ses chefs d'oeuvres (mononoke, chihiro, totoro) mais peut être en le revoyant je réévaluerai cette dernière oeuvre qui n'en est pas moins grande.

les brasiers de la colère, drame noir/policier dans l'amérique rurale assez fort et déséspérant dans son propos pour quasi tous ses personnages. visuellement très apre mais très beau aussi. un casting de haute volée : christian bale et casey affleck comme à leur habitude habités par leurs persos de frangins, woody harrelson impressionant d'inhumanité, sam sheppard d'une grande dignité et un willem dafoe en salop contre son gré. seule micro déception forrest whitaker de par la petitesse de son rôle et un ton en dessous des autres. le film se situe quelque part entre winter's bone et la série justified (les touches d'humour en moins)

shake plissken a écrit:

the ryan initiative : cahiers des charge rempli pour ce reboot, honnête. ancrés dans le monde actuel (finances, technologies) mais intrigue old school et puis kevin costner assure en mentor.

Ce n'est pas vraiment un reboot, je crois que c'est juste tiré d'un des autres bouquins de Clancy. Et puis si c'était un reboot, faudra situé par rapport à quel film ? Octobre Rouge, les deux d'Harrison Ford, celui de Ben Affleck ?

kab a écrit:

shake plissken a écrit:

the ryan initiative : cahiers des charge rempli pour ce reboot, honnête. ancrés dans le monde actuel (finances, technologies) mais intrigue old school et puis kevin costner assure en mentor.

Ce n'est pas vraiment un reboot, je crois que c'est juste tiré d'un des autres bouquins de Clancy. Et puis si c'était un reboot, faudra situé par rapport à quel film ? Octobre Rouge, les deux d'Harrison Ford, celui de Ben Affleck ?

bah pour moi un reboot c'est une remise à zero (d'un perso, d'une franchise...) sans prendre en considération de ce qui s'est passé auparavant. mais j'peux me tromper i'am not totally bilingual  

snake plissken a écrit:

kab a écrit:

shake plissken a écrit:

the ryan initiative : cahiers des charge rempli pour ce reboot, honnête. ancrés dans le monde actuel (finances, technologies) mais intrigue old school et puis kevin costner assure en mentor.

Ce n'est pas vraiment un reboot, je crois que c'est juste tiré d'un des autres bouquins de Clancy. Et puis si c'était un reboot, faudra situé par rapport à quel film ? Octobre Rouge, les deux d'Harrison Ford, celui de Ben Affleck ?

bah pour moi un reboot c'est une remise à zéro (d'un perso, d'une franchise...) sans prendre en considération de ce qui s'est passé auparavant. mais j'peux me tromper i'am not totally bilingual  

Mais justement ce n'est pas une remise à zéro, vu qu'il n'y a jamais eu construction du perso. C'est juste un film de plus avec Jack ryan comme héros, on peut plutôt voir ça comme une préquelle.

je comprends pas trop ce que tu veux dire  
quand tu dis construction tu entends évolution du perso? pour moi il y a eu évolution et suite puisque il y a eu 2 films avec harrison ford en perso principal et je ne suis pas sûr que ceux-ci ne prenaient pas la suite du Mc T avec baldwin (même timeline juste l'acteur qui change)
pour la prequelle pas possible car le film se situe bien à l'époque actuelle là où les baldwin+ford étaient dans les 90's. et pour le ben affleck pour moi c'était déjà une tentative de reboot en vue de relancer la franchise.
pour te donner un autre exemple, man of steel de snyder est un reboot de supes comme le batman de nolan.

snake plissken a écrit:

je comprends pas trop ce que tu veux dire  
quand tu dis construction tu entends évolution du perso? pour moi il y a eu évolution et suite puisque il y a eu 2 films avec harrison ford en perso principal et je ne suis pas sûr que ceux-ci ne prenaient pas la suite du Mc T avec baldwin (même timeline juste l'acteur qui change)
pour la prequelle pas possible car le film se situe bien à l'époque actuelle là où les baldwin+ford étaient dans les 90's. et pour le ben affleck pour moi c'était déjà une tentative de reboot en vue de relancer la franchise.
pour te donner un autre exemple, man of steel de snyder est un reboot de supes comme le batman de nolan.

Sauf que non chronologiquement la somme de toutes les peurs se passe après Danger Immédiat et Jeux de guerre qui se passe eux aussi après Octobre Rouge. Sauf qu'hormis les deux films avec Harrison à aucun moment le personnage n'est traité de la même manière pour moi il n'y a pas d'univers Jack Ryan en termes de films.

Je suis d'accord avec tes exemples parce qu'il y a matière à faire un reboot. Supes c'est plusieurs films avec Reeves (ils ont happé le return qui pourtant s'infère en plein dedans), les Batman de Nolan c'est la suite de la première quadrilogie qui se tient en un bloc (branlant certes, mais un tout de même).

Jack Ryan c'est un personnage qui n'a jamais été traité de la même manière par le même acteur (hormis les deux Harrison Ford).

Ils n'ont même jamais fait attention à la continuité des livres, c'est juste en version cinéma des films d'espionnage, le mec aurait pu s'appeler une fois tartenfion, l'autre Jack Ryan et enfin John Doe, ça n'aurait rien changé. Il n'y a rien de visible qui puisse identifier une franchise. que ce soit visuellement, en termes d'acteurs, de suite d'histoire...

Pour moi avec ce film ils veulent justement remédier au problème et créer une franchise.

kab a écrit:

snake plissken a écrit:

je comprends pas trop ce que tu veux dire  
quand tu dis construction tu entends évolution du perso? pour moi il y a eu évolution et suite puisque il y a eu 2 films avec harrison ford en perso principal et je ne suis pas sûr que ceux-ci ne prenaient pas la suite du Mc T avec baldwin (même timeline juste l'acteur qui change)
pour la prequelle pas possible car le film se situe bien à l'époque actuelle là où les baldwin+ford étaient dans les 90's. et pour le ben affleck pour moi c'était déjà une tentative de reboot en vue de relancer la franchise.
pour te donner un autre exemple, man of steel de snyder est un reboot de supes comme le batman de nolan.

Sauf que non chronologiquement la somme de toutes les peurs se passe après Danger Immédiat et Jeux de guerre qui se passe eux aussi après Octobre Rouge. Sauf qu'hormis les deux films avec Harrison à aucun moment le personnage n'est traité de la même manière pour moi il n'y a pas d'univers Jack Ryan en termes de films.

Je suis d'accord avec tes exemples parce qu'il y a matière à faire un reboot. Supes c'est plusieurs films avec Reeves (ils ont happé le return qui pourtant s'infère en plein dedans), les Batman de Nolan c'est la suite de la première quadrilogie qui se tient en un bloc (branlant certes, mais un tout de même).

Jack Ryan c'est un personnage qui n'a jamais été traité de la même manière par le même acteur (hormis les deux Harrison Ford).

Ils n'ont même jamais fait attention à la continuité des livres, c'est juste en version cinéma des films d'espionnage, le mec aurait pu s'appeler une fois tartenfion, l'autre Jack Ryan et enfin John Doe, ça n'aurait rien changé. Il n'y a rien de visible qui puisse identifier une franchise. que ce soit visuellement, en termes d'acteurs, de suite d'histoire...

Pour moi avec ce film ils veulent justement remédier au problème et créer une franchise.

agree to disagree  

The Ryan Initiative :Tom clancy est décédé à la vue du film. Kevin costner à tenté une réanimation, mais il n'a rien pu faire.

kab a écrit:

The Ryan Initiative :Tom clancy est décédé à la vue du film. Kevin costner à tenté une réanimation, mais il n'a rien pu faire.

oui enfin ça ne reste que du tom clancy. la matériau de base n'est pas non plus de la bonne litterature, juste efficace pour tourner les pages  il faut tout le talent de Mct dans octobre rouge pour transcender le truc.

sinon

I, frankeinstein : alors euh, je savais ce que j'allais voir donc voila. mais sinon c à la ramasse une mise en scène en dépit du bon sens et bien trop visible (on entendrait presque le réal' crier ses indications à son équipe!!), les dialogues ont à l'impression qu'ils les ont repris de 10aines d'autres films ("this is a war", "it's end tonight") dis sur un ton sentencieux pour apparaitre dans la bande annonce. les acteurs sont assez mauvais au 1er desquel aaron eckart completement à l'ouest, seule Yvonne strahovski surnage et apporte le bon tempo dans le peu qu'elle a (disons qu'elle sait prendre la distance et apporter un peu de 2e degré, chuck a du l'aider en ça)....donc plaisir coupable mais trés coupable parce que ça en devient drôle. ah oui et j'oubliai ce type de films permet de nous rappeler que buffy&angel c de la bombe de balle atomique et que finalement le 1er underworld c'était pas si mal.

jacky au royaumes des filles: nouveau film de ryad sattouf (les beau gosses). plutot bien monde matriarcal qui développe son univers anachronique avec humour grace aux acteurs, aux dialogues et à un visuel simple mais bien vu.
les repproches : en fait sattouf devrait laisse la mise en scène à un autre et par moment il donne l'impression de vouloir mettre trop de thèmatiques socio-politique qu'il ne peut développer en 90mn de métrage.

Vu: Le vent se lève.

Hayao Miyazaki met donc un terme à sa longue et très belle carrière cinématographique avec ce film d'animation (forcément) très joli, même si j'ai un léger goût d'inachevé, d'incomplet, assez difficile à définir.
Pas de fantastique comme dans ces précédentes œuvres, mais une forte présence onirique tout de même.
Le son donne parfois une connotation fantastique à certains événements (le tremblement de terre, l'incendie, le départ d'un moteur), rendant les scènes assez exceptionnelles.
Et en faisant quelques recherches, je me suis rendu compte qu'un personnage en particulier était directement issu d'une œuvre citée dans le film. Si bien qu'on peut se demander s'il n'y a pas tout de même un peu de fantastique.
Quoi qu'il en soit, l'auteur est toujours aussi inspiré par les mêmes valeurs, les mêmes constantes: le travail, la jeunesse exemplaire, une certaine vision de l'Europe, une certaine vision du Japon... et l'aviation, bien évidemment.
Cette version romancée d'une partie de la vie de Jirō Horikoshi permet à Miyazaki de raconter une belle histoire avec ce qu'il aime.
Une belle histoire fortement inspirée d'un auteur japonais lui-même fortement inspiré d'un auteur germanique.
Mais comme toujours, l'esprit de Miyazaki domine, à la fois en rendant hommage et en transcendant ses sources d'inspiration.
Un grand merci à lui pour l'ensemble de son œuvre.

Le Parrain Grand plaisir de voir enfin ce film sur grand écran. Tout a été dit dessus donc je vais pas en rajouter. Mais ça valait vraiment le coup de se bouger pour aller le voir au cinéma.

Pompéi :Fuyez c'est mauvais il y a rien à sauvé.

kab a écrit:

Pompéi :Fuyez c'est mauvais il y a rien à sauvé.

La bande annonce est donc honnête.

American Hustle (Bluff pour la VF) : De grosses performances d'acteurs, mais j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le film. Il y a de très bonnes choses, dont un travail sur certains personnages fin et intéressant, des passages vraiment drôles. Mais je n'ai pas trouvé l'ensemble cohérent et me suis souvent ennuyé.

Je ne dirais pas que je me suis ennuyé mais pas loin effectivement sur certains passages. heureusement que les héroïnes maintiennent une certaine portion du cerveau éveillé.   

Lego Movie: Tue-rie ! Bon, j'y suis allé avec agathe qui a eu peur à de nombreuses occasions mais j'ai apprécié le film qui a des allures de Toy Story 3 avec un bon message concernant l'univers des briques. Il y a des gags qui reviennent régulièrement pour parler aux parents entre les scènes plus faciles et spectaculaires. Lego a vraiment réussi son coup.

american bluff : même si au final ça tourne un peu à vide les persos sont là et j'y ai pris beaucoup de plaisir

la belle et la bête: belle nouvelle tentative de gans après le pacte des loups de faire un film d'aventure populaire et ambitieux. imparfait mais attachant et kiffant dans sa dernière demi-heure. l'histoire passé m'a plus accroché que celle du présent. pas mal d'autres petits défauts : retournements sentimentaux trop abrupte et petits personnages numériques inutiles et la direction d'acteurs n'est vraiment pas le fort de gans.

les trois frêres: je devais être dans un bon soir car j'ai plutôt bien rigolé avec 2-3 francs fou rire. j'ai retrouvé l'humour des inconnus et je trouve qu'ensemble ils fonctionnent trés bien.

le crocodile du botswanga: joli satire tout le monde en prend la gueule, plutôt bien écrite, trés bien dialoguée et jouée, une ou deux facilités mais ça vis et touche juste bien souvent.

only lovers left alive: on suit un couple de vampire désespéré de vivre pour l'un et optimiste pour l'autre devant notre société qui n'en finit pas de chuter. trés belle atmosphère qui prend son temps (normal de nous faire ressentir la lenteur de la vie d'un vampire), visuellement trés beaux et 2 personnages joliment inerprété par loki et tilda swinton non dénué d'humour.

pompei: john snow joue à maximus avec adebisi en pote et trinity en belle mère face à jack bauer (qui pour le coup joue trés mal). quelques instants à sauver le reste à vous de voir entre direct la poubelle ou ça passe en plaisir coupable

non stop: série B qui ma foi a su entretenir un certain suspens et une tension presque jusqu'au bout. liam neeson trimballe son charisme dans l'avion avec naturel et juliane moore joue plaisemment les utilités. pourquoi pas.

dallas buyer club: bon film qui ne fait pas d'angelisme sur le sida et n'hésite pas à égratigner ses persos même si ceux ci sont touchant et émouvant grace aux performances magistrales de mc naughey et jared leto.

robocop: remake honorable, pas forcément utile mais ça tiens la route pendant les 2/3 du film avant une fin plus passe partout. en tout cas bien plus recommandable que total recall et légèrement en dessous que le dredd (qui pour le coup surpassait l'original).