Lecture Manga, BD et romans

Sharko - Franck Thilliez 'Fleuve Noir):
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, les pages ayant défilé à vitesse grand v mais soit c'est moi qui ai fait le tour de ces personnages soit la machine commence à tourner à vide. à trop continuer à les "toucher" personnellement dans les enquêtes on finit par ne plus y croire et à subir la surenchère qui finalement désamorce certains ressorts.
à côté de ça c'est du Thilliez pur jus. C'est toujours fouillé,solide scientifiquement et à la narration fluide

On se souvient du nom des assassins - Dominique Maisons (Points):
Solide thriller historique qui trouve facilement sa place dans le haut du panier des titres du même genre et qui se tire bien la bourre avec son "cousin" L'effet Domino de François Baranger.
L'énigme est bonne,bourrée de références et richement ancrée dans le Paris de l'époque.
Une réussite

La trilogie Red Light T1, Adieu Mignonne - Marie-Ève Bourassa (Vlb éditeur):
Montréal,les années 20, le quartier du Red Light.
Eugène Duchamp, ex-policier, revenu gravement blessé de la Grande Guerre et opiomane pour apaiser momentanément les douleurs de l'esprit et de sa jambe blessée,sa jambe de guerre. Il ne se déplace jamais sans sa canne,sa mignonne.
Après avoir quitté la police et Montréal en urgence et s'engager dans l'armée pour échapper à la mafia locale, il est revenu discrètement avec une nouvelle femme pour se cacher dans le quartier chinois.Mais les ennuis vont vite le rattraper par le biais d'une jeune prostitué dont le bébé a disparu...
M.E Bourassa nous plonge dans le Montréal interlope et exotique des de l'époque où s'agite la faune bigarrée à laquelle on peut s'attendre. Dur à cuire, têtu, au sens de l'humour aiguisé, Duchamp encaisse les coups avec philosophie et va au bout des choses quoique cela lui en coûte.
Les dialogues parfois crus, sont riches en argot québecois (ayoye j'ai eu un peu peur au départ mais de l'avoir pratiqué 3 semaines il y a quelques semaines c'est ben correct et moindrement dur à suivre) et apporte un plus à un récit sombre à l'action qui monte crescendo et qui pose les bases de cette trilogie Red Light.

Irezumi - Akimitsu Takagi (Folio policier):
Irezumi mêle habilement mystère de la chambre close et description de la société japonaise au sortir de la guerre à travers un pan important de sa culture: le tatouage.
C'est un roman old school (écrit en 1948) dans lequel Il y a un vrai côté théâtrale avec des personnages/comédiens qui surjouent volontairement et de manière assumée. J'ai souvent eu l'impression de me trouver devant un film du Detective Dee.
Cela contribue à donner beaucoup de charme à l'histoire et hormis l'apparition un tantinet façon deus ex machina de celui qui trouve la solution,je me suis régalé du début à la fin.
Et point également très positif: la couv' aussi bien en poche qu'en grand format est juste magnifique.

Hunter X Hunter T.1 à 32 Relecture fort plaisante de ce shonen hors-norme. Une lecture d'une traite qui m'a permis de beaucoup mieux apprécier l'arc des Kimera Ants qui fut une plaie à suivre avec le rythme de parution de l'époque plus que lent. Une série d'une inventivité folle qui n'hésite pas à prendre des changements de directions brutales et à faire souffrir ses héros. Il me reste 2, 3 tomes à relire. Mais comme c'est un nouvel arc, je le ferai certainement quand un nouveau tome sortira.

Version Officielle - James Renner (Super 8 ) :
La théorie du complot x100 ou x1000 ça résumerait assez bien Version Officielle. Tout y passe ou presque
Un puzzle de dingue qui happe le lecteur dès les 1ères pages pour ne jamais relâcher son emprise.
Prenant,distrayant,excitant, totalement WTF par moment, bourré de références et à la fois assez perturbant notamment sur l'utilisation d'un événement (moment d’héroïsme sincère ou véritable opinion déguisée).
Ne sachant pas si pour l'auteur c'est juste un sujet de divertissement ou une véritable opinion c'est la seule chose qui m'a un peu chiffonné.

Tu tueras l'ange - Sandrone Dazieri (La Bête Noire):
une intro choc,un rythme de dingue malgré un petit tassement en cours de route quand les protagonistes changent de pays, une fin et surtout un cliffhanger à te mettre sur le cul!!!
Dazieri avait déjà frappé très fort avec Tu tueras le père, il fait encore plus fort avec Tu tueras l'ange.
Le duo atypique au possible est toujours aussi passionnant à suivre. C'est addictif,c'est percutant, c'est excellent.
Vivement l'ultime opus de cette trilogie!!!

Los chicos que coleccionaban tebeos - Julian M. Clemente & Helio Mira (Panini Books): les garçons qui collectionnaient les bédés.
Dans mes recherches de JdR et jeux de plateaux espagnols, je suis tombé sur ce bouquin grand format à couverture dure. La plupart du temps, en Espagne, les boutiques de jeux et de bédés/comics n'en forment qu'une.
Déjà, je ne sais pas si Panini Books publient des productions locales en France donc ça m'a intrigué. Ensuite, l'action se déroulant pendant le seconde partie des années 80 (85-89, je vous laisse deviner pourquoi 1989), j'étais la cible. Enfin, le terme "tebeos" désignant pour moi les bédés espagnoles, je m'attendais à une petite histoire sur l'éditions espagnoles de l'époque. Et bien non.
Pour faire un parallèle avec la France, c'est comme si on traitait des éditions Lug et autres Arédit. Pour tout dire, je ne savais même pas qu'il y avait des traductions espagnoles de comics à l'époque. Le roman explique en partie pourquoi: la distribution n'était pas excellente, il fallait habiter dans de grandes villes pour avoir accès à une boutique un tant soit peu spécialisée, et il n'y a pas vraiment de librairies mais des kiosques qui décidaient parfois de ne même pas déballer les comics.
Je m'attendais également à lire une espèce de Goonies, très certainement à cause de la réédition du bouquin qui était à côté de celui-ci. Ce n'est absolument pas le cas. Ici pas d'aventures extraordinaires mais que du très terre à terre, on est dans le réel. Et s'il y a quelques péripéties (sécher une journée de cours pour s'entasser dans une camionnette avec un conducteur n'ayant pas l'âge légal pour aller jusqu'à un soldeur de comics, la guerre contre le vendeur de l'unique boutique de comics...), pas d'aventure.
Donc on a une madeleine avec un peu trop de "Souvenez-vous du #25 des éditions X" pas vraiment passionnants où les personnages sont un peu trop survolés. Mais malgré ces défauts, ça se lit avec plaisir. C'est presque un livre où il ne s'y passe rien et il aurait gagné à avoir une autre narration puisque c'est écrit à la première personne comme des souvenirs et on ne sait pas vraiment qui est le narrateur (l'auteur ? Un personnage fictif ?) avant le premier tiers du livre.
Là où le livre ne se trompe pas, c'est dans la peinture de la lecture des comics entre les découvertes (Byrne ! Moore ! Miller !) et les déceptions, l'engouement et la lassitude, la collectionite et la poubelle.

L'Obsolescence programmée de nos sentiments :

Oh le coup de coeur direct, l'uppercut sous le menton, le KO de l'amour.
Ulysse est un déménageur que l'on met à la retraite car lui n'a plus d'enfant ou de crédit sur le dos. Le plan social à bon dos. Que va t'il faire à la retraite ? La solitude est pesante quand on a plus grand chose à quoi se retenir.

Mediterannée voit sa mère mourir. Enfin. Il aura fallut 9 mois pour que la mort l'emporte enfin et pourtant elle lui manque déjà. Elle se voit finalement libérer de se poids et soudain elle se rend compte qu'elle n'est plus toute jeune. Le temps à fait ses ravages.

Ces deux personnes vont pourtant se trouver.

Zidrou nous sort une BD sans complexe sur le troisième âge, la solitude et ce qui semble inéluctable et pourtant... C'est beau, c'est triste, c'est sombre et pourtant plein d'espoirs, c'est une BD humaine qui montre de nombreux aspects sans rien caché. Ulysse veuf va voir une prostitué pour subvenir à certains besoins, il n'y a pas de jugement, juste une constatation.

Une très belle BD mise en image avec soin par Aimée De Jongh qui à un trait superbe et use parfois d'une jolie mise en page pour certains passage cassant le gaufrier classique et cela apporte un vrai plus.

Une des meilleures BD de l'année et une excellente BD tout court.

Les beaux étés #4 : Surement l'un des meilleurs et des plus fun. Encore Zidrou.

Midnight Tales – Midnight Tales :Matthieu Bablet créé un nouvel univers. Matthieu Bablet c'est bien, c'est bon lisez-en.

La Horde Du Contrevent de A. Damasio : Je n'ai toujours entendu que des louanges sur cette oeuvre et elles sont amplement méritées. Que ce soit sur le fond ou la forme, c'est une oeuvre forte, dense et abouti. Après quelques premières pages arides et désarçonnantes comme un furvent, j'ai rejoint et appris à aimer la Horde et comme eux suis devenu obsédé par la découverte de l'Extrême-Amont.

Rois du Monde - Chasse Royale Deuxiième branche t.1 de JP Jaworski. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Bélovèse et ses compagnons aussi grandes gueules que braves. Le récit est plus direct que dans le premier tome, moins mystique même si le surnaturel et les mythes jouent leur rôle. On retrouve toujours cette écriture riche et ciselée. Je lirai la suite avec plaisir car ce tome n'était qu'une mise en bouche.

Gendar a écrit:

La Horde Sauvage de A. Damasio : Je n'ai toujours entendu que des louanges sur cette oeuvre et elles sont amplement méritées. Que ce soit sur le fond ou la forme, c'est une oeuvre forte, dense et abouti. Après quelques premières pages arides et désarçonnantes comme un furvent, j'ai rejoint et appris à aimer la Horde et comme eux suis devenu obsédé par la découverte de l'Extrême-Amont.

La horde du contrevent tu veux dire ?

kab a écrit:

Gendar a écrit:

La Horde Sauvage de A. Damasio : Je n'ai toujours entendu que des louanges sur cette oeuvre et elles sont amplement méritées. Que ce soit sur le fond ou la forme, c'est une oeuvre forte, dense et abouti. Après quelques premières pages arides et désarçonnantes comme un furvent, j'ai rejoint et appris à aimer la Horde et comme eux suis devenu obsédé par la découverte de l'Extrême-Amont.

La horde du contrevent tu veux dire ?

Je pense en effet oui.
C'est marrant parce que je suis vraiment passé à coté de ce bouquin. Je l'ai lu il y a une plombe et j'avais trouvé ça relativement chiant.
Mais je sais que je suis un peu une exception là dessus.

kab a écrit:

Gendar a écrit:

La Horde Sauvage de A. Damasio : Je n'ai toujours entendu que des louanges sur cette oeuvre et elles sont amplement méritées. Que ce soit sur le fond ou la forme, c'est une oeuvre forte, dense et abouti. Après quelques premières pages arides et désarçonnantes comme un furvent, j'ai rejoint et appris à aimer la Horde et comme eux suis devenu obsédé par la découverte de l'Extrême-Amont.

La horde du contrevent tu veux dire ?

Oui.
C'est deux chefs d'oeuvre dans leur genre respectif. Ce qui explique la confusion.

En parlant de chef d'oeuvre:

Les Dossiers Dresden T.5 de Jim Butcher : 5ème tome des aventures du détective magicien. Vampires, démons et Saint Suaire sont au programme. Les Dossiers Dresden n'ont jamais été de la grande littérature. Mais là je ne sais pas si c'est de l'avoir enchaîné après Damasio et Jaworski mais ce tome m'a paru assez mal écrit et plus faible que les précédents. L'humour, l'action semblait forcés. C'est le dernier tome paru en français vu que Bragelonne a stoppé la publication. Je verrai bien si je continue en VO.

psychocouac a écrit:

C'est marrant parce que je suis vraiment passé à coté de ce bouquin. Je l'ai lu il y a une plombe et j'avais trouvé ça relativement chiant.
Mais je sais que je suis un peu une exception là dessus.

Des critiques c'est soit on adore soit on trouve ca nul. Je fais également partie du camp adoré.

kab a écrit:

psychocouac a écrit:

C'est marrant parce que je suis vraiment passé à coté de ce bouquin. Je l'ai lu il y a une plombe et j'avais trouvé ça relativement chiant.
Mais je sais que je suis un peu une exception là dessus.

Des critiques c'est soit on adore soit on trouve ca nul. Je fais également partie du camp adoré.

A part moi, je ne crois pas que je connaisse qui que ce soit qui l'ai lu et pas aimé. Mais en même temps, je ne connais pas tant de monde que ça qui l'a lu.

Un coeur sombre - R.J. Ellory (Sonatine):
Pas le plus ambitieux des Ellory, ici on ne s'appuie pas sur un morceau d'histoire ou d'actualité US, mais certainement le plus classique dans son genre.
ça sent bon le roman noir des 50's, avec une petite pincée du Reservoir Dogs de Tarantino, où la plume d'Ellory s'exprime.
Sa patte est là et fait merveille sur les faiblesses de l'homme,la culpabilité, le pardon,la culpabilité avec ce salaud de Madigan que l'on n'arrive pas à détester.

Radiant #01-03 : Bon univers, personnage bien cool, mais par contre pourquoi faut-il faire des blagues sur l'ignorance d'une langue. Sérieux ça donne des erreurs de français volontaire qui je trouve ne fonctionne pas, ne sont pas drôle et diminue la qualité du manga. Sans parler des anglicisme pas toujours bien géré et le verlan.

Meurtres sur la Madison - Keith McCafferty (Gallmeister):
Merci aux éditions Gallmeister d’avoir choisi de traduire les aventures de Sean Stranahan!!
Si vous aimez Craig Johnson et/ou William G. Tapply, alors vous allez aimer Keith McCafferty qui est l'héritier légitime de l'un et de l'autre.
McCafferty arrive à rendre parfaitement la passion pour la pêche à la mouche mais aussi la communion avec la nature, la Madison et le Montana avec une intrigue qui puise ses racines dans les gros business de l’état du « Big Sky » (la pêche donc et un autre que je ne peux aborder sous peine de trop en dévoiler).
Et même les quelques passages un peu plus techniques sur la pêche ne sont en rien rebutant
Les personnages sont très attachants, aussi bien les 2 principaux que les secondaires, et on ne peut s'empêcher de se demander si c'est une simple coïncidence ou un clin d’œil sympa d'y retrouver un Walt et une Martha?
En tout point c'est le vrai début d'une série,avec quand même la résolution de l'intrigue, et c'est un vrai coup de cœur

L'appât - Daniel Cole (La bête noire):
De la fin de Ragdoll,en passant par la 4ème de couv', L’appât ne va jamais où on l'attend et c'est sa qualité première.
Daniel Cole est très malin, il nous promène entre personnages tête à claque mais finalement très attachant et multiples rebondissements et événements qui sont parfois à la limite du crédible, parce que ça va dans tous les sens, pour nous amener dans les dernières lignes exactement là où il l'avait prévu. Et ça marche, plutôt 2 fois qu'une. ça part pied au plancher et ça ne ralentit jamais.
Autre point fort,et c'est un risque parfaitement assumé et maitrisé par l'auteur, c'est que c'est une vraie série,un vrai feuilleton avec à chaque fois un sacré cliffhanger pour terminer . Il faut absolument avoir lu Ragdoll pour tout saisir. Commercialement c'est peut-être délicat mais pour le lecteur qui prendra l'histoire à son point de départ c'est un régal.
Les 3 opus, puisqu'il y a un 3ème de prévu, ne peuvent se lire indépendamment au risque de passer à côté de trop d’éléments.
ça peut ne pas plaire, mais à la manière d'un Dazieri ça permet de sortir aussi des sentiers battus en terme de construction de récit.



Futbol. Le ballon rond de Staline à Poutine,une arme politique -Régis Genté et Nicolas Jallot (Allary):
Riche en anecdotes cela nous offre un formidable décryptage du pouvoir russe et son histoire à travers le prisme du ballon rond.
C'est captivant. On part des dernières années impériales à la période actuelle en passant par la Révolution bolchévique, la lutte contre l’Allemagne nazie et la Guerre Froide.
Pour ceux qui ont vu le documentaire Red Army sur l'équipe nationale de hockey sur glace c'est sa version papier et footballistique.
Dans les 2 cas cela expose avec brio les liens inextricable entre sports, là le foot,l'Histoire et le pouvoir politique.
Une réussite, ça se lit facilement, c'est passionnant

The Promise to Neverland T.2 Ce deuxième tome ne m'a toujours pas vraiment convaincu. Il y a pourtant des retournements de situation, de la stratégie, du rythme. Mais j'ai du mal à me passionner pour l'avenir de de groupe de gamins. Pour l'instant, le carton shonen de 2018 me laisse assez froid.

My hero academia T.14 La série suit son petit bonhomme de chemin et je prends toujours de plaisir à accompagner les élèves de UA. C'est lumineux, positifs et punchys. Sauf quand on passe du côté des vilains où l'ambiance se fait soudain malsaine et glauque.

Black Torch T.3 Alors oui, les planches sont de toute beauté et on se prend des claques visuelles régulièrement. Ca va à 200 à l'heure, c'est là aussi plein de rebondissements, mais je suis ça avec un intérêt poli. Pas sûr de continuer longtemps. Mais que c'est beau!

Tranchecaille; Patrick Pécherot: un lieutenant a été tué dans le dos, un Poilu désigné coupable et un capitaine comme avocat de la défense.
Sûrement à cause de Tardi, j'aime bien les histoires se déroulant lors de la Grande Guerre. Ici, l'histoire est simple mais l'écriture la complique un peu avec différents points de vue et styles. Pour le coup, ça la rend aussi plus intéressante à lire.
L'ambiance est bien restituée, entre horreur pure, camaraderie et désillusions, et l'enquête incorpore bien les éléments historiques, ce qui fait que la période est plus qu'une toile de fond.
Tout ça me fait penser que je devrais reprendre la saga policière de Thierry Bourcy sur la même période.

Lou : Avec beaucoup de retard j'entame la série Lou qui suit une petit fille et sa maman a travers une année. C'est plutôt très fun et bien trouvé, pas gnangnan, assez réaliste. Je comprends le succès de la série.

J'étais chez un cousin par alliance ce week end, fan absolu de Valérian. C'était donc l'occasion pour moi de llire le premier tome pour savoir si j'allais faire ou pas la série ... bien mal en pris, j'avais envie de lire les autres tomes. Je ne vais pas vous faire l'article, mais c'est bien (très) dynamique (et je me demande si la prépublication en magazine n'y est pas un peu pour quelque chose), efficace, quelques répliques bien rigolotes, ça ne se prend pas vraiment au sérieux alors que ça évoque quand même des sujets graves ... et c'est déjà pas mal joli ...
C'est sûr, je vais me faire l'intégrale à l'occasion ....

Sinon, j'ai aussi testé Elfes 1. L'oncle par alliance me disait que le premier tome était pas terrible (mais les autres étaient beaucoup mieux), et je dois dire qu'il n'a pas tort. J'ai l'impression qu'il y a des erreurs de constructions de pages dignes de débutant. Je suis assez surpris. Et j'ai pas aimé la voix off qui alourdit bien le récit et tous les aspects cérémonieux qui sont des artifices d'intrigue ... faudra que j'essaie le tome 2 à la médiathèque !

La Pire des trahisons de Greg Rucka.

J'entre enfin dans les romans de Rucka, j'en avais survolé quelques pages à droite à gauche, là j'entame le cycle Attikus, par le second tome, mais bon je suis pas perdu, ca se lit vite, très vite, mais c'est diablement bien fait. Rucka, fait évoluer son intrigue rapidement, fait monter les enjeux, le tout dans un côté polar noir qui regarde vers l'espionnage, les deux genre se mélangeant très bien. On est proche d'un John le Carré en termes d'ambiance et de personnages, mais avec plus d'actions. Quand Attikus par exemple rencontre 3 mecs du SAS, il se dit pas qu'il a une chance, juste qu'un seul mec pourrait le tuer s'il le voulait et ud coup il ne tente pas un coup d'éclat à la james bond.

Son héros Attikus est d'ailleurs un bon personnage, c'est un héros, mais qui reste parfois un salaud (surtout dans ce livre), il fait de bonnes choses et de mauvaises choses comme n'importe qui.

J'ai hâte d'en prendre d'autres avec lui.