Lecture Manga, BD et romans

psychocouac a écrit:

Fab29 a écrit:

ah ?

Mais oui comme Madara, qui revient d'entre les morts dans Naruto.
non je pense pas j'essayais juste de sauver Kab

Bien essayé.
Mais… On connaît trop notre Kabou.

Le chemisier : Une jeune fille un peu transparente pour tous le monde se fait vomir dessus lors de son baby-sitting. La jeune fille peut se changer et à le droit à un chemisier ce qu'elle ne portait jamais. Du coup le regard des gens changent envers elle. Elle attire le désir masculin (sauf celui de son mec). Elle va du coup se tester avec un flic pris au hasard, se branler dans la rue devant un mec...

Vivès utilise l'excuse du chemisier pour se faire une petite BD un peu cul, j'apprécie souvent certaines de ses histoires (le gout du chlore ou Pollina, même une soeur), mais là je dis non. Ces complètement naze, comme si un chemisier allai transformer une jeune fille en accro du cul parce que le regard change et que du coup elle change toute sa vie, et que dès qu'elle à plus le chemisier tout redevient normal ? Non mais WTF en plus la nana à genre pa de fric pour s'acheter un chemisier ?

Faut être sérieux de deux secondes. Une bouse.

C'est une fixette, le cul, chez lui ?

oui oui. Et attend Petit Paul qui raconte l'histoire d'un gamin de 7 ans qui à une bite de 30 cm ce qui provoque l'émoi chez les filles.

Mouais ... bon, j'ai pas été fan d'Une Soeur ... je crois que je vais éloigné Vivès de mes lectures ....

kab a écrit:

Le chemisier : ...
Faut être sérieux de deux secondes.  Une bouse.

Ou une BD érotique qui parle d'un fantasme et qui ne reste que ça ?

Je ne l'ai pas lu, je ne défends pas l'auteur que je ne connais pas bien, je pose simplement la question. Si Manara avait été l'auteur, je pense qu'on ne se serait pas posé cette question.

Une bd de Le Gouefflec sortie chez Fluide il y a peu a un peu beaucoup le même sujet

Je n'ai pas lu la BD mais j'avoue que son sujet ne me choque pas. A vrai dire, la manière dont un détail peut changer le regard des autres et la manière dont celui-ci peut affecter le comportement me paraissent être des sujets intéressant potentiellement. Je me rappelle cette fille qui était avec moi en première et terminale et qui a change dé coupe de cheveux durant l'été. Dans mon esprit, elle était passée de petite fille sage et inintéressante à objet de désir en un coup de ciseaux.
Bon après faut voir comment le truc est traité. Si c'est qu'un prétexte pour montrer de la fesse, c'est plus la même chose.

Mr Mercedes de S. King : King s'essaye au polar et si en soit l'intrigue n'est pas forcément des plus originales, on ne peut s'empêcher de lire la suite et d'être happé par cette enquête qui monte crescendo dans la tension et l'angoisse.

Lu le chemisier et même si ça ne m'a pas plus emballé ni rebuté que ça , 2 passages cul (l'un plus que l'autre et au bout de 77 pages sur les 184), on est vraiment dans le registre de ce que décrit Psycho.
Personne ne la regardait et d'un coup le regard des autres change sauf celui de son mec plus intéressé par les jeux vidéos et les séries, le regard qu'elle avait sur elle-même change, elle se découvre seduisante et rend se compte qu'on la trouve séduisante. Et elle l'effacée, l'invisible devient celle que tout le monde regarde et désire.
C'est le même thème que le Michel French Lover de Le Gouëfflec et Boris Mirroir qui eux le traite en mode humour Fluide Glacial mais avec plus de cul certes "rigolo" mais plus quand même.
Alors que Vivès c'est plus cru

SgtPépère a écrit:

kab a écrit:

Le chemisier : ...
Faut être sérieux de deux secondes.  Une bouse.

Ou une BD érotique qui parle d'un fantasme et qui ne reste que ça ?
 

Non même pas.

Psychocouac a écrit:

Je n'ai pas lu la BD mais j'avoue que son sujet ne me choque pas. A vrai dire, la manière dont un détail peut changer le regard des autres et la manière dont celui-ci peut affecter le comportement me paraissent être des sujets intéressant potentiellement. Je me rappelle cette fille qui était avec moi en première et terminale et qui a change dé coupe de cheveux durant l'été. Dans mon esprit, elle était passée de petite fille sage et inintéressante à objet de désir en un coup de ciseaux.
Bon après faut voir comment le truc est traité. Si c'est qu'un prétexte pour montrer de la fesse, c'est plus la même chose. 

tu as raison, mais le sujet est mal traité et n'est là que pour nous montrer un peu de cul et une nana qui se dévergonde.
C'est pas parce que tu as un chemisier que soudain te vas te mettre à faire des deep show dans une voiture ?

Fab29 a écrit:

C'est le même thème que le Michel French Lover de Le Gouëfflec et Boris Mirroir qui eux le traite en mode humour Fluide Glacial mais avec plus de cul certes "rigolo" mais plus quand même.
Alors que Vivès c'est plus cru

Je ne connais pas tes références, mais ca ne m'empêche pas de trouver le sujet mal traité par Vives que j'apprécie encore une fois beaucoup.

L'âge d'or c'est l'histoire d'une princesse qui le jour de son sacre se fait voler la couronne par son petit frère aidé de sa mère et de l'éminence grise (une sorte de richelieu). Elle se voit donc contraint de fuir et tente de s'exiler, mais ca ne se passe pas comme prévu. Elle est pourchassée et quand elle parvient trouver un refuge, c'est our mieux se faire chasser et quand elle trouve un second refuge c'est pour se rendre compte que les cerfs se sont révoltés. Ca ressemble à du Robin des bois par certains aspect, avec un fond de révolution, et un soupçon de fantastique, il faudra vraiment voir le second tome pour l'histoire.

Par contre il faut surtout parler du trait de Pedrosa. Si j'avais trouvé que véranda était au top sur *La Mort vivante*, Pedrosa est encore un cran au dessus dans un style différend, mais au dessus tant le travail est somptueux et magnifique. J'avais eu la chance de le rencontrer ne juin et de voir quelques planches non encore retravaillé pour la couleur et c'était déjà à tomber par terre surtout cette planche en 8 feuilles. Là avec ne plus le travail refait en couleur c'est juste un truc époustouflant pour les yeux, bourrés de détails, un vrai régal.

kab a écrit:

C'est pas parce que tu as un chemisier que soudain te vas te mettre à faire des deep show dans une voiture ?

et ça ne peut pas être un sujet? faut que ce soit systématiquement réaliste

sinon

[quote="Présentation de l'éditeur]
Michel est un loser, un vaccin contre l'amour, un anonyme voué à la solitude. Mais un jour, subitement et sans raison apparente, il devient irrésistible et sa vie bascule. Michel se retrouve pris dans un tourbillon de plaisirs... [/quote]

kab a écrit:

Si j'avais trouvé que véranda

ah là par contre pour Varanda ça ne marche pas comme purege

kab a écrit:

... que véranda était au top sur *La Mort vivante* ...

Véranda ? Raaaaaaaaaahhhhhhh ...

Bon, on va mettre ça sur le compte d'un Kab tout ronchon pas dans son assiette hier. Je te souhaite une meilleure journée aujourd'hui !

Fab29 a écrit:

kab a écrit:

C'est pas parce que tu as un chemisier que soudain te vas te mettre à faire des deep show dans une voiture ?

et ça ne peut pas être un sujet? faut que ce soit systématiquement réaliste

Si, mais dans ce cas, il ne faut pas utiliser un traitement réaliste, ne pas encombrer ton histoire de personnages inutiles et non développés ou de scènes qui n'apporte rien. Tu montrais Michel, mais Michel, c'est un titre qui n'a rien de réaliste dès le début, tu ne suis que ce personnage. Les autres hormis celui qui à le contraire de lui (et encore sur la fin) on s'en fout. Dans le chemisier, Vivès prend le temps d'installer des personnages pour ne pas s'en servir ou ne rien en faire.

SgtPépère a écrit:

Je te souhaite une meilleure journée aujourd'hui

Merci.

Negalyod : Série post-apo ou l'eau est une rareté et les dinosaures légion. On suit un jeune fermier qui voit son troupeau de tricératops décimé par un camion-orage de la ville et part se venger.
L'univers est très plaisant le dessin n'est pas sans rappeler Moëbius, en même temps c'est ouvertement affiché par Vincent Perriot qui à même pu travailler avec la coloriste de Moëbius. Tout fonctionne bien, mais il manque un petit je ne sais quoi pur en faire un bon coup de coeur, alors qu'au final c'est seulement sympa.

Poussière #01 : Un univers fantastique, se voit décimé par des cyclopes géants lié aux éléments. Ils sont tués, mais aussi à chaque fois ramené à la vie car s'ils causent la destruction ils sont nécéssaire à la vie sur ce monde, un équilibre dangereux qui finit par pencher d'un côté avec l'apparition d'un homme en noir.
Très sympa cette histoire fantastique avec un gros côté écolo dedans, le dessin est à mon gout un peu spécial, mais il ne faut pas s'y arrêter et lire sas bouder son plaisir. J'espère maintenant que la suite sera à la hauteur.

Cine fantastico y de terror espagnol: de los origenes a la edad de oro (1912-1983): liste commentée des films d'horreur espagnols de 1912 à 1983.
Comme dans tous les cinémas, l'Espagne a son ciné d'horreur depuis ses débuts. Mais, dans les années 60-70, il a connu un essor particulier (jusqu'à 24 films pour l'année 1974). Pas mal sont des nanars à la limite du regardable (merci Jesus Franco...), de rares sont des bijoux (merci Narciso Ibañez Serrador, qui est Argentin) et les autres oscillent entre le bien fait et le kitsch involontaire (comme le montre la carrière de Paul Naschy/Jacinto Molina, LE loup-garou ibérique).
Ce bouquin liste chronologiquement les films avec une étude critique pour chacun. Il y a plusieurs auteurs donc les critiques sont plus ou moins bonnes. Les phrases qui n'en finissent pas sont malheureusement légion et certains points de vue stupides (comme écrire que E.T. est "facile et très édulcoré" et à "des années lumières de la qualité" de The Thing puisque, pour l'auteur, la qualité n'est rattachée qu'à l'ambiance désespérée du film. C'est comme dire "The Thing est nul parce que ce n'est pas une comédie musicale").
Mais dans l'ensemble, on apprend beaucoup sur le sujet abordé (anecdotes, situation politique, censure...) et ça donne très envie de voir certains films, même les mauvais (comme ce Tunka, el guerrero, Conan fauché dont les meilleures scènes ont dû être coupées car l'opérateur caméra ne voulait pas dire qu'il voyait à peine).

Rawhide Kid a écrit:

et ça donne très envie de voir certains films, même les mauvais (comme ce Tunka, el guerrero, Conan fauché dont les meilleures scènes ont dû être coupées car l'opérateur caméra ne voulait pas dire qu'il voyait à peine).

Je fais un peu mon curieux et je regarde… Je vois qu'il y a aussi un Gunan el guerrero quasiment de la même époque.
Mais… Je ne tiens pas très longtemps devant ces films.

L'homme qui traversait les montagnes : Compilation d'histoires courtes racontant le destin extraordinaire de certaines personnes ou l'influence majeure qu'ils ont eu sur le monde et donc personne n'a jamais ou presque entendu parler. C'est sympa et si quelques destins sont vraiment inconnus, d'autres le sont bien plus et c'est dommage.
Une BD sympathique.

Céd a écrit:

Rawhide Kid a écrit:

et ça donne très envie de voir certains films, même les mauvais (comme ce Tunka, el guerrero, Conan fauché dont les meilleures scènes ont dû être coupées car l'opérateur caméra ne voulait pas dire qu'il voyait à peine).

Je fais un peu mon curieux et je regarde… Je vois qu'il y a aussi un Gunan el guerrero quasiment de la même époque.
Mais… Je ne tiens pas très longtemps devant ces films.

Oui, on a rarement un goût inné pour ce genre de films. Il se cultive, ce qui est rare pour de mauvaises herbes.
Gunan est italien, l'Italie étant également connue pour son cinéma d'exploitation.

Bolchoi Arena T.1: on sent toutes les passions de Boulet dans ce tome et de ce côté-ci, c'est réussi. L'histoire met quand même un peu trop de temps à démarrer à mon goût et on sent le cliffhanger arriver. Côté dessin, j'avoue que ça n'est pas trop ma came. De l'inspiration manga mais des lignes qui sont loin d'être claires.

En plus, le bouquin coûte quand même assez cher. Je me demande quel aurait été son prix sans la couverture rigide en plastique. Reste à voir ce que l'album propose en matière de réalité augmentée.

Bref, je vous conseille de le feuilleter avant de succomber à l'achat automatique comme je l'ai fait.

Kraken : Ouh c'est noir, ca. Un jeune garçon croit que le Kraken est responsable des malheurs de son village et avec sa mère ils embarquent un ancien journaliste dans l'histoire. Le gamin car il croit que le journaliste qui à fait de nombreux reportages sur les mythes marin croit au Kraken, la mère pour que le journaliste aide le gamin qui vient de perdre son frère.

Histoire bien bien sombre, mais aussi superbement bien écrite. De très jolis dessin et une ambiance très horreur XIXème mais retranscrite de nos jours. Une bonne BD caché par les grosses sorties de la rentrée.

Zorglub #02 : Zorglub rencontre une enfant génie qui veut devenir son apprenti, Zorglub, ne veut pas, mais finit par accepter quelque peut contraint et forcer. Il fait faire le tour du propriétaire à Zédrik son nouveau stagiaire qui tombe amoureux de Zara la fille de Zorglub. Cette dernière sans faire exprès va lui briser le coeur et faire de Zédrik leur nouvel surnémésis.

Un album qui se lit rapidement. C'est bien écrit et superbement dessiné par Munuera (les Campbell), mais je trouve que ca manque un peu d'ambition, c'est un album page turner, mais en sortant de ma lecture, j'ai certes passer un bon moment, mais je l'aurais oublier à la fin de la journée voir le lendemain. Dommage car je trouve les personnages agréable et je suis super fan du style Munuera.

Bolchoï arena : Boulet entraine une jeune étudiante en Astro-physique dans le jeu vidéo le plus évolué jamais crée. Visitant des mondes inaccessibles, elle va devoir se faire une place entre les grandes guildes, apprendre les arcanes d'un bon joueur tout en laissant de la place à son petit-ami et à ses études. J'ai beaucoup aimé, l'intrigue contrairement à Pépère j'ai pas vu venir le cliffangher, le dessin m'a fait penser aussi à du manga, même à du Masamune Shirow période Appleseed en moins propre. J'ai vraiment été embarqué dans cette histoire.

Sgt Pépère a écrit:

Je me demande quel aurait été son prix sans la couverture rigide en plastique. Reste à voir ce que l'album propose en matière de réalité augmentée.

La couverture est souple en plastique par contre pas rigide. Et je vois pas de quoi tu parles sur la réalité augmenté ?

C'est expliqué ici

https://www.editions-delcourt.fr/bd/news/bolchoi-arena-et-si-vous-pouviez-partir-explorer-le-cosmos-dans-un-monde-virtuel.html

Oui, souple, pardon. Et pour la réalité augmentée, c'est aussi expliqué en fin d'album, à la dernière page.

ah ok, pas fait gaffe, en même temps le week-end je lis en mode marathon.

Les grands espace : Ode à la nature et a la littérature. Catherine Meurisse raconte son enfance à la campagne dans la région de Poitiers. L'amour de ses parents pour la nature et le jardinage. Moi qui déteste la campagne ça m'a donné envie d'y vivre. Une belle petite bouffée d'air frais. Bon Coup de coeur pour moi. Il y a aussi un côté c'était mieux avant.

La farce des hommes foudres : Pas mal.  C'est l'histoire d'un blanc qui fait un rêve a Katmandou et il y voit la femme de sa vie. Il se retrouve après pris par les guerriers tibétains qui fomentent une attaque secrète qui se réveillera être la fuite du Dalaï-lama. Vraiment très sympa. Bien raconté, avec un fond d'histoire vraie et un joli cahier à la fin.