Lecture Manga, BD et romans

soyouz a écrit:

Gendar a écrit:

Vu sa longévité, elle doit quand même avoir des trucs biens.

On n'a pas dit pareil de Santa Barbara ?

Il y avait des trucs biens genre Robin Wright.

Je sens qu'on va avoir droit à une remarque à la Polar ...

Gendar a écrit:

Aldebaran T.1 Le dessin affiche son âge, les personnages sont agaçants et on a pas beaucoup d'infos sur les enjeux de la série. Je vais là aussi laisser sa chance à la série. Vu sa longévité, elle doit quand même avoir des trucs biens.

Tu peux continuer. Même lors de la sortie les dessins faisaient un peu vieillots, je pense que c'est juste le style de Leo (c'est bien ça?) qui veut ça.
Le véritable intérêt de ces séries réside dans la découverte de la faune et de la flore qui réside sur les planètes qu'on y visite, mais cet aspect là est vraiment bien.

Aldebaran T.2 à 5 J'ai bien fait de continuer. Effectivement comme le dit Psychocouac, le principal intérêt de la série réside dans la découverte du monde d'Aldebaran. On conclut le premier cycle avec beaucoup de questions sur la Mantrisse, mais ce n'est pas pour me déplaire.

Betelgeuse t.1 à 5 Deuxième cycle nettement plus réussi que le précédent. La faune et la flore de Betelgeuse sont magnifiques et j'ai pris beaucoup de plaisir à arpenter cette planète avec l'héroïne. Leo a un vrai talent pour concevoir les créatures les plus dingues. Ce cycle apporte énormément de réponseset. Impatient de découvrir la prochaine destination.

Les cahiers de la BD - HS1 - Batman : Pourquoi il revient toujours ? : je ne suis pas très fan du sous-titre, je ne le trouve pas joli et assez mal tourné (ou autre, j'en sais rien, mais il sonne mal, je trouve). Passé cet aspect, le contenu est plutôt sympathique avec des articles plutôt variés dans le fond et dans la forme, de jolies petites BD agréables à lire (d'ailleurs, je me demande d'où sort la 4ème de couverture signée Mazzuchelli). J'ai pas vu de pétouilles dans l'édition (hormis une erreur de vignette mettant Batwoman au lieu de Batgirl). J'ai bien aimé la galerie de perso, pourtant connu, mais qui permet de prendre un peu de hauteur. Après, évidemment, il y a pas mal de trucs qui étaient connus, mais c'était plutôt divertissant à lire et puis lire d'autres grilles de lecture, c'est toujours bon.

LA GRIFFE DU DIABLE - Lara Dearman (La Bête Noire):
Du classique.
Une histoire agréable à lire, ni transcendante ni ennuyeuse.
Mais j'ai vraiment accroché aux personnages et à l'environnement de Guernesey
ça me donne envie d'en savoir plus et de les suivre sur le deuxième opus.
C'est pas Peter May mais c'est plutôt sympa

MY ABSOLUTE DARLING - Gabriel Tallent (Gallmeister):
J’en ressors mitigé.
C’est une œuvre forte,dérangeante,puissante. Le personnage de Julia alias “Turttle” est assez incroyable, j’en ai peu lu des comme elle, en permanence tiraillé entre l’amour et la haine qu’elle voue pour son père qui abuse d’elle, la recherche perpétuelle de reconnaissance de sa part.
Mais, sans doute à cause du sujet qu’on peut difficilement trouver plaisant, je n’ai jamais trouvé l’histoire prenante.
Le talent d’écrivain de Tallent est indéniable (oui elle est facile) mais même si j’ai aimé ses qualités d’écriture,je n’ai pas apprécié son sujet ce qui fait que je me forçais à reprendre ma lecture.
Et pourtant je ne peux pas dire que ce n’était pas bien. Une drôle de sensation finale pour une drôle de lecture

DANS L’OMBRE DU BRASIER - Hervé Le Corre (Rivages):
à la croisée des chemins entre le roman noir et le polar historique Dans l'ombre du brasier est un récit de la Semaine Sanglante, agonie de la Commune.
2 fils narratifs s'y croisent: celui des Communards Nicolas et Caroline et celui d'Antoine Roques élu délégué à la Sureté (sorte de commissaire de police de la période) sur la trace d'un kidnappeur de femmes qui n'est autre que le Pujols de « l'homme aux lèvres de saphir »
Il y a quelques longueurs et cela met un petit de temps à démarrer mais, comme d'habitude avec Hervé Le Corre, c'est superbement écrit et surtout je pense que ce n'est pas innocent
Déjà parce qu'il faut contextualiser le moment (la Commune est très souvent une période historique peu connue) et ça retranscrit finalement assez bien cette période "entre-deux" qui précède la Semaine Sanglante, sorte de Drôle de Guerre avant l'heure avec quand même le poids de la menace imminente bien plus pesant.
une sorte de faux-rythme à la fois voulu et subi avant l'action.

Les Communards se sentent sur le fil du rasoir: ils sont encore chargés d'espoir de changer les choses mais ils sentent aussi que l'étau se resserre et que ça va faire mal.
Par contre après quand ça démarre, ça démarre et la Semaine Sanglante ne porte pas ce nom pour rien. Barricades après barricades, rues après rues les Versaillais feront payer le prix fort aux Insurgés.
C'est du très bon Le Corre avec quelques messages qui renvoient à l'actualité ("....C'est là qu'on comprend que la foule n'est pas le peuple").
Assurément l'un des romans de 2019 en ce qui me concerne.

La folle du Sacré Coeur t.1 à 3 Jodo et Moebius se tapent un gros délire. Ils ont certainement du beaucoup s'amuser en le faisant. C'est plutôt sympa à suivre même si ça ne restera pas une lecture marquante que ce soit au niveau de l'histoire ou dessiné. Un délire philosophico-mystique où l'on parle aussi beaucoup de diarrhée.

Gendar a écrit:

La folle du Sacré Coeur t.1 à 3 Jodo et Moebius se tapent un gros délire. Ils ont certainement du beaucoup s'amuser en le faisant. C'est plutôt sympa à suivre même si ça ne restera pas une lecture marquante que ce soit au niveau de l'histoire ou dessiné. Un délire philosophico-mystique où l'on parle aussi beaucoup de diarrhée.

Je me souviens avoir essayé cette série il y a... bien longtemps.
Je n'ai jamais accroché et ne suis pas allé au bout.

Céd a écrit:

Gendar a écrit:

La folle du Sacré Coeur t.1 à 3 Jodo et Moebius se tapent un gros délire. Ils ont certainement du beaucoup s'amuser en le faisant. C'est plutôt sympa à suivre même si ça ne restera pas une lecture marquante que ce soit au niveau de l'histoire ou dessiné. Un délire philosophico-mystique où l'on parle aussi beaucoup de diarrhée.

Je me souviens avoir essayé cette série il y a... bien longtemps.
Je n'ai jamais accroché et ne suis pas allé au bout.

Je n'aurai pas eu les trois tomes, je ne pense pas que je serai allé plus loin que le premier tome.


Antares T.1 à 6 3ème cycle de la série de Léo. J'aime bien la manière dont il construit son intrigue au long court. Un cycle qui fait une charge sur le fanatisme religieux, pas forcément fine mais qui m'a surpris par son déroulement. Et toujours ces mondes que l'on prend plaisir à visiter. Je lirai sûrement d'ici quelques temps Retour sur Aldebaran.

Zombillenium T.1 à 3 Sympathique lecture mais rien d'inoubliable. Le dessin de De Pins est plutôt joli à regarder mais manque un peu de dynamisme. L'histoire qui avait un concept fort ne m'a pas pleinement convaincu jusqu'ici.

IT; Stephen King: j'avais oublié un paquet de trucs en fait, aidé en cela par l'adaptation télé et puis cinématographique.
Relecture mais pour la première fois en VO. J'ai lu ci et là des critiques sur les traduction des bouquins de King mais j'avoue n'avoir pas réellement perçu de différence de qualité ou de style.

NUIT SANS FIN - Douglas Preston & Lincoln Child (L’Archipel):
Un Pendergast de transition.
Très plan-plan,trop terre à terre,touche de fantastique absente,le duo Pendergast/Da Costa à la limite de la caricature d'eux mêmes et un récit qui tire en longueur.
Un opus dispensable, une déception

Largo Winch T.1 et 2Agréablement surpris par le début de cette série qui est assez éloignée de l'image que je m'en faisais. C'est rythmé, plutôt violent, un peu machiste. Je pense continuer encore quelques tomes.

AU FEU, LES POMPIERS - M.J. Arlidge (Les Escales):
Au feu, les pompiers: 4ème enquête du commandant Helen Grace qui cette fois doit faire face à un machiavélique pyromane.
Southampton est la proie des flammes plusieurs nuits de suite et le temps presse.
Dans ses environnements professionnel et personnel de nouvelles têtes font leurs apparitions.
Le suspens est toujours aussi bien distillé, c'est toujours aussi rythmé,nerveux et bien servi par un découpage parfaitement calibré.
En bref une nouvelle réussite de Mister Arlidge

Rails :Un flic métisse s'embarque dans une mission d'infiltration des gangs noirs de rails. Dès le départ sa mission se plante et notre inspecteur doit faire de son mieux pour rester en vie, quitte à trahir la police et tuer son meilleur ami flic lui aussi. À partir de là tout va aller de mal en pis pour cet homme qui va se retrouver pris dans une spirale de violence et de haine dans un pays ou la ségrégation bien que finie, n'en demeure pas moins encore très présent.
Une bonne petite intégrale, pour un récit qui va vite comme les trains qui y sont présents. Il est cependant dommage quel dessin présente certaines faiblesse comme la ressemblance entre les personnages. Peut-être est-ce voulu, mais cela m'a parfois gêné à ma lecture.

Les brûlures : dans une station balnéaire, trois prostituées sont tuées. Le flic en charge de l'enquête ne trouve rien, si ce n'est l'amour dans une piscine où il va évacuer sa vie à coup de longueur. hélas pour lui l'amour est de courte durée.
J'aime bien Zidrou, c'est un scénariste efficace qui arrive assez facilement à faire jouer une ou deux cordes sensibles. Pourtant il lui arrive de s'écouter parler (comme moi) et du coup il en devient moins bon. C'est le cas de ce nouveau polar des plus quelconque. Rien n'est travaillé (que ce soit l'enquête ou les personnages) et au final on se fiche bien de tout, surtout de l'enquête et encore plus des personnages.
Le dessin n'aide pas à mon avis, bref à ne pas commander en gros.

Le Divin Plutôt joli graphiquement, mais malheureusement le scénario n'est pas à la hauteur. Le récit est pourtant ambitieux: enfants soldats, fantastique et histoire de couple. Mais malgré les 150 planches, les auteurs n'arrivent pas à raconter leur récit et on ne sait pas vraiment ce qu'ils veulent dire. Dommage


Largo Winch T.3 à 10 Van Hamm et Francq offrent des récits rythmés et plein d'actions. Je m'attendais à un côté finance plus présent, mais finalement c'est de la BD d'action et aventure pur jus. Divertissant.

Dans la combi de Thomas PesquetUne BD très drôle. Je n'avais pas ri depuis longtemps à la lecture d'une BD.

Sur les ailes du monde, Audubon Un amoureux de la nature va passer sa vie loin de sa famille pour répertorier tous les oiseaux d'Amérique. Un récit qui se lit bien, mais plutôt classique dans sa thématique de l'homme obsédé par sa passion. Graphiquement, il y a de jolies planches, mais rien de particulièrement marquant.

Popeye : un homme à la mer :Maturin alias Popeye (mais il déteste ce nom) est un marin fauché, la mer ne le nourris plus, il ne lui reste plus que des épinards, et puis ça rend fort les épinards. Notre marin part se saouler tous les soirs pour oublier. dans son bar une nouvelle serveuse du nom d'Olive est là forte en gueule et en coups les deux vont s'apprivoiser tandis que la vie autour n'est pas très gaie.
L'homme derrière le mythe voilà comment résumé en une courte phrase cette BD. Le but est de montré qui est Popeye dans la vraie vie. Très jolie récit très joliment dessiné j'ai été conquis par cet album, un vrai coup de cœur pour un album plein de spleen et d'enfance.

Deon Meyer - L'année du lion (Seuil):
Deon Meyer à son meilleur comme le clame l'accroche pub?
Pas simple comme question tant le Sud-Africain a commis de must à avoir dans sa bibliothèque.
Cette fois il se lance dans une dystopie post-apocalyptique. L'humanité a sacrément morflé et elle doit se reconstruire.
Le démarrage est assez dynamique et on rentre très facilement dans l'histoire.
On suit la vie d'une communauté de survivants et une relation père-fils dans la reconstruction de cette Afrique du Sud durement touchée par un virus. Un peu comme Rick et les siens dans Walking Dead mais sans les zombies cette fois.
Même si je ne suis pas fan du genre et que la fin ne m'a pas plu c'est bien,c'est dense,c'est maitrisé et ça alterne assez efficacement les points de vue.
Alors la réponse est: pas son meilleur mais du bon quand même

Projet Athéna - Brad Thor (Bragelonne):
Dans le genre blockbuster action et thriller c'est très bon.
Une unité d'élite exclusivement féminine est à la poursuite d'une terrifiante arme nazie afin de désamorcer une menace mondiale.
Beaucoup d'action et de suspens, des héroïnes sympathiques qui ne s'en laissent pas compter, des fils narratifs secondaires bien foutus et intéressants sont les ingrédients qui font la réussite de ce Projet Athéna.
Dans le style c'est bien meilleur qu'un Bear Grylls.
Le seul dommage c'est qu'il y a peu de chance de voir la suite sortir en vf.

Hitler :Je fais pas le pitch, vous êtes tous allé à l'école. Si cette collection fut plutôt très moyenne, j'ai lu celui-là à cause de P'tit luc dont certains de mes clients sont fans. Pas la BD de l'année, fort relent de Maus du pauvre à cause de l'utilisation des personnages animaliers. J'ai tout de même appris deux trois choses surtout sur le début d'Adolphe et sur sa famille, mais au final, je vois pas bien l'intérêt du bouquin et même de la collection (les méchants de l'histoire).
L'album est sympathique, plutôt long, parfois un peu trop surtout sur la partie la plus connue qui a pourtant de nombreux passages zappés. Je sais pas trop comment le conseiller, mais je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture.

P.T.S.D. :Ancienne tireuse d'élite d'une guerre fictive, Jun est désormais vétérante à la rue, droguée et victime d'un lourd syndrome post-traumatique. La plupart des anciens soldats sont comme elle, pourtant quelques rencontres vont lui permettre de trouver une autre voie, mais la guerre doit repasser par elle avant tout.

Un très beau récit, sur le syndrome de post-traumatisme et sur le reclassement des soldat après-guerre. Comment chacun doit vivre avec ses blessures et surtout les gens pour qui ils se sont battus qui n'en ont strictement rien à faire. Un récit qui pourrait être sombre et dur et l'est parfois, mais grâce à un très beau dessin (non sans rappelé un peu Matthieu Bablet, mais cela est dû à la couleur je pense) lumineux, le récit ne sombre pas dans le glauque à outrance.

Black Holes : Je veux bien l'avis des gens sur cette BD, le design me plait, le pitch me plait, mais j'ai absolument rien compris et j'ai finis par lâché à la moitité tellement je comprenais rien. C'est super beau, mais incompréhensible pour moi.

Cyclone :j'en suis ressortit en me disant mouais bof, mais j'ai pas décroché du bouquin, le dessin est agréable avec une très jolie mise en couleur, et j'ai trouvé les tourments bien maîtrisé, même si caricaturaux et surtout un peu trop d'ellipses (notamment sur la "romance prof/eleve").

Les nuisibles : Le destin croisés de deux hommes en Italie. L'un est gardiens de péages maritime et loser l'autre est un immigré clandestins qui veut aller en suède.
Pas vraiment passionnant, surtout qu'il est assez dur de voir ou l'auteur veut en venir. Récit intimiste sur le malaise de notre société ? A par dire qu'il y a des méchants qui exploite les immigrés et que l'autre veut pas faire de vague, il y a pas grand chose. En termes de dessins la mises en couleur est agréable.

Avant de partir : Des animaux racontent leur vies à un homme, puis entament leur dernier voyages.
Petit récit coréens dont il se dégage plein de choses surtout si on est un ami des animaux, on y retrouve un très léger côté miyazaki, très bien fait, par contre un peu trop rapide à lire.

Walter Appleduck : Walter est en fac et dois faire un stage, son sujet sera sur le farwest et il part donc dans une petite ville typique pour étudier chez le sheriff.
J'aime beaucoup Erre, j'aime bien Fabcaro, mais comme la page 2 du spirou magazine, j'ai trouvé les gags trop long et un peu lourdingue (même si je pense que c'est volontaire de la part des auteurs et que ça participe à l'album). Après le style graphique d'Erre fonctionne très bien.
Je suis un peu triste que ça n'ai pas fonctionné sur moi du coup.

Les jours qui restent :Les jours qui restent : 3 destins, pour 3 malades atteint d'une maladie génétique rare avec laquelle on peut vivre, mais via un lourd traitement. L'une s'est renfermé sur elle-même, l'autre à coupé les ponts avec sa famille et la dernière est devenue invisible avec le temps.
Traité de manière légère l'album se lit bien et assez vite, mais il manque un petit quelque chose.
C'est horrible à dire, mais j'ai eu l'impression que l'album surfait sur ces albums ou une personne ne va pas bien et raconte comment elle a su se reconstruire. sauf que là on est pas sur du vécu et un album type blog comme les autres.

Emma wrong : Emma Wrong cherche depuis 15 ans à travers le monde, l'homme qu'elle aime, un espion qui change d'identité et de visage régulièrement. L'action se situe dans un hôtel peuplé d'espions dans le désert du Névada. Emma parviendra t-elle à démasquer parmi eux celui qu'elle aime ? Un bon thriller mêlant histoire d'amour et d'espionnage dans l'Amérique des années 1950, en plein contexte de guerre froide. Très sympa !

Dis donc, tu as taffé cette semaine !

soyouz a écrit:

Dis donc, tu as taffé cette semaine !

Son métier consistant aussi à faire du conseil, je dirais qu'il plutôt au bord du burn-out !

soyouz a écrit:

Dis donc, tu as taffé cette semaine !

Euh non c'est un rattrapage de la fin du mois de février, que j'avais pas fait, et encore je mets pas tous ce que je lis sinon je m'en sortirais pas.

Merci Kab pour ces comptes-rendus.

Dieu n'est pas grand - Christopher Hitchens (Pocket): c'est un peu léger.
J'attendais quelque chose de construit et d'universitaire et je suis tombé sur un journaliste*. Le travail n'est donc pas le même et est, pour moi, un peu décevant.
Les 3 ou 4 premiers chapitres et les 3 ou 4 derniers sont les meilleurs: les problématiques sont posées et l'auteur ne dévie pas comme dans le reste du bouquin. Je reprocherais un manque de synthèse et une trop grande utilisation de l'expérience personnelle du journaliste. Je comprends que c'est une méthode de travail journalistique mais elle ne me convient pas car pourquoi prendre plus en compte son expérience que celle d'un autre ?
Donc mouais, rien de bien transcendant et ce qui est pertinent est noyé dans l'anecdotique.

*c'est pas comme si la quatrième de couverture et la bio en première page du bouquin le dissimulaient non plus...

Abélard T.1 et 2 Un petit poussin naïf décide de quitter son étang pour rejoindre les États-Unis pour aller chercher des étoiles pour son amoureuse. Une histoire qui commence dans la joie et la naïveté pour nous emmener explorer le monde réel et sa dureté. Les dialogues sont savoureux et drôles. Le dessin n’est pas toujours très clair, mais confère son charme à ce récit touchant qui questionne la vie, l’espoir.

Alvin T.1 et 2 On retrouve un des personnages d’Abélard qui doit s’occuper de l’enfant d’une prostituée morte après un passage à tabac. Ici,on rentre de suite dans le dur. Mais le récit ne sombre jamais dans le pathos mélangeant habilement dureté et humour. Ici l’histoire aborde le racisme et le fanatisme religieux avé talent. Je ne sais pas si on reverra un jour les héros de cette histoire, mais une chose est sûre je vais continuer à lire ce que fait Hautière.