Le Salon Littéraire : mes critiques de comics

Sortez vos crucifix et vos gousses d'ail, les vampires sont de retour (et sans Edward, cette fois-ci ! Ouf !).

Une chronique sang pour sang comic book sur Le Salon littéraire​ : DAY MEN tome 1.

Extrait :
« Déstabilisant et, à de rares moments, violent voire gore, Day Men est sublimé par les illustrations de Brian Stelfreeze. On pouvait s'attendre à des dessins sombres et des ambiances nocturnes, vampires oblige. Au contraire : prenant le lecteur à contre-pied, les jolies couleurs nimbent l'histoire d'une aura paradoxale, sombre et lumineuse à la fois. Pour une série qui a su s’exonérer de fort belle manière des stéréotypes actuels du genre (bitlit, vous avez dit bitlit ?) et qui donne bigrement envie de savourer la suite ! »

Le lien : http://salon-litteraire.com/fr/boom--studios/review/1938602-day-men-tome-1-lux-in-tenebris

Le Joker est de retour et il compte bien faire la peau à Batman en… en retournant contre lui la Justice League ET Gotham City ! Le tout dans une ambiance rappelant « 30 jours de nuit » et la tragédie grecque, rien que ça.
Je vous dis tout le bien que je pense de la dernière histoire de Scott Snyder​.

Extrait :
« Rythmés et pleins de rebondissements, parfois effrayant, ces six épisodes qui composent Endgame nous tiennent ainsi en haleine et sont, à l'image des prestations précédentes de Snyder sur le titre (La Cour des Hiboux, L'An Zéro), d'une efficacité redoutable. Entre manipulations, action et révélations en tout genre, le récit ne manque pas d'attrait et offre des personnages dont les caractères et les motivations se révèlent peu à peu plus profonds qu'on ne pourrait le croire. Comme dirait l'autre : « rira bien qui rira le dernier »… »

Le lien : http://salon-litteraire.com/fr/scott-snyder/review/1938626-batman-tome-7-mascarade

Deadpool est sur Le Salon littéraire​ ! Retour sur l'album VAGUE DE MUTILATION, avec le mercenaire le plus cinglé du Marvel Verse ! Si vous voulez en revoir sur Le Salon Littéraire, va falloir faire péter les compteurs : cliquez sur J'AIME !
Fera-t-il mieux que Proust ?

Extrait :
« Daniel Way s'inspire énormément du travail de Joe Kelly : Deadpool est donc un personnage complètement cinglé… mais à priori seulement. Car la figure que Way dépeint ici est celle d'un fou génial, d'un maniaque totalement efficace (à sa manière), car il a toujours un coup d'avance sur son adversaire, aussi insensé ou improbable qu'il puisse être (le coup, ou l'adversaire, c'est comme vous voudrez). Mais aussi celle d'un personnage pour qui les concepts de bien et de mal ne s'appliquent pas vraiment, dont le curseur moral varie en permanence, si bien qu'on navigue en permanence dans une ambiance chaotique : Deadpool peut se montrer sympathique avant de flinguer le premier quidam venu pour le plaisir du bon mot ou de la bonne blague. »

Le lien :
http://salon-litteraire.com/fr/panini-france/review/1938665-deadpool-vague-de-mutilation

J'avais aimé le premier tome de THE INFINITE LOOP, de Pierrick Colinet​ et Elsa Charretier​. Le second tome m'a un petit peu moins plu, et je vous explique pourquoi dans ma chronique pour Le Salon littéraire !

Extrait :
« Malheureusement, je n'ai pas retrouvé cet équilibre dans le tome 2, où le militantisme LGBT est particulièrement appuyé. Qu'on soit bien d'accord, je trouve vraiment intéressant qu'on aborde ce sujet dans la bande-dessinée, ce n'est évidemment pas le problème. Mais ce tome 2 martèle son sujet si fortement que, dans ma lecture, j'ai eu l'impression de ne plus lire que des métaphores sur les thèmes liés à l'homosexualité. Par moment, on n'est pas très loin d'une œuvre de propagande positive (bien entendu). Alors certes, avec un peu de recul, je comprends que ce comic book était aussi destiné au marché US, et que la situation des LGBT là-bas n'est pas la même qu'en France, qu'il faut vraiment enfoncer le clou, si je puis dire. Et renseignement pris, c'est une volonté du scénariste. »

Le lien : http://salon-litteraire.com/fr/glenat/review/1938713-the-infinite-loop-tome-2-la-lutte

Back to 1988 avec Marcus et sa bande de potes assassins ! DEADLY CLASS tome 2 est dans les bacs, et je vous dis ce que j'en pense sur Le Salon littéraire​ !

Extrait :
« Le tome 1 est à peine sorti dans les bacs, que voici le deuxième ! Saluons l'effort d'Urban Comics qui croit en ce titre. L'histoire reprend juste après les événements tragiques de Las Vegas : et même si Marcus et ses amis aspirent à faire comme si tout allait pour le mieux, on sent bien que l'heure n'est pas à la fête. Remender profite de ce moment de "répit", qui ne va pas durer évidemment, pour nous en dire un peu plus sur le passé de Marcus, et celui, plus surprenant, de Maria. Non seulement ces flash-back permettent de mieux décrire ces deux personnages, mais ils entretiennent un réel suspens. Et de ce point de vue, j'ai eu l'impression par moment que l'histoire entretenait quelques ressemblances avec Preacher. »

Le lien : http://salon-litteraire.com/fr/rick-remender/review/1938746-deadly-class-tome-2-kids-of-the-black-hole

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Snake Plissken, le héros bad ass de John Carpenter, est de retour… sur papier ! ESCAPE FROM NEW YORK, la suite de New York 1997, c'est maintenant sur le Salon littéraire !

Extrait :
« Après le succès culte de New York 1997 signé John Carpenter, ce chef d’œuvre contestataire semblait de fait destiné à trouver en force le chemin des comic shops, de part son héros bad ass et son univers futuriste. Et pourtant ce ne fût pas le cas. Pour être tout à fait exhaustif, signalons tout de même les (courtes) tentatives de Marvel puis de Crossgen, avec respectivement Adventures of Snake Plissken et John Carpenter's Snake Plissken. Pour cette nouvelle version, je m'attendais à ce que l'éditeur Dark Horse prenne le relais, mais non, c'est Boom ! Studio qui remporte la licence. Le scénario de cette nouvelle adaptation est confiée à Christopher Sebela, à qui on doit déjà Dead Letters, et le tome 4 de la saga Le Feu et la roche, titres qui viennent de sortir en France ces dernières semaines et dont j'ai déjà parlé sur Le Salon Littéraire. »

Le lien : http://salon-litteraire.com/fr/christopher-sebela/review/1938748-escape-from-new-york-tome-1

Scott McCloud, l'auteur de L'ART INVISIBLE, poursuit son travail de théorisation de la bande dessinée dans REINVENTER LA BANDE DESSINÉE réédité chez Delcourt. Je vous explique pourquoi c'est un livre indispensable dans ma chronique du jour sur le Salon Littéraire !

Extrait :
« S'appuyant sur le travail entamé par L'Art invisible, résumé dans un premier chapitre destiné à ceux qui ne l'ont pas encore lu, McCloud commence par dresser un historique de la BD avant d'enchaîner par de nouvelles démonstrations virtuoses. Son objectif est simple mais ambitieux : réinventer la BD… ou plutôt comment cet art peut-il atteindre son plein potentiel ? La grande force de l'ouvrage est de penser la bande dessinée sous plusieurs angles, que ce soit théorique, narratif, graphique, économique (comment et pourquoi éditer ?), ou même technologique (comment le numérique pourrait transformer la BD ?). »

Le lien : http://salon-litteraire.com/fr/delcourt/review/1938779-reinventer-la-bande-dessinee

La dernière pépite de Scott Snyder​ est dans les librairies. Succomberez-vous à la tentation des Wytches ? Un titre résolument adulte, par les thèmes qu'il traite.
Je vous en dis tout le bien que j'en pense sur Le Salon littéraire​ !

Extrait :

« Explicitement violent et foncièrement pernicieux, ce cauchemar tire le meilleur parti de son décor (la forêt, la campagne), et du travail visuel de Jock, concourant à nous plonger dans les affres les plus profonds de la parentalité tout au long de ses six épisodes exempts de tout humour. Une histoire adulte, ce n'est pas peu de le dire, qui confirme tout le talent d'un Scott Snyder décidément en très grande forme, toujours aussi efficace sur ce genre de récit complet, et qui de récits en récits construit une œuvre impressionnante de cohérence (il y aurait nettement matière à faire une étude de son travail). Quand la forme, le fond et les thèmes s'harmonisent à ce point, et qu'en plus l'histoire est passionnante de bout en bout, j'appelle cela un chef d’œuvre. »

Le lien : http://salon-litteraire.com/fr/scott-snyder/review/1938815-wytches-tome-1

Extrait : « Le tome 1 de Great Pacific s'était avéré assez déstabilisant. De part son pitch de départ, on aurait pu s'attendre à une fable écologiste. Joe Harris, le scénariste, a un peu pris tout le monde à contre-pied avec cette fiction terriblement originale. Mais Great Pacific sortait finalement tellement des sentiers battus qu'une fois refermé le premier volume on avait encore du mal à comprendre là où Harris voulait nous amener. Bref, la série devait encore prendre ses marques. C'est choses faites avec ce deuxième album, qui achève de poser les bases de cet univers particulier. »

Le lien : http://salon-litteraire.com/fr/les-humano-des-associes/review/1938832-great-pacific-tome-2-fondation

Je vais reprendre le listing de mes chroniques sur le Salon.

Sur le Salon Littéraire, on revient sur les premiers pas de Captain America. Du vintage donc, et du bon !

Extrait :
« Captain America rejoint l’équipe des Avengers dans Avengers #4 au début de l’année 1964. Rapidement, Stan Lee, fan du personnage, décide d’écrire une série dédiée au personnage. Seulement, Captain America n’a pas encore la notoriété qu’on lui connaît., il va devoir partager les pages du magazine avec Iron Man à partir de Tales of Suspens #59 en novembre 1964. »

Le lien : http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/stan-lee/review/1942323-captain-america-l-integrale-1964-1966

La Gardien a été assassiné. Qui a pu commettre un tel crime ? Avec quelle arme ? Et surtout, pour quelle raison ?
Jason Aaron apporte sa réponse dans Original Sin, un event Marvel à découvrir sur le Salon Littéraire !

Extrait :
« On pardonnera sans mal à Jason Aaron (Southern Bastards, Men of Wrath) les invraisemblances et contradictions de son intrigue avec la continuité Marvel. Après Infinity, le précédent gros event de l’éditeur, voilà une saga qui a le mérite de proposer un rythme et un ton pas forcément neuf mais pour le moins rafraichissant. Car Aaron prend soin d’écarter rapidement les stars Marvel pour privilégier les seconds couteaux. Pour preuve, ces petits groupes d’enquêteurs dont la composition est plus que surprenante : voir associer le Punisher avec le Dr Strange, Moon Knight avec Gamorra, ou encore Ant-Man avec Emma Frost est pour le moins inattendu. Évidemment, les vedettes reviendront vers la fin du récit, mais elles ne sont pas à proprement parler le moteur principal. »

Le lien :
http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/jason-aaron/review/1942344-original-sin