Lecture Manga, BD et romans

Cassandra - Todd Robinson (Gallmeister):
avec Cassandra on est pas loin d'un buddy movie littéraire. Même si l'histoire est dure et violente on est clairement sur un autre créneau que les autres titres de cette collection. Énormément d'humour,mais pas noir, et surtout pour la 1ère 2 "héros" qui attirent instantanément la sympathie.
Purs produits de Boston, on a aucun mal à les imaginer tout droit sortis d'une vidéo des Dropkick Murphys, ce sont 2 véritables losers patentés mais ils assument et on les aime pour ça.
c'est punchy,il y a de l'action,les répliquent fusent et à peine la dernière page tournée on attend déjà avec impatience de retrouver Boo et Junior .
Idéal pour ceux qui avaient trouvé les 1ers titres Néonoir un peu trop râpeux et abrupte à leur goûts

La Justice de l'Ancillaire de Ann Leckie L'univers des Chroniques du Radch n'est pas forcément le plus original, un empira galactique qui utilise des vaisseaux de combats surpuissants et dotés d'une AI pour annexer des planètes. Mais Ann Leckie, en partant de ce point de départ assez classique pour de la SF arrive à construire une histoire vraiment prenante grâce à une narration rythmée et une construction qui alterne présent et flashbacks et permet de découvrir peu à peu les motivations de l'héroine et qui conclue tous les chapitres sur un cliffhanger qui ne sera résolu que deux chapitres plus loin. Toute est réuni pour avoir un livre qui se lit d'une traite.

Mais le vrai point fort du livre repose sur son écriture. Il m'aura fallu une vingtaine de pages pour m'habituer au style narratif de l'auteure. En effet, elle a pris le parti de raconter son histoire via un personnage ne sachant pas faire la différence entre les genres. Ce qui fait qu'au départ, il est facile de penser que la traduction est calamiteuse. Mais finalement cette idée se révèle assez forte car on s'aperçoit au fil du livre qu'on est bien incapable de déterminer le sexe des personnages en fonction de leurs attitudes, paroles ou actions. La preuve s'il en était besoin que le genre d'un personnage n'est qu'une manière possible de le décrire, mais que cela n'a pas forcément un impact narratif. Si on rajoute à ça une narration chiche en descriptif, on obtient un livre centré sur l'action, les personnages et on laisse le champ libre au lecteur pour visualiser l'univers dans lequel les choses se passent.

Il y a aussi tout un jeu sur le je car une des grandes thématiques du livre repose sur la définition d'un individu. L'héroine est la survivante d'un vaisseau de guerre et d'une troupe  de milliers d'ancillaires qui ne formaient qu'un avant leur destruction. Et d'autres personnages clés existent aussi en milliers d'exemplaires qui sont censés n'être qu'une, mais qu'arrivent-ils quand une des exemplaires se met à jouer solo. Et le traitement de ces questions par la manière de nommer les choses est diablement efficace et original mais nécessitera quand même une certaine attention de la part du lecteur.

Le livre a du être un cauchemar à traduire mais est un vrai bon plaisir de lecture.

Lu: Un Bébé à livrer.

Un grand merci à mon libraire pour avoir attiré mon attention sur ce premier album de Benjamin Renner, auteur par la suite du Grand Méchant Renard.
Comme pour ce dernier, je me suis éclaté avec cet album.
C'est simple et délirant.
Bref, cela aura été pour moi ma lecture non comics pour bien finir 2015 et bien commencer 2016.

à mains nues - Paola Barbato (Denoël):
c'est un sacré tour de force que Paola Barbato réussit avec son 1er roman. c'est une histoire qui ne donne pas envie d'être lue et pourtant il est impossible de ne pas tourner les pages les unes après les autres pour savoir jusqu'où tout ça va se terminer.
je dis que l'histoire ne donne pas envie d'être lue parce que c'est un vrai choc (et le mot n'est sans doute pas assez fort),elle dérange,elle fait peur parce que sa violence est terriblement réaliste,crédible et met à jour des choses qui malheureusement existent dans l'ombre.
et pourtant en nous cachant tout,comme à son personnage, Paola Barbato nous happe littéralement jusqu'à un final d'anthologie.
il m'a fallu relire quelques lignes plusieurs pour être sur que je comprenais bien ce que je lisais. la dernière fois c'était pour Sukkwan Island de David Vann.
une expérience de lecture peu commune

Des milliards de tapis de cheveuxd'Andreas Eschbach: Sur une planète isolée, des tisseurs de pères en fils produisent depuis des millénaires des tapis de cheveux pour le palais de l'Empereur, personnage divin régnant sur toute la galaxie. Le récit fourmille de bonnes idées et sa narration particulière (un personnage différent par chapitre) permet de révéler peu à peu la vie sur cette planète pour au final prendre du recul et voir comment tout ça s'insère à l'échelle galactique pour finalement nous révéler à quoi peuvent bien servir ces tapis. Ce n'est pas un incontournable de la SF, mais j'ai plutôt bien aimé ce récit qui sait ménager ses effets.

Comment faire fortune en juin 40 BD sans temps mort joliment illustrée par Astier. Elle ne valait peut-être pas cette édition luxueuse, mais elle m'aura diverti.

[b]Le Neveu du Magicien[/b de C.S. Lewis : Premier livre du monde de Narnia et je l'ai trouvé plutôt sympathique à défaut d'être renversant. Le ton est enjoué et complice avec le lecteur. On a pas le temps de s'ennuyer vu que le bouquin fait un plus d'une centaine de pages, et je me voyais bien le lire en faisant différentes voix à des enfants qui devraient encore plus apprécier ce récit enfantin mais pas stupide.

Dans la ville en feu - Michael Connelly (Calmann-lévy):
Une fin un tantinet trop expédiée à mon goût et surtout un sujet beaucoup moins ambitieux que ce que le pitch de départ laissait présager font que ce nouvel opus des enquêtes d'Harry Bosch est juste correct au regard de certains autres titres de la série.
Les "conseils" musicaux sont eux ,par contre, toujours haut de gamme

Le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire Magique de C.S. Lewis : 2ème tome du monde de Narnia dans la chronologie, mais première oeuvre parue dans cet univers. L'amateur de Fantasy que je suis, pourrait être surpris de voir une histoire qui se termine en une grosse centaine de pages, là où normalement, on a le droit à minimum 3 tomes de 500/600 pages. Mais le récit est plus proche du conte que de l'histoire de Fantasy telle qu'on peut la concevoir. Les personnages sont à peine esquissés, les événements survolés, mais il y a un esprit joyeux et naïf et surtout une qualité de narration qui fait que même si l'intrigue n'est pas très fouillée, on se surprend à ne pouvoir relâcher le livre avant de l'avoir fini.

Une lecture qui pourrait frustrer le lecteur s'attendant à autre chose qu'un sympathique conte pour enfants à forte connotations catholiques.

Ok, donc ce ne sont pas les films qui sont mauvais, c'est l’œuvre originelle ! Forcément, ça complexifie la tache !

soyouz a écrit:

Ok, donc ce ne sont pas les films qui sont mauvais, c'est l’œuvre originelle ! Forcément, ça complexifie la tache !

Le premier film, dans mon souvenir, est en effet assez fidèle. Mais il a mal été vendu, c'est clairement pour les gosses, c'est pas une saga comme le Seigneur des Anneaux.

Gendar a écrit:

soyouz a écrit:

Ok, donc ce ne sont pas les films qui sont mauvais, c'est l’œuvre originelle ! Forcément, ça complexifie la tache !

Le premier film, dans mon souvenir, est en effet assez fidèle. Mais il a mal été vendu, c'est clairement pour les gosses, c'est pas une saga comme le Seigneur des Anneaux.

Pour une fois qu'une adaptation est fidèle Mais en tout cas, ça ne veut rien dire ça ! Megamind, c'est pour les gosses et c'est loin d'être aussi chiant et gnangnan que Nargniagnia !

soyouz a écrit:

Gendar a écrit:

soyouz a écrit:

Ok, donc ce ne sont pas les films qui sont mauvais, c'est l’œuvre originelle ! Forcément, ça complexifie la tache !

Le premier film, dans mon souvenir, est en effet assez fidèle. Mais il a mal été vendu, c'est clairement pour les gosses, c'est pas une saga comme le Seigneur des Anneaux.

Pour une fois qu'une adaptation est fidèle Mais en tout cas, ça ne veut rien dire ça ! Megamind, c'est pour les gosses et c'est loin d'être aussi chiant et gnangnan que Nargniagnia !

Je devais être bien luné quand je l'ai vu au ciné, car j'avais trouvé ça divertissant et touchant dans sa naïveté.

ça transpire le religieux, ce truc ! Quand c'est le sujet du film, je n'ai rien contre ça (ou quand ça intervient dans un contexte historique, comme dans Amen par exemple ), mais quand c'est distillé de cette manière, ça me hérisse un peu ! Et puis quand c'est gnangnan avec des répliques à baffer les gosses, c'est encore pire !

Vengeances - Bernhard Aichner (L'Archipel):
j'ai eu un tout petit peu de mal à entrer dans l'histoire. il m'a fallu un petit temps d'adaptation à ce style d'écriture plutôt saccadé.
mais une fois habitué ça roule tout seul. C'est glaçant,sanglant et ça ne fait pas la part belle à la morale. à un moment,une fois que Blum se lance sur un chemin où il n'y aura de retour en arrière possible, je me suis demandé "et si elle se trompait" et,vu le début de l'histoire, ça aurait pu donner un récit qui aurait encore plus pris à contre-pied le lecteur.
à part un truc que l'on devine assez aisément c'est vraiment bien
question ambiance je ne sais pas si c'est un passage obligé mais moi je n'ai pas pu m'empêcher de penser,évidemment, à Dexter et à Six Feet Under.
je ne sais pas si on retrouvera Blum mais je serais assez curieux de voir ce que Bernhard Aichner peut en faire après ça.

Viens avec moi - Castle Freeman Jr (Sonatine):

Viens avec moi c'est le jour où Lilian décide de tenir tête Blackway.
Blackway c'est la terreur locale d'un trou paumé du Vermont, Est Connardville comme dit l'ex de Lilian.
Blackway, ancien adjoint du shérif, fait ce qu'il veut, prend ce qu'il veut, quand il veut et il a jeté son dévolu sur Lilian, qui n'est pas du coin, et qui ne sait pas que la meilleure solution serait sans doute de se tirer bien loin au lieu de tenir tête à Blackway.

ça c'est le point de départ de Viens avec moi qui va se dérouler sur quelques heures. Flanqué du vieux Lester et du jeune et costaud Nate ,je vous laisse découvrir comment le trio s'est constitué, Lilian part sur les traces de Blackway pour régler ça définitivement sans avoir idée de ce que définitivement pourrait impliquer au final.
On suit en alternance le trio qui remonte la piste de Blackway et un quatuor hilarant qui commente, façon les Spécialistes du foot, les "exploits" des uns et des autres impliqués dans cette histoire.
Viens avec moi c'est un roman simple,qui va pas chercher midi à quatorze heures et bavard.
mais bavard dans le bon sens du terme.Les dialogues s'enchainent,les répliques fusent et font mouches à chaque fois. Je ne sais pas ce que ça donne en VO mais le traducteur, Fabrice Pointeau, a fait un sacré boulot.

Une lecture réjouissante,pleine d'humour et où,dans les trous paumés du Vermont, les plus malins ne sont pas ceux que l'on croit.

De chair et d'os - Dolores Redondo (mercure noir):
un très bon T2.
c'est très riche,très dense. toutes les facettes de l'histoire (l'enquête,la famille de Salazar,le folklore basque) sont aussi prenantes l'une que l'autre.
Dolores Redondo mélange parfaitement les thèmes,ce qui n'est donné pas à tout le monde.
vivement la suite qui arrive rapidement!!!!

Même pas mort de JP Jaworski : Premier tome des Rois du Monde et une nouvelle belle réussite de cet auteur français à la carrière prometteuse. Par rapport à Gagner la guerre, on change totalement d'univers, on quitte la renaissance pour se retrouver au milieu de tribus celtes et barbares. Et une nouvelle fois, le style de Jaworski fait merveille pour nous raconter cette histoire à récits enchâssés qui ne révèle toute sa malice que dans le dernier tiers du bouquin. Un récit froid et brutal qui pourrait se suffire à lui-même. Mais les pistes laissées en suspend donne inévitablement l'envie d'en lire plus et de découvrir quelle sera la destinée du héros.

Bagdad Inc A trop vouloir être explicatif, la BD perd pas mal en émotion et adopte un ton un peu trop professoral alors qu'avec le thème, il y avait de quoi offrir un récit viscéral.

....Et justice pour tous - Michaël Mention (Rivages):
Ce ...Et justice est pour tous une longue descente aux enfers. Aussi bien pour les personnages que pour le lecteur.Rien ni personne n'est épargné et il fallait au moins ça pour aller jusqu'au bout.
Les références politiques,sociales et musicales sont toujours aussi présentes pour notre plus grand plaisir. ça ancre comme rarement le récit. tout comme cette écriture visuelle.Ces "effets" sont vraiment un des points forts de la trilogie.
Si Sale temps pour le pays et Adieu demain nous avaient laissé KO pour le compte, là c'est encore 2 ou 3 crans au-dessus.
Michaël clôt sa trilogie anglaise avec maestria et fureur.

La Pastorale américaine de P. Roth : Une oeuvre sur le désenchantement américain, les relations pére/fille; l'évolution de l'Amérique et le conflit de générations. Et tous ces thèmes-là m'ont vraiment beaucoup plus, mais ils ont été un peu noyés dans beaucoup de digressions et de portraits de personnages n'ayant que peu d'intérêt, qui font que le livre me tombait parfois des mains. Alors que dès que l'on revenait sur les relations entre le Suédois, américain modèle et sa fille terroriste, c'était captivant. Un livre, qui pour moi, aurait mérité un petit peu d'élagage. Mais qui suis-je pour critiquer Roth?

Les dossiers Dresden T.4 : Fée d'hiver de J. Butcher. Quand on ouvre un dossier Dresden, on ne cherche pas de la grande litérrature, des concepts renversants, mais simplement un moment de détente avec du rythme, de la magie, de bonnes répliques et de l'action. Et ce nouveau tome ne déçoit pas de ce côté-là. J'ai pris plaisir à voir ce cabochard de mage-détective menait l'enquête et recevoir comme d'habitude un tombereau d'emmerdes qui semblent toujours inextricables, tout en où faisant découvrir un nouveau pan de son univers, ici les fées qui sont assez éloignées de Clochette.

Vite lu, vite digéré, mais un petit fast-food de temps en temps, ça fait pas de mal.

One Punch Man T.1 Série évènement de ce début d'année à en croire le buzz sur internet et les ruptures de stock fréquentes chez mon libraire. Et pour l'instant, je ne comprends pas l'engouement, c'est bien dessiné ( c'est le dessineux de EyeShield 21), un peu décalé mais il est pour l'instant difficile de voir où la série va se diriger.

Gendar a écrit:

One Punch Man T.1 Série évènement de ce début d'année à en croire le buzz sur internet et les ruptures de stock fréquentes chez mon libraire. Et pour l'instant, je ne comprends pas l'engouement, c'est bien dessiné ( c'est le dessineux de EyeShield 21), un peu décalé mais il est pour l'instant difficile de voir où la série va se diriger.

One punch man c'est un peu un running gag perpetuel. Ca pourrait devenir lassant mais la galerie de personnages secondaires assez hallucinants (surtout leurs noms de héros!) et la personnalité super simple du héros rendent le tout assez agréable. Ce n'est pas une série dont j'attends chaque épisode avec ferveur mais quand je me mets à la lire, je passe un très bon moment. Note que l'anime a une réalisation de malade, avec des scènes de combats à tomber (contribuant à l'esprit du running gag cité plus haut).

Que la mort vienne sur moi - J. David Osborne (Rivages):
dans un patelin anonyme de l'Oklahoma on retrouve 2 duos de frères. d'un côté Sepp et Arlo Clancy,blancs, le 1er sort de prison et l'autre bosse dans un magasin de sport. de l'autre Thomas et Dany Ames,noirs, le 1er a disparu et l'autre assure la sécu dans une boite de nuit et fait le coup de poing pour quelques billets.
Dany, avec ses méthodes à lui, part à la recherche de son frère. Les Clancy,pendant une partie de pêche au poisson-chat, retrouvent une tête et un corps mais ne disent rien, plus pour éviter des ennuis que pour cacher quelque chose.
Leurs chemins vont forcément se croiser à un moment ou un autre.
Le récit peut paraitre décousu,il y a beaucoup de non-dit,on alterne des "tranches de vie" assez courtes des uns et des autres et même si on se doute très rapidement du fin mot de l'histoire il n'y a pas,au départ, de véritable fil conducteur. ce n'est pas désagréable pour autant.
on les suit eux et d'autres,Merle le barman dont j'ai failli rater la vraie place dans l'histoire, dans leur vie ou surtout leur ennui.
à la fois attachant par moment, la façon dont Arlo et sa femme Jen surmontent leurs difficultés, et terriblement révélateur de cette Amérique entre petits boulots,arnaques et trafics ce Que la mort vienne sur moi est beaucoup plus fin et subtile qu'il n'en a l'air de prime abord.
un auteur à surveiller.

Gendar a écrit:

La Pastorale américaine de P. Roth : Une oeuvre sur le désenchantement américain, les relations pére/fille; l'évolution de l'Amérique et le conflit de générations. Et tous ces thèmes-là m'ont vraiment beaucoup plus, mais ils ont été un peu noyés dans beaucoup de digressions et de portraits de personnages n'ayant  que peu d'intérêt, qui font que le livre me tombait parfois des mains. Alors que dès que l'on revenait sur les relations entre le Suédois, américain modèle et sa fille terroriste, c'était captivant. Un livre, qui pour moi, aurait mérité un petit peu d'élagage. Mais qui suis-je pour critiquer Roth?

pour P.Roth, c'est E.Nolleau qui disait qu'il changeait d'écriture, de style d'un livre à l'autre. et je le rejoins assez pour avoir eu des très grands plaisirs de lecture (la tache, le complot contre l'amérique) et de très grosses frustrations assez pénibles sur d'autres (les zuckerman notamment et la leçon d'anatomie surtout).

sinon en parlant de frustration j'essaie de me refaire white jazz de J.Ellroy seul bouquin du bonhomme que je n'avais pu finir là aussi pour une question de style assez hard...et bien je galère comme la 1ere fois mais j'irai au bout, non mais!!

Et après tout le monde :

l'arabe du futur 1: bon plaisir mais peut-être pas aussi bon que si je l'avais lu avant toutes les critiques lu et entendu ici ou ailleurs qui me l'ont peut être survendu. habituellement pas fan de ce style de dessin là j'ai bien aimé ça tranche avec le récit même si l'humour est bien là. des passages moins intéressants (j'avoue que certaines scènes en syrie m'ont gavé) et je trouve tout ça un peu trop verbeux ne laissant pas assez le dessin d'exprimer. mais partant pour le 2 néanmoins.
une remarque "technique" : je ne sais pas si c'est mon exemplaire mais j'ai trouvé la couverture ultra rigide ne facilitant pas la lecture, pas super agréable pour tourner les pages.